You're cold, i'm cold! We are a ice cream! [PV: Altiel]
Sujet: You're cold, i'm cold! We are a ice cream! [PV: Altiel] Dim 11 Jan - 23:07
Isaiah B. Stone
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Titre : Adopte-un-attardé.com Crédit : Déesse Lulu Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6200/35000) Mérite: (298/400)
I'm lost!
Il était une fois, toi et moiiiiiii! Once upon a time, Snow White.
Isaiah & Altiel
« Ô mon beau miroir, dis-moi qui je suis réellement ? » , regarde-toi devant ton reflet, tu n'arrives même pas à te reconnaître. Ce que tu peux te faire pitié dès fois. Tu ne sais même pas qui tu es et tu souhaiterais aider des gens. Tu fais pitié à ta propre image regarde toi, tu te vois flou alors que n'importe qui te verrais lisse. Tu t'es perdu dans les méandres d'un psychisme qui ne semble plus être le tien. Un caméléon, tu es devenu simplement un caméléon, tu t'adaptes à la vie, tu t'adaptes à la société. Tu reflètes ta propre image comme les gens voudraient la voir. Tu te perds de plus en plus, tu te perds dans une vie qui n'est plus la tienne. Une vie qui est devenue la quête de la délivrance de héros du passé. Toi, tu es présent, ton cœur bat, tes veines sont bleues, ton sang et rouge. Toi, ton corps ne pourrit pas six pieds sous terre manger par des insectes. Pourtant regarde toi, tu es plus mort qu'eux. Tu te prends pour Blanche Neige à parler à un miroir, à lui demander des choses que tu devrais savoir par toi-même. Tu es vraiment pitoyable parfois, tu devrais te réveiller. Il est fini le temps de dormir, tu devrais te sortir un peu sinon tu vas finir par pourrir comme le pauvre cadavre que tu es. De toute façon, tu ne sais même pas où est ta maison, tu te crois drôle à vivre tel un nomade à voguer d'hôtel en hôtel. Comme la peste qui s'amuse à aller de personne en personne. Voilà ce que tu es, un parasite qui ne sait pas la raison de son existence à part nuire aux autres et faire croire à des fantômes que tu pourras les sauver de leurs funestes passés. Tu n'es rien, tu ne crois en rien, comment peux-tu te regarder dans un miroir ? Bouge-toi, tu es vivant pourtant, tu peux saigner, tu peux pleurer, tu ressens la douleur et la peur ! Tu serais vivant, si ton âme n'était pas aussi fade que le goût de l'eau.
Réveille-toi, commences par observer le monde par tes propres yeux. Deviens un nouveau-né, réapprend à vivre, recommence du commencement. Tu sais que tu peux le faire. Nous savons que nous pouvons le faire, nous sommes tes guides, nous sommes tes amis Isaiah, nous ne sommes pas ta vie. Nous sommes tes esprits et nous ne sommes pas toi. Ne l'oublie jamais.
Ma tête, ô ma tête. Pourquoi tout un coup, j'ai eu l'impression de ne plus être moi-même ? J'entendais cette voix, dans ma propre tête, ma propre pensée, mais pourtant ce n'était pas moi. Je ne comprenais pas, il faut que je sorte de cette chambre, je commence à devenir fou. Certes, je ne sais toujours pas qui je suis, mais je ne veux pas devenir fou. Je ne veux pas être quelqu'un qu'on assimile à une psychose ou une névrose qui est catégorisé que par un nom sémiologique. Je ne voulais pas, je voulais devenir quelqu'un s'était mon rêve. Je voulais simplement devenir quelqu'un de réel, je voulais simplement prendre goût à la vie. J'aimerais être heureux d'être en vie. Me voilà, marchant dans la rue, touchant du bout des doigts les matières différentes des infrastructures qui viennent à leur contact. Ces différentes sensations tactiles, ce côté rugueux ou bien rêche, ces murs qui s'effritent les petits granulés de crépis qui tombent dans mes mains. Ces sensations qu'on appelle sens sont les seuls marqueurs qui me donne l'impression d'être en vie. Soudain, je me souvenais d'une chose, une simple chose, je me sentais vivre dans l'eau. Il est vrai que j'aimais l'eau plus que beaucoup de choses, mais même ce trait de ma personnalité, j'avais l'impression que je l'avais pris à l'esprit de l'Atlantide, mais de ce que je me souvenais, j'aimais l'eau bien avant de le posséder. Avant que mes pensées ne s'échappent définitivement de mon esprit, je me retrouvais devant une rivière. Je me déshabillais afin de me mettre en sous-vêtement, puis je me jetais à l'eau. Je me mis à nager l'air de rien, je me sentais bien dans l'eau. Cette eau qui me donnait cette sensation de fraîcheur, cette délicate morsure à demi-dent sur les pores de ma peau. L'eau était froide, mais j'avais l'impression d'exister, j'avais réellement l'impression d'exister dans cette spirale d'autodestruction que m'apportaient les dangers de la vie. Lorsque je ressortais la tête de l'eau, je tombais nez à nez avec une personne. Mon visage se fendait d'un sourcil arqué. Qui était-ce ? Son visage me disait quelque chose. Comme si je le connaissais depuis bien longtemps. Ma bouche s'articulait toute seule :
Sujet: Re: You're cold, i'm cold! We are a ice cream! [PV: Altiel] Mar 3 Mar - 10:58
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Le miroir de l’âme
Isaïah Stone & Altiel Rudraksha
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Le corps se déplace tel une carcasse, un corps animé, vide d’âme, vide de sens et de vie alors son regard de braise semble étouffé, comme perdu dans un néant infini.
Un esprit hors du monde dont l’horreur d’un souvenir vient hanter ses jours et ses nuits, le souvenir des flammes, de la morsure de la chaire, de la douleur de la vie elle-même, celle d’un désastre, d’un sacrifice qui n’a servit a rien, celui d’une douleur, la douleur d’un corps se désagrégeant, emporté par le vent avant de disparaître totalement. Le lien qui les avait uni dans cette souffrance infini, ce partage, communion de l’esprit avec une intensité encore jamais ressentis, ce partage avant le silence obsédant, des jours que sa voix n’avait plus retentie, que sa présence ne s’était plus imposée à lui, et c’est comme si dans son silence une part de lui était morte avec elle. Au fond de lui ne reste que la peur, celle qu’elle ne revienne jamais, la solitude aussi malgré le tatouage récent ornant son flanc, celle d’un frère absent, d’un frère disparu, d’un rendez-vous qui n’était jamais venu, celui d’une inquiétude que l’absence de Syla lui renvoi en pleine face, prise de conscience brutale et féroce.
Et alors que l’esprit se perd dans on propre tourbillon, les pas continuent d’avancer, d’avancer comme doté de leur propre volonté, comme cherchant à trouver une chose qui leur manquait, une chose manquant à son corps sans qu’il n’en est conscience, une chose que son âme demandait, une âme qui malgré tout ses efforts perdait chaque jour d’avantage son humanité, mutante et changeante dans sa propre malédiction, celle d’une magie l’ayant condamné à être appelé, à devenir l’un de ces êtres qu’il était capable d’invoquer. Eau.
La rivière s’écoule et c’est d’un geste machinal que les vêtements tombent malgré le froid mordant la peau, révélant du même coup le tatouage carmin des poneys ornant son flanc, et c’est sans qu’il n’en est conscience, comme privé de volonté dans un appel de l’âme le transcendant que le corps s’engouffre dans la fraicheur du courant, un choc glacé l’amenant à reprendre contact avec la réalité, un choc glacé provoquant une étrange sérénité au contact de l’eau, comme si il en avait besoin, comme si elle le nourrissait, signe avant coureur d’une humanité en déclin, une humanité qu’il perdrait avant même d’avoir conscience qu’elle lui échappait.
Sérénité de l’âme qu’un visage émergeant vient rompre alors que le corps sur le dos il se laissait porté par le courant, un instant d’incompréhension alors que le visage lui fait face pour le fixer, une incompréhension puis la stupéfaction au nom prononcé. Un silence choqué avant la réponse où transpire un espoir nouvellement né, un espoir d’enfant devant la réalisation de ce qu’il attendait.
« Tu connais mon frère ? Est-ce que tu sais où il est ? Est-ce que c’est lui qui t’as envoyé me chercher ? »
Un sourire franc et enjoué alors qu’il pensait enfin le retrouver.
Sujet: Re: You're cold, i'm cold! We are a ice cream! [PV: Altiel] Mar 10 Mar - 1:28
Isaiah B. Stone
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Titre : Adopte-un-attardé.com Crédit : Déesse Lulu Feuille de personnage Maîtrise Magique: (6200/35000) Mérite: (298/400)
Stop swaying when the moon is shaking thou
“I hear and I forget. I see and I remember. I do and I understand.” .
L'eau, les particules créer par la terre qui rentrait en communion avec toi. Chaque parcelle de ton corps leur appartenait, ton souffle, ton cœur, ton corps, et même tes poils. Rien ne pouvait échapper à la froideur de cet élément lorsqu'il se déchaînait. Lucas fils de l'Atlantide pouvait en témoigner, car c'était cet élément qui lui avait pris la vie, mais c'était aussi en son sein qu'il était devenu ce qu'il était. L'eau avait repris sa vie, mais elle lui avait rendu quelque chose de plus, elle l'avait propulsé au rang de héros. Il était devenu, une force, ma force et je l'en remerciais tous les jours. L'homme me regardait de son air stoïque, il avait simplement ce regard, ce regard rempli d'espoir. Ce regard qui ressemblait à la colombe qui prenait son envol. Ses questions, cet espoir, de pouvoir retrouver la personne qu'il désignait comme son frère. Tout s'expliquait, il était le jumeau avec Uriel, d'où cette ressemblance frappante. Il me demandait si je savais où il était, s'il m'avait envoyé. Je plongeais sous l'eau, me lovant dans les draps aquatiques parus de son lit de bulle provoqué par le remous. J'avais peur, peur de détruire cet espoir, peur de détruire l'innocence retrouvée de cet homme en un instant. Je me relevais d'un bond, émergeant de l'eau dans une immense lancée, mon torse venait de s'illuminer dans son changement de parure, le drap de lumière venait de prendre sa teinte dorée. La peau de porcelaine du mage venait de s'illuminer, quant à ses cheveux, leur déhanchement hypnotisant. Leurs couleurs d'un bleu profond et sombre, se débattant contre les gouttes de l'eau pour en éliminer le plus possible. Ses yeux avaient pris leurs teintes vives qui représentaient cette détermination qu'il venait de trouver. Qu'il venait de trouver dans le silence aquatique. Cette voix qu'il avait entendue, lui redonnant confiance. Il avait interprété ce que les bulles lui disaient, cette symphonie bubulaire aux accords mélodieux.
Il posait son regard dans les yeux de cette personne qui représentait les vestiges d'un passé. D'un passé révolu, un passé où Uriel lui avait permis de grandir, de devenir mage. Il aurait aimé pouvoir l'aider, mais il n'en avait pas les moyens. Il prit la parole de cet air figé, de cette glace immaculé que sa peau faisait penser :
« - Je suis Isaiah Brooklyn Stone, enchanté Altiel. Pour ce qui est d'Uriel, je suis désolé, je ne l'ai pas vu récemment. Il fait partie de mon passé, comme le tien. Il est pour moi, l'espoir d'une nouvelle vie. Je suppose que tu es son frère jumeau ? Pour ma part Uriel, m'a aidé à devenir mage sur l'île de Callum. Quand est-ce que tu l'as vue pour la dernière fois ? »
Je ne savais pas où il était. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il faisait. J'avais essayé de pister sa trace auparavant, mais ce fut en vain, cet homme ressemblait à de la fumée. À chaque fois, qu'il apparaissait quelque part, il disparaissait aussitôt. La dernière fois, que j'avais eut vent de son apparition était lors d'une rencontre avec un certain Jellal Fernandes. Je nageais, dans l'eau l'air de rien tout en reprenant la parole :
« - Dis Altiel, comment s'est d'avoir un frère ? Je n'ai plus de famille et parfois, je me dis que ça me manque. »
Il était vrai, que mon père sous sa forme spectrale, ne ressemblait plus vraiment à un père. Il était là pour m'aider, là pour me conseiller, mais il ne pouvait pas être là constamment. Il ne pouvait pas me serrer dans ses bras, c'était contre ses principes. Il n'avait pas le droit au contact physique, car c'était contre son pacte et je ne comprenais pas pourquoi. Peut-être, devait-il perdre sa part d'humanité ? J'avais ce trou béant dans le cœur. Cette pièce manquante dans un puzzle qui mettait beaucoup plus de temps à se reconstruire qu'on pouvait y penser.
crackle bones
Sujet: Re: You're cold, i'm cold! We are a ice cream! [PV: Altiel] Mer 1 Avr - 9:07
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Le miroir de l’âme
Isaïah Stone & Altiel Rudraksha
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
Pour seul réponse le brun plonge dans les profondeurs aqueuses, arrachant du même coup un haussement de sourcil de ceux qui ne comprenne pas, alors que déjà au loin l'espoir semble s'évaporer.
Étouffé alors qu'il jaillie tel un dauphin, provoquant une certaine inquiétude à l'homme enfant se reculant sensiblement alors que dans son esprit les yeux d'opale s'ouvrent brutalement pour accompagner un ricanement moqueur. Elle regarde.
L'espoir meurt alors qu'il répond, le visage s'affaissant en une expression de chien battue, comme un enfant auquel on aurait refusé les bonbons qu'il convoitait avec tant d'innocence. Un abattement que pourtant la curiosité noie, alors que s'impose dans son esprit le sens des mots, il connait son frère, pourtant lui n'en a jamais entendu parler. Les yeux de braise le dévisagent, comme oscillant entre méfiance et confiance, entraînant un étrange silence que seul le ruissellement de l'eau vient briser.
Une nouvelle question, le renvoyant face à cette solitude que l’inquiétude ronge, cette solitude présageant du pire pour l'avenir de celui qui a toujours été hors du monde, une solitude que seule la guilde des poneys était parvenue à apaiser pour le moment, retardant sans qu'ils n'en ait conscience la fin de son humanité.
" C'est un peu comme un troisième bras qui reste à guetter, il est là, toujours et quand il en sent le besoin il nous tire vers le haut, nous redresse, nous protège. Il nous caresse et nous serre très fort, parce qu'il sait qu'on en a besoin. Et quand on nous l'arrache c'est comme si on perdait nos deux jambes en même temps, on s'effondre tout en sachant que plus personne nous relèvera. On est seul..."
Les derniers mots avaient été prononcé avec une amertume dont il aurait été incapable quelques mots plus tôt, une amertume caractéristique de son évolution, de la transition et de cette vaine reconnexion que son esprit maintenait encore avec la réalité, pour l'instant.
Puis le voile opaque de tristesse semble disparaître de son regard, comme s'envoler alors qu'il pointe ses yeux de braise dans ceux océaniens, comme alimenté d'une force vive et inconnue, tranchante d'une détermination insoupçonné.
" Il est partie il y'a plusieurs mois déjà. Il ne m'a pas dit où il allait, il m'a dit que tout irait bien et qu'il me raconterai à son retour. On s'étant donné rendez-vous. C'était il y'a plusieurs semaines déjà, sauf qu'il n'est jamais venu."
Et c'est une colère sourde qui se tapis derrière les mots alors que le sentiment vibre en lui, comme impulsé par des forces qui le dépassent, plus fort que lui même si il refuse d'y croire malgré l'insistance de ses amitiés malsaines. Abandon.
Puis comme un enfant passant du coq à l'âne la colère semble s'évaporer alors qu'il le toise à nouveau d'un regard enfantin.
" Et toi, comment tu l'as rencontré ? Comment il a pu t'aider à devenir mage ? "
Sujet: Re: You're cold, i'm cold! We are a ice cream! [PV: Altiel] Mer 22 Avr - 23:47
Isaiah B. Stone
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Isaiah & Altiel
Une moue enfantine dans une rencontre aseptisé par la beauté d'une rivière. Les bulles comme seul témoin d'une rencontre entre la nature et l'homme, entre l'homme et la nature. Entente de la destinée dans la recherche d'une âme égarée. Tout deux entrepris d'un objet ou personne convoité. Cet esprit qui anime nos pensées tout deux enserré dans cet étau d'une vie entre parenthèse sans cet âme à nos côtés. L'eau comme manteau j'écoutais ce que l'homme m'expliquait. Pour lui, Uriel faisait partie de lui comme il faisait partie de mon passé. Selon lui, l'homme était une personne qui motivait toute sa vie, comme un but, comme un leitmotiv, une locomotive conduisant le train de sa vie. Cependant, maintenant qu'il ne savait plus où il était. Il se sentait comme perdu, désemparer comme Isaiah devant son reflet qu'il ne savait plus comment il était. L'amertume mélangé à la nostalgie c'était les ressentiments que j'avais ressentis dans les accents de sa voix. Le cocktail d'une vie qui semblait bien fade.
Puis, il me parlait les yeux dans les yeux comme s'il plongeait son regard au fond de moi. J'aurais pu ressentir une certaine gêne, un certain malaise, mais rien j'étais comme de glace face à cet homme. La réalité dénotait avec l'imaginaire, on aurait aimé tout deux que cette personne soit présente avec nous. Cependant, ceci n'était qu'un songe, un rêve, une chimère comme ses propos. Il était parti loin de nous, il avait disparu, j'aurais aimé avoir une quelconque once de piste pour le retrouver. Lui qui m'avait sauvé, lui qui m'avait permis de découvrir ce qu'était ma magie. Cette vie en compagnie de mes esprits, je lui devais, je le remerciais que les anges l'ai mit sur ma route.
Puis, l'homme qui se prénommait Altiel me demandait les circonstances de notre rencontre. Je secouait ma tête comme un chien pour éjecter un peu d'eau qui perlait le long de mon visage. Puis, je souriais et répondit d'un ton franc et distinct :
« - Uriel m'a aidé lors de son passage sur l'île de Callum. En effet, alors que mon père allait se suicider. Il a demandé à Uriel de m'accompagner pour découvrir ma magie. L'esprit de l'âme de mon père avait trouvé son repos dans l'incarnation d'un priant afin d'emprunter la puissance d'un héros du passé. Une très longue histoire et j'ai été témoin de l'acquisition d'un de ses esprits où il a faillit en mourir. Nous l'avons recueillit dans notre temple. Enfin comme je disais ça c'est les grandes lignes et j'ai clairement pas la foi de tout vous raconter. J'ai une question. Vous possédez une magie similaire à celle de votre frère ou vous êtes différents ? »
Puis, je me mis de nouveau à faire l'étoile de mer. Le Soleil était resplendissant aujourd'hui et son drap de lumière nous enveloppait d'un linceul magnifique. Puis, je détournais la tête :
« - L'eau est l'endroit le plus splendide que la Terre peut nous offrir, tu ne trouves pas ? »
Sujet: Re: You're cold, i'm cold! We are a ice cream! [PV: Altiel] Dim 7 Juin - 15:16
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Le miroir de l’âme
Isaïah Stone & Altiel Rudraksha
" Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?"
C'est un regard confus qui s'offre pour seule réponse alors que le résumé de l'histoire échappe en partie à sa compréhension, priant ? Puissance du héro du passé ? Perdu, c'est légèrement perdu que les yeux écarlates le dévisagent avant de légèrement sourire face aux questions. Une question particulièrement tirant un sourire dans son esprit, un sourire glacial sur des lèvres bleutées.
" Surement l'un des plus splendides en effet. "
Ses yeux se perdent sur la surface de l'eau avant de finalement se redresser vers le brun, un sourire aux lèvres.
" Je ne sais pas, mais je peux vous montrer. "
Et dans l'eau glacés les yeux écarlates se closent alors que les mots jaillissent, comme un murmure au vent, un chant oublié alors que l'air se charge de magie.
« Ô Calypso, Fille des eaux, Âme des ruisseaux, Danseuse de pureté je convoque ta volonté, En cette heure j'invoque ta légendaire beauté »
Et dans la rivière l'eau semble s'animer de sa propre volonté alors qu'à la surface de l'eau le buste d'une femme se forme, entièrement constitué d'eau avant de devenir chaire nue au rythme des mots, sa chevelure blonde ondulant dans l'air comme bercée par un courant invisible, ses yeux d'opales transperçant le brun de leur teneur glacial alors qu'elle sourit, un sourire à glacer le sang dans sa beauté indéniablement mortelle. Sa voix aussi glaciale que mélodieuse retentissant dans l'air.
" En effet jeune homme, l'eau est l’élément le plus splendide et complexe, aussi pure qu'il peut-être mortel. Nécessaire à la vie autant qu'il peut être porteur de mort. "
Puis alors que les yeux écarlates s'ouvrent à nouveau la question tombe.
" Tout à l'heure tu as parlé d'un priant, mais c'est quoi ? "