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Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]
 MessageSujet: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyDim 21 Déc - 3:18

Logan S. Crow
Logan S. Crow

Crime Sorciere

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When your Heart is screaming ~

Feat. Abigail Phoibos







Te revoilà, encore, et encore, arpentant les décombres et les ruines jonchant le sol imaginatif de ma pensée. Je suis las... Je ne sais plus quoi faire de toi, et de tes apparitions fréquentes. Tu es devenue si importante en quelques jours, en quatre jours... Tu es devenue le centre de mes pensées, et c'est en voulant te cacher à Jack que je me suis retrouvé ici, dans la ville où tout a commencé... Shirotsume. J'espère t'oublier... Je crois... Ou te regarder à nouveau... Je ne sais pas. J'espère comprendre, et je ... te désire... te veux... t... t'aime ? Je ne comprends pas, mais je voudrais humer une nouvelle fois la douce odeur de ta chevelure couleur blé et je voudrais plonger mon regard Or dans tes Saphirs... Je voudrais tant me perdre dans tes lèvres carmins... une nouvelle fois. Je donnerais tout pour te revoir, pour te parler, pour écouter ta douce voix mielleuse... Abigail...

"Ola, étranger. Un petit remontant ?" lança un petit homme, barman, lorsque je passais l'entrée de la taverne "Au Poney Frisé", capuche sur la tête, pour camoufler mon visage et la chevelure violacée.

"Un grand remontant sera plus apprécié, merci..."

Souriant, le barman repartit dans sa verrerie, alors que je pris place sur le tabouret, accroché au morceau de table qui faisait le bar. Mon aura de ténèbres atténuée, mon corps recouvert de ce capuchon, mon instinct et mes pulsions contrôlées, j'étais méconnaissable et incognito. Personne alors ne pouvait se douter que j'étais le Corbeau de Légion...

M'asseyant, je posai mes coudes sur le bar, et attendit que le barman me serve.

"Ah les jeunes... Généralement, ils n'ont pas besoin d'un remontant, il le veulent, tout simplement. Étranger, qu'à t il pu bien se passer pour que vous quémandiez à mon établissement ?"

La compassion de cet homme, qu'elle soit faussée ou réelle, me décrocha un sourire, un simple sourire. Qu'est ce qui m'amène ? Qui est ce qui m'amène ? Une femme... La femme qui me hante.

"La Douleur... Une femme..."

Mon regard dans le vague, je n'avais même pas pris le temps de dévisager, d'analyser, de regarder qui était dans cette taverne. Comment aurais je alors pu deviner que la femme de mes pensées entendrait mes paroles... La seule à pouvoir reconnaître ma voix...

"Une femme, hein ? Haha, ce sont les Déesses et les Démones des Hommes... Tenez mon ami, c'est la maison qui paie."

Attrapant le verre, je me noyai un peu plus dans l'alcool, voulant atténuer la douleur que l'absence d'Abigail provoquait chez moi. J'avais une irrésistible envie de la voir... Je ne pouvais pas l'oublier... Cela m'était impossible.

"Elle n'est que Déesse.., je suis le seul Démon... Et je le suis bien assez pour tout ceux présents ici...

Il ne comprit pas, et s'en retourna finalement à ses autres clients, alors que je finissais mon verre, pour attaquer le suivant...

Abigail... Abigail... Que faire ? Je t'en supplie... Réponds moi... Aide moi... J'ai détruit ta guilde, et tu t'attaques à mon cœur... En un sens, c'est équitable, mais je ne veux... Je ne peux plus...

... Aide moi...

ou disparais de mes pensées...




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*

  • Voilà ~ désolé, c'est court, et pas très intéressant :/

 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyJeu 25 Déc - 21:09

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

Indépendant Légal

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YOITE





Fureur et dépit s’étaient liés à ses poignets comme des bandes de marionnettes, agitant avec frénésie toutes ses humeurs exacerbées et massacrantes. Sa haine exquise suite à l’attaque de Pegasus s’était mutée en une délicieuse colère froide. Ses traits étaient tirés, ses yeux clairs menacés de vous pourfendre d’un pic de glace.
Abigail était comme une bouteille de gaz qu’on avait oublié de fermer.
Elle pouvait exploser à votre visage comme une bête sauvage, à tout moment.
Oscillant entre l’impuissance, la fureur et la tristesse, Abigail était dans un état épouvantable, pourtant rien ne semblait vouloir le refléter. La tristesse avait aiguisé les traits aristocratiques de son visage, la rendant étrangement plus gracieuse. La haine avait tailladé ses paupières en amande et implanté un ciel orageux dans l’abysse de ses yeux cobalt, la vengeance avait parsemé des débris de soleil dans sa chevelure tressée nonchalamment, qui dégringolait en cascade le long de sa clavicule.
Tisiphone et Mégaira – les deux désespoirs – l’avaient rendu plus belle, dans sa haine et dans son désir de vengeance, Abigail resplendissait. Son visage était dissimulé des autres sous une capuche qui se transformait en cape à ses pieds, mais sa mâchoire était crispée de douleur. Pegasus n’était plus que débris et décombre, elle ne voulait pas étaler sa honte en s’affichant, elle ne voulait pas non plus que la pitié la prenne en son sein. Elle avait besoin de réfléchir, mais bientôt, la vérité s’ouvrit à elle comme une corolle de fleur putride. Légion avait tout massacré, elle les traquerait tous un à un, elle les débusquerait et leur ferait payer. Patiente, son plan prenait effet dans sa tête – gagnant de l’ampleur sur les principes raisonnés qu’elle s’était juré de suivre à la lettre. Abigail savait qu’elle devait se calmer mais Tisiphone et Mégaira n’aidaient rien, bien au contraire. Elles lui murmuraient par les symphonies du vent que la haine et la vengeance seraient le fruit d’Eden parfait pour ses maux les plus impurs.

_ Mademoiselle ?

Tous ces desseins lui éclaboussèrent le visage comme les gouttes d’une flaque d’eau. Ses paupières clignèrent légèrement, émergeant dans la réalité dans un réveil douloureux de courbatures au niveau du cerveau. D’une voix presque éteinte, elle lança ;

_ Oui ?
_ Qu’est-ce que je vous sers ?

Le serveur avait l’air avenant, souriant, presque intrigué de voir quel genre de femme se cachait sous l’ombre de cette capuche.

_ Un verre de vin rouge, s’il vous plaît.

Le verre fut servit dans un verre à ballon, la liqueur rouge roulaient en des petites vagues houleuses vers elle. Elle le porta à ses lèvres et bu quelques gorgées, jusqu’à ce qu’elle se crispe brutalement. Une voix rauque, chaude, s’élevait à sa droite dans des intonations familières, qu’elle avait détectée. Par réflexe, son étreinte autour du vin se serra le faisant exploser en des fragments de cristaux dans sa paume. Le crissement éveilla l’attention d’un des serveurs qui s’avança vers elle.
Elle n’entendait déjà plus rien. D’un coup d’épaule, elle poussa le serveur sans douceur.

En quelques foulées à peine, elle était derrière son dos. La manière de parler, sa façon de rouler les syllabes et d’implanter ce ton grave de manière insidieuse.
C’était lui.
Sa main se tendit et saisit l’arrière de son col. La scène se passa comme un ralenti. Elle tira en arrière avec une violence presque divine, il rencontra le mur et généra un cratère lors de l’impact, donnant vue sur l’extérieur. Abigail se tourna vers le serveur. Elle était désolée, mais la haine qui l’animait était trop grande.

_ Je suis désolée.

Elle sortit de la taverne par le creux du mur, Yoite était déjà dehors. Elle l’avait reconnu, elle n’était pas folle. Sa haine, Mégaira, l’avait bien reconnu.

_ Trouvé.


Elle lâcha ce mot dans un soupir presque éteint – oh non, Yoite ne saurait pas qui elle est réellement. Elle ne lui dévoilerait pas son identité, en espérant qu’il ne la devine pas non plus. Pas si facilement, en tout cas. Pour cela, les coups parleraient à la place des mots. Ses poings s’ancreraient dans sa chair sous les stigmates d’hématomes. Ce soir, sa haine éclaterait et Black Jack entendrait son chant de vengeance.
Ce soir, Mégaira et Tisiphone frémiraient de plaisir quand la haine et la vengeance de Abigail atteindrait des sommets.

_ Où est Black Jack ?


Ses phalanges se serrèrent tellement fort – les débris de verres encore dans sa paume, laissèrent soupirer un timide ruisseau de sang ; comme le vin rouge.
 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyMar 6 Jan - 23:31

Logan S. Crow
Logan S. Crow

Crime Sorciere

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When your Soul is screaming ~

Feat. Abigail Phoibos







Ta poigne sur mon col me resserre le cou, et je me retrouve projeté. J'aurais pu éviter le mur, j'aurais pu prendre appui dessus et te foncer dessus, mais je t'ai reconnue, Abigail, et mon corps n'a pas voulu te blesser. Tu me fais mal continuellement, car je ne peux ni être ton ami, ni ton ennemi... Je ne sais pas, et je ne peux pas. Alors je suis à terre et tu me poses cette question que je redoute tant. "Où est Black Jack"... Penses tu que je te le dirais ?

"Black Jack ? Et si je ne te dis rien, Abigail Phoibos ?"

Je relevais lentement le haut de mon corps, Et mon regard semblait double. Un oeil gris, un oeil d'Or, Kyofu et moi.

Relève toi bordel, et cloue lui le bec à cette jument !
Mais ...
Bordel, tu vas pas tout abandonner pour les jolis yeux d'une femme...
Ah ça non !


Mon corps se tordit rapidement, et mon deuxième oeil devint gris. Terreur. Et en la regardant, je découvris sa plus grande peur et la lui rappela doucement, en même temps que mon sourire grandissait. Je suis le Corbeau. Je suis la Peur. Je suis là...

"Tu n'auras aucune information, Abigail Phoibos, reine de la Triade... Reine du néant. Toi, la Dame de Fer, n'est plus rien, nous t'avons enlevé ta guilde. Crois tu que nous t'épargnerons pour un tel affront que de t'en prendre a nous ?"

Nous étions deux. Kyofu infestait mon corps et mon esprit, pour parler à travers moi. Je lui laissai en quelques sortes le contrôle, tandis que je me battais contre mes sentiments incertains et trop dangereux.

"Commence à trembler, humaine, ou appelle les, tes deux alliées... Que nous puissions t'affronter et nous venger de la dernière fois..."

Il avait accès à mes souvenirs de la bataille durant laquelle j'avais combattu...

"Appelle donc ma vieille Amie, Megaira..."

Mon corps était devenu son arme, et mes lames étaient sorties, tandis que mon armure était sur moi. Je n'avais plus qu'à aider l'attaque, mais je devais me débarrasser de mes sentiments amoureux.

Cependant, Kyofu se décida un brin trop vite, et je la plaquai contre le mur, prêt à abattre mon arme, qu'elle l'esquive ou non, mais mon véritable visage, le triste, fur révéler, et, reprenant contrôle, je lâchai Abigail.

"Comment veux tu que je te révèle où IL se trouve ? Je suis sous ses ordres, et ne sais même pas sa position exacte... Il est à bord du Christina..."

C'était comme si j'avais, en un regard, perdu toute volonté de t'abattre...

"Renonce... Black Jack te tuera... Tu ne peux pas le battre..."

Tu es enfin là, je peux te parler, t'effrayer, t'embrasser ou te tuer... J'ai tant d'envies, tant de pulsions qui hurlent en moi...

... Aide moi...

et fuis moi...




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*

  • Voilà ~ désolé, c'est court, et pas très intéressant :/

 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptySam 10 Jan - 19:09

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

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YOITE






Les iris vairons, un mélange d’acier et d’or, reflets de deux âmes qui ne faisaient désormais qu’une. Abigail s’était figée face au miroir de ses yeux chatoyants, il avait changé suite à leur première rencontre. Mais sa haine était exquisément trop grande pour qu’elle puisse la verrouiller derrière des souvenirs poussiéreux dans un recoin de sa tête. Sa vengeance, bien trop imposante, menaçait de faire céder son crâne sous l’étendue qu’elle rongeait, établissant son empire bientôt, faisant disparaître la raison au profit de la violence. L’océan de ses yeux s’assécha aussi, faisant place à un mélange d’acier et de feu. Mégaira et Tisiphone. Pourtant, Abigail possédait encore un maigre contrôle sur ses émotions.

_ J’irais chercher les réponses par un autre moyen que les mots. Je m’attendais à ta réponse.

Alors qu’elle s’apprêtait à faire un pas pour lancer un assaut, leurs regards se fauchèrent dans le vide. Un frisson brusque la secoua, hérissant sa colonne vertébrale. En face d’elle, se dressait Deliora dans toute sa superbe morbide, la toisant de ses yeux rubis, prêt à l’embrasser de son souffle de mort. Les paupières d’Abigail s’agrandirent, ce fut la voix de Tisiphone qui résonnait comme un mirage et qui la réveilla.

_ Abigail ! Ferme les yeux. Ce n’est pas réel. Ressaisis-toi !

Bien qu’elle scella ses paupières, elle sentait toujours les yeux de Deliora lorgnait sur elle. Ses yeux se rouvrirent intensément, submergés de colère, ses sourcils se froncèrent, arquant un pli de paupière assassin quand le mot « Blue Pegasus » osa fouler ses lèvres.

_ J’ai pas besoin d’être quelqu’un pour te remettre à ta place. Je n’ai pas besoin de me cacher sous des titres pour me sentir importante. Je n’ai pas non plus besoin d’une guilde pour parler en leur noms de ceux que tu as attaqué, alors prend ça pour un affront, je ne suis pas là pour plaisanter, qui que tu sois car tu n’es pas Yoite.

Ses yeux se dressèrent vers Deliora, bien qu’elle tente de garder une contenance par fierté, elle sentait qu’il était prêt à l’engloutir. Elle s’imaginait déjà chanceler sous ses appuis, vaciller dans une peur prête à l’envelopper dans une étreinte brumeuse pour ne plus jamais la quitter. Ses jambes s’apprêtaient à se rompre sur le poids de la peur qui s’abattait sur ses épaules. Son dos se heurta brutalement contre un mur, levant sa lame qui reluisait sous les rayons crus de la lune, Abigail envisageait déjà une esquive. Mais rien ne vient. Ni Mégaira, ni même le coup.

Encore ce visage imprégné d’une tristesse infinie, prêt à se fendre en deux comme un masque. L’entité se dissipa pour faire place à Yoite. Il relâcha sa prise sur elle tandis qu’il s’éloignait, comme s’il ne voulait pas croiser son regard. Comme s’il avait peur de croiser ses yeux à nouveau. Abigail se redressa presque aussi rapidement, furieuse, elle posa sa main sur son épaule pour le forcer à se retourner et qu’il la regarde. Qu’il plonge ses iris dans les siennes. Elle ôta sa capuche, laissant ses traits visibles.

_ Comment je peux renoncer, Yoite ? Comment tu veux que je fasse ?

Elle secoua la tête frénétiquement, ses cheveux blonds vinrent suivre le mouvement, se balançant comme des vagues houleuses. Tandis que le typhon de ses yeux se planta dans ses iris dorés. Abigail se sentait si faible, si lassée de tout. Ses mains saisirent son col et elle se mit sur la pointe des pieds.

_ Pourquoi tu t’es interposé à Blue Pegasus ?

Sa prise se resserra autour de son col sous les nerfs.

_ Ne fais pas l’innocent, dis-moi. Pourquoi tu as fais ça ?







 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyLun 12 Jan - 17:00

Logan S. Crow
Logan S. Crow

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When your Heart is crying ~

Feat. Abigail Phoibos







Suis je en train de te fuir ? Ai je laissé à Kyofu le plein contrôle pour ne pas avoir à t'affronter ? T'ai je fais revivre ce moment avec Deliora pour que tu renonces ?

L'évitant, retournant la tête pour ne pas regarder l'océan si bleu et si beau de ses yeux, je pensais m'échapper, alors que sa main attrapa mon épaule d'un geste vif, me faisant me retourner vers elle. Mes yeux eurent alors le réflexe de se baisser mais elle me força à les relever, et mon regard doré plongea dans son azur. Et je me rendis compte que, d'un certain côté, je comprenais sa détermination. Elle avait la vengeance dans le sang, tout comme moi je l'avais pour M. Elle était humaine. Elle était une bombe prête à exploser sur Legion... Mais pourtant sa voix me semblait si douce. Elle n'explosa pas. Elle ôta sa capuche et je pus voir un soupçon de tristesse dans son regard.

"Qu'est ce que j'en sais..."

Elle enchaîna sur ma raison qui m'avait poussé à attaquer Blue Pegasus. Elle me le demanda deux fois, en faisant danser sa chevelure. J'étais hypnotisé.

"Je suis à Legion... Le but de Legion était de voler le Christina... "

Mais je me fourvoyais. Je me mentais à moi même et à elle. Je n'avais pas suivis Black Jack pour le Christina. Je l'avais fait pour...

"... Drake... Drake Fulgur..."

Mes yeux se fermèrent, comme si je voulais échapper à son regard, mais je ne le pouvais pas. En les rouvrant, je sentis quelque chose au coin de mon œil. Une larme ?

Et voilà... Tu vaux pas mieux qu'elle. Vous êtes des "sentimentaux"... Vous êtes vraiment une sale bande de licornes magiques toutes roses... Et Yoite, on dirait que t'es le Piaf qui chie sur la corne de la Licorne puis qui se pose sur sa tête en lui faisant tout pleins de câlins... T'es écœurant...
... Wow... J'ai un bisounours dans la tête.
Je t'emmerde.
Parce que tu crois que je t'aime ?
Non, t'aimes la jument...
T'aimes Megaira...
N... NOOOON... Je... Je la déteste...
Ben voyons... Tu serais pas un peu licorne toi aussi ?
...


Après cette discussion mentale qui avait duré quelques secondes, ou sans doute avais je donné l'impression de réfléchir, je continuai.

"Mon but... était de... était Drake..."

Je me sentais mal. J'étais en train de dire que je voulais la peau d'un des membres de sa guilde, sans doute un de ses amis, qui plus est.

"Je..."

Je me maudissais. Ces sentiments étaient une plaie.

"... le poursuis... sans cesse..."

Pourquoi ? Parce que Drake Fulgur fut à une époque le seul à connaître mon nom. Parce que Drake Fulgur fut assez fort pour ne pas perdre la vie à ce moment la. Parce que dans le palais, cette mauviette m'avait échappée. Parce que... Parce que...
Je pris alors conscience de quelque chose. Tout le pays connaissait mon nom, désormais. Pourquoi continuais je à courir derrière la mauviette lumineuse ? Pourquoi ?

"... et je ne sais... même plus pourquoi..."

Alors je baissais la tête, honteux.

"... je suis désolé..."

Mes poings se serrèrent, et tremblèrent, tandis que Kyofu reprenait doucement le contrôle de mon corps. Il voulait que "j'ouvre les yeux" et voulait que je "montre à Jack que je n'étais pas un traître" en tuant Abi.

"Finis de papoter vous deux ? Il est temps de reprendre... Où en étions nous ? Ah oui... Deliora..."

Et tandis que je luttais contre Kyofu, celui ci tentait de refaire émerger la créature dans l'esprit d'Abigail. Et tout ce que je pouvais faire était hurler.

Suis je donc réellement amoureux de toi ?

Fuis. Fuis ou bats Kyofu...

Mais ne regarde pas les yeux gris de la peur, ne regarde pas Deliora...




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*

  • Voilà ~ désolé, c'est court, et pas très intéressant :/

 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyLun 12 Jan - 22:30

Abigail Phoibos
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YOITE





Il sort des lambeaux de phrases, qui s’éventrent de ses lèvres comme des soupirs essoufflés. Il esquive le regard d’Abigail, se dissimule dans le masque de ses silences, éventre Abigail avec ses menaces sur Drake. Yoite a l’air dépouillé de sa haine qui cherche à s’abattre sur le monde dans des étreintes furieuses, son arrogance a l’air de s’être fait disséqué par une culpabilité tenace et grondante, qui a l’air de couvrir son cœur d’un voile oppressant. Qui es-tu vraiment, Yoite ? Pourquoi tu as l’air tant désolé ? Pourquoi ?

Il l’évite, elle le sent. Il esquive ses regards insistants, ne noie dans l’horizon sans même lui accorder une once d’attention. Abigail bouillonne, pourquoi est-il désolé ? N’était-ce pas un peu tard quand une guilde était engloutit sous des décombres carbonisés par la haine de Black Jack ? Tout était dévasté, ensevelit dans un linceul de neige. En baissant ses yeux sur ses poings tremblant, en voyant ses larmes jaillirent de ses iris d’or. Abigail comprit qu’il regrettait. Que les regrets étaient ce qu’il y ,avait de pire, il vous rongeait l’âme, distordait le corps, tordait le cœur et entravait la respiration.

_ Pourquoi… tu….

Elle n’arrivait même pas à articuler, ses lèvres soufflant plus des mots vides, le vide l’absorbait et lui donnait le vertige. Elle se sentit étreindre dans un désespoir lascif qui s’abattit sur les épaules comme des enclumes impossible à supporter, ses genoux se dérobèrent sous son poids et elle s’effondra dans la neige. Si lassée, si faible, si triste, si blessée. Les paroles de Yoite était comme un pieux enfoncé en plein cœur et qu’on s’amusait à tourner pour la broyer entièrement. Elle n’avait même pas envie de se battre contre lui au nom d’une vengeance, elle se sentit comme une coquille sans âme, un corps mécanique qui avait répondu aux désirs de Tisiphone et Mégaira. Ses mains serrèrent la neige comme une friction tandis qu’elle se retenait de ne pas lui éclater ses sanglots au visage. Il y avait la douleur des Pégases qu’elle portait en son sein qui menaçait d’imploser sous la douleur, le retour de Damaz, celui de Kôta. Pourtant Abigail se sentit si faible face à eux, leur maître envolé. Elle désespérée.

Mégaira semblait touchée de contempler cette force devenir une sorte de candeur. Sa haine semblait résonnait en osmose avec la détresse d’Abigail. Mais elle se relèverait, trouverait la puissance dans ses blessures encore ouvertes. N’était-elle pas la Dame de Fer ?

_ Relève-toi Abigail, ce n’est pas le moment. Il va attaquer. Ferme les yeux.

Abigail sentit le changement dans le timbre de sa voix. Ses paupières se scellèrent pour oublier la vision de Deliora. Elle prit l’appui sur un genou, le vent soufflait autour d’elle, comme si ça générait une tempête, les paupières toujours fermée. Les flocons gravitait, ondulait autour d’elle dans une danse frénétique ; le vent s’élevait dans un complainte meurtrière.

_ Tu voulais voir Mégaira, hein ?

Elle apparut devant Abigail, ses cheveux flottèrent dans le vent comme un torrent de ténèbres. Ses yeux d’acier luisaient face à la neige. Elle écarta les bras et les rafales de vents se réveillèrent, éveillé par le chant antique de Mégaira.
Elle fixa Kyofu et sourit.

_ La peur s’est engourdie avec le temps.

Léger sourire en coin. Abigail avait toujours les yeux clos.

 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyLun 12 Jan - 23:18

Logan S. Crow
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When you are crying ~

Feat. Abigail Phoibos







Tu es poignardée par mes paroles. Je t'ai fait mal. Mais je t'ai dit la vérité, je t'ai dit tout ce que j'avais... Tout ce que je gardais scellé en moi a ce propos. Tu savais ce qui m'avait poussé à attaquer, tu ressentais les regrets que j'avais. Tu comprenais que j'en étais rongé... Mais tu ne comprenais pas la cause. Tu ne comprenais pas...

Elle tomba dans la neige, et je voulus, je désirai une unique chose, en ce moment précis : l'enlacer. Mais je n'en avais pas le droit, pas après ce que j'avais fait. Mais je n'en avais pas l'occasion, pas sous le contrôle de la Peur. Kyofu...

"Si toi et tous les dieux jaloux ne m'avaient pas scellés, je serais reste le même, ma vieille amie, je ne me serais pas retrouvé si... 'engourdi'..."

Spectateur, je découvrais la relation entre Kyofu et Megaira, avec un étonnement certain, mais mon attention n'était porte que vers Abi. Je voulais tendre le bras et la rassurer, mais Kyofu était d'un autre avis.

"Tu s bien sorte de fermer les yeux. YOITE ! "

Non ! Pas ça ! Ayant le contrôle de mon corps, il força la technique, et je le retrouvais alors en sa fumée, qu'il envoya sur Abigail. La Peur... La Peur n'était pas uniquement provoquée par le regard. Elle pouvais être provoquée par le cœur... Celui d'Abigail...

Et tandis que Kyofu s'élevait au dessus de mon corps utilisé en simple marionnette, et reprenait sa forme d'antan, moi, je me retrouvais en Abigail. Sous la forme d'une seconde âme, d'un second esprit. Et je lui faisais revivre de façon bien plus forte que précédemment la rencontre avec Deliora.

"ABIGAIIIIIIL"

En elle, je voulais l'appeler, l'aider. Elle devait voir Deliora partout. Elle devait entendre ce monstre. Elle devait même le sentir. C'était la Peur à son summum. Et je ne pouvais même pas l'empêcher. Je ne pouvais que crier son nom, dans l'espoir qu'elle l'entende.

"Toujours aussi frustrée Megaira ? Que je déjoue tes plans avec une aussi grande facilité ?"

Kyofu rit. Un rire macabre, sinistre. Un rire déplaisant. Et il me reprit. Il me laissa retourner dans mon corps, laissant la femme seule avec ses cauchemars... et débloquant mon corps. Il avait besoin de moi dans cet être. Il avait besoin que je sois là pour bouger.
Telle une marionnette améliorée, je m'avançais, menaçant, et mes lames se formèrent, tandis que mon corps devenait lentement invisible. Toucher et planter une femme au sol, prise par ses cauchemars les plus douloureux et effrayant, ne voyant pas le bourreau. C'était si simple... sans compter La haine criante.

Mon corps bougea finalement, et un coup fut porté, sans pour autant la toucher. Un deuxième. Un serpent. Le Quetalcoatl invisible, le fléau. Il s'enroula autour du corps de la femme que j'aimais, l'enserrant, avant de poser ses crocs sur son cou.

Et les yeux de la peur regardèrent Megaira. Kyofu eut un rictus.

"Fidèle à toi même, Meg', tu as toujours eu la même peur..."

Le serpent invisible serrait progressivement le cou de la jeune femme terrorisée par Deliora, et Kyofu expédia une partie de lui même hors de mon corps pour se changer en la peur de la déesse de la haine. Un rien. Un vide qui s'imposa alors aux yeux de la haine. Et la Haine voyait le lieu, la taverne. Elle voyait Abigail terrorisée au sol. Elle voyait le dieu de la Peur sous son ancienne apparence, plus dangereux que jamais. Elle voyait le corps de Yoite plus imposant. Et elle, elle n'avait plus rien. Dénuée de tout pouvoir, dénuée de son immortalité... dénuée de son statut divin. Elle se voyait humaine.

"Eh bien ? Une mortelle doit faire des sacrifices à son dieu..."

Un écho... elle entendait cette phrase se répéter en elle. Elle ressentait la puissance de Kyofu... Elle sentait la peur l'envahir... Saurait elle la contrôler ?

Et enfin, pour montrer et étaler sa puissance, La Peur contrôlant mon corps invisible, montra le serpent enserrant Abigail, menaçant la carotide de celle ci de ses crocs aiguisés presque enfoncés.

"Tu ne peux pas me battre seule Megaira"

... que je t'aime ?



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*

  • Voilà ~ je me suis permis une petite liberté comme dit ^^ et bien sûr tu peux te venger à fond dans ta réponse ~

 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyJeu 15 Jan - 17:46

Abigail Phoibos
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YOITE





Un écran noir fissuré lui voila le regard ; les iris d’Abigail s’éteignirent – un cri s’étouffa dans sa gorge. Deliora surplombait son monde – effaçant la joie, les souvenirs saupoudrés de cendre lui envahirent le palais. Ses yeux s’écrasèrent contre les yeux écarlates du monde ; elle n’avait même pas senti l’étreinte du serpent contre sa nuque palpitante, menaçant de ses crocs son fil de vie. Non, sa détermination s’était anéantit dans l’ombre et le néant. Le souffle du démon sculpté par Zeref lui soulevait ses cheveux d’or – il était prêt à se courber, se pencher, la cueillir comme une fleur et la porter à ses lèvres afin de la déguster. Mais rien ne se passait.
Ils se toisaient dans un silence mortifère, Abigail ne bougeait pas, plus.
Plus rien.
La peur avait commencé à ronger son être tout entier.

Mégaira assistait à la scène, Abigail ne bougeait plus. Un sourire discret flotta sur ses lèvres carmin tandis que ses yeux d’acier et de haine se plongèrent dans ceux de Kyofu. Un rictus méprisant s’esquissa sur ses lèvres et un de ses sourcils s’arqua en un pli perplexe. Ses lèvres se fendirent d’un éclat de rire hautain, aussi agressif que la lame d’un sabre affûté.

_ Déjouer quels plans, Kyofu ? Regarde où tu en es. L’arrogance ne te va décidément pas. »

Pourtant c’était bel et bien un défi qu’il lui annonçait. Un des cauchemars de Mégaira prit corps, comme si son pouvoir divin s’était dissipé dans ses veines pour faire place à du sang humain. Comme si la haine s’étouffait pour se transformer en une artillerie de sentiments qu’elle méprisait.
Pourtant Mégaira n’était que de la haine volcanique. Un magma de haine aussi ardent que le souffle d’un dragon.
Un condensé de haine aspirée depuis les temps antiques oubliés et dont les temples en ruines portaient encore les vêtements poussiéreux.
Mégaira, cette beauté qui resplendit par la rage dans son essence la plus pure et la colère archaïque, Mégaira, cette déesse que personne ne pourra abaisser au rang d’humaine.
Parce que Mégaira est la haine. De ces haines passées, de ces haines passionnelles, de ces haines mortelles.
Mégaira est une femme fatale – une déesse dangereuse.
La défier n’était pas la chose la plus censée. Qu’importe, la folie est ce qui habille la réalité de Kyofu. Elle regarda ses mains où elle ne sentait plus rien, pourtant rien elle ne semblait l’envahir. Pas même la peur.
Depuis quand la Haine en personne peut-elle sentir la peur ?

_ A quel moment as-tu pensé que j’étais aussi faible ?

Elle s’avança vers lui de cette allure féline et confiante, faire jaillir une peur enfouie était une bonne idée, elle avait été déstabilisée. Mais tu as affaire à une déesse, pas à des humains. Ta faute sera punie Kyofu. Tu as voulu courber le dos de la Haine pour qu’elle te fasse des offrandes. Soit, soit prêt à recevoir son courroux des plus destructeurs en guise de cadeau amical. Une fois face à lui, ses deux mains se posèrent sur son visage, ses lèvres s’approchèrent des siennes mais le baiser ne vient pas. Rien. Une offrande aux allures putrides.
A quoi pouvait-elle jouer ?

_ Je ne suis pas seule Kyofu. Et tu viens de me mettre en colère. Je suis une déesse et non pas une humaine, tu entends ?

Le vent se tordit dans des hurlements atroces et vinrent siffler dans les tympans de Yoite dans des bourdonnements atroce, prêt à les faire exploser sous la pression. Mais ça Mégaira ne le voyait pas. Un sifflement, puis plus rien. Le fait de s’approcher de Kyofu lui avait permit d’aspirer la haine qu’il avait contre les dieux qui l’avaient enfermés, contre elle. Mégaira devint subitement plus forte. Elle sentit ses veines pulser contre sa chair, une espèce de colère sourde se distiller dans ses entrailles. Mégaira pivota vers Abigail.

_ Ca suffit, réveille-toi. Depuis quand es-tu aussi faible, Abigail ?

______

La voix de Mégaira, combinée à celle de Yoite alluma une lumière dans le fond de ses pupilles. Une poussière étincelante jaillit de ses chevilles, Abigail s’extirpa de cette masse de cauchemar en prenant brusquement compte de la réalité. Elle était prisonnière de ses propres démons que l’on s’amusait à suspendre comme des marionnettes. Ce n’était pas de la peur, c’était du théâtre pour la faire céder. L’hurlement de la voix de Yoite lui fit comprendre ça, elle accepta la peur, elle accepta tout mais Deliora n’était plus. Deliora sera sa première peur qui s’éteindra aujourd’hui.

_ Tu n’existes plus. Tu es mort avec mes souvenirs d’enfance. Disparais.

Elle cligna des paupières subitement avant de sentir le serpent qui lui servait d’étau. Elle poussa un hurlement de rage et de sa main, elle saisit le reptile par la tête qui s’apprêtait à la mordre. Elle incanta Okasho et ses mains devinrent des halos puissants, d’un éclat d’émeraude. Par la rage, on aurait presque dit des flammes. Elle sortit sa dague et entailla le corps du serpent. Elle sentit sa pression autour de son cou se dissipait puis elle se redressa.
Mégaira ne souriait pas et Abigail comprit.

_ _ La peur est ce qui prouve qu’on est encore en vie. Merci pour l’adrénaline, mais… ça ne sera pas suffisant pour me faire tomber.

Mégaira réclamait vengeance. Elle réclamait Tisiphone. La vengeance ronronna en sentant la colère de Mégaira. La fureur d’Abigail se posa sur Mégaira comme un voile doux. N’était-ce pas Abigail son invocatrice, sa haine était la plus pure de toute. Une sorte de marque d’héroïne, une fois que l’on goûte à sa haine, on en demande toujours plus.

_ _ Mégaira.

Elle hocha la tête et explosa en plusieurs lames de vents qui vinrent graviter comme des astres autour d’Abigail dans une frénésie folle, générant une tornade miniature. Abigail désigna Kyofu et les lames fusèrent vers lui, prête à se clouer sur lui. Tisiphone apparut immédiatement après en deux orbes de vents dans les paumes de main d’Abigail. Elle les combina et désigna à nouveau Kyofu, distrait par les épées de Mégaira. Une tornade jaillit de ses paumes, emportant dans son sillage de la neige et avant le happer contre le mur d’une maison.

Les deux Erinyes disparurent dans un hurlement sonore, les rafales s’élevèrent comme une ode à la mort. Elles voulaient Kyofu mort. Abigail se position de combat et fusa vers lui comme une bombe, sa main se heurta contre le plexus solaire, tandis que l’autre frappa fort contre sa pomme d’Adam. Et d’un coup de poing lumineux, elle lui décrocha un violent uppercut sous le menton pour le faire décoller du sol.
A toi d’avoir peur.

La dame de fer était prête à la riposte et ne se laisserait plus lamentablement piégée. Viens donc, La peur et entrechoque-toi à La détermination de la Haine et de la Vengeance.





 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyJeu 15 Jan - 18:25

Logan S. Crow
Logan S. Crow

Crime Sorciere

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When you are fighting ~

Feat. Abigail Phoibos







Tu te relèves enfin, après une démonstration de vice de la déesse, et tu fais face. Tu acceptes la peur, mais tu n'es plus trompée. Ton ennemie interne est mort, tu le sais, tu t'en persuades, tu vaincs.
Mais tu commets une erreur. Tu tentes de faire partir Kyofu. Il est en moi, il ne part pas, il va utiliser ta force contre toi. Fuis.

Alors qu'Abigail était toujours à terre, en face de son démon intérieur, Kyofu lui, subit l'une des plus épiques frustrations. Incroyable frustration. La déesse fit les préparatifs d'un baiser, mais s'arrêta à ce niveau. Et ce fut une grande joie interne de sentir le dieu de La Peur frustré, en colère lui même.

- Tu oses ?

Cette parole de La Peur sembla sombrer dans l'oubli, la déesse se tournant vers la femme qui hantais mes pensées. Et celle ci empala le serpent dans un réveil surprenant, avant d'enfin appeler la Vengeance à ses côtés. Peur, Haine, Vengeance. Trois entités magiques, trois divinités ancestrales. Trois personnes pétant plus haut que leur cul.

Tout ça par ta faute Yoite. Merci bien.
Oh mais de rien... Tu me rends mon corps ?
Non. Tu ferais de beaux yeux à cette salope blonde...


- Tisiphone, Ô douce Vengeance, cela fait une éternité que nous n'avons pas discuté, très chère ~

Alors qu'il se léchait les lèvres, prêt à recommencer son show, lames et tornades, toutes deux de vents, s'abattirent sur mon corps, qui se trouva presque encastré contre un mur. Et La Dame de Fer sauta sur moi, assénant différents coups. Les premiers furent évités, les seconds furent bloqués par l'armure, mais les derniers me firent saigner. Ma bouche cracha du sang par terre, alors que je me battais contre la Peur pour un nouveau contrôle. Qui ne me parvint jamais.

- Dame de fer, te crois tu à l'abri ?

Un rictus maléfique. Et l'entité changea d'attaque. Elle fit sortir mes ailes, qui furent clouées au mur par les vents de la colère. Mais mes griffes également.

FUIIIIIS

Une simple pensée, elle ne m'entendait pas. Un simple cri, elle ne m'entendait pas. Une simple explosion, comment pouvait elle l'éviter, il avait tout prévu. Ma main d'Abigail frappa mon torse. Aucun cri. Elle s'enfonça alors, mon corps se changeant en diverses plumes, et mon torse se resserra autour de sa main, la bloquant. Et mes griffes s'écartèrent du mur, et l'explosion de souffle survint, annulant l'espace d'un instant la puissance des vents. Abigail écartée, mon corps de plumes l'entoura, et mes ailes la créèrent, cette prison noire, ce dôme de plumes, la protection du déchu.
Incroyablement résistante, elle était bloquée, et le serpent éventré se releva, et entoura le corps de la femme, qui ne pouvait plus fuir.

- Piégée avec la Peur... Je te plains...

Je voulais reprendre le contrôle, je n'y parvins pas. Elle était coincée dans la prison. Et mes ailes puissantes se mirent autour de mon corps et de cette femme. Mes iris jaunes devinrent à nouveau gris, me les craquelant. J'hurlais a l'intérieur de lui, il riait en obligeant la Peur à se manifester. Il riait en rappelant les douloureux souvenirs d'Abigail.

- Deliora est mort, mais tu as peur, et la peur ne meurt pas... Torture toi l'esprit en ne pouvant effacer tes plus douloureux souvenirs.

Il ferma soudainement un œil, mais maintenait le regard de l'autre. J'agissais. Je reprenais lentement le contrôle, mais il l'expédia bien vite. Je n'avais pas assez de force.

- Dire que Yoite se bat pour toi... Pfeuh... Lui, la Mort Noire, le Corbeau, L'Assassin... L'arrogant, le meurtrier... Celui qui a fait 203 victimes avant de te rencontrer. Celui qui n'a pas de sentiments, uniquement des pulsions. Ce sans cœur se bat... pour te sauver. Que lui as tu fait, vile sorcière ?

Tu peux gagner.



©Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia


*

  • Voilà ~ c'est court, excuse moi :/

 MessageSujet: Re: Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail]   Et voilà que tu hantes mes pensées ~ [Yoite & Abigail] EmptyJeu 15 Jan - 19:48

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

Indépendant Légal

Click


YOITE




Abigail fut aspirée dans une prison de plumes – comme si les parois étaient des murs d’ombre. Elle n’eût pas le temps d’ébaucher l’esquisse d’une parade que le serpent revenait l’enlacer, avortant l’élan et la fit chuter au sol, sur le dos. L’image de Deliora l’assaillit encore une fois, il se plaisait à voir les gens se contorsionner de terreur à ses pieds. Mégaira avait raison, il était imbu de sa personne, de ses pouvoirs disparus, son statut de dieu déchu siégeait à merveille avec ce qu’il représentait.
Abigail luttait contre ça, maintenant qu’elle savait que ce n’était qu’une illusion – l’image était moins nette, les contours plus flous. Sauf que Kyofu fit jaillir des blessures enfouies, celle que l’on cache dans des souvenirs verrouillés. Il revit Légion, l’ancienne, la mort de Yume No Ai, elle revit le visage de Black Jack face à elle, la dévisageant avec un sourire mauvais. Elle revit son frère entouré de ténèbres. Elle scella ses paupières pour ne pas se laisser emportant par un torrent de panique. Une colère profonde, qu’elle n’avait jamais encore connue, naquit en elle comme un germe putride qui répandit son infection de fureur dans tout son corps. Sa peur se transforma en détresse, puis en une colère sourde qui résonna en écho dans tout son être, qui se répandit hors de ses yeux. Abigail avait la haine, la rage de vaincre.

_ Abigail…
_ Non, vous ne venez pas. C’est à moi de me charger de lui. Seule. Vous n’intervenez pas quoi qu’il se passe.


Il lui posa une question, Abigail esquissa un rictus mauvais, moqueur. Bien qu’elle était en position délicate, elle lui ria au nez. La torsion du serpent se serra à nouveau contre son torse, mais ce n’était qu’une question de temps. Elle était l’un des piliers de la guilde aux ailes cobalt, il était temps de le montrer. Plus de sympathie.

_ Oh mais détrompe-toi, je ne lui a rien fait. Il a découvert l’empathie que tu t’es plu à lui cacher. Parce qu’il a découvert que le prix d’une vie est précieux. Tu ne peux plus le retenir, tu ne pourras plus le contrôler indéfiniment.


Son sourire s’accentua d’une lueur mauvaise et moqueuse. Elle sortait les mêmes armes que lui et se battait avec son sarcasme arrogant. Le serpent devenait gênant, elle verrouillée sous ses étreintes paralysantes. Elle grimaça à nouveau, avant de sourire.

_ A moi de te montrer réellement qui je suis.

Abigail, c’était fini. Elle scella ses paupières tandis que ses chevilles s’illuminèrent d’un coup formant des croissants de lunes qui se détachèrent de ses chevilles, une vingtaine environ qui se ruèrent sur le corps de Yoite, et se heurtèrent contre les plumes en des multiples explosions. D’un bond, elle se redressa, une rosace verte sous ses pieds illumina la prison de plume obscure d’un éclat vert et chaud.

_ Ground Dasher.

Une aura, comme une flamme ondulante d’une lueur toujours aussi clair et incandescente la fit scintiller. Augmentant sa rapidité, sa force, ses réflexes à son paroxysme. Abigail en tirant sur ses bras comme une furie, elle parvint de nouveau à s’extirper du piège du serpent en trouvant une légère ouverte pour s’échapper, elle planta sa dague au travers de sa tête et qui se cloua au sol pour l’empêcher de bouger.

Elle fonça vers Yoite ; utilisant un art martial gracieux et féroce. Ses coups étaient devenus plus nets, une précision digne d’un chirurgien. Son premier coup alla se heurter avec une violence calme contre sa mâchoire à nouveau, ses pas se soulevèrent à peine, elle frappa au sternum, dans l’articulation du genou pour désarticuler ses mouvements. Elle était tellement folle de rage que c’était devenu une vraie harpie, elle harcelait sous ses coups devenus plus puissants, ses déplacements plus souples et rapides.

Elle avait tenu tête à beaucoup trop d’ennemis pour céder devant lui.





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