♣ Le parfum de la liberté y'a rien de mieux dans ce triste monde lugubre et fous ! Oui la liberté de pouvoir faire ce que l'on veux, dire ce que l'on souhaite, se coucher quand on le souhaite même en ayant la tête à l'envers style vampire en ayant aucun compte à rendre à personne. Oui c'est que du bonheur la liberté. On est pas enchaînés, on est pas plongés dans les obligations diverses et variées, il n'y a rien qui nous retient dans un endroit particulier sauf peut-être le confort d'un lit, les filles et.La bouffe ?

Mais minute...La liberté..ça sent quoi ? A en croire ton expérience cela pourrait se résumer à cette odeur où pets humains et poulets rôtis se mélangent dans une valse parfaite...M'ouais ça résume bien la liberté d'être ce que tu es...une sorte d'hybride.

Le soleil ayant pointé le bout de son nez, tu es pour la journée un homme jusqu'à ce que le pire n'arrive sonner à ta porte une nouvelle fois mais aujourd'hui, cela ne se passera pas comme ça car aujourd'hui tu travail l'ami ! Eh oui enfin ton premier boulot depuis que tu es arrivé à Fiore et il fallait avouer que tu en avais bien besoin pour te changer les idées car après le théâtre d'émotions que tu avais traversé à Akane avec Azulie de Fairy Tail...Tu avais déprimé pendant une semaine. Il faut dire aussi que tu déprimes comme ces adolescentes prépubaires en bouffant 3 litres de glace et en t'enfilant toutes les comédies romantiques que tu peux grâce à un lacrima visio. Triste vie mais il fallait avoué et tu le savais que tu n'étais pas prêt pour ce genre d'aventure...pas tout de suite.

Ton premier boulot se situé à Onibus, ville charmante peuplée de grabataires, de femmes pas vraiment jolies et d'enfants braillant à tue tête « J'AI FAIM !!!! » Charmant comme coin...

La difficulté pour un type comme toi c'est surtout d'éviter la population féminine, de tout âge qu'il soit possible d'avoir mais autant dire qu'un blondinet aux yeux bleus et au visage marqué ne passe pas inaperçu finalement. La prochaine fois...cache tes marques avec du fond de teint, tu passeras inaperçu.

Tu finis par sortir un vieux bout de papier froissé et en boule de la poche de ton sweat pour te rendre à l'adresse donnée et sur le chemin tu relus une dernière fois le job qu'il fallait accomplir..Déplacer une statue..Rien de plus facile, tu pourrais bien faire cela tout seul ouais.

« - On dirait que c'est ici.... »

Tu entras dans la boutique et la première chose que tu fis c'est éternuer comme un éléphant en voyant deux silhouettes devant toi. La morve au nez tu t'essuyas d'un revers de la main avant de les saluer en souriant comme un idiot...l'idiot que tu étais.

« - Bonjour je viens pour le boulot ! »

Tu finis par remarquer un autre type qui faisait peur tel Frankenstein..Balafré et tout moche comme dans les contes que tes domestiques te lisais quand tu étais plus petit et tu reculas par reflex et juste à ses côtés un grand-père se tenant sur sa canne menaçant de céder à tout moment.

« - Ouuaaaaah mon gars tu fais trop peur, dis-tu en pointant son visage du doigt »

Finalement, il y avait pire que toi et c'est toujours bon de ne pas se sentir seul par moment, cela apporter comme un sentiment de...sûreté et de tranquillité. Oui tu n'étais pas le seul à avoir des choses sur la figure et il semblait être là pour la même raison que toi. Sympa non ? Un duo de balafré...

Que la fête commence...Frankenstein & Simplet.

♣ Ce qui ne te tues pas te rends plus fort, du moins c'est ce que l'on dit mais apparemment le commentaire que tu avais fait sur le visage de ton interlocuteur ne lui plût guère et vous voilà entrant tout les deux dans un concours de celui qui fait pipi le plus loin. Il te fais reculer car il est intentiné plus effrayant et plus costaud que toi mais ce n'est pas pour autant que tu vas le laisser faire. Défends toi et sors les crocs si besoin.

« - Calme toi mec c'était juste une réalité, t'as jamais regarder dans un miroir ou quoi ? »

Mauvaise réplique, voilà que votre relation ne pouvait pas être à un point plus bas. Pendant que vous vous contentez de vous regardez dans le blanc des yeux, des clients fuient la boutique et d'autres rentrent comme par magie. Oui..comme par magie. Ils rentrent et font leur petites affaires et ne semblent guère intrigués par votre dispute de vieux couple alors que les autres clients sont par terre ou cacher derrière le comptoir à supplier d'aller vous battre ailleurs. Même supplication pour le gérant de la boutique jusqu'à ce que son cri d'alerte vous interpelle.

Apparemment ce boulot va mal finir mais tant qu'à se foutre sur la gueule autant le faire avec classe et panache et après avoir attraper les voleurs car oui, pendant que tu étais occupé à sortir ta virilité digne d'un adolescent prépubertaire, la statut que tu devais protégée vient de se faire voler. On vient de voler ton gagne pain, tes sous pour payer l'auberge. C'est trop con non ?

Tu pars alors à la poursuite de ces gars se baladant avec une version miniaturisé de l’œuvre, suivant de très près le type tout bizarre mais comparer à lui, ce genre de course poursuite est ton domaine de prédilection.

Ton odorat permets de suivre les voleurs à la trace et tu ne les lâches pas d'une minute tandis que tu sembles avoir perdu ton coéquipier d'infortune qui semble avoir tourner dans la mauvaise direction..Tant pis pour lui, il est bien assez grand pour retrouver son chemin sans que tu n’ai besoin en plus de lui courir après. Chacun sa merde comme on dit chez les humains.

Ruelles sur ruelles, tu sembles plus proches que jamais des voleurs avant de les voir se faufiler dans la foule. Bon courage pour les retrouver car jusqu'à présent tu t'étais reposé sur tes seules capacités d'animale mais qu'allais-tu pouvoir faire face au mélange de toutes les odeurs de la ville ? C'était impossible. Tu n'étais pas encore assez bon pour ça et il semblait que ta cible ce soit mélangée à la foule ce qui n'allait pas être facile pour les retrouver...Toi qui déteste tant la foule et la marée humaine.

C'est dans ce genre de moment où tu aimerais bien avoir un coup de main d'un pauvre type effrayant qui n'ai même pas capable de suivre des hommes correctement...Halalala..quelle fine équipe, la journée commence bien.

« - Fait chier ! Et il est où l'autre ?! »

♣ Perdu. Tu étais perdu. A force de poursuivre le premier mec qui te tombas sous la main, tu t'en retrouvas au milieu d'une foule gigantesque, cherchant désespérement à retrouver ce voleur et également à éviter le contact féminin, ce qui était, disons le...Impossible. Très vite tu fus pris en sandwich entre plusieurs personnes et dans un « pouf » magique, tu apparus en renard.

Voilà comment continue cette excellante journée de malheur. Déjà ce boulot était prometteur mais ton coéquipier d'infortune l'était moins, ensuite ce vol pendant que vous vous battiez et maintenant ça...Tout pour te mettre de bonne humeur.

Jusqu'à présent tu avais un plan en tête : Tu courses le voleur, tu attrapes le voleur, tu prend la statue et tu gagnes toutes les fleurs..Mais là..Il n'y a plus aucune information qui circule dans ton cerveau de blond..Rien..Juste l'impossibilité de sortir de la foule indemne, sans te faire piétiner au passage.

Niveau d'esquive ? Mode expert.

Tu te faufilas entre les jambes, les jupes, les enfants , pour finalement grimper sur un stand marchand et avoir une vue dégagée sur l'ensemble de la population circulant dans la rue principale. Point positif de cette recherche te faisant perdre un temps fous...Tu ne retrouvas pas Franckstein dans les parages...autre point positif ? Tu finis par localiser ton voleur à l'autre bout de la rue, poussant les passants sur son chemin.

Pour le reste, il suffisait de reprendre la course comme elle l'était. Tout n'était qu'une question de rythme.

« - Laissez passer !! Renard en expédition punitive !! Laissez passer ! Je répète bougez vos grosses miches du passage abrutis d'humain ! »

Insulter les gens...C'est mal. Tu le sais ça n'est-ce pas ? Qu'insulter les gens c'est pas bien ? Surtout quand tu fais même pas la moité de leur taille.

En tout cas te voilà repartis dans une course folle dont tu n'es pas prêt de voir le bout si tu continues comme ça. D'ici là..Peut-être que l'affreux bonhomme viendra t'aider..Ou te mangeras tout crû. Il a une tête à manger les renards en brochette celui là.

♣ Tu cherches, tu passes à travers la foule qui semble s'être liguée contre toi, tu scrutes autour de toi, perdu dans tes pensées aussi futiles soient-elles...Et là, c'est le drame. Un abrutis sans nom te marches sur la queue et ne semble pas vouloir s'excuser. En relevant la tête, tu remarques qu'il s'agit de Frankenstein. Oui, il s'agissait bien de lui, tu reconnaissais son odeur.

C'est alors que tu abandonnes tout et toutes choses et tu pars à sa poursuite à lui tandis qu'il s'éloigne progressivement dans la foule. Il s'éloigne mais lui, tu ne le lâcheras, tu te vengeras car personne ne te marche sur la queue sans qu'il n'y ai vengeance ensuite. Personne ne fait l'erreur de te marcher dessus sans en payer le prix et lui, tu lui ferras payer ce qu'il venait de faire.

A la limite s'il s'était excusé tu n'aurais rien dit, tu n'aurais pas broncher mais même pas un regard, même pas un petit mot. Ce type se prenait vraiment pour le roi du pétrole ici. Aucun soucis..S'il veut joué comme ça alors tu joueras !

Petit à petit tu sembles voir la fin de cette foule pleine et tu arrives à le coincer, cet abominable homme des rues dans une petite ruelle tandis que d'autres gars semblaient en face de vous mais tu n'en avais rien à foutre, tu avais même abandonner ta propre poursuite pour cela.

Il est là. Il est juste là, l'objet de ta vengeance et de ta colère. Il est là et tu ne laisses pas l'occasion t'échapper, tu la saisis. Tu lui bouffes la jambe tandis qu'il la secoue pour te faire dégager mais tu ne lâches pas. Tu y es, tu le tiens.

Finalement tu lâches prise et ce dernier se retourne vers votre préoccupation du jour, lui adressant deux mots avant de te faire face. C'est la bagarre que tu cherches du chnoc ? Très bien, tu vas l'avoir ta bagarre ...entre homme et..semi homme.

Cela fait bien longtemps que tu n'avais pas mis le nez dans une bagarre bête et méchante mais ce type méritait vraiment que tu lui mettes les fesses dans une poubelle et tandis qu'il semble te dévisager de haut, tu le regardes en secouant tes queues.

« - Quoi t'as un problème ? Tu veux ma photo peut-être ?! »

Tu pouvais encore sentir les picotements de la douleur te parcourir le membre inférieur. Rien que de voir sa tête, tu avais envie de croquer dedans et alors que tu te préparais mentalement à lui crocher ses bijoux de famille qui se présentaient à toi comme un cochon sur un plateau d'argent, tu repris ta forme humaine, dénudé.

Nous y voilà.

« - Eh ouais mec..C'est moi qu'est la plus grosse. Soit pas jaloux ! Fis-tu avec ce sourire provocateur en croisant les bras derrière ta tête »

Certainement que dans un concours de celui qui fait pipi le plus loin..tu gagnerais.

Alors le moche, t'es de la partie ou tu fuis ?

♣ Finalement il ne semblait pas du tout impressioné par ton plus simple appareil, bien au contraire. On pourrait même dire qu'il acceptait indirectement ton défi, certain que c'était lui qui avait la plus grosse mais bon, soyons sérieux, vous n'allez pas vous la montrer quand même ? Même si pour ta part c'est déjà fait.

Jongler entre l'animal et l'homme était épuisant et le fait que tu te sois débarrasser de tes vêtements au milieu de la rue tout à l'heure t'alléger un peu mais était ô combien gênant pour les gens en face de toi. Que tu te ballades les fesses à l'air soit ton problème et pas celui de toute la ville.

Très vite, Frankenstein récupéra la statue tandis que le voleur semblait te regarder, choquer. La menace de se faire frapper avec ton jouet avait payé et tu éclatas de rire en voyant sa tête. Il en aura une bonne à raconter à ses potes de prison.

La statue récupérée, il se retourna et te prias de t'habiller.

« - Et je fais comment ? J'ai laissé mes fringues au milieu de la rue tout à l'heure pendant que MONSIEUR me marcher dessus ! »

Il était évident que tu n'allais pas sortir nu comme un vers au beau milieu de la journée dans une rue bondée. Il fallait trouver un plan...Réfléchis vite mais réfléchis bien Ethan.

« - Et puis...Je viens d'y penser mais t'as un côté animal aussi...à ce que j'ai vue, tu pourrais comprendre que se transformer c'est usant, marmonnes-tu dans ta barbe »

Tu vis alors un vieux rideau de douche traînant dans une poubelle et l'enfila au niveau de ta taille, cachant alors le bas, cela pourrait presque te donner des faux airs de danseuse exotique...Pour le haut...Tant pis, cela ferra plaisir à plus d'une vieille dame en fin de vie de voir un corps comme le tien. Parce qu'il fallait avouée que t'étais vachement mieux foutu que l'autre.

Vous vous rendîtes alors chez le client et avant d'entrer tu sifflas quelques mots à ton voisin avec ta voix la plus perfide.

« - Je sûr que c'est moi qui ai la plus grosse quand même.. »

On dirait que votre journée est loin d'être terminer et quelque chose me dis que les choses ne vont pas en s'arrangeant.

Comment mesurer la virilité d'un homme ? En le provoquant sur son engin...Et là tu as trouvé un adversaire de taille. Il était temps de dire adieu au boulot et d'accueillir le challenge.