Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Memento mori [groupe III]
 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptyVen 27 Juin - 17:02

[PNJ] Coquelicot
[PNJ] Coquelicot

PNJ

Click


♠ Event d'Ajatar Virke ♣
Groupe III


Memento mori [groupe III] - Page 2 644843TryndamereSplash0

Vous commencez. Ce combat inévitable qui décidera de votre sort. Vous vous lancez dans cette bataille comme si vous aviez quelque chose à protéger. Comme si les gens qui s'enfuyaient, avaient une quelconque importance à vos yeux. Vous protégez la fuite d'un groupe, qu'ils n'ont même pas cherché à pourchasser. Mais cela, vous n'y avez même pas pensé. Vous n'avez pas cherché à comprendre pourquoi ce viking n'était pas parti à leur trousse. Pourquoi ? Car vous êtes des bêtes. L'homme a toujours cru être supérieur aux autres espèces. Doté d'une intelligence. Capable de marcher sur deux pieds. Créateur d'une civilisation évolutive sans précédent. Il y avait tant d'excuses que l'homme s'était inventé pour justifier sa soit disant supériorité. Pourtant, aujourd'hui vous alliez apprendre la modestie misérable cafard que vous êtes. L'homme ne dominerait plus.

Sous vos yeux, ils se dérobent en un nuage de poussière. Nuage qui lui aussi disparaît, mettant ainsi fin à la supercherie dont vous avez été victime. Les loups autour de vous n'avait jamais été aussi proche. Ils étaient tous alignés en face du trône du géant, laissant une ouverture au milieu pour laisser la voie libre à leur chef. Le viking quand à lui, était bel et bien là où vous l'aviez vu. Il avait intentionnellement choisi de se rapprocher de vous, sans la protection de ses loups. Il voulait voir votre réaction. Voir votre magie. Vous voir vous. Encaissant l'attaque de la jeune handicapée comme un fier nordique l'aurait fait. Figé dans une posture droite, sans bouger d'un cil alors qu'il sentait ses tympans vibrer sauvagement. Observant une femme attaquer des loups absents là où elle pensait qu'ils étaient présents. Suivi d'un... D'un... Animal. Fier de ce qu'il était. Le géant sourit face à cette humanoïde ayant compris qu'elle était la voie à suivre. Vint enfin le dernier. Le taulard. S'imaginant être dans un rôle de justicier, plein de lucidité. Tu pensais connaître les vrais valeurs de la vie misérable que tu es ? Il était ce qu'il voulait être et ce n'était pas à toi d'en décider autrement. Le géant se mit à grogner, comme l'aurait fait ses compagnons. Sur cet ordre sauvage dont aucun de vous ne pouvez saisir les sens, vous voyez les loups « normaux » retourner dans la grotte, alors qu'ils vous guettent toujours du coin de l'oeil en grognant.

Le géant vous fixe tous autant que vous êtes, tandis que derrière lui les loups « spéciaux » se mettent à avancer dans votre direction. En quelques pas ils rejoignent le chef de la meute. Qui aurait pu dire qu'un jour vous auriez le privilège de voir une meute de loup dirigée par un homme ? Personne.

« Un homme n'a pas besoin de connaître mon nom. Cependant, je peux te montrer à quel point tu auras été bête d'inviter tes camarades à rejoindre ce bain de sang. Je vous avais pourtant offert une bonne opportunité pour vous enfuir. »

D'un signe de la tête, les loups se lancent dans le combat ne vous laissant guère plus de temps pour vous préparer. La neige volent sous leurs pattes puissantes et rapides, alors qu'ils vous bondissent dessus sauvagement. Quatre loups aux caractéristiques spectaculaires. Avant même que le combat n'explose, le loup aux ailes décolle subitement, volant à grand coup d'ailes dans votre direction. Assez rapide pour ne pas vous laisser le temps de l'attaquer, il emporte avec lui le seul de votre groupe prêt à connaître la voie de la meute.

Jeune Salomé, ta chaleur vous a protégé toi et ton groupe. Mais désormais le loup sauvage et indomptable est venu chercher sa vengeance. Pour cet affront que tu lui as fait en violant le froid du grand nord. Snø. Tel est le nom du loup qui se jette sur toi, alors que derrière la neige se reforme et se lance sur toi pour t'étreindre de nouveau. Que feras-tu face à ce froid qui t'es uniquement adressé ?

Elena, tu ne t'es pas encore enfuie mais cela ne va pas tarder. Il arrive. Gardien du palais des morts, le cerbère à une seule tête. Un loup possédant des cornes, au pelage si sombre que l'on y verrait les ténèbres et l'extrémité d'une queue brûlant d'un feu bleu. Il se jette sur toi comme l'aurait fait un bélier. Dans sa course, il laisse une traînée de flamme qui se transforme rapidement en un jet de feu le suivant sur les talons. Prépares toi à encaisser une double attaque, car les flammes en ont visiblement aussi après tes fesses. Fais attention aux griffes de ton adversaire félin, car Horned est connu pour aimer déchiqueter la chair.

Cody le taulard, tu sembles avoir une grande bouche et c'est bien pour cela que tu seras le premier à tomber. Un loup des plus spéciaux tes assignés. Loup mystérieux qui te fixe quelques secondes alors que tu vois à la racine de sa queue, des sortent de plumes avec des « yeux » dessus. Il te saute subitement dessus, alors qu'autour de toi tu vois apparaître ses plumes étranges arborant un oeil. Des plumes ayant pour graviter ta propre personne. Cependant elles ne font rien. Elles se tiennent toujours à deux mètres de toi, tandis qu'un certain loup continue de lancer ses crocs contre ta chair. Illusjon, tel et son nom.

Toi. Oui toi. Ayant un lien indéniable avec la mère nature, tu ne récoltes pas le sang d'un combat inutile. Pas pour le moment en tout cas. L'heure est au choix et tu dois choisir un camp en assumant les conséquences qui s'en suivront. Fjær, le loup ailé, se tient à tes côtés. Il t'observe de bas en haut dans un calme presque parfait. Tu peux lire dans ses yeux une certaine compassion, même si tu ne comprends pas vraiment pourquoi il exprime une telle expression. Peut-être parce que tu es une bête enfermée dans un corps d'homme ? Il laisse planer un silence entre vous deux, t'imposant un choix à faire. Cependant, Il ne te force pas la main pour choisir son camp, mais tu comprends qu'il n'hésitera pas à t'attaquer si tu décides de rejoindre l'ennemi humain. Alors que feras-tu. Répondre à l'appel de la nature ou poursuivre ta vie dans le sillage d'une humanité démentielle.

Spoiler:

♦ ♠ ♦ ♠
 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptySam 28 Juin - 14:18

Anonymous
Invité


Click


♠ Ajatar Virke ♠
♠ La peur ♠





Et tout s'enchaîne dans la confusion des sens, le bruit, un cri, une intonation, et lentement alors que la peur continue sa désintégration le soleil commence à décliner, la chaleur à baisser. Sacrifice arrivant à son terme dans le bal des auras dansantes devant les yeux privés de clarté. Il parle, il parle et l'autre répond, un échange étrange, la danse de trois auras floues et confuses, dont celle là aux teintes étranges, s'embrasant, les couleurs dansent en elle, tu les voit autour de lui, une simple question qu'est-il exactement ?

Et le grognement, le mouvement, les loups sont là, toujours là, un battement d'aile, une parole sur. Une parole pour sonner leur mort, une offre refusée. Et tout s’accélère, tout continue et s'enchaîne, alors qu'elle peut sentir la vitesse, qu'elle peut entendre l'attaque des bêtes sur eux, sur elle. Et le froid, la neige s'agitant soudainement pour la harceler, tenter d'éteindre son corps, de le mordre de son touché glacé. Et le prix jaillie dans une poussée, tel un cri, une déferlante de magie alors que la bête s'apprête à la défigurer de sa gueule à l'odeur de chaire putréfié. Instantanée.

" SOMA : MEMBRES ! "

Son corps s'effondre alors que la neige tente de l'enterrer, de la saisir et la happer comme si elle était vivante. Et la volonté jaillie, le sang cessant de circuler dans ses mains et ses pieds alors qu'ils franchissent l'air et pourfende la terre tel des serpents carnassiers. Les chaînes éthérées d'énergie pure. Que la première émerge du vide pour agripper la patte droite du loup s'apprêtant à mordre son visage avec un appétit féroce. Tire alors que la bête se voit happé en arrière, suspendre dans les airs tel une vulgaire poupée. Au même moment une seconde a jaillie de l'air, comme issue du néant pour enlacer la patte de gauche du loup ailé tel un serpent, tirant pour le suspendre tel une vulgaire peluche. Qu'en synchronisation totale les deux autres ont jaillie de la terre, défoncer la neige tel des vipères fusant sur leurs proies, la première pour enlacer la patte droite arrière du loup prêt à déchiqueter la femme à l'aura verte, que la seconde à saisie avec violence la patte arrière gauche du loup prêt à lacérer le taulard. Tire alors que les deux bêtes se voient tirés en arrière, ventre contre sol, enchaînées a seulement quelques centimètres des proies qu'ils s'apprêtaient à dévorer.

Et la neige continue son œuvre pour tenter d'étouffer son corps au sol, le froid pour la meurtrir. Et pourtant elle n'a pas peur, elle n'a plus peur alors que le sacrifice arrive à son terme, que le soleil disparait dans l’éviction totale de l'émotion. La chaleur disparait alors que dans un souffle haletant un nouveau prix est annoncé alors que les chaînes d'énergies maintiennent leur emprise sur les quatre bêtes.

" Soma : Souffle "

Et dans son corps tout air disparait en une projection de la volonté alors qu'au sol harcelée par la neige elle commence à étouffer. Convulser. La neige autour d'elle éclate, repoussée violemment, comme si l'air lui-même protéger la brune agonisante. Volonté se mêlant à l'air pour y assoir son contrôler. Projection alors que c'est comme un mur invisible qui vient s'abattre sur le titan, un mur d'air de pure pression pour le percuter dans le dos. Quatre mur alors que c'est une prison invisible qui vient se former autour de lui alors qu'elle convulse dans la neige, au bord de l'asphyxie. Que les murs d'air haute pression gisent comme un étau pour broyer le corps du Titan. Alors maître du froid peux-tu lutter contre ce que tu ne comprends pas ? Peux-tu ne serais que lutter contre l'élément permettant ta survie alors que dans ta prison tout air disparait, plus d'oxygène pour te nourrir alors qu'il alimente les quatre murs invisibles tentant de te broyer.

Puis tout disparait, sacrifice arrivant à sa fin, sa fin avant la mort du corps l'ayant insufflé, toute pression disparait alors que la volonté réintégrer le corps agonisant de la brune. Que son souffle lui est redonné, une profonde inspiration alors qu'elle tousse, pitoyable et faible alors que suffocante alors qu'elle reste là affalée au sol, incapable de se relever par ses mains et ses pieds virant déjà au violet dans le sacrifice des membres, sang incapable d'y circuler alors que sa privation permet de retenir les loups des chaînes d'énergies. Et c'est pitoyable que dans le froid elle réussis par la force de ses coudes à s'assoir, elle tousse, tousse et pourtant n'a pas peur, plus peur. Une voix faiblarde, haché alors qu'elle enchaîne, annonce un nouveau prix. Humaine ne l'étant déjà plus vraiment, incapable de ressentir de la compassion en vers autruie, incapable d'avoir peur désormais, prête à tout pour ne pas périr pour un idéal de chaos à déverser. Plus déterminer que jamais.

" Kardia : Bonheur ! "

Après tout pourquoi conserver ce qui ne sera jamais ? Et sur ses mots l'émotion entame son éviction, à s'effacer, efface sa simple capacité à un jour l'éprouver. Alors que partout dans la salle les tornades naissent du néant, quatre tornades naissant pour grossier et s'étendre, deux mètres de diamètre pour une dizaine de hauteurs, dansantes et soufflantes alors qu'elles entament leur danse folle de destruction dans le sacrifice gravé du bonheur. Et alors qu'elles émergent pour danser les chaînes disparaissent des pour libérer les loups alors que le sang recommencer à affluer dans ses membres. Tornades dansantes alors que dans sa chute le loup devant elle se voit happé par la folie des vents d'une des tornades, un mouvement sec, pure réflexe alors qu'elle extirpe le saï fixé contre sa cuisse pour le figer dans le sol comme une ancre avant de se faire emportée à son tour par les vents cherchant à la happer luttant du peu de force lui restant pour ne pas se faire engloutir à son tour.

Un nouveau prix alors qu'elle consume sa magie sans se soucier des conséquences, car après tout nul peur ne peut désormais la freiner, libérée.

" Soma : Toucher. "

Et la douleur sur son corps cesse, comme si jamais nul coup, nul froid ou nul fatigue ne l’avait jamais enlacée alors que dans la projection de la volonté, dans le sacrifice du touché, le géant se voit lui frapper d'hypersensibilité, ressentant le moindre souffle du vent comme une douleur, ressentant le froid tel une morsure violente, corps hypersensible dans sa peau, dans ses os, amplifié à l'excès de sorte que le moindre coup paraisse comme un bus venant percuter sa peau.

Toute compassion envolée, toute peur disparue à jamais. Magie transcendée, magie de celle qui joue avec sa vie comme un gamin jouerait aux dès.


♠ ♠ ♠ ♠
 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptyDim 29 Juin - 8:58

Anonymous
Invité


Click


Fait moi peur
Rp Event ~

♣ Rien de tout ça n'était réel. Rien de tout ça n'était réel. Rien de tout ça n'était réel. Cette phrase ne cessait de se répéter dans ma tête, comme si je cherchais à me persuader que j'étais en plein délire psychotique, comme si tout allait s'arrêter sur ma demande. Rien de tout n'était réel. Il neigeait, il faisait froid et malgré les quelques paroles qui furent bredouillées autour de moi, je ne réussit pas à les intégrer dans mon esprit. Restons ensemble, restons soudés ? Comment voulez vous formez une équipe quand un rien en sépare les membres ?

Qui étaient-ils ? Est-ce qu'on se battait pour la même chose. Je n'avais qu'à me mettre dans un coin, contre un de ces grands piliers ornant les environs et j'avais qu'à attendre. Tout le monde semblait savoir quelle était sa place mais quelle était la mienne ? Que pouvais-je bien faire pour les aider ? Devais-je seulement rester ici, à l'arrière en attendant que cette Salomé fasse quelque chose car elle semblait clairement en tirer toute la vedette. Peut-être que oui.

J'ai vécue toute ma vie comme une esclave à Bosco, dans les terres arides et me voilà au beau milieu de la neige ? C'est quoi ce délire ? J'avais survécu en fuyant toute ma vie, en fuyant en ne pensant qu'à moi. J'avais appris à survivre en sachant que rien ne comptait réellement.

Est-ce que ma vision de la survie avait changer ? Je n'en avais pas la moindre idée. Peut-être que oui..Peut-être que non. J'étais une personne égoïste par nature et on peut dire tout ce que l'on veut sur la nature de l'homme...on ne la changera pas. Nous sommes ce que nous sommes. Voilà tout.

Tandis que tout le monde semblait plonger dans un délire total, j'avais l'impression que tout était au ralentis autour de moi. Tout semblait se passer étrangement moins vite. J'avais besoin de temps, j'avais besoin de faire quelque chose.

J'étais là, debout, face à ce géant poilu aux couilles aussi grande qu'un petit pois quand je vis une bête énorme face à moi.

Même dans les cauchemars des enfants, ce monstre n'existe même pas et tandis que je réalise qu'il fonce sur moi à vive allure en laissant une traîner de feu derrière lui, je compris quelque chose. J'ai été élever par les pires hommes et les pires monstres que cette terre n'est jamais connue...Tu crois vraiment pouvoir me faire peur avec ce chiot ?

Tout semblait être stopper quand je réalisais que Salomé avait gérer à elle toute seule la moitié du travail..Voir même un peu plus. Faut-il signaler qu'il n'y a que les filles qui font quelque chose ici ou... ?

Trouve une idée, trouve une idée, trouve une idée...La neige..Le cerbère...L'eau..le feu...

Je me mise alors accroupie, sachant que je ne pourrais certainement pas éviter quelque chose d'aussi gros..Ni les flammes mais j'avais une toute autre idée derrière la tête. C'était le moment de prier. De prier fortement que ma parole soit entendu là où je veux qu'elle soit entendue.

«- Un petit signe aller, un petit signe de rien du tout, j'en demande pas plus et j'ai jamais rien demander. Promis je ferrais des offrandes au temple de je ne sais quoi si il faut mais s'il vous plait..Un petit signe...Je sais vous m'entendez, murmurais-je »

Et tandis que je me pensais rôtie comme un marshmallow, cuite à point ou saignante plutôt, les flammes de la bête furent arrêter par une entité encore inconnue. Elle prenait tout juste forme en face de moi, poussant le feu de ses deux mains.

« - Yop ! On se bouge le cul fillette aller remue ton fessier de biche ! »

J'étais surprise alors de voir que finalement, je fus entendue. Merci. Il était là face à moi, les cheveux courts, en bataille et de couleur rouge écarlate, poussant le feu de ses deux mains.

« - Je pensais que j'allais mourir rôtie....fis-je soulagée
- Je peux arranger la chose si c'est ton souhait d'abrutie finie. Sinon, pourquoi tu LUI as demander un coup de main ? Ah oui moi c'est Vulcain, esprit du feu et de pleins d'autres choses mais je suis un peu occupé là. »

Il était vrai qu'il était occupé mais soudain la bête fut emporté par de grosses tornades et j'eus l'impression d'y passer aussi. Les mecs...On est censé s'entre-aider pas s'entre-tuer !!!

Balayée, disparue, il ne resta plus rien sauf moi et..cet homme étrange. Je ne compris guère sa présence ici mais il avait dit qu'il pourrait m'aider...Du moins il est là pour m'aider, c'est son job.

Tu veux jouer à celui qui fait les plus grosses tornades ? Dans ce cas, je peux en faire de même. Même pas peur !

« - On signera le pacte plus tard, tu peux faire fondre la neige sur environ toute la zone ? J'ai un ami à faire venir. Tout ce qu'il me faut c'est un peu..d'eau.
- Ah ouais je vois...Eh bien elle est déjà demandeuse la demoiselle mais je peux t'aider pour cette fois jeune fille. Accroche toi bien. »

Un jet de flamme fit fondre alors toute la neige autour de nous et ce qui suffit à faire des flaques. Largement suffisent pour lui.

« - Du balais, j'ai à faire ! Neptus ! »

Roi des océans et de l'eau. Un homme ayant une longue chevelure bleue armée d'un trident et ayant la moitié du corps couvert d'écailles. En vrai il n'était pas désagréable à regarder...Il était juste...Un peu..Poissonneux sur les bords.

« - Je m'en charge ! »

L'eau autour se souleva en fine gouttelette, se dressant comme une armée d'aiguille face à nous. C'était le moment où jamais.

« - Lâche tout ! Criais-je »

Sans compter les tornades, il y avait l'eau. Des milliers de petites gouttes d'eau aussi aiguisées que des aiguilles. Ça n'allait pas faire mal, je n'ai pas la force nécessaire pour ça mais ça allait ralentir le rythme de cette bataille sans fin.

Pour le reste..Va me falloir une mi-temps.

« - Prend toi ça gros barbu ! Même le père noël est moins gros que toi ! Vient te battre si t'es un homme ! Au lieu d'envoyer tes chiots faire tout le travail aller descend de ton trône qui est aussi gros que mes chiottes ! T'as peur de quoi ? Qu'on te rase les poils du pubis trop près peut-être ? Aller vient !! »

Ça par contre...C'est sortit tout seul.

 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptyLun 30 Juin - 6:39

Uriel Rudraksha
Uriel Rudraksha

[C] Var Ulfur

Click


Je regarde le roux en baissant les yeux. Je marche vers lui lentement. Je lui pose une main sur l'épaule. Nos regards se croisent, pour une fois depuis pas mal de temps (au moins plus de six ans visiblement) je suis bel et bien sérieux. Mes yeux bleus laissent transparaître que je ne mens pas.

-Il ne servait à rien de me montrer ça, si c'est bien toi qui a fait ça. Si je n'avais pas assumé toute ceci depuis longtemps j'aurais déjà demandé à ce que l'on mette fin à mes jours. Je ne dis pas que ce que j'ai pus faire par le passé était la chose à faire, mais lorsque l'on fait un choix on doit s'y tenir. Tu sais j'ai déjà été condamné à mort pour ce que j'ai fait. J'ai réussit à avoir un sursit, et tu sais pourquoi je l'ai demandé ?

Je regarde les femmes qui se battent à côté.

-Parce qu'au fond je sais que je n'ai jamais rien fait de ma vie, je me suis battu, battu, et encore battu, toujours sans réelle raison. Juste parce que dans le milieux d'où je viens il n'y a que ça à faire. Puisque je ne sais que me battre autant le faire pour une bonne raison

Je saisis la tête du roux entre mes mains et je pose mon front sur le sien.

-Tu ne sais pas qui tu es, un homme, un animal, moi tout ce que je vois c'est toi. Tu ne te sens pas comme l'un mais tu n'es pas comme l'autre. Toi au moins tu essais de te chercher, moi ça fait longtemps que je ne sais pas à quoi je sers et que je sais que je sers à rien. Et là tu vois, le colosse là-bas, il ne désire qu'une chose, que tu nous massacre tous. Tu te plains que je veuille attaquer l'un de mes semblable mais si j'avais accepté son marché pour sortir d'ici j'aurais du vous attaquer tout les trois, et ça c'est hors de question. J'ai assez de morts sur la conscience. Je ne veux pas vous voir mort ici et c'est pour ça que je me bats

Je lâche sa tête, je passe à côté de lui, je pose ma main sur son épaule de nouveau.

-Je ne compte pas le tuer, juste l'empêche qu'il nous fasse du mal. De toute façon moi je ne sais même pas si le conseil va accepter de me laisser en vie une fois que je serais sorti d'ici, alors bon quitte à faire...Fait ce que tu veux, tu peux nous attaquer si c'est ce que tu désir, mais pour ma part je vais tout faire pour vous défendre. Si tu m'attaque dans le dos je ne me défendrais pas, tout ce que je te demande c'est de ne pas le laisser faire du mal au deux autres, moi je peux mourir j'en ai rien à foutre. De toute façon pour la vie que j'ai...

Je me mets à courir vers le barbu.

-Je n'attaquerais pas les loups vu que c'est ce que tu veux ! Fait ton choix ! Tu es assez grand pour le faire de toi même !

Dans ma course le loup me fonce dessus pour me mordre, je l'ai dit au roux, je ne vais pas l'attaquer.

- Mermaid Speed !

Mon corps bouge plus vite, l'animal un peu surpris referme tout de même les crocs. Il me loupe mais donne un coup de griffe qui tranche une partie de mon dos. Je laisse une petite grimace.

-Hydra Care

Le sort arrête le sang qui coule et commence à refermer petit à petit les blessures. Cela n'ira pas jusqu'à les guérir complètement mais assez pour ne pas qu'elle me dérange. Je continu ma course vers le colosse. Je saute sur lui, le bras droit en arrière.

-Cyclops Fists

Mes bras sont renforcés par ma magie, laissant un effet visuel d'eau derrière leurs mouvements, je donne un direct du droit en direction du géant. Il est temps d'arrêter de se tourner les pouces et de se battre pour de vrai. Parce que de toute façon il ne reste plus que ça à faire.

Spoiler:
 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptyMer 2 Juil - 18:56

[PNJ] Coquelicot
[PNJ] Coquelicot

PNJ

Click


♠ Event d'Ajatar Virke ♣
Groupe III


Memento mori [groupe III] - Page 2 644843TryndamereSplash0
Les hostilités ont été entamées et vous répondez à cet appel en y opposant votre propre magie. Au prix, de ne pas vous rendre compte de la colère que vous venez de faire naître. Pourtant il la retient, pour ne pas vous la dévoiler. Pour ne pas vous démembrer un par un. Ses chaînes qui emprisonnent ses amis, qui les privent d'une liberté naturelle. Il en devient fou rien qu'en les voyant se débattre pour se défaire de ses chaînes... La haine lui remplit les poumons, jusqu'à le noyer dans cette dernière. Noyade qui était en train de le transformer.

Sur les quatre loups présents, trois disparaissent pour ne plus avoir à être attachés comme de vulgaires animaux de foires. Snø, Horned et Illusjon deviennent ainsi ce qu'ils étaient depuis longtemps. Des esprits loups. Échappant à votre vision, pour n'être visible que par la meute. Mais ils ne partent pas sans vous laisser un cadeau, oh non. Sur le trône, ce sont trois nouveaux loups qui apparaissent. L'un d'entre eux, assis sur le siège du roi, possède une longue queue aux teintes de bleues diverses, alors que son regard lui vous transcende. Jamais vous n'aviez vu de telles yeux. Un turquoise clair brillant, avec une pupille blanche. Entièrement blanche. Frihet. A sa droite, un de ses camarades aux apparences banales. Petit et légèrement bouffi sur le visage, il pourrait vous faire penser à une peluche, avec la douceur et la gentillesse en moins. Lyn. Pour finir, à la gauche du des deux autres, il vous observe attentivement alors que ses quatre oreilles remuent dans votre direction. Son regard vous perce sans aucune retenu, tandis qu'il agite ses deux queues derrière lui, Dobbel. Ce sont vos nouveaux adverses, mais prenez garde cette fois. Ils ne sont plus là pour les mêmes raisons que leur prédécesseur.

Salomé, toi qui avait lancé tes tripes dans ce combat. N'hésitant pas une seconde à consommer ta magie comme un alcoolique aurait englouti une bouteille de rhume. Tu as enchaîné les compagnons du géant, réveillant chez lui la colère qu'il avait réussi à enfouir avant votre arrivée. Une clémence qu'il avait voulu vous offrir pour ne pas vous tuer. Mais toi tu ne désirais qu'une chose, le voir tomber. Tu étais misérable comme tout homme. Égoïste ne pensant qu'à ta seule survie. Comme tes compagnons humains. Les tornades venaient de voir le jour pour engloutir le géant dans leurs rafales impétueuses. N'arrêtant pas là le supplice, tu continuais en usant de ta sorcellerie pour rendre le géant hyper-sensible. Il ne lui en fallut pas plus, car la seconde qui suivit lui arracha les cris qu'il retenait depuis des années. Personne n'avait encore réussi à le faire hurler de douleur, mais l'espace d'une seconde tu y étais arrivée. Une seconde malheureusement, car après ce fut un silence de mort qui régna.

Elena, tu étais comme ce prisonnier du conseil. Tu ouvrais ta sale petite bouche imberbe pour un homme comme toi, mais tu ne faisais que parler. Tu usais tout de même de ta magie pour lancer des gouttes d'eau aiguiser comme des lames de rasoir sur le géant, faisant fondre son paradis neigeux juste avant cette attaque ridicule. Cependant tu le touches et rajoutes une couche de dégât à cette force de la nature.

Uriel, tu étais probablement le seul ici à comprendre la signification de « vivre harmonieusement ». Ton hésitation quand à la nature de ton existence était normale et compréhensible, mais tu savais ce que tu voulais. Derrière ce nuage de questions et d'hésitations émanant de toi, résidait une puissante âme. Un esprit qui savait quoi faire. Il ne te restait plus qu'à découvrir cette propre force qui résidait en toi et montrer tes crocs à cette humanité pervertie. Se pensant au-dessus des autres espèces. Car l'homme n'était en rien supérieur, il était tout aussi animal que les autres. Sauf que lui avait renommé sa bestialité pour la faire devenir « besoin de confort ». Chassant les animaux pour leurs fourrures, pour leur peau, les ossatures et bien d'autres sottises. L'homme considérait les autres espèces comme des objets et il devait le payer. Ton choix permit de sauver le loup ailé, qui prit du recule la seconde suivante pour prendre le plus de distance possible avec ses chaînes horrifiantes.

Cody, tu tentais de rendre humain ce qui ne l'était pas. Tu voulais t'offrir le rôle de guide, de l'homme qui savait tout mieux que les autres. Cependant tu ne pouvais choisir la voie que les autres voulaient emprunter. Tu luttais contre le destin d'une autre vie, qui n'avait nul besoin de toi pour faire un choix. Puis tu partais pour affronter le géant. Tandis que venait à peine de finir l'attaque d'une de tes partenaires sur votre ennemi commun, tu rajoutais une couche sur la douleur qu'il allait ressentir. Le frappant d'un point qu'il n'esquiva pas, pour finalement le voir voler dans le décor et se vautrer contre la porte par où vous étiez rentrés. Porte qui était réapparue suite à la disparition des trois loups enchaînés.

Vous êtes tous heureux. Vous êtes satisfait. Vos petites attaques successives avaient réussi à toucher leur cible, alors oui. Effectivement, qui ne serait pas content d'une telle réussite ? Qui ne sourirait pas face à un tel succès. Mais tandis que vous fixez la poussière qui s'est levée lorsque la porte vola en éclat, vous l'entendez. Ce hurlement terrifiant venant de derrière vous. Venant du trône. Il hurle d'une voix puissante. Il hurle à s'en cracher les poumons, alors qu'à côté de lui les deux loups se mettent à grogner, à gémir. Vous le voyez détruire son propre trône à main nue, alors qu'il sombre dans une violence indescriptible. Le géant. Vous retournant vers la porte où la poussière n'est plus, vous le voyez. Le loup que vous venez de tuer, alors qu'il disparaît peu à peu pour devenir néant.

« Je vous ferais payer cela, ordures que vous êtes. »

Soudain, vous les entendez. Tous ces hurlements qui retentissent dans la pièce. Toute la meute vous hurle dessus, vous injures dans une langue que vous ne comprendrez jamais, car vous n'en êtes tout simplement pas dignes. Les loups normaux ressortent de l'antre où ils s'étaient cachés pour s'enfuir par la porte désormais grande ouverte. Ou plutôt l'ouverture, car vous veniez de la détruire en mettant fin aux jours de Frihet. Déguerpissant de la pièce en vitesse, tout en vous grognant dessus.

Fjaer, le loup ailé, s'envole tandis que vous voyez le dernier loup non-magique s'enfuir avec les autres. Profitant de votre regard porté sur autre chose que lui, il s'empare d'Uriel pour le maintenir au-dessus du sol. Sol qu'Elena avait inondé d'eau en faisant fondre la neige.

« Brûlez. »

Hurla l'un des loups, d'une voix si aigu qu'il en surprit plus d'un.

Dans son cri, le pelage de Lyn se mit à briller intensément avant de lâcher subitement plusieurs éclairs s’abattant tout autour de vous et bien évidemment sur vous. Il ne désirait pas vous épargner et désormais cela était clairement visible. Il n'y aurait qu'un groupe survivant. Le loup se déchaîna en poursuivant de lâcher des éclairs, créer un véritable atmosphère électrique.

Et là vous l'entendez. Celui qui hurlait plus fort que tous. Celui qui les gouvernait tous. Celui qui vous ferait payer pour tout. Il sortait de l'antre qu'il n'avait pas quitté une seule fois depuis le début. Vous voyez les contours de ses formes et rien que cela vous suffit pour comprendre qu'il ne joue pas dans la même cour que les autres. Un loup aussi grand qu'un homme, tout en étant à quatre pattes. Vous voyez dans l'obscurité de l'antre, son regard qui vous fixe tous un par un. Un regard plein de rage et de haine. Une haine contre l'humanité elle-même.
Spoiler:

♦ ♠ ♦ ♠
 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptySam 5 Juil - 16:14

Anonymous
Invité


Click


♠ Ajatar Virke ♠
♠ Sacrifice ♠





Et les vents tournent s'abattent dans la valse furieuse des tornades. Elle lutte, elle tient, sacrifice du touché transcendé alors que nul douleur ne vient heurter sa peau meurtrie, que sa main saigne sous la valse alors qu'elle se crispe au saï planté dans la terre pour échapper à sa propre magie. Convocation des éléments dans leur plus létale splendeur, incontrôlables. Et tout continue alors qu'elle ne voit pas, qu'elle ne le peut dans la danse furieuse des tornades vrillant les sons, qu'elle discerne seulement les auras ici et la disparaissant. Un vrombissement l'aura du géant qui s'efface, qu'elle prend al teneur de cette chose qu'elle trouvait si étrange. Il n'était pas humain, esprit sacrifié pour sa survie, la puanteur incarné. Humanité bafouant ses propres croyances pour survivre. Et soudainement les, brutalement le sacrifice arrive finalement à son terme, le bonheur envolé à jamais alors que les tornades se dissipent, laissant une pièce ravagée de leur courroux, du bonheur sacrifié.

Et doucement, lentement elle se relève, faible et pourtant sans douleur dans la continuité du sacrifice du sens du touché. Son regard privé de clarté balayant la pièce pour y trouver ce flux d'auras, humaines et spirituelles, une aura qui émerge dans le hurlement de la meute spirituelle, car elle le sait maintenant, ils sont des esprits, sa croyance qu'il bafoue pour sauver sa propre vie. Et sa voix claque, froide et impérieuse alors que lentement elle s'avance vers l'aura à la source de tout seulement, vers cette abomination de foie.

" Comment peux-tu oser nous juger ? De quelle droit oses-tu sermonner alors que tu n'es qu'un lâche. Crois-tu que je ne le vois pas ? Que je ne vois pas toutes ces âmes, toutes ces auras dansants pour toi ? Crois-tu que je ne sais pas distinguer ce qu'ils sont ? Comment oses-tu te prétendre supérieur alors que tu bafoues ta foi d'un revers de main, misérable humain que tu es, car tu n'es et ne restera jamais qu'un humain, convoquant des puissances supérieures sous prétexte de croyance. Mais tu n'es qu'un simulacre, qu'un déchet, un déchet oubliant sa foi pour sauver sa propre vie, sacrifiant ses esprits ayant porté leur foi en toi. Tu n'es pas digne de tes alliés, pas digne de croire en eux, car ta foi est faible et sans saveur. Si ta foi était forte tu serai capable de périr pour elle, périr pour sa préservation, pour sa pérennité. Et pourtant tu la sacrifie pour sauver ta propre vie, ton esprit, ton allié à peut-être périt sous nos coups, mais tu es le seul et unique responsable. Indigne de croire en quoi que ce soit, incapable de te sacrifier pour ce en quoi tu crois."

Et au fur et à mesure de son discours, de son jugement le loup s'élève dans les airs, elle ne le voit, bien trop concentré sur cette abjecte créature situé devant ses yeux, sur cette aura immonde indigne de croire, indigne du soutient qu'ils lui apporte. Et alors que les premiers éclairs s'abattent elle enchaîne, imperméable et sans peur, tel une sainte incarnant le courroux divin. Rayonnante de sa foi alors que sa magie implose.

" Je vais te montrer ce qu'est la vrai foi, je vais te montrer ce qu'elle implique. Le sacrifice pour ce en quoi on croit, pour cette foi qui nous habite en son plus profond, il est temps que ton âme misérable découvre ce qu'est la réel foi, ce qu'est le sacrifice. "

Et sur ces mots sa magie implose dans la danse des éclairs alors qu'elle annonce le prix, un prix jusqu'à alors jamais annoncé, un prix gravé dans sa mémoire alors que la volonté jaillie dans la pureté la plus létale de sa magie, le sacrifice pour purifier le corps et l'âme.

" Kardia : Jason "

Et sa magie implose, décharge dans la projection de la volonté alors que dans son esprit le visage jadis aimé commence à disparaître, tel un mirage fuyant au loin alors que leur lien, son souvenir même commence à s'effacer, s'étioler pour n'être plus qu'un mirage. La volonté jaillie dans la pureté du sacrifice, du sacrifice de la personne jadis aimé, de celle que pour rien au monde elle n'aurait voulut oublié. Et alors qu'il s'efface sous les coups de tonnerre la terre gronde, elle détonne, comme un monstre en colère, comme répondant à cet appel, comme vengeant la peine, vengeant la haine alors que partout dans la salle le sol se fissure, se fend dans un grondement puissant, que la terre s'impulse sous le volonté alors que des crevasses les spectres du passés, immaculés, blancs et éthérés, saints alors que leurs âmes se voient convoquées dans la pureté du sacrifice. Ces âmes de son passé, de leurs passés, le siens à elle, le sien à lui alors que l'esprit anéantis plus tôt émerge de l'une des crevasses. Pure énergie alors qu'au moment ou la foudre s'abat sur elle des airs les âmes de leurs martyrs respectifs se jettent sur le monstre, cette aberration de la foi. Brûlant son corps de leur contact pour chacun de ses péchés, pour chaque action impure perpétrée, les bourreaux divin de la foi.

Et au sol la brune s'effondre, le corps meurtrie par la foudre, foudre qu'elle n'a pourtant pas sentis dans le sacrifice du touché, douleur venant s'abattre sur elle tel un étau alors qu'il arrive à son terme et qu'elle hurle, a peine consciente, effondrée au sol, alors qu'indépendante de son propre corps, la volonté continue son œuvre dans l'éviction totale et intégrale de sa mémoire, celui qu'elle a jadis aimé.

Spoiler:


♠ ♠ ♠ ♠
 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptyDim 6 Juil - 8:12

Anonymous
Invité


Click


Une dernière fois
Rp Event ~

♣ Rien. Cela n'eut pratiquement aucun impact après tout le mal que je m'étais donnée. Tout ce que j'avais fais pour réussir ne serait-ce qu'à faire cela. Tout cela pour rien. Même pas une égratinure ni rien, c'était de la folie. On était fous que de vouloir se battre contre un monstre pareil et pourtant, aucun de nous n'avait aucun abandonner. Aucun de nous de baisser les bras. Pourquoi ? Pourquoi continuer à se battre alors que l'on savait pertinemment que cela nous conduirait à notre perte ? Pourquoi ? Je ne comprends pas. Mon cerveau me dis d'arrêter, de m'enfuir en courant mais mon corps se refuse à bouger. Il reste là, droit et fatigué. Le rythme soutenu n'était pas du tout pour moi mais il fallait faire avec. Il fallait suivre la cadence et maintenir le tout. Le plus dur était de maintenir.

Après tout ça, je pouvais à peine sentir mes doigts. Était-ce à cause du froid ? De la fatigue ? De l'épuisement. A l'heure actuelle, je ne pourrais différencier aucun des trois. Des spasmes de douleur me rappelais à chaque secondes que mon corps ne pouvait plus tenir à ce rythme là et ce dernier finit par céder.

Les mains tremblantes, à genoux sur la neige, je tenais mon blouson fermement pour empêcher les spasmes de continuer leur petit jeu mais rien n'y faisait. Je pouvais sentir chaque frisson, chaque battement de mon cœur. Il était là, battant au rythme de la bataille et même si aucun d'entre nous n'avait abandonner...Aucun d'entre nous ne pouvait maintenir le rythme.

Salomé tomba.

Elle avait été la première à se jeter dans le combat. La première à donner la réplique à ce combat sans fin. La première à faire tout ce qui était en son pouvoir pour nous aider mais même si je la vis tomber, je ne bougeais pas. Pourquoi ? Pourquoi je reste là ?!!

BOUGE !! ALLER !!! BOUGE !!!

Tout ce que je sais faire c'est m'étaler sur la neige, sentant chaque flocon sur ma joue tandis qu'un grognement fit rage. Tu pensais avoir traverser le pire ? Que tu es bien naïve ma pauvre Elena. Le pire n'est qu'à venir.

Il est juste là, derrière toi, tandis que tu restes allongée là sans bouger ne serait-ce qu'un orteil. La technique du mort pourrait fonctionner. Si tu les ignores, ils vont t'ignorer. Mais je suis qu'une pauvre imbécile, je suis idiote, maladroite, grande gueule mais le plus gros de mes défauts et sans aucun doute le fait d'être têtue. Je ne sais pas abandonner et je me suis battue trop souvent dans ces navires marchands pour ma propre vie. Je me suis battue pour ma survie aux dépends de celle des autres. Je me suis battue pour être là aujourd'hui et maintenant que l'adversité apparaît, je baisserais les bras ?

Tu penses me faire vivre le désespoir ô géant des neiges ? Devient esclave pendant 12 ans de ta vie et on en reparlera après. Devient le jouer sexuel de ces hommes avares et bestiaux et on en reparlera. Devient une bête qu'on enchaîne ou qu'on emprisonne dans une cage et on en reparlera. Devient un objet que l'on vend sur un marché et on en reparlera.

Devient ne serait-ce que la moitié de mon âme et on en reparlera. Ce ne sont pas tes peluches qui me feront. Ce ne sont pas tes jouets qui me feront pleurer.

Parce que j'ai trop perdue auparavant, je ne peux plus rien perdre aujourd'hui. Peut-être ma vie mais ceci ressemblerait plus à une délivrance qu'à une sentence. Prend ma vie si cela t'amuses. Prend tout ce que tu veux de moi, j'ai l'habitude mais tant que je respire. Je refuse d'abandonner et de baisser les bras. Je ne peux peut-être pas faire grand chose pour l'instant mais un jour viendra où je serais capable de quelque chose. Un jour viendra où je me relèverais et à ce que je sache pour l'instant...

« - Je me tiens debout ! »

Les jambes tremblantes, les bras aussi mous que des flans et l'intérieur en compote mais je me tiens debout et je refuse que cela s'arrête aujourd'hui.

Tout semblait se passer si vite. Le temps semblait s'accélérer que je ne compris pas vraiment ce que Salomé avait fait. Je voyais la scène de loin..Comme si je n'étais plus maître de mon corps et pourtant, j'étais là, quelques part.

« - Diane..J'ai besoin de toi...une dernière fois...fis-je en tentant de reprendre mon souffle »

Je n'en étais pas vraiment capable mais tant que j'étais là, je pouvais le faire. L'affreuse peluche en face ne me faisait pas peur.

« - On la joue comment cette fois ? Demanda t-elle en arrivant à tes côtés.
- On la joue...Bien.. »

Une énorme flèche apparue sur l'arc. Elle était dorée et luisante comme si elle brillait. La pointe fumer légèrement. L'arc grossit au fur et à mesure que la flèche pris de l'ampleur et je sentis comme une pointe dans mon cœur.

Pas maintenant. Aller. Pas maintenant.

« - Encore...aller.... »

Et quand elle fut aussi grosse qu'une de ces colonnes entourant la salle, je pus ordonner de la lâcher. Ce n'était pas le moment de se préoccuper du reste. Ce n'était pas le moment.

« - Lâche la.... »

L'arc aussi grand qu'une harpe fit claquer la corde dans un son qui résonnait dans la salle. Comme un fouet. La flèche partit et dés cet instant, elle se divisa en plusieurs flèches, des milliers, se dirigeant dans tout les sens, couvrant ma zone sur 360°. Elles partirent non pas contre l'ennemi mais contre les murs nous entourant.

Si je ne peux pas t'abattre toi alors soit mais j'abattrais le décor.

Les flèches firent exploser tout le décor autour de nous, les murs s'effritèrent et tombèrent à un à un comme si le ciel nous tomber dessus.

Je veux seulement...Sortir d'ici.

 MessageSujet: Re: Memento mori [groupe III]   Memento mori [groupe III] - Page 2 EmptyLun 14 Juil - 2:26

Uriel Rudraksha
Uriel Rudraksha

[C] Var Ulfur

Click