Hibiki : Le mage qui utilise des serpents empoisonnés, Cobra.
Natsu : Il a vraiment l’air d’un sale type ! Regardez ses yeux de serpent !

Le flair de l’attardé aux cheveux roses n’est pas si périmé que ça, accordons lui au moins un point. Même sans sixième sens il est évident qu’au premier regard, quiconque comprendrait que Cobra hait, naturellement, spontanément, il hait. Cruel, glacial, impitoyable sont des termes qui reviennent souvent à la bouche des gens qui auraient pu le croiser et être encore en vie, bien qu’ils soient souvent précédés assez justement du terme assassin. Il a massacré sans compter, les avides de revanche ne s’énumèrent plus, et le criminel accueille chacun d’entre eux avec son sourire narcissique et hautain. Oh, qu’il s’en délecte de ces individus noyés dans le désespoir qui jurent n’avoir qu’un but dans leurs misérables vies, ces gens qu’il admire non sans plaisir souffrir, suffoquer sous sa brume pourpre en réclamant le pardon ou, mieux encore, tenter de lui cracher au visage dans une impuissance ultime.

Erik est lui-même un homme, aussi difficile que cela puisse paraitre à imaginer. Un homme changé en monstre par un vécu que nul ne peut imaginer, que nul ne peut partager. Il lacère le cœur de ceux qui osent se penser à sa hauteur, il lamine le corps de celles qui estiment comprendre ce qu’il a pu traverser. Il ne supporte ni la pitié, ni l’amitié ; c’est un être solitaire dont il ne faut pas tenter de rompre le cocon sous peine d’une mort immédiate. Derrière ce calme prédateur se cache un mépris suprême de la race humaine capable d’éclater à la moindre provocation, sans logique aucune, du mur imperturbable se déchaine un tsunami de rage fatal.

Il existait jusqu’alors une exception à cette solitude, une exception à cette frénésie qui entretenait en Cobra une certaine joie de vivre, certes douteuse mais bien présente. Cette exception se nommait Cubélios. Suite à divers évènements, Cobra fut séparé de sa meilleure amie, ce qui le changea radicalement. Si d’apparence peu noteraient la différence, si ce n’est un air plus terne et la raréfaction de ses sourires carnassiers, le fond lui a bel et bien subi un remodelage d’une importance radicale. Le serpent pourpre entretenait le monde fantaisiste de son partenaire qui agissait pour elle, avançait pour elle, tuait pour elle. Lui qui pensait avoir dominé la solitude fut littéralement poignardé dans le dos par la disparition de Cubélios, blessé à vif.

Son autosuffisance fut certes brisée un temps, mais l’origine de la force du monarque des serpents est toute autre. Il n’est pas né puissant, il s’est, d’une certaine façon, donné les moyens de réussir. Cette fois encore il s’est relevé, il dut apprendre à voir le monde autrement. Pas d’illusion, il est toujours prêt à tout pour elle, il ne l’a pas effacée, il s’en est rendu deux fois plus fourbes, trois fois plus sinistre et cinq fois plus manipulateur pour arriver à ses fins. Il en a d’ailleurs appris la valeur du sacrifice et s’est élevé encore plus haut dans son estime de lui-même, à croire que c’en était possible.

Tout ce qui lui reste à attendre, c’est que le destin lui prouve qu’il a tort à nouveau.

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Cuius acerbitati uxor grave accesserat incentivum, germanitate Augusti turgida supra modum, quam Hannibaliano regi fratris filio antehac Constantinus iunxerat pater, Megaera quaedam mortalis, inflammatrix saevientis adsidua, humani cruoris avida nihil mitius quam maritus; qui paulatim eruditiores facti processu temporis ad nocendum per clandestinos versutosque rumigerulos conpertis leviter addere quaedam male suetos falsa et placentia sibi discentes, adfectati regni vel artium nefandarum calumnias insontibus adfligebant.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Quam quidem partem accusationis admiratus sum et moleste tuli potissimum esse Atratino datam. Neque enim decebat neque aetas illa postulabat neque, id quod animadvertere poteratis, pudor patiebatur optimi adulescentis in tali illum oratione versari. Vellem aliquis ex vobis robustioribus hunc male dicendi locum suscepisset; aliquanto liberius et fortius et magis more nostro refutaremus istam male dicendi licentiam. Tecum, Atratine, agam lenius, quod et pudor tuus moderatur orationi meae et meum erga te parentemque tuum beneficium tueri debeo.

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Cuius acerbitati uxor grave accesserat incentivum, germanitate Augusti turgida supra modum, quam Hannibaliano regi fratris filio antehac Constantinus iunxerat pater, Megaera quaedam mortalis, inflammatrix saevientis adsidua, humani cruoris avida nihil mitius quam maritus; qui paulatim eruditiores facti processu temporis ad nocendum per clandestinos versutosque rumigerulos conpertis leviter addere quaedam male suetos falsa et placentia sibi discentes, adfectati regni vel artium nefandarum calumnias insontibus adfligebant.