Sujet: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Dim 18 Mai - 14:00
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Un classique du genre
Prologue
Tu es allongé dans l'antre de la bête, tu t'es habitué son rythme, son esprit et son cœur. Tu la vois roder ici et là, surveiller son territoire, prête à bondir sur les plus faibles. Elle te tire de cette oisiveté qui t'embrume l'esprit quand les plus faibles sont déchiquetés. Ce n'est pas du voyeurisme, c'est seulement que notre prédateur peut faire du bruit de temps à autre. Tu ne te sens pas concerné par autant. Sur le fond, il te dérange, mais à cette faculté de te sortir de ces moments vides. C'est le cas aujourd'hui. Tu es tombé sur cette affaire des plus simples, un prétexte pour aller chasser sur leur territoire. Cette idée te semble aussi ridicule que jouissif. Parce qu'importe les légendes que tu as lues, il était là avant elle. Il est ce fleuve sur lequel flotte la terre, prenant sa source à l'orient, il est l'énergie de la nature, le gardien du monde. Elle est arrivée après, espiègle et jouant sur ses rives, s'appropriant celles-ci, créature espiègle qui s'amuse et brille par son insouciance et sa dispersion. Elle a oublié sa place, celle de l'exécutante qui obéit à son maître. Il est responsable de cette situation, il n'a jamais vraiment fait attention à elle, comme si elle n'existait pas. La question qui te taraude est qui du tigre ou de la fée va dominer cette querelle ? Ses dents vont-elles attraper cette queue fourbe, vicieuse et nauséabonde ? L'observation et l'analyse te donneront sans doute ta réponse. Il est plus juste te dire qu'elles confirmeront ce que tu sais déjà. Se débarrasser d'un parasite prend du temps quand celui-ci est habitué à tout traitement.
Le signal du train te tire de tes réflexions, tu te rappelles. Tu dois faire tomber ce risible petit humain. Ta mémoire est encore fraîche, à vrai dire, tu ne peux pas oublier. Il est de cet univers d'où, tu viens. Cet endroit où se rassemblent ces gnomes, non, ces nains avares. Ces nuisible qui se focalisent sur l'or, ceux qui agissent dans l'ombre sans l'once d'une culpabilité, d'une considération pour autre chose qu'eux, ceux qui agissent dans ces tunnels, ceux qui se cachent du soleil par honte. Tu ne comprends pas pourquoi la vermine tente d'imposer une hiérarchie en son sein. Un nuisible a toujours été, reste et le restera toujours. Aucune intelligence n'émane de ces créatures. La preuve, le mode opératoire est le même à chaque fois. Pour rester au sommet, il faut sacrifier des pions et en utiliser d'autre. C'est ce que fait cet homme riche de Crocus, tu ne l'as jamais croisé lors des soirées Holmes. Lui comme toi êtes de chanceux. Tu es prompt à l'admettre. Pourquoi ? Tout simplement parce que si tu l'avais croisé lors de l'une des soirées familiales, il serait déjà en prison et qu'aujourd'hui, cela te donne, tu travailles. Les seules choses qui pourraient déranger sont les dommages collatéraux, mais tu t'en fiches royalement. C'est pourquoi tu te rends dans cette prison sur l'extérieur de Magnoria pour rencontrer l'un des ces dommages. Il est l'aspect visible de l'iceberg. La lumière des fées fait pas mal d'ombre et permet aux cancrelats de se développer.
Cette mission, tu ne peux pas l'aborder comme un voyage d'étude. La tête du tigre t'avait demandé de résoudre cette affaire avec elle. Tu n'as jamais travaillé avec, mais a connais de réputation. D'une manière générale, tu as toujours évité le travail d'équipe, n'aimant pas être handicapé. Aujourd'hui, tu n'as pas le choix. Elle est la représentation parfaite de ce que tu appelles l'assistante sociale. Il s'agit d'un type de personne prêt à aider quiconque avec le sourire. Ce genre de personne qui se soucie du bien-être des autres, ce que tu détestes le plus au point. Tu rejoins ce bar dans les extérieurs de la ville où vous avez rendez-vous pour discuter. Tu avais juste laissé pour elle une note à la guilde contenant la date et le lieu de votre rendez-vous. N'étant pas masochiste, tu as voyagé solo. Tu te poses sur cette terrasse à l'ombre et commences à penser au moyen de l'employer au mieux. De par son genre, elle a des atouts non-négligeables qui peuvent te permettre de gagner temps. À défaut d'avoir un esprit qui te convient, elle a cette plastique intéressante. De mémoire et pour faire court, elle donne l'impression d'avoir la vingtaine. Cette brune aux cheveux longs et lisses, aux sourcils fins a une peau couleur café assorti à ses yeux, un nez discret et des lèvres pulpeuses. Ces formes sont généreuses et parfaitement adaptées ce corps grand et svelte. Si tu te fie aux commentaires des bœufs de la guilde, sa démarche est une ode à la féminité, chacun de ses pas suggère. Ses pas, aériens, font d'elle une apparition quasi-fantomatique, pourtant elle est bien là, bien incarnée dans son corps, bien ancrée dans son âme. Ses gestes sont naturels et sans précipitations, et elle en oublie son public privé. Elle est libre. Elle est le piège à homme par essence. En parlant du loup, tu la vois qui arrive et se dirige vers toi. Tu te lèves, avance cette chaise à son attention et la salue comme un lord.
"Enchanté de vous connaître, Elena. Ne perdons pas de temps pas dans des formalités inappropriées. Je vous propose de rentrer directement dans le vif du sujet."
Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Sam 24 Mai - 8:05
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Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Lun 26 Mai - 15:02
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Basic Instinct
Femme objet
Tu prends le temps d’observer ses mains. L’expression n’est pas bonne, par réflexe tu observes les mains et les pieds de tes interlocuteurs. Ce qui t'intéresse chez cet organe préhensile effecteur situé à l'extrémité de l'avant-bras et relié à ce dernier par le poignet. C'est sa fonction et comment son propriétaire en prend soin. Il est destiné à saisir et manipuler des objets, il est une contribution majeure du sens du toucher. Il est un moyen d'expression qui complète la parole ou sert d'articulateur en langue des signes. La gestuelle des doigts et des mains constitue un véritable langage. Si la signification de certains gestes est universelle, beaucoup de gestes conscients et délibérés ne peuvent, en revanche être compris que si on sait dans quel pays on les trouve. Les mains sont les parties du corps les plus exposées aux agressions extérieures. Pas chez elle, tu devines à travers leur finesse, sa peau hydraté, ses ongles taillés qu’elle prend du temps pour les entretenir ou qu’elle naturellement bien dotée. Les pieds éveillent ce même intérêt. Ils portent le poids du corps en position debout et permettent la locomotion. Ils ont ce rôle d'équilibre, d'amortissement et de propulsion. Ils marchent sur le monde. Ils sont souvent équipés d'une chaussure permettant sa protection et son confort, tout en jouant un rôle social. La chaussure est merveilleuse aussi, elle est miraculeuse. Tout le monde a noté la coïncidence idéale entre la forme du pied et le volume creux de la chaussure. Au vu de notre évolution, ce hasard du progrès a mis très longtemps avant de voir le jour. Le miracle de la chaussure ne s'arrête pas à sa forme de base, il envahit tout le corps humain. La chaussure se fait bottine, botte, voire cuissarde, voire grenouillère pour les nouveaux nés. Point commun et essentiel entre ces deux extensions : les empreintes. Elles sont uniques pour les mains et difficilement reproductibles pour les pieds qui portent la misère du monde.
«Moi de même Chance il me semble non ? Eh bien puisque nous sommes d'accord sur un point...Commençons.»
Tu t’assieds, tu la regarde scientifiquement et tu ne peux t’empêcher de lui dire.
« Savez-vous que les proportions entre les os de l'index jusqu'au poignet correspondent au nombre d'or. De même, les proportions entre la paume de la main et la distance entre les doigts, avec ou sans le pouce, respectivement appelés empan et palme sont égales à ces mêmes proportions. Ces mêmes employées par certains bâtisseurs pour leurs mesures. Ce nombre est voulu comme base de l'harmonie et la beauté parfaite. La section d'or est devenue ce standard de la perfection. Difficile de dire à présent si cette particularité mathématique possède « objectivement » une beauté intrinsèque ou si cette beauté ne procède pas d'une tradition de représentation du beau par les mathématiques, à condition de considérer les mathématiques d'un point de vue esthétique.»
Ton cerveau est déjà en train de penser à exploiter ses jambes. Le bougre que nous devons aller interroger est en prison depuis quelques mois et n'est esthétiquement pas viable. Il est évident qu'une jeune fille aux longues jambes, une jupe courte, des cuissardes vont, nous permettre de gagner du temps. Un puceau affamé ne serait résister à un jeu de courbe. Chez beaucoup d'homme, juste voir des entrelacements se faire et se défaire, est suffisant pour les faire baver. Tu concèdes volontiers que ces derniers sont pitoyables et faibles. Autant l'employé à ton avantage, reste à savoir si ton assistante aller se prêter au jeu. Sur ces mots, tu te souviens qu'avant tu avais acheté une tenue appropriée pour elle dans cette idée. Tu prends à peine ta respiration que tu enchaînes.
"Je me suis permis de vous acheter une tenue appropriée pour notre rendez-vous à la prison. Nous partirons dès que vous serez prête. Je ne pense pas m’être trompé sur la taille, je suis un excellent physionomiste."
Sur ces paroles, tu lui tends divers sacs avec un sourire ravageur. Ce genre de sourire qui donne l’impression d’avoir un levé de soleil en face de soi. Tu aimes jouer la comédie, oh oui tu aimes. Il est évident que tu ne comptes pas lui expliquer, le pourquoi du comment. Elle doit être capable de le faire toute seule. Tu portes une dernière fois la tasse de café à tes lèvres. Tes yeux regardent déjà dans le vide. Tu demandes où va t'emmener cette interrogatoire. Ton corps commence à frémir d'impatience, de légers frissons d'excitation sont perceptibles ici et là. Tu en déjà marre de l'attendre alors qu'elle vient de recevoir son colis.
Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Jeu 29 Mai - 7:30
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Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Ven 30 Mai - 10:35
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Bambi
On est jamais mieux servit que par soi-même.
" Je vous rembourserez ces frais inutiles mais voyez ceci comme une insulte envers ma personne."
Ton assistante te circonstance, te semble piquer par ton attention. Tu ne comprends pas vraiment pourquoi. En fait, si, tu le sais parfaitement. Tu ne l'as pas recruté toi-même, tu n'as pas pu estimer son intelligence émotionnelle et intuitive. Tu as complètement oublié que les femmes pouvaient réagir de cette manière. Cela ne te perturbe pas plus que ça, tu continues de siroter tranquillement ton café. Après tout, tu ne vas pas d'abaisser à lui apprendre ou lui expliquer tes choses.
" Vous voulez qu'on prenne notre temps pendant que vous sirotez votre café ou bien nous y allons ? Car quitte à changer d'apparence vestimentaire, je vous suggère de faire la même chose. Montrez donc l'exemple mon cher."
Sa dernière remarque est néanmoins pertinente. Comme le dis le proverbe, on est jamais mieux servi que par soi-même. Prévoyant et organisé comme tu as toujours été, tu avais ton sac de transformisme, celui qui contient ces accessoires qui te permet de prendre le visage, les traits, la voie et l’expression d’un autre. Aujourd’hui, tu seras une femme classe, sexe.
"Laissez-moi une petite demi-heure. Je vous rejoins devant la prison. Je vais appliquer vos conseils. Sauf qu'il me faut un peu plus de temps que pour vous. " Tu rentres dans les toilettes de ce bar, par chance, elles sont propres. Tu fermes la porte pour te transformer rapidement. Tu te rappelles du principe de base, inutile de se transformer en une femme de petite taille aux formes généreuses, non, tu es un homme de taille moyenne plutôt fin. Tu seras une femme grande et grande élancée. La première étape est de te donner des hanches et de la poitrine. Tu sors de ton sac à malice ce soutien-gorge et cette fausse poitrine. Ce combo t'assure un joli décolleté, un aspect rebondi, le poids, la sensation et le mouvement d'une poitrine naturelle. Ensuite, tu passes à tes hanches et ton fessier. Tu utilises ce corset pour serrer ta taille, garantir un ventre plat. Tu complètes par cette culotte couteuse qui cache ton appendice, te dessine de nouvelles courbes latérales et arrières. Comme tout bon transformisme, tu n'as pas exagéré les proportions. Tu es rasé de prêt, la peau fine et parfaite. Les conditions idéales pour créer des illusions qui rendent les traits du visage plus petits ou plus prononcées, mettre en valeur des traits féminins. Tu appliques cette poudre et ce maquillage surligneur pour obtenir des fossettes saillantes, des yeux plus larges, un nez plus petit, des lèvres épaisses qui sont des forts marqueurs de genre, utilisez de la poudre pour le contour et du maquillage surligneur. Tu parfais ce masque avec des faux cils, du mascara, du blush, du fard à paupières, de l'eye-liner et du rouge à lèvres. Comme précédemment, c'est juste ce qu'il faut. Tu couvres des cheveux d'un bandeau, puis d'une perruque. Tu choisis celle faite de ces cheveux châtains et naturels, celle qui à ce carré long plongeant. Tu mets cette longue robe rouge fendue sur chaque côté avec une taille clairement définie. Tu enfiles tes escarpins de cuir de même couleur avec cette petite fleur dessus. Tu termines par de faux ongles, quelques bijoux en argent. La note finale est assurée par la magie de trace pour être certain que tout tienne en place et fasse bien naturel.
Tes cours de théâtre, tes aptitudes d'acteurs de génie garantissent ta démarche, tes manières féminines, ces expressions et cette voix. Tu fais bien attention à avoir des mouvements plus rapides, des déhanchés plus affirmés, des bras qui bougent en même temps que tu avances. En vingt minutes, tu es devenu une vraie femme. Sachant pertinemment ce qui fait craquer un homme pas comme la gente féminine, tu vas pouvoir avoir tes informations avec plus d'efficacité qu'Elena. Tu sors de cette loge de circonstance, de ce bar, tu ne passes pas inaperçu, certains clients te sourient, te sifflent. Tu leur réponds avec un sourire discret et gêné, celui qui excite ces animaux. Tu as réussi et part pour la prison où elle t'attend en théorie. Néanmoins à la vue de son comportement d'avant, elle a dû passer à l'action pendant ce temps. Réaction qui t'arrangerais, cela te permettrait de passer à la suite de l'affaire. La question est de savoir si elle a été capable d'agir avec pertinence. Depuis longtemps, tu doutes de l'efficacité des femmes. Douter est faible, efficacité aussi. Tu sais pertinemment qu'à part être une usine à procréer, elles ne servent à rien, voir pire, elles nous emmènent vers le bas.
Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Ven 30 Mai - 12:20
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Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Mar 10 Juin - 18:45
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Cruella
L]a Revanche d'une blonde.
Tu portes cette expression radieuse, celle qui fait mouche. Tu ne te forces pas, tu t'amuses ainsi et tu te souviens de ses heures d'entraînements où au finale, tu arrivais à tenir tête aux Barbies les plus affirmées. Marcher de cette manière ou d'un autre est la même, il suffit d'être naturel. Tu es naturellement pas mal, tu assumes, revendiques ce transformisme. Tu es comme un gosse. Entre un mannequin professionnel et toi, aucune différence. Bien sûr, tu ne forces pas, tu restes bio, tes pointes devront te porter sur plusieurs centaines de mètres. Tu l'aperçois qui t'attends docilement, le maigre espoir d'une éventuelle jugeote s'envole en même temps. Tu t'approches d'elle, tu t'arrêtes à sa hauteur.
" Mise à part le faux rembourrage et tout le reste, tu serais presque crédible mon cher."
Bien que cela t'arrache la bouche, tu es bien obligé d'admettre que si les femmes ont une éventuelle qualité, c'est leur coup d'œil. Tu lui réponds avec un sourire et continue d'avancer. Par chance pour toi, la prison n'emploie que des hommes et sont totalement crédules et serrables avec un tel déguisement.
"Ma Dame...Si vous voulez bien vous donnez la peine d'entrer la première et j'insiste."
Sa voix, ses pupilles, ce ton amusé qu'elle prend te fond sourire intérieurement. Elle reste professionnelle. Elle n'est pas dans l'excès, elle réagit comme si de rien était. C'est d'ailleurs un des outils de manipulations préféré du genre féminin. Elles emploient de cette, comment dire blonde attitude de manière récurrente et avec une efficacité des plus redoutables. En même temps, le genre masculin, à part quelques exceptions dont toi, a une intelligence adaptée au femme, proche d'un zéro, mais tu fais avec. C'est bien ce qui t'use et te déprime le plus. Tu ne vas pas commencer à réfléchir encore et encore se sujet, tu sais que tu as beau faire des efforts, tu ne peux pas t'abaisser à ce que tu ne vois pas, tu regardes droit devant, tu ne peux pas regarder derrière. Tu vas faire avec et c'est tout, même si cela te chagrine. Les portes de la prison s'ouvrent et la machine Holmes se met en marche. Activation des systèmes sensoriels niveau deux. Tu te focalises sur tes scanners visuels, auditifs et olfactifs. Ton entrainement te permet d'activer cette capacité qu'est la mémoire eidétique, de cette manière, tu es capable de te souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails. Les odeurs permettent d'optimiser la mémorisation et le niveau détail. L'objectif est d'établir une cardiographie mentale de la prison dans un premier temps. Les informations de types olfactives vont te permettre de définir le niveau social de son public et de ses gardes. Cette base de données va te permettre d'estimer si oui ou non ton client sera suffisamment libre de parler ou pas. En fait, ces trois sens poussés à l'extrême te donnent le moyen d'évaluer l'étanchéité des liens. Cette analyse se fait au nez et la barbe de tout le monde, entre deux sourires, deux regards, tu deviens cette poupée fragile que tout le monde veut protéger... Oh la garce...
Elle n'a pas été professionnelle jusqu'au bout... Toi, tu le seras tout en lui rendant la monnaie de sa pièce. Alors que tu tombes comme une feuille glisse dans l'air, avec grâce et délicatesse, cette lueur s'allume dans ton esprit. L'endroit le plus neutre pour mener un interrogatoire discret et non avoué est l'infirmerie dans une prison. Comme tu ne peux empêcher cette chute, tu vas l'intégrer dans ton scénario. Tu tombes de manière à ce que l'on pense que tu t'es foulé la cheville, tu pousses ce gémissement de douleur étouffée qui exprime une faiblesse feinte.
Tu la regardes droit dans les yeux, avec un beau morceau de sa jupe au passage. Tu t'étais retenu à ce que pouvais. C'était involontaire, mais un juste retour des choses... Bien que jouissif de la voir ainsi dans un lieu remplis d'homme en manque, tu sais que ce n'est pas confortable, ni respectable comme situation. Manque de chance pour elle, pour des raisons de sécurité, nos sacs sont restés à l'extérieur. Tu viens t'avoir cette idée grotesque qu'elle serait capable d'aller dans ton sens, malgré sa fierté grossière.
"Gardes pouvez-vous me conduire à l'infirmerie, je pense m'être faite une entorse et ma jeune amie semble épuisée d'où sa crampe, enfin, je présume. Si cela vous gêne, pourriez-vous conduire notre détenu aussi à l'infirmerie. Bien que votre présence aux odeurs musque me rassure, je pense que je préférais avoir notre entrevue dans un lieu neutre. En vous remerciant. Sauf si cela te gêne Elena ? "
Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Mer 11 Juin - 6:53
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Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Mar 17 Juin - 13:10
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La mauvaise fois
Une des définitions de la femme
Tu as ces options gauches qui te vont tellement bien. Cela fait partie de ton charme. Tu sais utiliser ta propre maladresse à ton avantage. Elle n'est pas forcément feinte, au contraire, mais elle tout sauf un handicap. Elle est un déclencheur positif. Alors que tout tombe à croire que le destin s'acharne sur ta délicieuse personne, alors que tu sembles être le comique de service, le bouffon, d'un geste aussi naturelle que chirurgicale, tu deviens ce héros comique. Ta partenaire en a fait les frais. Au vu de ce regard jeté à cet instant, tu doutes qu'elle ait apprécié. Tu ne te focalises pas dessus, tu n'es pas responsable de cet incident, tu es juste victime de sa perfidie. Elle a peut-être oublié qu'à semer le vent, elle récolterait la tempête. Certes, elle a été violente, mais bon.
Alors que la porte se referme, elle se change et fonce sur toi, telle une tigresse enragée. Tu sens cette colère et cette haine l'envahir. Tu la regardes droit dans les yeux sans rien dire, ni réagir. Elle fait son one-man-show à la Showgirls. Autrement dit que cela soit dans ces intentions et sa gestuelle aussi allumeuse que violente, elle n'a strictement aucun effet sur toi. Par contre, tu en apprends un peu plus sur elle et sur cette subjectivité qu'elle peut manifester dans le cadre d'un travail. Tu sais maintenant qu'elle est capable de te sauter à la gorge à chaque instant. Tu n'es pas contre le sport. Intérieurement, tu souris quand elle te menace. Tu ne portes pas simplement une robe ou autres. Tes vêtements sont adaptés à ta magie. Tu n'en conçois par forcément les dessins, mais la matière et les spécifiés. Ils sont autant des armes autant que le scalpel qu'elle tient. Tu observes avec attention c'est infirmière d'un nouveau genre ou vieux (tout dépend de quel point vu sociétal du te mets) et tu réfléchis à comment l'utiliser.
Tu n'as pas vraiment le temps de le trouver puisque votre tête-à-tête des plus chauds prend fin par l'approche de pas au rythme trop pressé et trop pressant. Elle se retire. Tu continues à jouer la femme soumise et allongée et te prépare à cette entrevue qui sera plus sport que prévue. Le détenu que vous venez voir n'a pas commis d'acte qui nécessite qu'il soit encadré par plus d'un homme. Pourquoi tu penses ainsi ? Tout simplement parce que parmi les pas que tu entends, tu perçois ce son si reconnaissable du talon aiguille. Il est par ailleurs quelques bizarre dans une prison pour homme de voir une femme ou un travelo comme gardien. En plus de notre homme, nous avons son garde et une femme ou un travesti. Tu sais que son avocat était homme à la base, cela ne peut être cela. Tu sens le divertissement arrivé. Tu espères que cela sera du lourd, juste pour faire tomber un peu cette tension entre toi et Elena. Non pas qu'elle te dérange, mais tu sais que cette ambiance se révèle souvent contre-productive. C'est avec ton humour des plus grinçants que tu adresses ce petit message à la tigresse qui t'accompagne. Tu sais qu’elle va en percevoir tout les tenants et les aboutissants vu votre relation actuelle…
" Elena, avez-vous déjà vu une tigresse qui tourne en cage. Elle est, ce genre de créature qui est prête à bondir surtout ce qui bouge, y compris le dompteur. Si tenté que le dompteur ne soit pas non plus un tigre déguisé. Tout cela pour vous dire que cette excursion dans ce cadre si viril et si masculin a réveillé mes hormones et me donnerait presque l'impression d'être cette féline. Pas vous ?"
Soit au passage, tu lui glisses ce petit mot doux, tout plein d'amour. Cela te brulait la langue, tu n'as pas pu t'en empêcher. De cette manière, elle n'est pas surprise de ... Voir... Oh mon dieu ! Une femme diamant à vue de nez qui fonce sur toi et un homme fauve sur Elena... Notre ami au milieu à ce petit sourire... Tu n'as vraiment pas de chance avec le genre féminin aujourd'hui... Tu espères au moins qu'elle n'est pas en toque, tu pourrais éventuellement en revendre des morceaux.
Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance] Mer 18 Juin - 6:16
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Sujet: Re: Un classique du genre [PV Elena & Chance]