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Les Fragments de nos démences [Groupe D]
 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 3 EmptyMar 6 Mai - 16:06

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 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 3 EmptyMar 13 Mai - 6:02

Uriel Rudraksha
Uriel Rudraksha

[C] Var Ulfur

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L'éclair s'abat, impitoyable. Elle s'effondre à nouveau, s'effondre sans même en prendre conscience alors que ses lèvres s'ouvrent pour laisser jaillir un flot noire et bouillonnant. Elle vomit. Vomit à nouveau sans même le sentir, tel était la perversité du sacrifice du toucher, et ce n'est plus sa bille qui vient se répandre sur le sol, non c'est du fiel qui émerge de ses lèvres pour se répandre en une marée noire et immonde. Et doucement, lentement, elle se relève, nulle douleur pour l'entraver alors que de sa beauté ne subsiste plus qu'un visage défiguré,brulée d'où le fiel s'échappe des plaies, que son corps entier saigne, saigne de rouge et de noire au niveau de sa chaire tuméfiée, de ses plaies provoqués par les fils d'acier.

Et alors qu'elle se redresse, pitoyable et piteuse, cheveux à moitié calciné, reflet perdue d'une beauté passé ce n'est que la rage qui bouillonne et l'habite en cette instant, prête à ne plus jamais ressentir la simple sensation du touché alors que le sacrifice continue, qu'elle le maintient dans ses dernières réserves de magie que la haine stimule par le fiel dans sa chaire et ses os.

Elle ne sent pas la pression, la poussée d'une main contre sa peau pour l'entraîner, sa magie prête à frapper avant que final dans ses yeux d'azur seule beauté intacte dans son être violé elle n’aperçoive son allier l'entrainer. Et dans le sillage de ses pas le sang s'écrase au sol, sang teinté de fiel, le sacré pervertie par la haine.

Il la laisse, laisse là dans un des sombres recoins de la pièce alors qu'elle s'écroule à genoux sans même en prendre conscience directement, membres à bout sans qu'elle ne puisse le ressentir, prête à tout pour les anéantir, sa colère hurle et abonde, puis elle la voit, cette fumée qui se répand ici là, véritable cancer venant alourdir l’atmosphère, alors qu'en son centre né et grossit la bête, l'horrible monstre que sa magie entière ne peut accepter. Et alors que la fumée les enveloppes, que le poison vient se distiller, elle se redresse lentement, toussant sans même en prendre conscience, sans même voir qu'à plusieurs mètres le sang qu'elle a perdue vient nourrir l'infâme bête.

Ses réserves quasiment à terme elle lâche sa magie dans l'explosion de sa furie, pervertie par le fiel et la haine dont son être palpite, sa magie explose sous le prix du sacrifice, elle repousse ses limites alors qu'au même moment elle se voit amputé à jamais du sens du toucher, sacrifice ayant trop duré alors que quelque part dans la pièce le petit brun vient perdre son hypersensibilité.

Elle la ressent cette émotion vivante dont elle doit se débarrasser, ce sacrifice ultime pour pouvoir tout annihiler, émotion que jamais plus elle ne veut pouvoir embraser malgré ces quelques heures d'existence qu'on lui a accordé.

Kardia : Espoir.

Et alors que la lueur agonisante entame sa décomposition la volonté jaillie, et dans sa suite émerge les tornades, loin de celles rencontrées plus tôt. Médiocres et infimes, la matérialisation de cette faible lueur sacrifiée à jamais. Quatre mini tornades d'un mètre de hauteur pour cinquante centimètres de diamètres venant danser pour s'unir, grandir, grandir en une seule pour balayer la fumer par les vitres éclatés, une trentaine de seconde même pas alors que dans la mort de l'espoir elle disparait, éclate comme si jamais le vent ne s'était manifesté, rendant plus ou moins visible la scène se déroulant devant ses yeux.

Scène qui lui tire un hoquet d'horreur, comme si son être entier reprenait conscience de valeurs vagues, du sacré. Il est là à quelques mètres d'elle, cette immonde créature noire et dégoulinante, bouillonnante aux crocs infâmes et infectes, crocs qui ne sont que des restes d'ossements. Elle le voit balancer le cadavre éventré et mutilé d'un Uriel, boyaux à l'air, côtes explosé en papillons. Elle vomit. Vomit alors qu'elle se purge sans même en prendre conscience, que dans ce nouveau flot immonde, le fiel infime.

La rage et la haine baissent sensiblement face à l'horreur et la résolution née, plus forte que sa colère souveraine, embrase le sacré, une seule certitude celle que sa magie peut l'arrêter alors que devant ces yeux après la tentative vaine du petit brun la chose se reconstitue, plus forte encore que jamais.

Elle se redresse, lentement, pitoyable et pourtant indomptable, et dans ses yeux d'azur brillent la détermination alors qu'elle entre en mouvement vers la chose, lentement, qu'elle marche, déesse carbonisée, sorcière que le buché à déjà tué même si elle est encore capable de s'animer par le sacrifice définitif du sens du touché. Et alors qu'elle approche le corps encore suintant de fiel la chose semble prendre conscience de sa présence, change sa trajectoire, lui fait face pour venir l'engloutir de son immonde mâchoire. Et dans son esprit elle sait ce qu'il lui reste à faire, elle sait que c'est maintenant ou jamais que cette chose doit être tentée, la dernière possibilité que sa magie sacré permet, le sacrifice ultime et sacré.

Et alors que la chose s'approche, prêt à l'engloutir, qu'ils ne sont plus séparé que d'un centimètre le prix est annoncé.

" Psyché : Âme "

Et la volonté jaillie alors qu'en elle tout se rompt, l'erzat d'âme qu'on lui insufflé en la créant se brise en un millier de fragment alors que la magie jaillie. Que la volonté vient frapper la bête de pleins fouet en une lumière d'une blancheur immaculée, celle de l'âme purifiée dans le sacrifice ultime. Un hurlement strident retentissant, un râle d'agonie alors qu'à l'unisson elle et la bête hurlent. Que la masse noire se désintègre, que la chaire carbonisée vient se décomposée, portée par le vent, tel une illusion brisé dans la déferlante de son âme sacrifiée. Erzat d'âme incapable de survivre ou d'encaisser le prix du sacrifice, car il n'est qu'un erzat insufflé.

Puis la lumière cesse, tout disparait alors que sur le sol ne subsiste plus rien, qu'elle a disparue, évaporée, illusion brisée, et que de la masse noire ne reste plus que les côtes arrachées tombant sur le sol tel de vulgaire osselet.

L'acte du sacrifice transcendé.


♠ ♠ ♠ ♠


Nouvel ordre de poste : Uriel - Kota - Drake
 MessageSujet: Re: Les Fragments de nos démences [Groupe D]   Les Fragments de nos démences [Groupe D] - Page 3 EmptySam 31 Mai - 5:01

Uriel Rudraksha
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