Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid
 MessageSujet: Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid   Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid EmptyMar 18 Mar - 21:24

Anonymous
Invité


Click

[color=white]Un craquement sec, le son se fait écho dans les montagnes brumeuses et froides, un homme qui à marché sur une branche morte, un homme changé, un homme enfin libre après plus de trente ans d'obéissances, trente ans de douleurs, de cauchemars, trente ans à se briser les os sur les chaînes que le destin lui avait forgé à la naissance, cet homme nouveau, c'est moi, moi et moi seul. La brise se lève, fouettant mon visage, mais c'est d'autant mieux, je respire cet air frai dans mes poumons, ce sentiment d'être enfin seul, ce silence et cette quiétude. Je continu mon ascension, celle-ci est plus lente qu'auparavant, mais c'était normale, après tout cela fait six ans que je ne suis pas rentré à la guilde. Les pierres de la falaise me semblent si familières et en même temps semblent venir d'un passé presque oublié. Je replace mon sac marin sur mon épaule. Mes yeux admirent la beauté de ce paysage froid comme s'il s'agissait de la première fois, comme une illusion dont on découvre la véritable face. Je commence à sentir mes lèvres dessiner un sourire, mais cela s'arrête bien vite, les souvenirs de ces six ans loin d'ici me reviennent en mémoire.

[ 6 ans en arrière ]

* Tu en es sûr Apo ? ♫ *

Certain Síofra, je veux retourner à Enca, voir de mes propres yeux ce qui ce passe.

* Pffff, t'as vraiment rien de mieux à faire ?! J'sais pas moi ! Va t’entraîner ou casser de gueule ! *

Non, je veux savoir à quoi ressemble le pays que j'ai quitté, le voir pour de vrai.

* Moi je suis pour aussi, après tout moi j'ai jamais vu d'où il venait ♥ *

* Ou au pire toi on s'en fout parce que tu sers à rien ? *

* Hé!c'est pas sympa tu sais de me sortir ça comme ça ! *

Arrêtez de vous chamailler, j'irais, ma décision est déjà prise de toute façon.

* Ok, fais comme tu veux hin hin hin ♪ *

* Je le sens pas...je sens qu'il va nous arriver un truc mauvais... *

* La ferme ! Tu le sens jamais de toute façon ! *

* … *

- après une longue dispute avec les démons, des négociations avec un marchant qui refusait au début de bien vouloir m'emmener à Enca et une traversée plus ou moins tranquille j'étais arrivé à un port du pays où j'avais grandi, abandonné par l'équipage avec un « bonne chance » presque réaliste -

A perte de vu, des dock, quelques cabanes mais surtout un vide, le silence. Dans les bâtiments qui entourent les dock pas un son.

* Euh...y a personne aux dock ? Je le sens pas... *

* Moi non plus, et tant mieux ! Que la baston se présente et je lui répondrais ! *

Calme toi Bijes, il ne sers à rien de s'énerver, restons calme, mais surtout vigilant.

* Hé bien, moi qui voulais voir quelques jupes du pays on dirait que c'est raté... *

Je m'avance, quitte les docks, d'un pas lent mais décidé je traverse la rue qui passe entre les bâtiments, celle-ci semble mener à une ville pas loin. Je me dirige donc là-bas, dans l'espoir de trouver quelqu'un.

* Dans l'espoir, comme tu dis ♫ *

Rien ne me gène sur la route, toujours sur mes gardes, à ma vigilance ne me répond qu'un air sec, un ciel sombre, un sol plat et rocailleux. J'approche des portes de la ville, des murs de pierres, des habitations en bois, bref pour ainsi dire une petite ville pauvre. Je passe la porte, enfin, l'arche à moitié croulant qu'il en reste, visiblement reconstruire cette porte n'est soit ni dans les préoccupations de la ville soit hors de ses moyens financiers, si ce n'est les deux.

* Au pire on part, hein, qu'est-ce que vous en dites ?... *

* Ou au pire tu te tais, hein ça va carrément plus vite ! *

Je continu à marcher dans les rues vides écrasées par le silence de plomb qui les accompagnes. Je regarde les fenêtres des maisons, visiblement aucun signe de vie. Je tourne à un carrefour et-

Un homme me percute, tomba avec moi par terre.

- Ah ! Tain de m*rde!

* Et c'est ce type qui se plains de t'être rentré dedans !? *

* En même temps notre ami Apo est un vrai colosse ♪ *

Je me relève, le mystérieux homme également, je me tourne vers lui.

- Désolé je ne vous avais pas vu, veillez me pardonner.

* Pourquoi tu t'excuse espèce de crétin !? C'est lui qui t'es rentré dedans ! Pfff ! Vous les humains je ne vous comprendrais jamais ! *

L'homme me regarde puis me fais un geste de la main pour me faire signe de m'écarter.

- Dégage 'spèce de crétin ! Tu va me ralentir!

* Casse lui la gueule ! T'as vu comment il te parle mec !? *

- Comment cela, que voulez-vous dire?

* Mais cherche pas à comprendre ! Fends lui sa ptite tête ! *

C'est alors qu'une voix derrière moi me fais me retourner.

- Il est là ! Attrapons le!

- Attends, il y a un autre rebelle, on s'en fait un chacun?

- Ok, ça me va.

Un rebelle ?

* Cherche pas à comprendre, ils veulent nous casser la gueule, et ben tant pis pour eux ! Go te transformer mec ! *

Très bien, Bijes je te laisse la place.

* Yeah ! Enfin un peu d'action ! *


Me voilà aux commandes, et ben ça fait plaisir.

* Ne perds pas de temps, bats les vite. *

Pffff, rabat joie ! Je commence à me transformer, un nuage noir et épais recouvre le corps d'Apo. Les gardes s'arrêtent, inquiets, et il y a de quoi ! Ils brandissent leurs lances vers moi, comme si cela allait les sauver, ces fous ! Le nuage disparaît, découvrant ma véritable apparence.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 117902bijes100x147
- Coucou les bitches !

Leurs visages se désagrèges comme leur courage en me voyant sortir de la brume noire, des amuses-gueules comme je les aiment.

- Un....un...un...

- Cours!

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 117902bijes100x147
- Parce que tu crois que je vais vous laisser faire !?

Ils commencent à tourner les talons, mais trop tard, ils s'étaient trop rapprochés, je leurs sautent dessus, j'en attrape un par la tête, je le vois qui pleure, mauviette. Je lui écrase sa face contre le sol.

* Fais ça vite *

Ouais ouais ouais, moi aussi je t'aime. Ou j'en étais ? Ah oui ! Le type la face contre terre, il hurle de peur, il me ferait presque pitié, s'il ne me donnait pas autant envie de lui lui arracher son crâne, d'ailleurs je commence à tirer sa tête hors de son cou, le tout avec ses adorables cris de souffrances. Je sens un truc qui se plante dans mon dos, je me retourne, l'autre espèce de guignole m'a planté sa lance dans le dos, et ça ça me fais pas marrer, mais alors pas du tout, le crétin tente désespérément de retirer sa lance de mon corps, sans succès. Je lâche son copain pour me tourner vers lui, je retire sa lance, le brise en deux et la lance sur le côté, puis je le regarde l'air de dire « maintenant c'est ton tour mon gars, t'aurais pas dû me provoquer ». Dans sa terreur il retombe cul par terre, il recule mais le voilà acculé, assis dos contre un mur. Je lui tiens la tête contre le bâtiment, je lui prends son bras droit, il se débat, sans succès, je commence à exercer une pression, il tente de crier mais cela est étouffé par ses la paume de ma main qui le retiens. Un craquement sourd accompagné d'un autre marmonnement, je venais de lui briser son bras, il regarde vers le côté, du coup j'en fais de même, son pote s'enfuit aussi vite qu'il le peut, dommage, je pourrais pas me défouler sur lui, par contre il me reste encore un jouet. Il me regarde de nouveau en larme.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 117902bijes100x147
- Vražji Claws

Une aura rouge sang entoure mes deux mains, je bloque le type contre le mur avec mon pied, cette fois il cri à plein poumons, comme si le fait que pleurer comme ça le sauverait, je plante mes mains dans sa gorge, il crache du sang dans un gargouillis pathétique, puis doucement je lui arrache la tête du corps dans un bruit de chair et d'os. Finalement sa tête ensanglantée et en larme roule sur le sol avant de s'arrêter. Je me tourne alors vers la dernière personne présente dans la rue. Le type bizarre commence à comprendre, je marche vers lui.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 117902bijes100x147
- Tu aurais dû regarder où tu marchais mon gars !

Le type se met à pleurer aussi.

* Dépêche toi Bijes *

C'est bon ! Casse pas les couilles ! Ok !
Ma main toujours entourée du halo est tendu en l'air, celui-là je vais le couper en deux.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 117902bijes100x147
- Ah plus dans le bus !

J’abats ma main sur lui, comme la hache d'un boucher, il met ses mains en croix devant lui pour se protéger, c'est mignon mais ça ne sauve pas.

Une douleur, puis, avant que mon coup ne s'achève, je sens mon esprit sombrer vers l'inconscience...


J'ouvre les yeux, il fait noir, une sorte de grotte éclairée par des torches. Je sens que je suis allongé, je me lève, du moins c'est vite dit, je suis pris d'un violent vertige, sur le coup je m’appuie sur le bras mais je me sens trop faible pour pouvoir tenir et du fait je tombe à la renverse, m'écroulant du lit pour m'écraser sur le sol froid et rocheux en dessous. J'entends une voix qui semble vouloir alerter quelqu'un que je me suis réveillé. Au bout de quelques minutes un homme viens me chercher et me porte sur son épaule, il me fait traverser des tunnels, mais dans mon état je ne vois que la lumière des torches qui brilles. Après ce qui me semble être des heures je commence enfin à mieux cerner ce que je vois. Il s'agit en effet d'une sorte de réseau de tunnel, le type qui me porte est couvert de cicatrices. Pour je ne sais quelle raison je me sens....vide ? Étranger à moi même ?

Après quelques minutes l'homme me lâche dans un siège, assis là, face à un autre siège, mais vide. L'homme aux cicatrices reste adossé à un mur non loin. Très vite un vieil homme se joins à nous et s'assit dans le siège en face de moi. Il prend une bouffé de tabac avec la pipe qu'il a à la bouche. Il m'observe au travers de ces petites lunettes.

- Et bien je dois bien t'avouer que je m'attendais à un réceptacle de démons plus...fragile ? Chétif?

Visiblement le vieil homme ne semble pas avoir la langue dans sa poche. Mieux vaut rester prudent.

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, je suis un mage d'un autre pays et-

- Allons, à d'autre mon garçon, ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire la grimace.

Sous sa moustache il reprend une bouffé de tabac.

- Surtout lorsque celui-ci a été dans le même cas que toi.

Je le regarde droit dans les yeux, ce vieil homme aurait lui aussi des démons en lui ? Non, attends, il parlait au passé, il aurait eu des démons et il n'en aurait plus non plus ?

- Pas la peine de te torturer l'esprit mon garçon, si tu n'entends plus tes démons c'est normal.

Ce vide que je ressentais, je venais enfin de le comprendre, il s'agissait donc de cela, ce calme dans ma tête.

- Ce matin quelqu'un t'as tiré une balle de sceau, cette balle a scellé tes pactes démoniaques, du fait pour le moment tant que l'on ne te retire pas une autre balle magique tu ne pourra plus te servir de tes pouvoirs.

De la fumé ressort de la pipe.

- Dis mon garçon, combien sont-ils ?

Je prends un temps pour réfléchir, à savoir si je devais lui répondre ou non, lui dire la vérité ou non. Mais le pour du contre ce fait vite.

- Ils sont quatre

- Sont-ils fort?

- Cela dépend comment vous voyez cela, il y a deux démons mineurs, un démon supérieur et un dernier dont je ne connais pas la puissance réelle.

- Mmmmh...peut-être connais-tu leurs nom?

- Le premier se nomme Bijes, démon mineur de la colère, le second est Kerusakan, démon mineur de la décadence, le troisième est Estaka, démon supérieur des liens, enfin le dernier se nomme Síofra, mais je ne connais pas son statu.

Il souffre de la fumé avant de parler.

- Síofra, démon majeur de la trahison et des complots.

Cette dernière annonce me laisse perplexe, Síofra n'a jamais spécialement déployé de pouvoirs extra-ordinaires, si ce n'est sa capacité de métamorphose. Le savoir au dessus des autres démons me surprends un peu.

- Comment savez-vous cela?

- Cela n'a pas d'importance, disons juste que je le sais, c'est tout.

Le vieil homme pose sa pipe sur une table en bois. Il appuie ses coude sur ses genoux et me regarde.

- Dis moi mon garçon, a tu déjà souhaité ne plus avoir tes démons, non, plutôt, voudrais-tu te délier d'eux?

Son étrange question pique ma curiosité, je tente de lui répondre autant que je le peux.

- Non, bien qu'il aurait été préférable de me séparer d'eux cela me couperais de deux choses, la première est le fait que Síofra, quel démon qu'il puisse être, me guide et me donne une raison d'avancer, le second point est que je fais parti d'une guilde de mage dans un autre pays, perdre leur pouvoir c'est perdre ma magie, hors je me dois d'y retourner plus fort, pas d'y retourner amputé de mes pouvoirs.

Le vieil homme me sourit.

- Tes démons te donne une raison d'avancer ? Un homme qui ne peut choisir son destin est un éternel prisonnier, est-ce vraiment ce que tu désir mon garçon?

- Je...

- Et lorsque je parlais de te délier de tes démons, je n'ai jamais parlé de te retirer leurs pouvoirs.

Je fronce des sourcils

- Comment cela?

Le vieil homme se lève et me fais un signe de la tête.

- Viens, suis moi, tu va comprendre

Il fait également signe à l'homme aux cicatrices.

- Fais pas ton timide Gladius, viens aussi.

- Moi ? Timide ? Où ts'es qu't'as vu ça l'vieux?

Ils sortent tout deux de la salle, je suis le pas, je les suis à travers les tunnels tortueux éclairés par les torches, voyant que je scrutais les murs et les croisements des nervures que formaient les passages dans la roche, l'homme nommé Gladius se tourne vers moi et ralenti l'allure pour arriver à mon niveau et me parler.

- Il s'agit de not' base, pour ceux qui connaissent pas c'est un vrai labyrinthe, la plupart des bleus qui rejoignent la résistance on un peu de mal et doivent être accompagnés pour pas se perdre.

- La résistance ? Les gardes qui m'avaient attaqués à la ville m'ont pris pour un membre de la résistance, vous en faites partis?

- Un peu ouais ! Je suis le chef ici

Je fronce un sourcil

- Vraiment ? Sans vouloir vous manquer de respect j'aurais plus pensé que le membre à la tête d'une résistance aurait plutôt été ce vieil homme.

Ma remarque afficha un large sourire sur la visage chauve de Gladius.

- Ouais je sais et tu n'as pas totalement faux, en fait je commande les troupes sur le terrain, quant à Harnan il dirige toute not' clique en dehors, gestion, stratégie, il gère tout ce qu'y a besoin de son savoir, et pour dire vrai sans le vieux ont seraient dans la merde jusqu'au cou.

Gladius profita alors de notre voyage dans la base pour m'expliquer le fonctionnement au sein de la résistance, y allant avec de petites anecdotes.

- Mais au fait, pourquoi la résistance existe

- Oh ! T'sais ici c'est plus dur de vivre que tu ne crois, en fait les riches et les nobles, enfin ce qu'il en reste, ont décidés d'augmenter les taxes de manière surdimensionnées, vu que la guerre civile s'éternise le luxe des nobles et la richesse des riches ont commencés à s'évaporer, du coup les taxes étaient sensés leur permettent de ne pas perdre tout ce confort, malheureusement le peuple, ben il a grave morflé, mais genre masse quoi, donc ben un an ça fait mal, deux ans, les très jeunes, les vieux et les malades meurent par dizaines, bon après pas besoin de te faire un dessin, et bah depuis quelques mois ont à dit que leurs taxes de merdes qu'ils se les foutent dans le cul.

- Mais, du coup, comment font les nobles si personne ne paie la taxe?

- Bonne question, en fait ils marchandent avec la ville voisine, mais leurs ressources sont loin d'être infinies et elles s'épuisent assez vite. Encore quelques semaines et ils devraient craquer, et là ont renverse ces minables de leurs sièges et ont place Harnan à la place, même si la transition risque d'être dur c'est toujours mieux que de mourir à petit feu.

- Je comprends

- Nous voilà arrivés

En effet nous étions arrivés dans une salle, plus sombre que les autres.

- Où sommes nous?

- Dans le salle d'entraînement des mages

- Il y a des mages parmi les résistants?

- Très peu, trop peu même, et leur formation est difficile et longue, mais nous ne sommes pas ici pour parler de ça.

Il me montre un miroir, je me place devant, il n'y a que notre reflet.

- Du coup mon garçon, si tu garde une partie de tes pouvoirs, es-tu prêt à te séparer de tes démons ? Ne t'inquiète pas prends ton temps pour réfléchir.

Suis-je prêt à me séparer d'eux ? Intérieurement ils sont devenus une partie de moi, pourtant...pourtant ce silence, si apaisant, se calme, le fait de pouvoir réfléchir comme maintenant à tête reposer, garder la tête froide, et puis...le fait d'être esclave de Síofra depuis toutes ces années est un sacré poids, même si je ne vis plus en cage il a toujours choisi ma vie, il est devenu important pour moi, peut-être trop, je pense qu'il est temps de me séparer de ce guide trop imposant de marcher sur ma propre voix, d'être enfin libre. Je regarde le vieil homme d'un air résolu.

- Je suis prêt

Il me sourit

- Bien, tu vois ce miroir ? Il te permet de matérialiser ton contrat que te lie au démon dont tu prononcera le nom et le statut face à ce miroir. Tu n'as donc qu'à énoncer leurs nom à la suite, une fois leurs contrats matérialisés tu n'as qu'à les arracher, ils retourneront alors d'où ils viennent. C'est aussi simple que ça.

Je décide alors de ne pas perdre temps et me met au travail, je me place devant le miroir.

- Bijes, démon mineur de la colère

Dans un bruit de papier qui se défroisse je vois un parchemin qui se créé devant moi, flottant dans les airs, je le saisi et l'arrache d'un seul coup. Je regarde le miroir, à la place de mon reflet je vois la silhouette noir et lisse de Bijes.

- Alors là pour une fois que t'as des boules c'est pour te débarrasser de moi, au plaisir de pas t'revoir, c'était barbant le monde des humains, je suis bien content de pouvoir rentrer.

Puis sa silhouette s'efface pour laisser place à la mienne.

- C'est bon tu peux continuer

- Kerusakan, démon mineur de la décadence

Une fois encore un parchemin apparaît, je le prends et l'arrache en deux. Sur le miroir apparaît la forme de faucheur de Kerusakan, je vois des larmes couler le longs de ses os, sortant de ses orbites vides.

- Je- je- je...pourquoi te sépare tu de nous ? Contrairement aux autre tu ne m'a pas repoussé, pourquoi aujurd'hui?

- Je me dois d'avancer, et pour cela je me dois de vous laisser au passer, au revoir Kerusakan, et désolé

- Et bien....ce fut un plaisir de te rencontrer, je te regarderais du monde des démons, prends soin de toi...j'avais raison, c'était vraiment une mauvaise idée de venir ici.....

Il disparaît, me laissant seul face à moi-même.

- Plus que deux

- Oui...Esteka, démon supérieur des liens

Un autre parchemin, encore un fois je le prends au vole et l'arrache d'un geste décidé. Le démon brun et tatoué se passe la main dans les cheveux.

- Ah, donc c'est mon tour, désolé si je te fais pas un discourt, mais je n'ai pas vraiment appris à te connaître assez, donc ben juste salut, ptêt à la prochaine alors ♥

Il disparaît à son tour avec un salut de la main.

- Tu as gardé le meilleur pour la fin ? Bon finissons en, d'accord?

Je lui fait un hochement approbatif de la tête. Je regarde le miroir, j'inspire un grand coup.

- Síofra, démon majeur de-

Avant que ne termine ma phrase un homme en costume apparaît devant moi.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 162153yoma1

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 500827yoma5
- Alors là hors de question mon petit Apo ♫

L'homme me sourit étrangement.

- Qui êtes-vous?

L'homme retire son chapeau haut de forme pour jouer avec ;

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 697737yoma6
- Allons, tu es vraiment sûr de ne pas savoir qui je suis ? ♪

- ...Síofra?

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 697737yoma6
- Et bien n'es pas très perspicace ♫

Le vieil homme se penche vers moi et me tiens l'épaule.

- Qu'importe, même s'il a réussi à se matérialisé tu peux tout de même lui arracher son parchemin, dit son nom!

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 488320yoma3
- Je ne crois pas non ♫

Síofra fit tourner son poignet, faisant apparaître un papier dans ses mains.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 268690yoma2
- Je crois que c'est ça que tu cherche, non ? Allons, allons, ne me prenez pas pour un débutant, je ne suis pas le démon majeur de la trahison et des complots pour me faire doubler comme ça par mon réceptacle ♪

Je me tourne vers le vieil homme.

- Et que fait-on dans ce cas là?

- Et bien il faut le lui prendre de force

- Sauf votre respect il s'agit tout de même d'un démon majeur

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 492517yoma4
- Mais oui enfin, sauf votre respect vous n'avez aucune chance ♫

- Tout dépend de votre contrat

- Que voulez vous dire?

Alors qu'il allait répondre, Harnan se prit une sorte de boule d'énergie, le éjectant en arrière, il fut rattrapé au vol par Gladius.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 262685yoma8
- Ou au pire, tais-toi ♪

Je fixe le démon droit dans les yeux.

- Voilà donc ton vrai visage, pourquoi ne veux tu pas retourner auprès des tiens?

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 492517yoma4
- Ahahaha, comme si mes congénères m'intéressaient, je suis un démon de la trahison, certes, mais aussi des complots, et dans un cas comme dans l'autre il y a bien plus à faire ici que chez moi ♫

- Oui, c'est vrai, mais je viens de me rendre compte que ma question n'a aucune importance

Je tends mon bras vers lui, la paume ouverte

- Rends moi notre pacte

Síofra se mit à rire, puis s'arrêta soudainement, un large sourire aux lèvres.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 697737yoma6
- Tu crois vraiment que je vais te le rendre comme ça ? Laisse moi rire ♪

- Disons que j'aurais préféré ne pas avoir à employer la manière forte

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 262685yoma8
- Pfff, la manière forte, non mais tu t'écoute ou bien c'est une farce ? Tu sais que tu n'as aucune chance contre moi ? ♫

- Tout dépend du contrat, c'est ce qu'à dit ce vieil homme

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 697737yoma6
- Mmmouais, cool ta vie, et juste répéter cette phrase tu crois que ça va te sauver ? ♪

- Non, mais là je viens de réfléchir à quelque chose

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 697737yoma6
- Va-y dis toujours ça m’intéresse ♫

- Lorsqu'Harnan ma annoncé que tu étais un démon majeur cela m'a étonné, après tout tu es loin d'avoir été mon atout le plus puissant lors des combats qui sont arrivés jusqu'à maintenant

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 697737yoma6
- ...et ? Je ne suis pas un démon fait pour le combat et alors ? ♪

- Ce n'est pas ce que je veux dire, les pouvoirs que tu me fournissait étaient bien moindre que ceux des autres, ou au moins égal, hors ils étaient aux deuxième plus bas rang démoniaque et toi au plus haut

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 697737yoma6
- ...et ? ♫

- Un contrat, ou un pacte, nécessite un échange des deux partis assez équivalent, si tu es plus fort que les autres démons, pourquoi n'ai-je pas obtenu plus de pouvoir de ta part, ne serait-ce que par un quantité de magie plus importante, ou bien des pouvoirs offensifs en plus tel que la sphère d'énergie que tu as créé, et pourquoi as-tu pus te matérialiser pour protégé ton pacte alors que même Kerusakan qui aurait souhaiter en faire de même, lui, n'a pas pu le faire.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 498650yoma14
- ...

- Ainsi contrairement aux autre ton contrat stipule bien moins de côtés positif de mon côté, mais je ne pense pas que tu m’as donné moins qu'eux, disons que tu m'as offert autre chose.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 498650yoma14
- ...et imaginons que cela soit vrai monsieur le génie, ça change quoi à la situation actuelle ?

- Je pense avoir ce que tu m'as donné, ou plutôt de ce dont tu t'es privé. Tu as lié nos réserves d'énergie, du fait tu as perdu beaucoup de ta puissance, cela explique aussi le fait que l'attaque que tu as déployé était si faible

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 500827yoma5
- Tss, ridicule, si tu crois que j'ai pus commettre une erreur aussi stupide

- Et bien affrontons nous, nous verrons bien si j'ai tort

Je lui fonce dessus, je tente un crochet du gauche, il arrive à esquiver de justesse, il me lance, une sphère d'énergie, comme je m'en doutais l'attaque est loin d'être très puissante. J’enchaîne les coups, il arrive à tous les esquiver, sauf le dernier qui touche, un coup au ventre, j'en profite pour faire un uppercut du droit et finir par une tranche du gauche au niveau de son coup. Síofra se retrouve à terre, il se relève en grommelant.

- Sauf ton respect démon, tu n'as rien d'un être surpuissant

Il se retourne vers moi d'un air assassin

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 621443yoma10
- La ferme ! Espèce de minable ! Sans moi tu n'existerais pas ! Tu serais mort comme un chien galeux ! Si tu sais te servir de tes poings comme ça, c'est grâce à moi ! Tu me dois le respect ! Vermine !

Il lance plusieurs projectiles, mais tous sont lents, ces années de combat en tant que gladiateur, à risquer ma vie, certes je lui dois tout cela, mais il m'a privé de mon enfance, de ma vie entière, et maintenant cette forme qu'il m'a offert et celle qu'il s'est retiré, cela va me permettre de le vaincre. J'esquive chacune de ses attaques, toutes plus prévisibles les unes que les autres.

- Tu as bien raison, Síofra, les combats bruts ne sont pas ton fort

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 723160yoma12
- LA FERME !

Il me lance un autre projectile, bien plus gros et plus puissant que les autre, mais je n'ai pas peur, je ne fais que tendre mon bras devant moi.Le coup touche, l'explosion le prouve d'ailleurs très bien. Le haut de mon corps est caché par la fumé de l'explosion.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 490870yoma15
- Voilà ce qui arrive lorsque l'on me provoque ! Et crois moi je peux le faire encore bien plus de fois que tu ne crois !

- Je ne crois pas non...

La fumé de l'explosion se dissipe, je le regarde, droit dans les yeux, il a d'abord un regard de haine envers moi, mais très vite son visage est terrassé par un autre sentiment, la surprise. Dans ma main ensanglantée se tiens une feuille, du oins les lambeau qu'il en reste.

- Car je crois que notre contrat n'est plus valide

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 844312yoma13
- Qu-quand ?

- Tout à l'heure lorsque j'ai réussi à t'atteindre

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 723160yoma12
- Non non non non NON !

L'homme disparaît, je me tourne vers le miroir, il est là tapant contre la vitre.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 723160yoma12
- Tu n'as pas le droit ! Tu n'as pas le droit de me faire ça, de m'avoir, moi, le grand Síofra d'une manière aussi minable ! Hors de question !

- Il est trop tard maintenant, il est temps de faire nos adieux

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 490870yoma15
- NON ! Pas avant d'avoir réduit l'espèce humaine à néant ! Je me dois de la venger !

- La venger?

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 490870yoma15
- La seule qui à m'avoir comprise...

Je le vois, il pleure, les point fermés contre la vitre du miroir.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 844312yoma13
- La seule que j'ai aimée, elle aurait dû vivre, mais non, les hommes sont ainsi, ils s'entre-tue, comme les porcs qu'ils sont....

Il me regarde avec un regard de défi.

Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid 490870yoma15
- Un jour je reviendrais, je la vengerais, et là je me vengerais aussi de toi, retiens le bien.

Sa silhouette commence à disparaître, cette homme, ce chapeau, son regard, et ça voix, celle qui me guidait et qui résonnait dans ma tête, je ne l'entendrais plus. C'est terminé. Le silence...

- Euh...je dois dire quoi ? Bien joué ou félicitation?

Je me retourne vers eux, le vieil homme est toujours dans les bras de Gladius.

- T'inquiète pas il dort, désolé de pas être venu t'aider mais je pensais que ça me r'gardais pas

- Ne vous inquiétez pas vous avez bien fait, et maintenant?

- Bah vu qu'le vieux pionce, un lit superposé ça vous va pour cette nuit?


J'ouvre les paupières, je respire, je regarde la la toile du lit superposé au dessus de moi, le calme, presque trop pesant, comme si tout était déjà terminé alors que tout ne fait que commencer. Je met le dos de ma main gauche sur mon front, je ferme les yeux et soupir, je remet main main le long de mon corps, je tourne ma tête et réouvre les yeux. Une fille, assez jeune, elle regarde de ses yeux rouges. Nos regards se croisent puis elle part en courant, laissant flotter ses cheveux blancs derrière elle. Je me lève lentement, je sors de la salle, il y a une forte activité dans le tunnel reliant la chambre et le reste de la base.

- Yo mon gars !

Je me tourne vers Gladius, il s'agissait bien de lui, me faisant un salut de la main.

- Alors bien dormi ? L'vieux m'a dit que la première nuit passé sans des voix dans sa tête c'est un peu comme une libération

- Il est vrai qu'il s'agit de la meilleur nuit que j'ai passé depuis bien des années

- Cool alors, ça t'dis de venir bouffer avec moi?

- Non ce sera bon, je ne voudrais pas vous ennuyer Sir Gladius

- What tu me fais là ? D'où tu le sort ton Sir machin là ? Pas la peine de te faire chier avec ça, oh et puis tutoie moi hein

- Je...d'accord, je vais essayer S-enfin Gladius

- Bizarre mais je sens qu'c'est pas gagné

Il me pose sa main su ma tête

- Mais t'inquiète je suis un fan des cas désespérés

- ...est-ce un compliment?

- Ah ! Ben ça c'est à toi de voir ! Suis moi je vais t'emmener à la cantine

Une fois encore Gladius me servi de guide parmi le dédale de tunnels, nous arrivâmes enfin à la dite cantine. Tout le monde se presse pour manger le peu de ration que leurs fournissent les serveurs.

Finalement ce fut à notre tour et nous nous sommes assis à une table. Alors que je commençais à manger mon assiette je me rendis compte que Gladius était plutôt tendu.

- Qui a t-il Si- Gladius?

- Oh, rien, juste...rien....

Je continu alors mon plateau repas normalement, il me regarde et pointe le plat du doigt.

- T'arrive à manger ça toi?

Sa question me semble quelque peu....étrange

- Et bien....oui, pourquoi donc est-ce que je ne le mangerais pas?

- Ben c'est dégeux quoi et....oh et puis laisse tombé et continu à bouffer, si t'as un estomac à toutes épreuve fonce hein

Je continu donc de manger les légumes de mon assiette, bouchée par bouchée, certes il ne s'agissait pas d'un repas d'un hôtel quatre étoiles mais cela était tout de même bien mieux que bien des repas de mon enfance.

- Ah bah vlà enfin ! T'étais passée où ma grande?

Je me tourne vers la demoiselle en question, il s'agissait de la petit fille de ce matin

- Je...désolé je m'étais perdue...

Elle regarde le sol l'air triste, Gladius la prend dans ses bras et l’enlace.

- Pas de soucis ma chérie ! Papa t'en veux pas!

Je crache une partie de mon repas, Gladius me regarde étrangement

- Tu t'es rendu compte que la bouffe était dégeux?

- Non, juste je ne m'attendais pas à ce que vous ayez une fille

Il fait mine de passer sa main dans ses cheveux malgré le fait qu'il soit chauve et fait un grand sourire.

- Déjà tutoie moi et puis ça se dirais pas comme ça mais je suis un tombeur né ♥

- Ce n'est pas bien de mentir papa...

Il la regarde d'un air malsain et en tendant ses mains vers la fille

- Tu sais ce qu'y t'dis ton menteur de papa ? C'est l'heure des chatouilles!

Il se met alors à la chatouiller, elle en rit en le suppliant d'arrêter, finalement après quelque secondes elle lui met un coup de pied dans....les parties innommables. Plié en deux par terre il a les larmes à l’œil, je me penche vers lui.

- Vous, enfin tu vas bien?

Il sourit à moitié et me montre son pouce

- Ouais, ma fille a retenu la technique de défense contre les mecs numéro 64!

- Il y en a tant que ça?

- Nan, mais juste que pour moi le numéro 64 ça sonne cool!

Un homme se rapproche de nous, annonçant à Gladius qu'Harnan voulait le voir, ainsi que moi même.

- Ok, j'arrive

Il se met alors à se déplacer comme une limace par terre, sous les rires des rebelles.

- Papa ! Reste digne enfin!

Gladius regard sa fille puis il se frotte sur le sol

- Mais je suis digne ♥ tu ne le vois pas ma chérie ♥ Ah moins que tu ne veille....♥

Il bondit d'un coup vers elle

- Une autre séance de chatouilles !

- Non ! Pas ça!

Elle s'enfuit en courant et se cache derrière l'un des résistants, les personnes assemblés dans la salle éclatent de rire, Gladius se relève.

- Bon redevenons sérieux un peu, tu me suis....euh....

Il y eu un long moment de silence

- Mais tu t'appelle comment au fait toi ?

- Euh...je me nomme Apocalius

- Ah ouais, ok, ben je t’appellerais Apo alors hein

Nous commençons alors notre marche vers la salle d’entraînement des mages. Je me met au niveau de Gladius afin de l'interroger un peu.

- Dites-moi, votre fille...

Il me regarde en plissant un sourcil

- Ben quoi ma fille? Et puis tutoie moi un peu quoi

- Euh...oui désolé, oui donc, votre fille...ne vous ressemble pas beaucoup...sauf votre respect

- Arrête avec ton « sauf votre respect », ça fait maxi cul-cul quoi, et si Helena ne me ressemble pas c'est ptête parce que c'est pas vraiment ma fille

Je le regarde, perplexe.

- Comment cela...je veux dire, pourquoi l'appeler votre fille alors?

- TA fille, t'as un problème psychologique avec la deuxième personne du singulier ou bien ? Et sinon t'as jamais entendu parlé des adoptions?

- Non, pourquoi?

Il me regarde comme un animal de zoo

- Et ben, je sais pas d'où tu viens mais ça doit être le trou du cul du monde là-bas

- Je viens d'ici

- Et ben, si not' pays est, en plus d'être en guerre civile, est aussi le trou du cul du monde, on est vraiment mal barré!

Il se mit à rire tout seul, son rire répondant à son propre écho.

- Et donc, qu'est-ce que l'adoption?

- C'est lorsqu'un individu devient le parent d'un enfant sans le lien du sang

- Dans quels cas cela peut-il arriver?

- Si un gamin est orphelin il est possible de l'adopter, après les raisons d'être orphelin sont multiple, enfant né sans famille, seul survivant de sa famille après une guerre, ou bien comme Helena tu peux être abandonné et renié par ta famille

- Je vois...

Je me dis alors que si Síofra ne m'avais pas trouvé étant petit, peut-être que j'aurais pus être adopté également.

- Pourquoi Helena a t-elle été abandonnée?

Gladius lâche un profond soupir, son visage se durcit

- En fait elle est né d'une famille noble, le seul soucis c'est qu'elle est née albinos

- Albinos?

- T'as pas vu ? Tu sais elle a pas de pigments à la naissance, enfin tu vois ce que je veux dire, la peau et les cheveux blancs, les yeux rouges tout ça

- Ah, cela

- Ouais, et bref avec la guerre civile qui s'éternise la plupart des nobles ont pétés les plomb et une bonne partie de leurs fortunes, les parents d'Helena ont rejeté la faute de leurs malheur sur la pauvre gamine, comme quoi du fait qu'elle soit née albinos elle porte la poisse, tout ça, enfin bref tu vois le topo, du coup ils l'ont abandonnée à l'âge de six ans dans la rue, je suis tombé dessus avec mon gang, et quand j'ai vu sa petite bouille toute mignonne couverte de larmes j'ai pas pu résisté à l'idée de devenir son nouveau pas, voilà quoi

- Avec ton gang ?

- Ouais, ah là en fait tu me demande de me raconter mon histoire, bah tant pis alors, en fait si t'veux je suis le fils d'un couple de médecin, et contrairement à ce que tu pourrais penser en fait ma famille était assez pauvre, seul soucis c'est que je suis atteins d'une étrange maladie du sang, ce qui n'a pas vraiment arrangé mes parents

- Quelle maladie ?

- En fait si tu veux mon corps produit trop de sang, du fait ça empêche une circulation rapide de celui-ci dans les organes, du coup pour contrer ça, mes parents mes tailladaient les bras tout les matins et tout les soirs, ça me fendais le cœur de les voir tirer la tronche à chaque fois, blesser son propre enfant pour le faire survivre c'est pas vraiment très cool. Mais j'ai réussis à trouver une solution à ce problème, un jour je me suis bagarré avec un aut' gosse, rien de bien méchant, mais on s'est bien frités, le soir quand j'étais revenu chez mes parents ils se sont d'abord inquiétés de mon état, puis il m'ont annoncés que du coup il n'auraient pas besoin de couper aux petits oignons, du coup dans ma ptite tête de mioche ça à fait tilt

- Pour contrer ta maladie et éviter d'ennuyer vos parents avec ça vous vous êtes dit qu'il suffisait que vous vous battiez tout les jours?

- Exact ! Du coup combat après combat je me suis amélioré, je suis devenu fort et tout, bref au final je me suis retrouvé chef d'un gang, rien de bien méchant en fait, mais le fait d'avoir adopté Helena m'a donné envie de devenir un vrai père, pas un type qui marave les autres pour gagner sa croûte, mais les taxes étaient déjà trop importantes, je me suis alors décidé à rejoindre les rebelles, de fil en aiguille je me suis retrouvé à la tête de tout ces bonshommes, enfin bref après pas besoin de te faire un dessin hein, oh et arrête de me vouvoyer au passage, tiens nous sommes arrivés

En effet nous étions arrivés dans le sombre salle d’entraînement des mages. Là nous attend Harnan, fumant sa pipe.

- Bien le bonjour mon garçon, je ne vais y aller par quatre chemins, aujourd'hui je vais t'apprendre à utiliser le Souffle du Démon.

- Le...Souffle du Démon?

- Il s'agit d'une magie que j'ai mise au point, elle nécessite deux conditions, la première est de passer un pacte avec un démon, quel qu'il soit, la deuxième est de détruire son pacte avec ce démon au moins un mois après sa création. Tu remplis les deux conditions, et ce pour chacun des démons qui était en toi, il ce peut toutefois que certains démons, si ce n'est un seul, peut ou peuvent laisser une marque plus importante que les autres

- Comment cela laisser une marque?

- Laisse moi tout t'expliquer en détail avant de poser des questions. Bien, en fait la magie du Souffle du Démon est une magie qui permet de faire ressortir une partie du pouvoir démoniaque qui est en toi, en fait lorsque tu passe un pacte les démons laisse une sorte « d'empreinte » sur ton âme, cette empreinte est ce que j'appelle le souffle d'un démon, d'où le nom de cette magie, mais cela n'est pas le propos, lorsque tu détruit un pacte le démon perd son emprise sur toi ainsi que sur le monde matériel de son réceptacle et retourne donc dans sa dimension d'origine, toutefois cela n'est pas le cas du souffle qui reste imprimé sur l'âme du réceptacle. Comme nous sommes les deux seuls cas de possédés que j'ai vu je ne pourrais as te prédire si tu va obtenir un mélange des pouvoirs de tout tes démons ou seulement celui d'un démon dominant.

- Comment savez vous tout cela ? Et comment êtes-vous sûr qu'il va en être de même pour moi ?

- En fait c'est mon démon qui me l'as dit, mais encore une fois cela n'est pas le sujet, bref, je t'apprendre à utiliser le Souffle du Démon, es-tu prêt

- S'il s'agissait de votre solution miracle pour ne pas perdre mes pouvoirs avec mes démons et bien je crois que je n'ai pas vraiment le choix, alors allons-y

Il me fait un signe approbateur de la tête.

- Bien, suis mes instructions à la lettre, tout d'abord ferme les yeux

Je m’exécute alors, fermant les yeux.

- Maintenant, essaye de te visualiser ton âme

- Ça va être dur, les roux n'ont pas d'âmes

-...

- ...

- Oui je sais c'est pas drôle mais là c'était le moment ou jamais, donc...

- Tais toi Gladius

- Ok je me ferme ma gueule

- Merci, bien mon garçon, regarde ton âme, cherche au plus profond de toi une...étincelle, ou je-ne-sais-quoi qui pourrait te donner l'impression de ne pas avoir à faire là.

Je cherche au fond de moi cette....chose, mais mis à part le vide laissé par la disparition de mes démons je ne ressent rien.

- Désolé Harnan, je ne vois pas ce dont vous voulez parler

Le vieil homme se met à soupirer

- Peut-être qu'une fois exposé à de la magie tu reconnaîtra plus facilement le souffle dans ton âme

- Vous comptez m'attaquer avec votre magie?

- Oh non, moi je suis bien trop vieux, mais je connais quelqu'un qui pourrait nous aider

Il se tourne vers Gladius

- C'est bon, j'ai compris l'vieux, pas là peine de me fixer comme ça

Il se rapproche de moi

- Vous, enfin tu...es un mage?

- Pas un as mais ouais

Il se met en position de garde de box

- Blood Fists

Se dévoile alors devant moi une magie plutôt...inédite devant moi, le sang de Gladius se mit à sortir de sa chaire par les pores de sa peau, entourant lentement ses poings avant de se stabiliser en une sorte de couche de sang cristallisée.

- Sympa hein? Je te conseil de parer parce que sinon ça va faire mal

A peine fini t-il son avertissement qu'il me lance un direct dans l'estomac, son coup est semblable à un coup de marteau, aussi fus-je projeté en arrière, me tenant le ventre sous la douleur.

- Oh et ça va j'y suis allé molo là

Je me relève lentement, continuent de me tenir l'estomac

- Où avez...a tu appris cette magie

- Des écrits interdits d'un autre pays, mais ce n'est pas très important, ramène toi, sauf si t'as réussi à trouver ton « Souffle », sans mauvais jeu de mot

Je me concentre mais, encore une fois, si ce n'est la douleur du coup, rien ne me viens.

- Non c'est bon, vous, tu peux me refrapper, par contre préviens un peu plus la prochaine fois

- Alors là tu rêve mon gars!

Il refait un autre coup direct, j'arrive à le parer, lors du contact de son poing je ressens comme un étrange sentiment, mais celui-ci m'échappe et disparaît aussi vite qu'il est venu, bien vite remplacé par la douleur du deuxième coup, me faisant lâcher une grimace

- Ne l’abîme pas trop non plus Gladius

- Ouais ouais, je vais tenter d'm'en souvenir le vieux, aller Apo, on continu !

Il enchaîne alors les coups, pendant un petit quart d'heure je pars autant de coups que possible, le sentiment de tout à l'heure se met à revenir, et s’intensifie à chaque coup reçu, je commence à le saisir, c'est alors que l'étincelle se forme, se matérialise dans mon esprit, je l'attrape mentalement, mon âme se retrouve comme envahi par une étrange bourrasque, emporté par le courant d'une énergie inconnue et familière à la fois, je sens mon corps quitter le sol, me mettant à flotter, Gladius s'est arrêté, me regardant fixement, mon corps se pli, je commence alors à me transformer. La sensation me rappelle celle de ma première métamorphose sous le pouvoir de Bijes, à ceci prêt que je sens des ailes qui me poussent dans le dos, au sens propre du terme, je retombe, je me rattrape, je me redresse. Je les regardent.

- Euh...miroir ?

Je tourne en effet vers le miroir, comme lorsque j'utilisais le pouvoir de Bijes ma peau est noir, lisse, comme un métal poli, ces yeux d'ébènes et sans pupilles sont là aussi, des cornes de taureau sur mes tempes, une dentition en lames de rasoirs, mes mains sont devenues des griffes, toutefois il y a quelques changements, mes mains sont comme de la lave en fusion, cette lave continu en nervures sur mes avant-bras, je pose ma main droite sur la table, elle ne brûle pas, je me frotte alors la joue, ma main ne semble ni brûler, ni dégager de chaleur particulière. Je me retourne, admirant mes ailes de démons, des ailes de chauves-souris, cela est également nouveau pour moi, et sentir le poids de ces organes supplémentaires est à la fois déboussolant et extra-ordinaire.

- On dirait que je viens de trouver mon Souffle du Démon, Harnan, dites vous n'auriez pas un coiffeur ici ? J'aimerais me débarrasser de ces longs cheveux qui me rappellent mon passé
 MessageSujet: Re: Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid   Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid EmptyMar 18 Mar - 21:41

Anonymous
Invité


Click

[Cinq ans et 8 mois plus tard]

- Gaffe à ton cul Apo ! J'voudrais pas qu'tu crève ici !

- Parce que tu crois que je vais me laisser mourir là peut-être ? Nan mais tu me prends pour qui?

Ma remarque le fait sourire, il frappe un des gardes à l'aide de son Blood Fist, ce denier, bien que protégé par son armure, ne semble pas apprécier le coup mon compagnon. Je regarde les trois gardes qui me font fasse, il me regardent avec méfiance, leurs lances pointées vers moi, mais je n'ai pas peur, un démon n'a pas peur.

- Vous croyez vraiment me faire peur bande de minables ? V'nez plutôt vous battre, que je vous écrase sous mes poings

L'un d'eux fait un pas en avant, et dans un cri de rage tente une estocade dans ma direction, j'esquive l'attaque en suivant mon instinct de combattant.

- Désolé mon gars mais c'est la fin pour toi

Autour de mon avant-bras ardent apparaissent trois anneaux lumineux

- Poing Infernal

Je frappe le visage de mon agresseur avec mon poing, le coup produit une explosion à l'impact, faisant tomber au sol l'homme armé, son casque s'envole pendant que le malheureux se tiens le visage, visiblement en sang. Ses deux confrères grimacent mais ne reculent pas, ni n'avancent d'ailleurs, ils attendent, prêts au moindre mouvement de ma part, il sont à moins de deux mètres de moi, à porté de mon courroux. Je tends les bras et les mains parallèlement au sol.

- Anneau de feu

Un anneau de flammes se créé autour de mes doigts et grandis à grande vitesse jusqu'à créer un anneau de deux mètres de rayon en une seconde, au passage de l'anneau de feu les gardes se couvrent le visage pour se protéger mais se rendent vite compte que l'anneau ne leur ferait rien. Je relâche mes bras, reprenant une position normale.

- Terre Brûlée

Mon torse se met à briller, puis en une fraction de seconde, à hauteur de l'anneau, une vague de flammes se créée, elle se propage vite, l'un des deux est assez rapide et se jette à terre, le second moins réactif se retrouve pris dans les flammes, une fois le feu ayant atteins les bord de l'anneau les flammes disparaissent, comme si elles s'étaient consumées d'un coup. Le deuxième garde toutefois continu à brûler sur place. Je fais un cercle dans les aires avec ma paume.

- Incinération

Une boule de feu se forme dans ma main, je la projette en avant, celle-ci fini sa route à côté du troisième garde, provoquant une explosion non loi de lui, l'homme qui était à quatre pattes se retourne, assis par terre.

- Partez, ou je serais contrains de tous vous massacrer, fichez le camp!

Le troisième garde ne se fait pas attendre, il soulève l'homme blessé au visage et s'enfuit aussi vite que possible, le deuxième garde, ayant réussi à éteindre les flammes, les suis sans attendre une nouvelle attaque. Je les regarde s'enfuir au loin. Je sens alors une mains sur mon épaule.

- T'aurais pus les finir hein, m'enfin tu fais ce que tu veux, j'ai fini avec les miens, on rentre?

Je passe ma main dans mes cheveux mi-long, et en une fraction de seconde mon corps redeviens normal, laissant la place à des flammes noirs s’échappant de mon corps qui disparaissent elles aussi tout aussi vite.

- Ouais, on va pas faire attendre les autres


- Encore merci de nous aider dans les cuisines Apo

- Pas de soucis, ça me fais plaisir

Je prends un couteau parmi tout les autres, puis je me mets à éplucher les oignons, lâchant une petit larme à l'odeur. Je m'essuie le visage avec mon poignet avant de continuer ma besogne.

- Je dirais même plus ça te fais pleurer de bonheur

Je lui souris

- Ouais, mais faut pas le dire

- Truc qui n'a rien à voir, mais vous trouvez pas que la petite Helena à bien mûrie depuis son arrivée?

- Pas vraiment, c'est toujours une planche à pain, et pourtant elle à quoi ? 17 ans?

Dan lança une patate sur la tête de son ami

- C'est pas ce que je voulais dire ! Et puis la poitrine ça veux rien dire, elle à pas besoin de ça pour être mignonne

- Faut quand même avoir matière à s'amuser si tu vois ce que je veux dire ♫ Sinon pour répondre à ta question initiale oui, elle à bien mûrie, c'est sur que dans cette endroit elle ne pouvais pas rester éternellement une fille qui pleure dans son coin, elle s'est endurcit, comme chacun d'entre nous

- En parlant de truc qui durcit-

Je lui lance un oignon sur le front, il frotte la zone de l'impact

- Garde ta langue dans ta poche, sauf si tu veux que Gladius t'arrache la tête, et puis tu n'es pas du tout le style de mec d'Helena

- Ah ouais ? Et c'est quoi son style alors ?[/font">

- Va savoir, pas les types comme toi en tout cas

Dan en profite pour lui tirer la langue en guise de provocation. Je pose le couteau sur la table de travail, je leur fait un salut de la main en sortant de la pièce.

- Bon j'vous laisse, j'ai pas envie de me retrouver dans vos discutions bizarres lorsque Gladius débarquera

- Hé ! Me laisse pas seul avec cet espèce d'obsédé

- C'est ton problème, pas le mien

- Je suis pas un pervers ! Disons que j'aime les bonnes choses de la vie, c'est différent

- Ouais ouais dis ça à d'autre

Je sors de la pièce et referme la porte derrière moi, les laissant se chamailler tout les deux. J'emprunte les tunnels vers la salle principale, il y a de petites décorations ici et là, la fête du nouvel an ce déroule dans la soirée, les préparatifs avancent à bonne allure. Sur mon chemin je tombe sur Gladius.

- Tiens ! Tu tombe bien mon pote ! J'avais justement besoin de toi !

- Pour aider aux préparatifs ? J'y allais justement là

- Nan nan c'est pas pour ça, le soucis c'est vu que je dois un peu tout gérer pour que tout soit prêt pour ce soir je dois rester ici

- Et?

Gladius joins ses mains devant moi

- Ben du coup je peux aller entraîner ma fille, tu pourrais t'occuper de ça à ma place pour aujourd'hui?

- Ouais, pas de problèmes

- Cool, merci mon gars tu m'sauve la vie

Il me fait une petite tape sur l'épaule avant de se rediriger vers la salle principale

- A plus ! J'te revaudrais ça ! Faut qu'j'y aille, ils m'attendent !

Je me dirige donc vers la salle d’entraînement, le sourire au lèvres. Je marche d'un pas sûr dans les tunnels qui me sont maintenant si familiers, saluant au passage les autres membres de la résistance. Une fois arrivé je pousse la porte en bois de la salle. Je vois Helena qui fait quelques enchaînement de coups de pieds dans les airs, elle s'arrête lors de mon entré et me regarde de ses yeux de chat, de ses pupilles rouges comme du sang.

- Salut Apo, est-ce que tu as vu mon père?

- Oui, comme il est occupé par les préparatifs du nouvel an il m'a demandé d'assumer cette séance

- Ah, très bien

Elle s'approche à un peu plus d'un mètre de moi avec un déplacement félin, elle se met en garde dans sa tenu de combat en lanière de cuirs noir, une tenue qui n'est pas faite pour réellement protéger d'ailleurs, mais plus pour garantir une bonne liberté de mouvement. Ses longs cheveux blancs et souples épousent les lignes de son visage et de son dos, sa chevelure en frange lui cache presque la moitié de son visage et au s'arrête au niveau de la moitié de son dos dans un dégradé.

- En garde alors

- Ok

Je me concentre alors et me met également en garde, malgré sa silhouette fine je sais qu'elle est forte, pas tant au niveau de sa forme, mais plutôt par son style de combat, acrobatique, circulaire, souple et rapide.

- Je démarre si tu n'y vois pas d'objection

- Comme tu veux

Elle me fixe de son regard froid et perçant, puis en instant elle fond sur moi, elle donne un coup de pied circulaire gauche au niveau de ma poitrine, je contre avec mon avant-bras. Elle s'appuie sur sa jambe droite afin de se propulser en l'air, elle se retrouve en l'air derrière moi, je tente de lui asséner un crochet du gauche mais elle est bien plus rapide et m'inflige un rapide coup de coude dans la nuque, l'attaque me fais grincer des dents et basculer en avant. Je reprends rapidement mes esprits et me retourne, elle est en position d'ATR, elle profite alors de cette seconde d'inattention pour attraper ma tête avec ses pieds comme un étau, elle se projette une fois encore dans les airs, sont corps et ses cheveux formant un arc de cercle acrobatique , une fois de nouveau dans mon dos avec son impulsion elle croise ses pieds au niveau de ma gorge afin de m’entraîner dans sa chute, finalement je sens mon corps être soulevé puis éjecté au loin. Je retombe un peu plus loin dans la salle, je me relève et me masse la tête, encore en position d'ATR elle fait un tour sur elle même ainsi sur les mains puis se remet debout avec grâce afin de me faire face.

- Je te pensais plus fort que ça, je dois bien t'avouer que je suis déçue

- Disons aussi que je vais éviter d'utiliser le Souffle du Démon pour un entraînement

- C'est une excuse plutôt minable, tu ne pense pas ? Es tu donc incapable de te battre sans ça, dire que tu es l'un des point clé de la résistance

Elle soupire

- Dis, tu sais pourquoi Gladius ne veux pas que je participe aux combats ?

- Pourquoi ne pas lui poser la question directement ?

- Je l'ai déjà fait, mais à chaque fois il me répond que je ne suis pas prête, or je sens que l'heure est venu, j'ai 17 ans et je suis plus forte que la plupart de ceux qui partent sur le front, alors pourquoi cette réponse si insatisfaisante et évasive ?

- Peut être que lui n'est pas prêt à laisser la fille qu'il aime risquer sa vie sur un champ de bataille et potentiellement y mourir

Un silence pesant s'installa alors, trop lourd pour une simple phrase, finalement Helena brisa le vide.

- Et lui, croit-il que moi je sois prête à le perdre ? S'il est si inquiet pour moi, pourquoi est-ce que lui même se met autant en danger

- Écoute, si tu veux je peux aller lui en parler

- Merci, je te laisse, j'ai à faire

- Après à peine 5 minutes d'entraînement ?

Elle me regarde de haut en bas

- Tu pense vraiment que cela serve vraiment à quelque chose que je me batte avec toi?

Je lui fais un sourire au coin

- Non c'est vrai, tu as raison

Elle sort de la pièce d'un pas silencieux et fluide, je la suis hors de la pièce, je me dirige alors vers la salle principale, Helena dans la direction opposée. Après quelques minutes je trouve Gladius en train de donner des directives pour les préparatifs du nouvel an, en me voyant il semble surpris.

- Elle t'as déjà mis la pâté?

- Tu n'imagine pas à quel point

Je me met à côté de lui, il a ses main sur les hanches, heureux de l'avancé du travail

- Elle est forte, très forte, elle a largement le niveau pour aller sur le champ de bataille

La fin de ma phrase retira le sourire de Gladius, il croise alors mon regard et croise les bras

- Non, elle n'est pas encore prête

- Bien sûr que si, de quoi a tu peur ?

- Elle n'est pas prête, c'est tout

- Tu as donc si peu confiance en elle

Il me jette un regard sombre et effrayant, un regard qu'il ne m'avait encore jamais adressé, ce regard disparaît avec un soupir, suivi par un regard fixant le vide, un regard triste.

- Ce n'est pas ça, je n'ai pas envie de la voir souffrir, voir le dégoût sur son visage d'ange en sentant la chair qui lourde d'un cadavre s'affaisser sur la lame de son arme, voir le jour de ses premières blessures graves, voir un regard plus froid et sombre que celui qu'elle a actuellement à cause de l'horreur que constitue l'extérieur. Elle n'est pas prête, et moi non plus

Je me met devant lui, je place mes mains sur ses épaules et le regarde droit dans les yeux.

- Tu n'as pas à te soucier de ça, elle est grande maintenant, il est l'heure pour elle de voir autre chose que ces tunnels, tu ne pense pas ? Et puis elle s'inquiète aussi pur toi pour ta vie

Me dernière remarque lui fit esquisser un sourire, malgré que son regard reste aussi mélancolique qu'avant

- Dis moi, est-ce que tu sais ce qu'est un Némésis?

- Oui, tu m'en as déjà parlé, chaque homme a un Némésis inscrit sur son Karma, et seul le Némésis peut nous tuer, c'est cela?

- Exact, vu que seul ce Némésis peut me tuer, je ne crains rien, car je sens au plus profond de moi que ce Némésis ne ce trouve pas dans la ville dehors. Mais pour elle c'est moins sûr...

- Écoute moi, au pire lorsqu'elle sera majeur permet lui de participer à une bataille, une seule, elle décidera par elle même par la suite si elle se sent capable de poursuivre une vie de combattante ou non

Gladius regarde alors le sol, l'air pensif, se passant la main sur son crâne chauve puis le long de son visage

- Ouais...ouais...t'as ptêt raison, on va faire ça comme ça, enfin bref concentrons nous plutôt sur les préparatifs, je réfléchirais à ça plus tard

Je lâche alors ses épaules et lui souris

- Y reste quoi à préparer?

- Oh, un tas de choses


L'alcool coule à flots dans les verres de tout le monde, tous trinquent à la nouvelle année, des rires par ci, des chants par là. Moi assis dans mon coin, à la table de Gladius, observant tout ce beau monde. Gladius me tends un verre de vin.

- T'es sûr t'en veux pas ? C'est pour le nouvelle année quand même

Je repousse son vers de la main

- Non merci, je vais m'en passer, ce genre de trucs très peu pour moi

- Pfff, rabat joie va

Gladius reprit son verre et en bu une gorgée. Bientôt l'heure, petit à petit les yeux se braquent sur l'horloge de la grande salle, les rire et les discussion s'assourdissent, puis le silence, laissant place au tic tac de l'horloge. Puis ça commence :

- 10 ! 9 ! 8 ! 7 ! 6 ! 5 ! 4 ! 3 ! 2 ! 1 ! Bonne Année !

Tout le monde lève son verre et boit, sauf moi, je regarde Gladius

- Rabat joie ♫

Je lui tire la langue, quelques membres de la rébellion s'approchent de la scène de fortune, ils commencent à jouer de la musique. Soudain je sens que quelqu'un me tapote l'épaule, je me retourne, il s'agit d'Helena dans une grande robe blanche.

- Une danse ?

- Désolé, sans moi, je ne sais pas danser

- Alors ça c'est une excuse de merde mon gars, elle s'est faites toute belle, tu va pas lui refuser juste une danse tout de même ?

- S'il te plaît Apo, juste une danse, après je te laisserais tranquille

Je lâche un profond soupir

- D'accord mais juste une seule, et ne t'attends pas à quelque chose d'exceptionnel

A peine ais-je eu le temps de finir ma phrase qu'Helena me tire par le bras, me tirant au centre de la piste de danse.

La musique a déjà commencé

- Désolé mais...j'aime bien cette musique

- Pas de soucis

Elle croise ses bras derrière mon cou, elle commence alors à se balancer au rythme de la musique, son pas suis le courant du tempo. Elle ferme les yeux. Elle me murmure alors quelque chose à l'oreille.

- Abandonne toi à la musique et danse

Ne sachant trop quoi faire je croise également mes bras derrière son cou.

- Place tes bras plus bas

Je descends donc mes mais sur ses épaules, suivant les balancement des hanches d'Helena, plutôt mal à l'aise et maladroit.

- Encore plus bas

Je pince mes lèvre et place mes mains derrière son dos

- Encore...

Je descends donc mes mains derrière le creux de son dos, au niveau de ses hanches. Je sens alors mes joues s'enflammer.

- Tu est en train de rougir ?

- Je...je...

Elle sourit

- J'ai beau avoir les yeux fermés je peux le sentir

Je continu de suivre le balancement des hanches d'Helena.

- Rapproche toi

- De quoi ?

Elle se rapproche de moi, je sens sa poitrine contre ma peau, elle pose sa tête contre mon torse, continuant à se balancer. Je déglutis puis je tousse, ne sachant où me mettre, mes joues devenant de pus en plus rouges. Je regarde Helena, souriante, toujours les yeux fermés.

- Tu ne sais vraiment pas y faire avec les femme mon pauvre Apo

- ...

- Ce n'est pas grave...

La danse continue avec la musique, Helena chantant doucement comme un ange les paroles de la musique dans mes bras, je regarde Gladius, il me lève son verre avec un sourire. Finalement le musique s'arrête progressivement...Helena ouvre alors les yeux, me regarde et s’écarte de moi en faisant glisser ses mains fines et lisses le long de mes bras jusqu'à s'être trop éloignée, elle croise alors ses mains derrière elle je la vois rougir, avec un sourire elle me murmure un merci. Je reste là les bras tendu, comme un arbre dont les branches ne sont plus poussées par le vent. Je suis alors réveillé par les applaudissements des spectateurs et les remerciements des musiciens.

C'est à ce moment que j'entends une chaise qui tombe, un silence de mort s'abat alors Gladius est debout, subissant une clé de bras par un homme au visage caché par une longue écharpe, une dague pointé sur la gorge de l'homme aux multiples cicatrices.

- Que personne ne bouge

A cet instant tout le monde se fige.

- Papa !

- Helena surtout ne bouge pas !

- Fais ce qu'il dit, ce sera plus prudent pour vous tous

L'intrus regarde alors autour de lui pour être sûr de ne pas se faire surprendre

- Bien, maintenant c'est simple, je veux que demain à l'aube vous mettiez fin à la rébellion et que vous retourniez aux travail, sinon je serais dans l'obligation de mettre fin à ses jours, cela n'est pas négociable, sur ce, au revoir

- Continuez le combat ! On s'en fiche de moi !

Helena tend son bras vers Gladius

- Papa !

A ce moment là l'individu et Gladius disparaissent en un instant, laissant la salle dans un silence macabre et lourd. Je regarde alors Helena, elle ne dit rien, elle reste silencieuse, figé dans son geste, la main tendu vers le vide, son regard fixé sur un point qui n'existe plus, des larmes perlant ses joues et glissant le long de sa peau sans un bruit. S'ensuit alors un énorme brouhaha, chacun des membres de la résistance réagissant à retardement à cet épisode.

- SILENCE !

Suite au cri du vieil homme le silence se fit dans la grand salle. Helena tomba à genoux, toujours en larmes, toujours silencieuse.

- Restons calme, nous nous devons d'analyser la situation et-

- Faites ce que vous voulez mais moi c'est tout vu !

- Helena ?

L'albinos se lève d'un bond et cours dans les tunnels, je me tourne vers Harnan, il grimace.

- Va-y

Je lui fait un oui de la tête avant de m'engager à mon tour dans les tunnels, après quelques minutes j'arrive enfin à la chambre d'Helena, j'entends du bruit, j'ouvre la porte, elle est là, de dos et à torse nu, je referme la porte d'un coup sec, je lui hurle un « désolé » à travers la porte. Je m'adosse au mur juste à côté.

J'attends ainsi à peine cinq minutes avant que la porte ne s'ouvre, une Helena en tenue de combat en traverse le pas, son regard est plus froid que d'accoutumé, elle me regarde.

- Que va tu faire?

- Et toi?

- Ce que je n'ai jamais pus faire jusqu'ici, me battre pour la résistance

- Tu en es sûre?

Son regard m'indique qu'elle prit ma phrase comme une insulte

- Dans ce cas allons demander de l'aide aux autres, ne partons pas tête baissée que tout les deux

Elle part alors d'un pas de félin vers la salle principale, je lui emboîte le pas, une fois arrivé dans la salle Helena n'y alla pas par quatre chemins.

- Je vais aller sauver mon père, qui est avec moi, que vous veniez ou non j'irais

Tout d'abord la plupart des rebelles hésitèrent puis finalement ce fut d'un accord unanime (en dehors de la grimace du vieux) qu'il fut décidé que, demain, à l'aube nous allions assiéger le château des nobles et sauver Gladius, mettant fin à cette guerre une bonne fois pour toute.


- Dégagez!

Je frappe d'un coup de poing le visage d'un adversaire, avant qu'il n'ai le temps de se relever je fond sur lui, je lui attrape sa tête avec mes deux mains, je lui enfonce mes pouces dans les yeux, ma victime se met à crier puis se tait, bien que je sens sa vie s'éteindre devant moi je lui lâche sa tête pour écraser sa tête contre le sol d'un coup de talon. Je me tourne alors vers le reste du champ de bataille. Des morts et des cris partout, quelque part dans ce chaos se trouve Helena, sans doute en train de vaincre quelques ennemis de plus, mais a t-elle le force de pouvoir les achever ?

Je me tourne vers la porte ouverte du château. Pour une raison inconnue les nobles avaient décidés de se laisser vulnérable, peut être pour nous provoquer, ou pour nous faire tomber dans un piège, la meilleur solution est donc que je passe devant les autres afin de les avertir du potentiel danger, ou non, de l'entré des demeures nobles. D'un battement d'ailes je me maintiens en l'air, puis une fois aux deux mètre de hauteurs maximum je me déplace en volant, esquivant les coup de mes assaillants toujours au sol, sur le chemin je donne tout de même quelques coups de griffes afin de déstabiliser l'ennemi et de désordonner un peu leurs formations. Bien vite je deviens la proie des archers , quelques projectiles arrivent à m'atteindre mais je ne m'en fais pas, j'ai déjà subi bien pire. A quelques mètres de la large porte je vois Helena ainsi que quelques uns de nos compagnons face à un homme seul, tout son corps est caché, son visage masqué par une étrange capuche.

Je me pose non loin de la fille de Gladius. Elle se retourne vers moi, je me mets à son niveau.

- Quel est la situation ici?

- Cet homme nous barre la route, et si Gladius ce trouve dans les cachots de ce château crois moi que ce n'est pas ça qui va dissuader de passer

L'homme s'approche de nous. Helena s'approche de lui, un regard froid et déterminé sur son visage.

- Vous autre continuez votre route dans le château et cherchez Gladius, je me charge de lui

Tout nos compagnons lui font un petit hochement de tête approbatif avant de continuer leur chemin dans le château, l'étrange homme ne semble pas s'occuper d'eux, il les ignore et continu de s'approcher de nous, il s'arrête à quelques mètres de nous.

- Qui que tu sois tu n'aurais jamais dû te mettre sur mon chemin

L'homme qui nous fait face reste impassible, ses vêtements lourds soufflés par le vent chaud malgré le période de l'année.

- Va-y Apo, tu ne ferais que m'ennuyer

- Hors de question, on s'occupe de lui et on rentre dans le château tout les deux

- Dégage je te dis !

Elle tend alors son bras droit vers son adversaire, se mettant de profil face à lui, elle grand sa main.

- Blood Dagger

Du sang sort entre les lanières de cuirs noirs de sa tenue de combat, flottant dans les airs pour se matérialiser sous forme de dague devant la main d'Helena, elle se saisie alors de du manche de l'arme et pointe ensuite la lame vers l'individu face à nous.

- Depuis quand sais-tu utiliser cette magie ?

- Aucune importance, tout ce que tu as à savoir c'est que c'est MON adversaire, j'ai besoin de me défouler un peu alors va-y

Je la regarde, toujours ce même regard glacial et perçant, je regarde alors la porte.

- Bien, mais sois prudente quand même, ce type est louche

- T'inquiète pas pour ça

Je marche alors vers l'entrée du bâtiment d'un pas lent, sur le qui-vive, fixant l'individu, guettant le moindre mouvement. C'est à ce moment que je sens un présence derrière moi.

- Désolé mais tu ne passeras pas

Je me retourne mais à peine ais-je le temps de regarder derrière moi que je me prends un coup de genou au cou, l'attaque me projette, toutefois je me rattrape au vol et me ralenti ma chute avec ma main, je me retrouve donc accroupi devant mon assaillant, je me redresse, un autre homme au corps complètement masqué par d'amples vêtements, mais avec une carrure bien moins impressionnante que son complice.

- A la voix je suppose que tu es celui qui as enlevé Gladius

- En effet, vous n'auriez jamais dû venir ici, cette endroit sera votre tombeau

Une fois sa phrase lâchée il disparaît, je me baisse, esquivant un autre coup de pied. Je me retourne afin de lui asséner un crochet du gauche mais il disparaît aussi sec pour réapparaître quelques mètres plus loin.

- Une magie de téléportation ? Tu es encore plus lâche que ce que j'aurais pus croire

- Ce n'était pourtant pas dur à deviner, vu comme je suis entré et que je me suis échappé de votre base hier soir

- C'est vrai

Je le regarde, il ne bouge pas, mais il n'en à pas besoin avec sa magie, je n'ai d'autres choix que de le charger afin d'obtenir plus de précision sur sa magie. Je lui fonce donc dessus, je tente un direct du droit une fois à son niveau, il disparaît encore, je donne un coup de coude gauche derrière moi, mais il n'y est pas, je me remet en position de garde, je sens alors une main me toucher, puis une étrange sensation me parcourir le corps, le paysage change devant mes yeux, je sens la main me lâcher

- Bye bye

Je regarde en dessous, je suis à une vingtaine de mètres au dessus du sol, afin d'éviter la chute je déploie les ailes, je touche au passage mon adversaire, puis encore cette sensation étrange, je retombe de suite sur le sol, tombant d'à peine quelques centimètres au dessus du sol avec l'autre mage. Je me relève et profite de sa confusion pour lui attraper la gorge de la main droite, je prépare mon poing gauche, l'homme se débat.

- Et bien il semblerait que tu ne choisisse pas ceux que tu téléporte avec toi, juste toi même et tout ceux qui te touchent.

Des anneaux de lumières apparaissent autour de mon avant-bras gauche.

- Poing Infernal

Je le frappe à l'estomac, je ressens alors une douleur au bas du dos, comme si un coup m'avais été porté, j'entends également le bruit d'une explosion.

- Tu croyais pouvoir m'avoir comme ça ?

Sur le coup je lâche mon adversaire qui en profite pour faire un bond en arrière.

- Ma magie me permet aussi d'ouvrir un passage entre deux espace, tu t'es donc frappé tout seul, même si visiblement tu ne puisse te brûler tout seul.

En effet, mes propres explosions et flammes ne peuvent me blesser, par contre pour mon poing en lui même c'est une autre histoire. Je décide de changer de plans, je tend mes bras sur les côtés.

- Anneau de Feu

Je créé alors un anneau de feu de trois mètre de rayon, bien que cela coûte plus chère en énergie.

- Terre Brûlée

Une vague de flamme parcourt alors l'anneau, me prenant comme point de départ, mon ennemi réagi assez lentement, aussi lorsqu'il se téléporte hors de porté de mon anneau le coup l'avais déjà touché, il éteint alors du mieux qu'il peut les flammes qui brûlent ses vêtements. Toutefois il n'est pas si loin que ça, je cours vers lui, je saute dans les airs, parallèle au sol, je tournoi sur moi même dans les airs

- Anneau de Feu

Un anneau de feu de deux mètres se forme perpendiculairement au sol, je tends mes bras en avant vers mon adversaire.

- Éruption

Une colonne de flammes de trois mètres explose de l'anneau, le mage prends l'attaque de plein fouet et voltige sur quelques mètres, fumant. Il se relève, je vois son visage il grimace, son visage en parti brûlé par ma dernière attaque.

Je remet pied à terre. Mon adversaire ne me semble pas très réactif, ni très fort physiquement parlant, la preuve en est sa forte respiration.

- Tu as déjà perdu, rend toi

- Comme si j'allais me faire avoir une fois de plus par ta magie minable

Je fais un cercle dans les airs, devant moi, un boule de feu apparaît dans le creux de ma maintenant

- Incinération

Je projette la sphère vers lui, il s'écarte de la trajectoire du projectile, l'explosion ne le touche pas. Je fais alors un cercle avec chacun de mes bras, une boule de feu dans chaque main, je les lui lance, pour être plus en sécurité il se téléporte hors d'atteinte des explosions

- Comme je le pensais ta magie ne fonctionne qu'avec des être vivants, mes projectiles n'en font pas partis tu ne peux donc pas les téléporter avec ta magie.

Je créé une autre sphère, je projette mon bras en avant, celui-ci semble disparaître, comme coupé, je me décale alors, comme prévu il a téléporté mon bras au lieu de mon projectile afin que je me frappe moi même au dos, malin, mais prévoyant le coup le fait de mettre poussé la boule de feu sensée frapper mon dos continu sa route et frappe finalement l'autre mage. Je profite de ce moment d'inattention pour lui foncer dessus et lui attraper la gorge. Je lui transperce alors le ventre avec mes griffes, il crache du sang, je tourne ma main dans ses boyaux, il ouvre la bouche dans un gargouillis afin de laisser s'échapper le sang de sa bouche, je le lâche, il tombe lourdement sur le sol, il n'est pas mort mais il n'a aussi aucune chance de survie. Voyant qu'il ne sert à rien de rester je regarde autour de moi, mon adversaire m'a quelque peu éloigné de la porte du château. Je marche alors dans la direction de celle-ci. J'entends un rire étouffé derrière moi ainsi que des toussotement. Je me retourne vers le mage de téléportation, il sourit.

- Cette fille....va être très déçue....c'est la fille de votre chef c'est ça ? Comme elle va être déstabilisée lorsqu'elle apprendra la vérité....

Bien que je ne comprend pas vraiment ce qu'il veut dire cela n'augure rien de bon, aussi je cours aussi vite que possible vers la porte, emportant dans mes pas pressés un mauvais présentement. Le combat fait toujours rage autour de moi mais qu'importe, je cours aussi vite que mes jambes le permettent, je vois alors Helena en train d'affronter son imposant adversaire. Dans un cri de rage je la voit prendre l'avantage sur son ennemi et lui planter sa dague de sang dans son torse déjà ensanglanté à travers ses vêtements amples.

Elle retire la lame sa lame du corps de l'homme qui s'écroule. Elle est à bout de souffle, sa lame de sang redevient liquide est retombe sur le sol dans une flaque dense. Elle me voit arriver.

- Je....l'ai eu....

Soudain du corps de l'homme s'échappe un grand cadenas bleu fantomatique, celui ci flotte au dessus de lui avant de se briser. Un petit silence s'installe puis l'homme toussote sous nos regards.

- Et ben....on peut dire que tu m'as fendu le cœur ma mignonne...

Je sens mon visage se crisper, je vois les traits de celui d'Helena tomber. Elle se jette alors sur l'homme qui est à terre, elle lui retire alors sa capuche. Nos regards se figent sur la tête chauve et couverte de cicatrices de Gladius.

- T'aurais peut-être pus commencer par la technique numéro 64 histoire que ça fasse moins mal....

- Mais-, je-...

Je vois des larmes commencer à couler sur les joues d'Helena

- Un sort de contrôle de l'âme, un sort puissant, qui peut être utiliser par n'importe quel mage, les seuls inconvénients sont qu'il faut du temps pour le lancer, quelques heures en fait, et qu'il ne peut être utilisé qu'une seule fois par ce mage...du coup fallait que ça tombe sur moi...

Helena soulève la tête de son père, appuyant son autre main contre la plaie, Gladius pose alors la sienne sur celle de sa fille.

- Non...non non non non non non non, t'as pas le droit de mourir ! Hors de question ! Je vais te soigner tu verra !

Gladius souris, du sang sur les lèvres.

- Non, c'est trop tard, je vais mourir, tué par mon Némésis, qui aurait cru que c'était toi, hein?

- Dis pas ça ! T'as toujours survécu jusqu'ici ! M'abandonne pas ! Ne me laisse pas seule comme mes ancien parents ! J'ai que toi!

Le sourire de Gladius disparaît, des larmes coulent aussi sur son visage.

- Parce que tu crois que c'est drôle pour moi de te laisser derrière, moi aussi je voudrais rester avec toi, pour vivre tout les moments qui nous manquent, ton premier ptit copain avec qui je me serais engueulé parce que l'aurais pas apprécié, ton mariage avec un type qui aurait un nom de merde, parce que tout les types biens ont un nom de merde, te voir dans une magnifique robe blanche, le sourire aux lèvres, tu aurais juste été magnifique...

Les larmes d'Helena retombe sur le visage ensanglanté de son père, se joignant aux siennes.

- Putain de merde ! Je voulais te voir grandir ! Exister avec toi, te porter dans mes bras comme quand tu étais gamine, venir te rassurer la nuit en te disant que j'ai déjà péter la gueule des connard de monstres sous ton lit comme autrefois, me laisser pousser la barbe pour avoir l'air d'un papy trop classe tout en racontant à mes adorables et bien élevés petits-enfants chéris de ma fille bien-aimée mes exploits d’antan quand je combattais au côtés d'un groupe de résistants, mais tout ces rêves c'est fini putain!

- Tais-toi ! Arrête de parler !

- Dans ce cas arrête de pleurer ! Tu sais qu'j'aime pas te voir comme ça

- Toi d'abord ! Crétin !

- Crétin ? Où est passé l'autorité parentale là ? Hein?!

Gladius approche sa main du visage de sa fille, il lui porte un regard fier et aimant. Il passe ses doigts dans les cheveux d'Helena.

- C'est cheveux et ses yeux...te rendent si belle, être albinos ce n'est pas une malédiction, tu en est la preuve, et puis tu es forte, tu étais prête, tu avais raison

Il met sa main sur la joue d'Helena et essuie ses larmes, elle pose la sienne sur celle de son père. Gladius lui laisse le plus de ses sourires.

- Je suis heureux de t'avoir connu, je t'aime Helena, je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, je te regarderais de là-haut....bonne anniversaire

Gladius ferme alors lentement ses yeux, sa main tombe lourdement sur son corps. C'est fini...il n'existe plus. Helena s'écroule sur le torse de son père.

- NON ! NON ! NON ! NON ! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! PAPA ! REVIENS ! J'AI BESOIN DE TOI ! NE ME LAISSE PAS ! PAPAAAAAA!

Les cris de souffrances d'Helena me déchirent les tympans, heurte mon cœur, déchire mon âme, mes jambes devenues si frêles ne me tiennent plus, je m'écroule à genoux, le ciel et la terre n'existe plus, le monde sous mes yeux n'est plus réel, il n'y a que le vide, ce gouffre dans mon cœur, cette fille qui pleure sur le corps d'un père aimant, le vacarme tonitruant de la bataille qui fait rage n'est alors plus qu'une brise dans la tornade de la tristesse qui me ravage, je sens, pour la première fois depuis des années, des larmes couler sur de mes yeux et se glisser lentement sur mes joues avant de tomber et s'effondrer sur le sol, elles sont chaudes, mais mon corps semble si froid, comme si une partie de moi était morte à jamais. Je cri à gorge déployée vers le ciel, comme si de cela pouvais le ramener, comme si ce cri pouvais combler ce vide, comme si ma vie dépendait de ce hurlement étouffé pas cette mélancolie. Je frappe le sol de mes poings, ces émotions qui me submergent, ils faut qu'elles sortent, que je m'en débarrasse ! Je me redresse, mon regard parcours le paysage et puis je vois, je vois la suite de mon destin, je marche lentement, je traverse la porte, des larmes sur mes joues noires et lisses.

- Helena....je suis désolé...je vais mettre fin à toute cette histoire....

Elle ne me répond pas, et je n'en attends pas, je marche d'un pas lent, laissant derrière moi cette jeune femme pleurer et hurler son désespoir.

Le château est désert, des cadavres qui traînent, je monte les marches, la tête vide, partout du sang, des têtes coupés, des yeux arrachés, mais qu'importe, mes yeux les voient la scène comme un tableau, comme une scène irréel et sans importance, mon corps avance tout seul, comme un automate. En haut d'un long couloir en colimaçon je me retrouve nez à nez avec des membres de la résistance.

- Les nobles, ils sont là, planqués derrière cette porte, mais on-

Des anneaux de lumières apparaissent sur mon bras gauche, je frappe la porte finement ouvragée qui se plie à l'explosion. Les résistants se protèges les yeux et le visage, puis une fois l'explosion passée ils me regardent.

- Laissez moi cinq minutes avec eux....d'ici là attendez en bas...

- Bien reçu, on redescend les gars !

Mes compagnons me laissent alors, descendant l'escalier, je me retrouve seul, je marche d'un pas lent dans la salle, celle-ci semble briller par l'or qui y est présent, ça et là des tableaux de grandes valeurs et des objets de collections inestimables. Il sont là, écrasés les uns contre les autres dans un coin de la pièce, ils pleurent de peur, mes oreilles entendent leurs supplices, mais mon âme n'est pas capable de pareil exploit. Je tends mes main sur les côtés de mon corps.

- Anneau de feu

Je créé alors deux anneau, un de deux mètres de rayon, un autre de quatre mètres.

- Un démon pleur la mort d'un ami disparu, il hurle son impuissance face au destin, son âme brûle d'un plaisir de vengeance, nul ne peut l'arrêter et il est en marche, nul ne peut l'arrêter car son destin est au bout du chemin...

Je regarde une dernière fois les visages pathétiques de ceux à l'origine de toute cette souffrance, je fronce les sourcils, me visage s'endurcit, je montre mes dents en lames de rasoirs.

- Holocaust

Les anneaux de feux disparaissent alors, laissant place à une sphère de flammes meurtrières, la salle est alors envahie par une tornade de braises aux mous et remous incompréhensibles, je sens venir de la fièvre, mon corps me brûle, je me replis sur moi même, mes organes semblent pouvoir lâcher d'un moment à l'autre, ma tête résonne et me donne l'impression d'exploser. Les flammes de la tornade me brûles aussi, mais qu'importe je maintiens tout de même le sort, une seconde, deux secondes....la douleur est intense et insupportable, je sens ma chaire qui carbonise, une odeur de souffre et chaire brûlé se fait ressentir dans tout la pièce. Trois secondes....quatre secondes. Mes tempes battent la mesure de mon flux sanguin, anormalement élevé, je ne pourrais supporter la douleur plus longtemps. J'arrête le sort, après cinq secondes, je tombe par terre, je mon corps me brûle de toute part, je sens ma peau brûlée qui cri au contact du sol, à moitié inconscient je regarde la scène, des squelettes noirs, tous figés dans le temps avec les flammes, immortalisés dans leurs dernier instants, l'un deux était en train de griffer le mur, dans le désespoir de la scène, l'un d'eux à tenté de sauter par la fenêtre afin de ne pas subir le même sort que les autres, mais il n'en à pas eu le temps, le bras d'un troisième s'arrache dans un affreux bruit, tombant en miettes noirs et friables au contact du sol. C'est fini...cette guerre est fini et nous avons gagnés, j'entends des pas monter, qu'importe, je sens le néant de l'inconscience prendre le pas, je ferme les yeux, et m'endors dans le cauchemar de cette journée.


Mes paupières s'ouvrent, je regarde autour de moi, à mes côté un rebelle endormi, je ne suis pas dans la grotte, je suis dans un bâtiment de pierres, sans doute le château, je me lève. Je sors de la pièce, le long couloir de pierre confirme mon intuition, je suis bien dans le château. Je parcours les allés et me je dirige en direction de la salle où j'avais brûlé les nobles, sur le chemin je vois des membres de la rébellion qui déplacent les meubles, tous se pressent, bien qu'ils soient peu nombreux. J'arrive au niveau de l'escalier en colimaçon, je monte les marches unes à unes. Arrivé en haut je vois qu'il n'y a plus la porte que j'ai brisée, en m'approchant du pas de la porte je vois l'étendu des dégâts infligés par l'Holocaust, pour ainsi dire une salle noircie, des vestiges de meubles brûlés, des restes de dorures par-ci par-là. Au centre de la pièce Harnan est en train de parler avec l'un des rebelles et Helena, cette dernière n'est plus que l'ombre de la femme qu'elle à été, les cernes sous ses yeux rouges ainsi qui se pâleur fantomatique accentué par sa peau naturellement pâle qui n'aide pas à le voir pleine de vie. A mon entrée il se tournent vers moi. Harnan me souris.

- Oh...tu es enfin réveillé mon garçon ? Tant mieux....

- Oui...

Je me tourne vers Helena, mais elle évite mon regard.

- J'en conclu que nous avons gagné

Le vieux allume sa pipe avant de prendre une bouffé de tabac

- Oui...cela fait quatre jours en fait, depuis que tu t'es évanoui

- Depuis quatre jour ? Il m'a fallu tant de temps que ça pour récupérer?

- En fait tu étais dans un état critique, et pour une raison inconnu nous ne pouvions te soigner par des sorts de soin pendant une petite heure, sans doutes un effet secondaire de ton sort, du coup tu te doute bien que vu ton état on a dû commencer par des soins classiques

- Je vois, désolé de vous avoir fait peur alors

Je me rapproche d'Helena et lui pose la main sur l'épaule.

- Ça va ? Tu arrive un peu à te remettre du choc ?

Elle tourne la tête vers ma main

- Je....

Elle semble retenir des larmes, puis elle inspire et expire lentement

- Pas vraiment, mais je vais devoir faire avec....

Je e retourne vers Harnan

- Et maintenant?

- Et bien, nous allons reconstruire, petit à petit et ça va être difficile, mais nous allons y arriver, comme Gladius n'est plus là Helena va m'épauler à la place de son père

La jeune femme se met à lâcher quelques sanglots à l'évocation de son défunt père

- Et toi ? Je doute que tu reste ici, je me trompe ?

- En effet, je compte retourner à Fiore, je veux vous aider à redonner la paix à ce pays, mais pour cela je dois être plus fort, bien plus fort, mais je sens qu'ici je ne m'améliorerais pas assez, la preuve en est que je me suis bien moins amélioré ici en cinq-six ans que là-haut en une année, je vais partir demain, je retourne à ma guilde

Le vieux prend une autre bouffé avec sa pipe

- Ok, au revoir alors, reviens nous vite et en bonne santé

- Bien sûr

Je me met devant Helena

- Tu as peur que je sois réellement maudite, comme le pensaient mes parents ? C'est pour cela que tu pars ? Pour éviter de subir le même sort que Gladius ?

- Cela n'a rien à voir, et puis Gladius l'a dit lui même, tu n'es pas maudite, je reviendrais, d'ici là je compte sur toi pour veiller sur tout le monde

Elle baisse la tête, un regard triste sur ses yeux de chat

- D'accord...

Elle me prend dans ses bras

- Reviens vite....

Je l'enlace aussi

- Je ferais aussi vite que possible, dis, pourrais-tu m'emmener auprès de la tombe de ton père ? Je n'ai pas eu le temps de lui faire mes adieux


La tombe est là, devant moi, une dalle de pierre devant la porte du château, à l'endroit de sa mort, je me met face à elle. Sur la tombe il est possible de lire l'épitaphe « Un homme aimant et combatif, à jamais repose la flamme de sa vie et de ses exploits, son souvenir reste gravé dans le cœur de celle qu'il surveille de là-haut ».

- Gladius, je m'en vais, je pars au loin, je retourne vers cet autre pays, je ne suis pas assez fort pour protéger ceux que j'aime, je n'es pas été assez fort pour te protéger toi....mais je reviendrais, plus fort que jamais, plus fort que cette guerre civile, je reviendrais avec la force pour créer la paix entre mes mains, d'ici repose toi, un jour nous nous reverrons, le jour où, moi aussi, je mourrais face à mon Némésis. D'ici là veille sur ta fille, elle a plus que jamais besoin de toi

Je tourne les talons, direction le port, le vent est chaud et bouscule mes cheveux mi-longs et caresse les cicatrices de ces cinq dernière années passées en compagnies d'amis, de vrais amis. Non, ce ne sont pas des cicatrices, je vais les appeler comme tu le faisais, à partir d'aujourd'hui ces marques sur mon corps serons des « tatouages de guerres ». Fiore me voilà, un homme nouveau viens te revoir.

[Retour au présent]

Je continu mon ascension, me servant d'un appuie puis d'un autre, mes pas sont sûrs, je gravi le reste de la montagne. M'y voilà, je le sais, une fois cette pente gravie je verrais la guilde, je vais retrouver tout les autres aigles, après six ans, que sont ils devenus ? Ont ils agrandi le bâtiment ? Je me tire sur la paroi, je me lève le sourire que j'ai au lèvre à ces pensées disparaît bien vite, je lâche mon sac marin qui tombe lourdement sur le sol rocheux, mon regard se fige. Un vide, non, pire que ça, des cendres, des ruines, la guilde est en miettes, mon sang ne fait qu'un tour, je cours jusqu'au vestiges passés du bâtiment, je pousse les débris un par un, appelant un à un tout les noms des membres qui me reviennent en mémoire, dans l'espoir que l'un d'eux me réponde, mais rien, seul mon propre écho me répond, je tombe à genoux, la guilde n'existe plus, je suis seul ici, je n'ai plus de point d'attache sur ce pays, je suis un aigle sans nid. Il me faut des réponses, j'entreprends de descendre le plus vite possible, attrapant mon sac au passage. Je me dirige vers la ville la plus proche, je cours aussi vite que je le peux, j'atteins le pied de la montagne et je cours vers la ville qui se profile au loin. Il me faut des réponses à mes interrogations.


J'entre en trombe dans un petit resto, toutes les personnes présentes me regardent avec de gros yeux, mais qu'importe je me tourne vers un homme non loin, je pose mes deux mains sur la table et lui jette un regard dur et froid, il me faut des réponses.

- Qu'est-il arrivé à la guilde d'Eagle's Claw?

- De quoi?

Je le prends par le col et le détache du sol, il se débat, le reste de la clientèle se retrouve plutôt mal à l'aise.

- Comment la guilde d'Eagle's Claw a t-elle brûlée ? Réponds

- Je...je sais pas

Je l'appuie contre un mur, tout en le tenant par le col je lui enfonce mon coude dans le ventre, ce qui lui fait lâcher un petit gémissement

- Je veux savoir et vite, sinon tu va pas aimer la suite, alors crache le morceau

- Euh...monsieur?

Je me retourne, un homme plutôt gros se trouve là, debout, planté comme un piqué

- Je veux bien tout vous expliquer, mais pourriez vous lâcher cet homme s'il vous plaît?

Je lâche immédiatement ma victime qui s'enfuit en courant

- Parle, fais vite, simple et concis

- Et bien en fait la guilde à été incendié un soir par un groupe inconnu, les motifs de cet incendie sont inconnus également, à ce niveau là c'est tout ce que je peux vous dire

- Des morts ?

- Non, il n'y a pas eu de perte de membre dû à cet incendie, la seule autre tragédie à déplorer est la disparition de Nywell, l'ancienne maîtresse de la guilde

Mon regard s'intensifie et deviens vraiment sombre, mon locuteur recule un peu pour essayer de rester à une distance de sécurité

- Comment ça disparue?

- Je ne sais pas vraiment, c'est ce qu'à dit le rapport officiel, toutefois si vous voulez plus d'information vous pourriez partir à la recherche de Misto, l'actuelle maîtresse de la guilde

- Misto hein ? Merci pour le conseil mon gars

Je me dirige vers la sortie, au passage je prends la main de l'homme et lui laisse quelques jewels

- Pour les infos

Puis je sors du restaurant, me voilà donc poussé par deux objectifs, le premier trouver Misto et le deuxième trouver qui a brûlé la guilde. Fiore, je suis revenu, et je suis devenu un véritable démon prêt à tout pour devenir plus fort.

Spoiler:
 MessageSujet: Re: Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid   Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid EmptySam 22 Mar - 17:02

Olivia Felicis
Olivia Felicis

Ajatar Virke

Click

Bonjour, je m'occupe de ton changement de magie. Commençons d'abord par la magie si tu veux bien Smile


 MessageSujet: Re: Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid   Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid EmptyDim 23 Mar - 23:54

Anonymous
Invité


Click

Modifications apportées
 MessageSujet: Re: Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid   Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid EmptyLun 24 Mar - 5:05

Olivia Felicis
Olivia Felicis

Ajatar Virke

Click

Général : Validé ♫

Pour la magie, veille à bien prendre en compte les dégâts d'holocauste contre des mages qui seront bien plus résistants et n'oublie pas que tu en finiras blessé toi aussi (même si ta forme de permet d'encaisser plus facilement les coups/brûlures). ce sera tout Smile

J'ai beaucoup aimé l'histoire qui est vraiment complète, en effet on a l'abandon de ta magie, la découverte de la nouvelle et la manière dont tu l'utilises pour la première fois mais il y a un petit point qui m'a dérangé : l'orthographe. L'inconvénient quand on fait beaucoup, c'est qu'on prend le risque de faire beaucoup de fautes (d'accords, de conjugaisons, un peu de tout en fait) et là vu que ton rp est assez conséquent, le nombre de fautes suit forcément la quantité.

Cependant j'admire le fait que tu nous offres un tel rp au niveau quantité, ca a du te demander du temps, de l'inspiration et je veux te récompenser pour ça. J'ai alors mis un bonus subjectif pour te récompenser de la richesse en information de ton histoire mais j'aurai vraiment aimé une relecture qui s'avère tout de même nécessaire, pour moi, avant de poster dans la gestion des rp. Une fois n'est pas coutume, je te fais ce bonus en fermant un peu les yeux sur les fautes une seule fois, pour ne pas te démotiver à faire d'aussi grands rp car c'est génial ! Mais la prochaine fois, comme dit, j'attendrai une relecture Smile

Bonne continuation avec ta nouvelle magie parmi les aigles♫
 MessageSujet: Re: Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid   Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid EmptyLun 24 Mar - 9:15

Anonymous
Invité


Click

Merci, la prochaine fois que je fais un tel rp promis je ferais une relecture x_x
 MessageSujet: Re: Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid   Le retour d'un démon - le récit de six ans loin du nid Empty

Contenu sponsorisé


Click

   
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Démon contre Démon : Combat pour l'honneur [Pv: Oméa K.Shizuka]
» Récit d'Uzume ~
» Chapitre 1, récit d'une serveuse
» Luxus n'est jamais loin...
» Les premières lignes d'un nouveau Récit

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fairy Tail RPG :: Archives :: Archives RP :: Arc 8