Le lac de Toya... Très beau, très peu fréquenté. Malheureusement, on y respire la vie. Heureusement, c'est une place de détente, et un lieu de concentration. Avant de repartir en mission, je m'assois près du lac, et ferme les yeux. Je pense... Je pense à mon monde idéal, sans souveraineté, sans esclavagisme. Je pense à se qui se passe après la mort, et au nombre de gens qui doivent me remercier de les avoir fait passer de l'autre côté. Je pense à mes parents, réunis, attendant mon arrivée. J'arrive... J'arrive, dès que j'aurais fait passer le monde tout entier de l'autre côté...

Soudain, un bruit. Je me lève d'un coup, et attrape mon sabre. Un animal ? C'est un daim, qui vient boire. Je m’en fous, il m'a fait perdre le fil de mes pensées. Alors je l'égorge.

Je me rassois, puis me concentre de nouveau. Je suis le libérateur, je tue, pour que la vie ne sois plus l'esclavagiste des humains. De plus, je prends plaisir à tuer, à torturer, à manipuler... Voir les gens avoir peur de moi, qui suis pourtant le gentil, comme dans les histoires. C'est moi qui les délivre. La seule différence, c'est que je les délivre en les tuant, de la vie. Je prends plaisir à torturer. Généralement, ceux que je torture me supplient de m'achever, alors que si je ne le fais pas, ils me supplient de les laisser vivre...ce que je ne fais pas. Le problème avec la torture, c'est que ça prends du temps, et donc je ne peux le faire que lorsque j'ai besoin de quelque chose d'important, dont j'estime ne pas pouvoir avoir sans. Une information, un esclave, un besoin, un ralliement. Croyez le ou non, les gens font généralement ce que vous voulez si vous les torturez. Mon seul problème, c'est que j'ai tendance à aller trop loin, et la plupart de mes martyrs meurent trop vite. Bien sûr, ils meurent tous, mais s'ils ne me donnent pas ce que je veux, la torture n'est qu'une perte de temps.

En parlant de torture, je me rappellerais toujours ma plus grande défaite. Une jeune femme, immensément belle, les cheveux roses, comme ma défunte mère, les yeux de la même couleur, une peau claire, et fragile, un parfum exquis, et une volonté implacable. C'était il y a quelques mois... A cette époque, je l'avais faite souffrir car elle détenait une information d'une importance capitale pour moi; elle savait où se trouvait l'homme qui nous avait fait souffrir, mon père et moi, qui avait voulu me kidnapper...M. Je n'ai jamais obtenu cette info, alors que j'avais torturé cette jolie fille d'une manière poussée et, peut-être, trop cruelle. Je lui avais même fait croire que j'avais balancer ses clés stellaires (c'était une constellationiste).

Et j'aime aussi manipuler. Voir quelqu'un, se pensant libre, et faire tous ce que je lui dis... Mon plus bel exemple est mon informatrice dans Harujion, Magnoria, et Crocus. Chiemi Kazanawa. Une ravissante jeune femme, au cheveux noirs, et aux pensées perfides. Pourtant, elle est sous mes ordres, bien que se pensant libre (comme les vivants son soumis, se croyant pourtant libres). Il ne m'a fallu qu'une nuit pour la soumettre. Une nuit pour ce qui semble être parti pour une vie de servitude. Le rapport qualité/prix, si je puis dire, est incroyablement élevé.

J'aime tuer. Je prends un plaisir fou à supprimer la vie des idiots, voulant à tout pris vivre. Et surtout, quand ils se plaignent, il faut que je tue. Eh oui, j'ai de grandes pulsions meurtrière, et, depuis que je suis entré à Purple Bugloss, je dois les contenir un minimum. Comme on dit, "Secret est le maître mot.... C'est pour ceci, que je suis au bord d'une stupide étendue d'eau, à méditer. D'accord, méditer me permet en plus de concentrer ma magie... Mais bon sang ! Je suis la Mort Noire ! Me voir assis là est la pire des humiliations.

Je suis sûrement un peu colérique. Après tout, mes pulsions meurtrières, mon besoin de faire souffrir me gouvernent. C'est, comment dire...le bonus. C'est le bonus à ma vocation de détruire le monde; de tuer l'humanité. Faire souffrir est pour moi aussi amusant que faire l'amour; et tuer, est aussi important pour moi que vivre pour les autres.

C'est donc décidé, dès que j'ai fini ici, je vais en ville, même si je n'aime pas la ville, et vais tuer quelques personnes. Aah, j'ai hâte. J'imagine déjà les cris et... Oui, c'est vrai, un autre de mes plaisirs est d'entendre le cri d'une personne apeurée.

Enfin, mon dernier plaisir sera de torturer, de toutes les manières possibles, M, de le voir à terre, me suppliant d'arrêter, de lui prendre tout ce qu'il a...comme lui tuer ses enfants, ou, s'il a une fille, m'amuser de force avec elle, et devant lui. Je pourrai aussi aller trouver une vampire, qu'elle s'amuse un peu.. Oui, parce que les vampires sont expertes en torture... Ensuite, je le forcerais à manger ses enfants, sa femme, et je le tuerais de la pire façon qui soit, je ne sais pas encore laquelle...Lapidation ? Pendaison ? Écartèlement ? J'ai l'embarras du choix... Je trouverais bien une mort atroce pour lui...

Puis je...
Un bruit ! Quelque chose approche. Un pas léger... Une femme. Elle vient de la forêt. Est-elle seule ? Je colle mon oreille au sol et...entends rien. Alors je ferme les yeux, et essaie de me concentrer sur ses pas. Ça y est, je l'entends. Elle a l'air seule. Parfait. Vais-je en faire mon esclave, la tuer, ou bien la torturer ? Je l'attends. Je suis calme (en apparence), et m'assoie sur un rocher, près à endormir sa méfiance avec de belles paroles...

Elle sort de la forêt.
Et c'est là que je la vois... Cheveux roses, volants au gré du vent, petit bandeau des les cheveux, des yeux de couleur rose, des lèvres rouges, des cicatrices sur ses bras nus, des hématomes sur ses jambes nues, quelques pansements au bouts de ses doigts, une marque de brûlure dans le cou, deux autres sur ses joues, et une dernière, plus effacée, sur les lèvres. Elle cache ses oreilles par ses mèches, mais je suis sûr qu'il s'y trouve aussi quelques traces de brûlures. Je vois aussi un long bandage sur le haut de son bras gauche, qui doit continuer sur son épaule. C'est elle... La fille qui m'a vaincu, qui ne m'a jamais dit l'info. C'est elle... La fille qui sait où est M. C'est elle, que j'ai faillis tuer, et que j'ai dû amener à l'hôpital....

C'est elle... Celle que j'ai torturée il y a quelques mois...

Malgré ses cicatrices, ces hématomes, ces blessures, elle était très belle. Me reconnaissait elle ? Après tout, à l'époque, cette jeune femme avait les yeux gonflés. Et je faisais tout pour ne pas être visible...
Elle passa à coté de moi. Son visage n'avait pas le même expression que quand je l'avais enlevée. Etait-ce à cause de moi qu'elle exprimait de la froideur ? Peut-être. Mais ce n'était pas ma faute si elle avait été torturer...après tout, elle avait refuser de parler. Elle m'avait peut être vaincue, car elle avait tenue, mais je l'avais détruite, à la fois mentalement et physiquement. Je souriais. Revoir ma martyr en ce lieu était amusant. Elle dû mal interpréter mon sourire, car elle me salua. Ainsi, non seulement elle ne me reconnaissait pas, mais en plus, elle avait dû me prendre pour un simple voyageur, content de voir quelqu'un.

Je remarquais qu'elle n'avait plus ses clés exposées à la vue de tous. Elle avait au moins retenue ça.
Je me levais, et la saluait en retour. Elle alla pour passer son chemin, mais l'envie de lui rappeler des mauvais souvenirs était bien trop grande. Je racla ma gorge, puis fit semblant de tousser. J'exagérais les bruit, puis me fit tomber à genoux. Simuler un étranglement était chose facile quand on en avait provoqué autant que moi. Puis, je toussais de nouveau. L'air méfiante au début, elle finit par m'aider à me relever. Maintenant ! Je lui pris le menton comme je l'avais déjà fait il y a dix mois, puis mis ma tête près de la même oreille que la dernière fois. Enfin, je lui susurrai

"Content de te revoir petite idiote." avec un énorme sourire.

Je le sentais, elle avais peur...mais pas la même peur que la dernière fois. Je dirais plutôt qu'elle eu peur un instant, mais que cette peur se changea en envie de meurtre...
Je reculais ma tête, et dis

"Tu es toujours aussi belle. Et je devine que tu veux en finir avec moi. Mais était-ce réellement ma faute ? C'est toi qui n'a pas parlé à l'époque..."

En même temps que je disais ça, je dégainais mon sabre blanc, lentement, pour qu'elle ait le temps de se rappeler ce que je lui avais fait avec ce sabre... Je souris.

Puis je me mis en garde ...

Impressionnant ! Elle avait fait beaucoup de chemin... Elle n'aurait jamais osée, et n'aurait sûrement jamais pu se battre comme ceci auparavant. Elle m'avais surpris, moi qui pensait qu'elle allait invoquer un de ses esprits... Je m'étais retrouvé à terre si vite, un kunai sous la gorge, un autre dans le manche de mon sabre, ce qui me l'avait fait lâcher. Note à l'avenir, ne jamais sous estimer un constellationiste, même sans esprit... Elle se pencha, et me lécha le cou, et le sang qui dégoulinait doucement. Elle ressemblait à une belle vampire, et cela me plu énormément, de plus, sa voix était d'un sensuel exquis.

"Toujours aussi lâche ..." me chuchota-t-elle

Lâche ? Moi ? Qu'avais-je donc fais ? Je ne l'avais que torturée, rien de plus...
Je souris, et lui répondit doucement

"Eh bien, quelle bête ! Je ne te pensais pas si sauvage. Je vais donc tu poser une petite question : Où est M ?"

Elle se figea. Sans doute les mauvais souvenirs liés à cette question. Je place ma main gauche sous le kunai placé sous ma gorge, puis attrape la bouche de mon adversaire à l'aide de mes lèvres. Elle ne semble pas aimer. Déstabilisée, je remonte mon genou droit d'un coup sec, puis me tourne, en tendant ma jambe droite, sur ma gauche, entraînant mon ex-martyr (et je l'espère, ma future martyr) sous mon corps. Inversion des rôles. Elle ne s'attendait pas à cette diversion. Je me retrouve au dessus, elle, en dessous. Ma main gauche, qui était placée sous le kunai pointé sur ma gorge, se retrouve, dans cette nouvelle position, sur le kunai, l'appuyant contre la gorge de la jeune femme. Cependant, sa main tenant toujours le kunai, aucun filet de sang ne s'échappe de sa gorge.

J'attrape de ma main droite mon sabre, puis, avec ma main gauche, écarte le kunai et la main de la constellationiste. Je place ensuite la lame de mon sabre blanc sur la gorge de ma jeune ex-persécutée. J'appuie, jusqu'à ce que, comme moi, elle saigne. Je lui dis alors

"Comment t'appelles-tu ? J'aimerais le savoir, car j'aime beaucoup nos rencontres. Peut-être pourrait on envisager une liaison ? Des liens autre que la vengeance ou la souffrance ?"

Je veux la dégoûter. Je ne fais que la provoquer. C'est vrai qu'elle est ravissante, même avec ses cicatrices, mais je ne cherche qu'à la déstabiliser. Elle est courageuse, et emplie de haine...
Je me lèche les lèvres ... Elle ferait une esclave parfaite ...

Ça y est ! Ça y est ! Cette crétine venait de perdre sa chance de rester en vie. Cela dit... me disait-elle la vérité ? M'avait-elle vraiment vendu M, ce maître chanteur, ce fumier ? Je la regardais, et voyais, et pensais qu'elle disait la vérité. Elle devait en vouloir à M...

"Ah lala... C'est dommage... tu étais pourtant belle..."

J'appuyais avec ma lame, progressivement, sur son cou...

"Si tu m'avais dit ça il y a dix mois... Je t'aurais laissée partir..."

Je mentais, évidemment... Jamais je ne l'aurais laisser en vie... Bien que ravissante, je l'avais torturée. Seule un imbécile prévoit de laisser en vie son martyr... Ma lame s'appuyait de plus en plus doucement, et profondément... J'aimais la voir souffrir. C'étais amusant.

"Et où sont tes chères clés ? Tes esprits ? Ne viennent ils pas te sauver ? Quels amis !"

Je bloquais ses jambes avec les miennes. Je la regardais dans les yeux. Il n'y a rien de pire pour quelqu'un qui veut vivre, de mourir par décapitation lente... Encore plus si la personne qui la tue est celle qu'elle veut tuer... Bon, à ce rythme, c'est plus un... euh... une gorge tranchée, plutôt qu'une décapitation.

"Ohatsu Takumi hein ? J'imagine que tu m'a dis ton nom parce que tu penses que tu vas me tuer..."

J'appuyais encore plus fort avec ma lame. Je pense que cette lame était objet de ses cauchemars... Mes tortures les plus cruelles, sur elle, ont été faite par cette lame...

"J'imagine que tu voudrais, en retour, connaître mon nom..."

Des larmes coulaient de son beau visage... Des larmes de colère, et de souffrance. Ma lame n'était pas très enfoncée, mais j'appuyais verticalement en la mettant en biais, de façon à accentuer la douleur... Mais en voyant ces larmes, je l'embrassai...

"Tu ne mérites pas de connaître mon nom..."

Ce baiser, comme tous les autres je pense, l'avait dégoûté... J'appuyais un peu plus. Elle se débattait, du moins...ses jambes se débattaient... Ses bras, eux, étaient comme cloués au sol... Sa main droite était plaquée derrière son dos; sa gauche, qui tenait toujours le kunai, était serrée par ma main gauche...

"Tu ne mérites pas de savoir qui je suis..."

Je tordis sa main gauche avec la mienne, lui arracha le kunai, et le lui planta dans son poignet... Elle criait, mais résistait. Elle avait un regard de tueuse... Elle ne se laisserait pas faire comme la dernière fois...

"Cependant je t'aime bien ..."

Elle serra les dents, quand j'appuyai sur ma lame. Elle se débattait avec ses pieds. Elle essayait de libérer sa main de son dos... Elle essayait de libérer sa main que je tenais. On aurait dit qu'elle ne prêtait pas attention au kunai dans son poignet. Elle mis plus de force, je lui serrais le poignet...

"Je suis celui que l'on appelle..."

Elle libéra sa main droite ...

Elle invoquai son esprit, Serpens, qui me donna un violent coup de queue. Je fut projeté en arrière, mais retombai sur mes jambes. Son esprit était magnifique. Corps long de serpent, le buste nu, mis à part sa poitrine. Elle était une tueuse, d'après l'expression que je pus lire sur son visage, et cela me fascinait.

"Ainsi, tu a un esprit tueur..." lançai-je à Ohatsu

Le serpent était dirigé vers moi.

"J'vais t'bouffer...Insecte"dit il.

Insecte ?!? C'en était trop. J'allais lui montrer, à ce serpent pourri, ce que je savais faire. Je plaça mon sabre blanc dans mes deux mains, puis activa Burakku Bureedo. Deux lames de plumes sortirent des mes avants-bras. Puis je m'élançai.

Un coup de pieds violent dans le corps du serpent, pour commencer, puis, une danse à trois lames (mon sabre, et mon sort). Un coup droit. Une feinte gauche. Je pare, puis contre attaque. J'augmentais ma vitesse de frappe au fur et à mesure que je m'habituais à cette position... Contrôler trois lames en même temps n'était pas si difficile. Je gagnais en vitesse, je gagnais en esquive. J'enchaînais les coups de façon saccadée... et le plus précisément possible... Après tout, même avec cette position, je n'étais pas sûr de faire assez de dommages à ce serpent...

Le combat contre Serpens allait durer trop longtemps, et Ohatsu, si elle avait encore des kunai, n'allait pas tarder à s'en servir. Je lançai alors avec force mon sabre vers Ohatsu, puis Menimienai Yoroi. Je devins invisible. Serpens, étant un animal, n'aurait peut-être aucun mal à me débusquer, mais l'effet de surprise était amplement suffisant.

"Hé ! Le vers de terre géant ! Regarde un peu par ici !" lançai-je au serpent.

Je me tenais derrière Ohatsu, lui tenant les mains derrière le dos, en lui faisant une clé de bras, et ma lame gauche était plaquée contre le cou de mon ex-martyr. Je redevint visible, de façon à ne pas épuiser de la magie en vain, et souriais à l'esprit, tout en appuyant ma lame contre le cou de la jeune femme, à l'endroit même où j'avais commencé à la décapiter, un peu plus tôt.

"Si tu bouges, le lombric, je la tue !"

Je marquais une pause, histoire de bien faire souffrir ma captive.

"Je te conseille de retourner dans ton fichu monde, et de ne plus revenir m'importuner...sans quoi, elle mourra."

Je souris. Je ne comptais pas laisser la jeune femme en vie, je voulais juste m'amuser un peu plus... Alors, mon otage en ma possession, j'attendis sa réponse...