De son vrai nom Jay Slayer Mirror, Jay est un rebelle, un anarchiste. Il déteste le monde comme il l'est aujourd'hui, perverti par l'argent qui est devenu synonyme de pouvoir, il va profiter de cette règle principale pour tenter de créer les siennes. Il ne supporte plus les injustices visibles dans toutes les contrées et désire changer son destin de simple citoyen en devenant puissant, c'est à dire en devenant riche, assez pour avoir une influence lors de choix politiques et pouvoir régler ce qui le dérange. Avide de pouvoir, il ne sera donc attiré que par l'argent lorsque celui-ci est à portée. Peu importe le crime à effectuer, il le fera sans hésitation, même si cela inclue ses proches ou encore sa propre famille. Depuis sa majorité, il sort chaque nuit au casino de Caldonal pour voler les gens discrètement et est avec l'âge devenu un expert en la matière. Et si ce n'est pour voler les gens, c'est pour réclamer l'argent des personnes à qui il prête de l'argent avec un haut intérêt. Au fond, il sait très bien que ces gens n'arriveraient pas à le rembourser mais la sensation de les voir aussi faibles, le sentiment de les posséder, l'excitent au plus haut point puisqu'il ne se gène pas à les traiter comme des objets, des esclaves corporels qu'il n'hésite pas à faire souffrir rien que pour son bon plaisir. Le sang, voilà donc un fluide bien mystérieux aux yeux de Jay puisqu'il réveille en lui le bonheur et l'extase ainsi qu'une lueur sombre dans son regard. Un requin, cet homme est un requin.

Cependant il déteste se sentir inférieur, vaincu, devoir renoncer à ses objectifs et faire demi-tour. L'échec lui est donc difficile à digérer, mais c'est ce qui le motivera à devenir de plus en plus puissant au cours de sa vie avec comme objectif de ne plus jamais échouer, supprimer tout obstacle qui l'empêche de toucher à son rêve.

Jay peut toutefois s'attacher à des gens sans leur vouloir du mal. A vrai dire, tant qu'ils ne s'opposent pas à lui, ils ne risquent rien. Il pourra même se faire des amis, ou pire, des amants . Oui, l'amour est une faiblesse pour Jay puisqu'il s'estime fragilisé en créant des liens. Le Mirror s'est déjà épris d'amour pour une femme, qui fut son plus grand regret puisque sa mort le fit tomber dans une grande dépression qui lui a laissé quelques cicatrices, ainsi que d'un homme qui avait les mêmes idéaux, cependant il a disparu du jour au lendemain. Au final, le mage est un idéaliste qui pense pouvoir changer le monde en détournant les règles du jeu et imposer les siennes. Après tout la loi du plus fort est celle qui règne. Son but final : contrôler le monde pour que chacun soit libre et égal, sauf lui bien sur.

Qu’ai-je fait pour en arriver là ? Devenir un assassin sans pitié, un criminel sans cœur, un être dépourvu de conscience. Bon j’y vais un peu fort là, je suis quand même pas si terrible que ça. M’enfin, pourquoi ne suis-je pas normal ? Pourquoi ne suis-je pas comme tous ces gens qui vivent heureux dans leur quotidien si banal, qui vivent d’amour et de soumission. Oui, de soumission. Ces larves qui dépendent du gouvernement, qui ne sont conscients de ce qui leur arrive seulement lorsqu’ils ont la mort à leur porte. Et moi, je suis là pour les éveiller, les libérer, mais tout cela à un prix. D’ailleurs, tout dans ce monde à un prix, y compris la vie. Bref, tout à commencer lorsque j’ai découvert ma magie, lorsque j’ai remarqué que je pouvais aider les gens…

Chapitre 1 : Le Virage

Lorsque j’avais 14 ans et que je vivais encore chez mes parents, que j’étais le fils modèle, doué à l’école et tout ça, je fréquentais un homme qui disait pouvoir embellir mon avenir. Candide, je faisais ce qu’il me disait de faire et en échange il me donnait de l’argent, j’avais juste à voler des objets pour lui et il me récompensait. C’était facile, ça payait bien, pour moi mon avenir pouvait continuer comme ça. Seulement un jour, il me demanda de voler une simple babiole en bois sans valeur exceptionnelle et la mission ne se passa pas comme prévue. En effet, une fois l’objet en main, il se cristallisa au contact de mes doigts. Je ne comprenais pas. Comment ais-je fait ? J'ai regardé l'objet en question et il s'agissait bien de cristal, je ne rêvais pas. Alors j’ai caché l’objet sous ma veste et suis revenu vers l’homme en lui annonçant l’échec de ma mission. En effet, comment pouvais-je lui annoncer la découverte de quelque chose que je ne connaissais pas, que je craignais car je n'en connaissais pas les limites, allais-je finir comme le roi Midas en devenant moi même la cible de mon don ? L'homme, fou de rage, me saisit par les épaules et me souleva pour me plaquer contre le mur. La statuette de cristal tomba alors à terre et scintillait d’une lueur vermeille.

Alors petit cachotier, tu pensais me trahir et garder ce bijou pour toi tout seul ? Hein ?!

Je ne répondais pas tellement la peur était grande en moi, il me frappa alors au torse plusieurs fois pour défouler sa colère. J’étais son pantin.

Pour la peine je garde ça et tu n’auras rien comme récompense pour aujourd’hui. Je t’attends demain ici au même endroit et tu vas me voler un bijou identique à celui-ci, compris ?!

Oui…

Je rentrai alors chez moi avec des douleurs au torse, cependant elles ne représentaient rien face à la découverte de ma magie. J’étais content de faire partie de cette minorité, les mages, mais toutefois effrayé de ne pas en connaître les limites. J'avais peur, peur de la nouveauté qui s'offrait à moi. Ma vie était paisible jusque là. Je pensais alors à vérifier l'étendue de ma magie une fois rentré chez moi, ce que je fis en transformant tous les objets de ma chambre, et cela jusqu’à en perdre conscience. En me réveillant, tout était normal, pas un seul fragment, pas une seule poussière de cristal dans ma chambre. Etait-ce un rêve ? J’avais toujours mal à la poitrine et je ne comprenais donc pas. Qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Je ne le savais pas. Je pris alors un objet en main pour le cristalliser et une matière brillante commença à se développer par dessus. Je le fis tomber et l'objet se brisa. Effrayé, je décidai de partir pour rejoindre cet homme afin de voler quelque chose comme tous les jours pour tenter de rattraper mon quotidien, mais rien, il n’était pas là. J’ai fait ensuite un détour en passant par une petite ruelle pour le chercher, rien. J’ai senti alors une main se poser sur mon épaule l’instant d’une seconde avant de me faire plaquer contre un mur.

Tu pensais pouvoir m’éviter encore longtemps ? Ta statuette là, c’était une fausse, une copie. Maintenant dis-moi où est la vraie !

Je ne pouvais rien faire, je ne pouvais pas lui expliquer puisque je ne savais pas où était la vraie statuette. Et puis même, lui dire ce que je savais ne l’aurait pas satisfait et cela n’aurait rien changé. Il me retourna puis me frappa au ventre, puis au visage, puis au torse, puis au bras. Cela ne s’arrêtait pas. Mon bras contre le mur, et avec la souffrance se transformant en colère, je matérialisai une lame translucide à l'aide de la pierre autour de mon bras puis je tranchai l’homme au niveau du cou d’un geste vif. Il en mourut sur le coup en s’affaissant dans un bain de sang. Qu'ais-je fait ? Je pensais être la victime d'une malédiction qui me transformait peu à peu en démon. J'avais peur que ma famille l'apprenne, que des policiers arrivent et m'emprisonnent. Jamais ! Non, jamais ! Je n'étais pas fautif, je n'avais pas à me repentir pour cet acte de défense. Cependant cet acte me choqua moi-même, je n'aurai jamais pensé tuer quelqu'un un jour. Et cet acte m'avait réduit au silence pendant une semaine entière, en n'ayant adressé la parole à personne, ni même à mes amis, ni même à ma famille.

Chapitre 2 : Mon amour, Ma faiblesse.

Mes 20 ans, période où beaucoup de choses ont changé depuis mon enfance. Oui parce qu’à cet âge j’ai délaissé ma famille, ou plutôt je l'ai trahie puisque cela faisait déjà deux ans que j’ai revendu mes parents à des esclavagistes et que je ne donnais plus de nouvelles à ma sœur. Je ne comptais même plus le nombre de meurtres que j’avais déjà pu faire, cependant j’avais rencontré Lydia, une jeune paysanne qui n’avait d’yeux que pour moi et qui ne savait rien de tous mes complots. Oui j’étais l’homme parfait pour elle, j’étais l’amour passionné pour elle, j’étais tout pour elle. Mais au fond, je n’étais qu’un salop égoïste et sans pitié. Cependant je l’aimais, et je faisais tout pour lui cacher la vérité. Elle était comme ma rédemption, la période de ma vie où je me sentais heureux, où je sentais que j’avais atteint le bonheur de mener une vie comme elle se doit d’être vécu. Mais c’était faux, parce qu’elle m’aimait sans me connaître vraiment, elle ne connaissait ni mon passé, ni une partie de mon présent et j’étais certain qu’elle me quitterait le jour où elle verra le véritable moi.
Et un jour, alors que je rentrai chez moi après avoir massacré un homme qui me devait de l’argent, ma femme me parlait de rejoindre une guilde officielle étant donné qu’elle savait pour ma magie.

Jay, tu pourrais rejoindre une guilde comme Fairy Tail, tu es fort et ta magie peut te servir à faire régner l’ordre.

Non ma chère, tu ne comprends pas que je veux passer ma vie avec toi ? Je ne veux pas te délaisser, assombrir mon cœur en partant loin et ne te revoir qu’occasionnellement. J’ai besoin de toi Lydia, tu es ma source de bonheur.

Mais… Tu sais, tu pourras rendre notre enfant fier en devenant un mage de renom.

Un enfant… Il ne manquait plus que ça. J’aurai du me réjouir mais pourtant je n’arrivais pas. Et en plus ce morveux voudra suivre mes pas, et il découvrira tôt ou tard que je suis un criminel, me détestera, me tuera.

Jay, j’ai appris ce que tu fais en ville depuis bien longtemps, je ne suis pas dupe non plus. Ce serait pour toi une manière de te racheter et d’offrir un futur heureux à notre enfant, à nous.

Sa voix était si douce malgré ce qu’elle venait de m’annoncer. Elle savait, et pourtant elle ne me craignait pas, elle n’avait pas peur de l’homme que j’étais, et pourtant elle aurait dû. Je ne comprenais pas. Un grand vide se fit avant que je lui demande.

Pourquoi ? Pourquoi tu ne me détestes pas ?

Je la regardais dans les yeux, et des larmes coulaient sur ses joues malgré son sourire angélique.

Nous avons toute la vie pour vivre ensemble, tu as juste à te repentir pour tous tes crimes en te délivrant au Conseil Magique et tu seras pardonné, tu pourras même intégrer une guilde après…

Se rendre, accepter ma défaite, il en était hors de question. Je ne voulais pas de ce futur, ce serait comme trahir ma conscience, ma propre personne. Elle me demandait trop, beaucoup trop pour l’être orgueilleux que je suis. Déboussolé, je la pris dans mes bras. Elle savait, il ne fallait pas qu’elle sache. J’ai alors matérialisé une lame dans ma main à partir d’un vase en diamant puis je lui enfonçai lentement la lame dans son ventre. Là, des larmes coulaient sur mes joues. Des larmes... Voilà bien des années que je n'avais pas pleuré. Depuis le jour où j'ai fait mon premier meurtre en fait. Et ce jour là, c'est comme si je ressombrai dans la même peur, peur de finir seul et de vivre dans les remords.

Désolé, Lydia.

Après avoir repris mes esprits et séché mes larmes, je la posa à terre pour l'embrasser une dernière fois. Baiser d'adieu à une morte que j'ai aimé mais aussi à mon enfant qui n'aura pas eu la chance de naître. Je me sentais faible, mis à nu et incomplet. Oui, il me manquait quelque chose. Il me manquait quelque chose pour raccorder mon passé et mon présent. J'aurai voulu devenir l'escroc que je suis et en même temps l'homme que Lydia espérait tant. Mais ce n'était pas possible. Et soudain me vint à l'esprit une définition du bonheur que ma mère me disait : "Touche du doigt le bonheur en ayant aucun regret". Aucun regret... Pour cela il me fallait accepter la dure vérité, j'étais et je serai toujours un vilain qui ne mérite pas de fin heureuse.

Chapitre 3 : Sang Regrets

Il y a de ça un an que j'ai fait la rencontre inattendue d'un homme qui me ressemblait, mon sosie, mon âme sœur, mon adoré Cyril. J'avais décidé d'oublier mon passé et d'enterrer mon cœur dans la tombe de Lydia. Jamais plus je ne connaîtrai d'amour aussi futile que celui-ci. Désormais j'aimerai lorsque mon âme seule sera charmée sans avoir à m'attacher à quoi que ce soit. L'attachement est une faiblesse, je ne veux que jouir d'un plaisir qui charmera mon être. Nous étions deux vils démons attirés par la souffrance d'autrui, prêts à faire n'importe quoi pour satisfaire notre soif de sang. Baignant dans la débauche, j'étais comme au paradis avec lui. C'était loin d'être une relation platonique, attirés l'un de l'autre mais sans se le montrer directement, nos sentiments étaient ambigus mais bien réels. On se plaisait mutuellement et on le savait, c'était le plus important. Mais un jour il disparut du jour au lendemain.

Alors que je me réveille au son des oiseaux, vils créatures qui osent troubler mon sommeil, je tourne la tête vers l'homme qui partage mon lit, ce dernier encore plongé dans ses rêves les plus perfides. Je le contemple pendant un bon moment avant de me lever et de regarder par la fenêtre. Ciel radieux en ce jour d'été, et toujours ces bêtes aux plumes souillées qui continuent de chanter. Colère me prend et je serre le bois que compose le cadre de ma fenêtre tellement fort que j'en arrache un fragment. Je le cristallise alors grâce à ma magie avant de le lancer vers le volatile gazouillant afin de le transpercer. Ses compères s'envolent alors en un essaim perturbé.

Quels êtres stupides... Chantant le jour, fiers et candides alors qu'ils fuient la mort de leur compère. Effrayés par une peur insignifiante, qu'ils arrêtent de gazouiller pour rester en vie au lieu de fuir et d'embêter d'autres passants.

Je contemple alors à nouveau ce paysage bien plus plaisant, plus calme et qui me permet de me réveiller en douceur. Je sens alors des bras qui m'enveloppent, des lèvres qui parcourent mon cou puis me retourne lentement. Je le serre dans mes bras puis le repousse brutalement sur le lit avant de partir dans la cuisine. Je lui en veux. Je m'assis alors à table et allume une cigarette pour me détendre. Qu'il vienne dans mon périmètre et je sens que je fais un meurtre. Oui, le matin je suis très désagréable. Quelques minutes plus tard, j'écrase ma cigarette sur le cendrier puis me sert du pain de la veille pour combler ma faim. Je le vois alors à l'entrée de la cuisine sans dépasser le cadre de la porte, un léger sourire parcourant ses lèvres. J'arque un sourcil avant de dire d'un air toujours aussi désagréable.

Tu peux entrer...

Cyril s'avance alors et s'assit en face de moi et me regarde manger. Il sait très bien que je déteste lorsque l'on fait ça. Mais au fond, ce que j'aime bien chez lui, c'est cette rivalité qu'il fait apparaitre dans son tempérament, toujours à s'opposer sans trop exagérer, discrètement et minutieusement. Je continue alors de mâcher le bout de pain que j'ai en bouche avant d'arquer un sourcil lorsque je l'avale.

Tu me veux quoi ?

Rien, rien. Je regarde juste.

Au fond, je sais très bien qu'il n'y a pas rien... Il pense à quelque chose et j'aime pas ça. Oui, en fait j'aime bien quand il parle comme d'habitude. lorsqu'il ne dit rien, c'est qu'il prépare quelque chose, qu'il a quelque chose en tête à dire ou à faire.

T'as empoisonné mon bout de pain ?

Non. Pourquoi je ferai ça ?

Pour le plaisir sadique que ça te procurerai. M'enfin, qu'est-ce qu'il y a ?

Je me demandais si.. Ce soir on pourrait faire quelque chose de plus original que d'arnaquer les quelques bourgeois du quartier.

Très bien, que veux tu faire dans ce cas ? j'imagine que tu y a déjà réfléchi.

Assassiner des gens, les torturer, je sais pas, quelque chose de plus amusant.

Parfois je me demande si je fais bien de vivre avec cet homme, on se fera attraper un jour où l'autre. Cependant l'idée me plait et je lui réponds que ce sera le programme de cette nuit. Je me lève donc pour m'habiller et partir à la recherche d'un avis de recherche ou d'une simple exécution. En me levant, je le regarde de haut avant de partir en soupirant face à son sourire niais que j'ai en horreur.

Je reviens à l'appartement une fois que j'ai trouvé la mission adéquate. Un vulgaire bout de papier sur lequel était dessiné le visage de la femme qui doit disparaître. Une jolie jeune femme au visage fin et aux cheveux sombres et long qui n'a rien demandé d'autre que de survivre en volant des bijoux pour pouvoir se payer un logement et de la nourriture. C'est un peu ce que je fais au quotidien, sauf que moi j'ai le mérite de passer inaperçu. Je montre alors le visage de la femme à Cyril avant de dire, presque en criant.

On doit se faire discret sinon c'est ce qui nous arrivera, tu comprends ça ? Le jour où on fera partie d'une guilde on pourra faire ce qu'on veut mais pour l'instant on se fait petit. Je ne comprends pas pourquoi tu veux toujours plus d'argent.

Il me regarde en arquant un sourcil puis sourit, comme si mon message n'était pas parvenu à lui. Murmures inaudibles radotés par un imbécile, c'est ce qu'il devait percevoir de ce que je disais. Cependant, au fond, si je lui au dit ça, c'est parce que je sais que je suis pareil, attiré par l'argent, par la richesse et par ce sentiment de supériorité qui nous fait sentir si bien, si puissants. Je mets alors ma veste et me rend au domicile de la jeune femme avec Cyril. Je regarde par la fenêtre, elle est là, assise sur son canapé en train de lire un livre. Je l'observe longuement avant que Cyril me prenne par le bras.

Hé ! On est pas payés pour la mater. Tu serais pas amoureux par hasard ?

Imbécile...

Je me dirige alors vers la porte et prend de l'élan pour donner un coup d'épaule et défoncer la porte de tout mon poids. Je sors un poignard de ma poche et me dirige vers la femme qui crie en me voyant.

Aaaaaah ! J... Jay ?

Le poignard planté dans le ventre, je m'en vais sans un mot et retourne à notre domicile et me couche directement sur le lit. Là, Cyril vient à son tour et me demande.

Elle... te connait ?

Elle me connaissait, oui. C'était ma sœur.

Plus un mot, la discussion se termine ainsi. Je m'endors alors aussitôt que je ferme les yeux en me remémorant la scène où je tue ma sœur puis me réveille en criant.

Non !

Je regarde à côté, Cyril n'est plus là. Je me lève et prend un verre d'eau en réalisant que désormais, je n'ai plus de famille pour me ralentir à accomplir mon rêve, celui de devenir encore plus puissant et de ne plus avoir à me cacher du Conseil. Oui, mon objectif est tel, d'abord me faire reconnaître, et ensuite remodeler le monde à ma façon tel un cristal sans imperfection.

Chapitre 3 : Saut Temporel

Me voilà transporté dans le futur, que m'importe. Je n'ai plus de famille, plus d'amis. Cependant si la fin du monde est proche, il va me falloir accélérer ma quête de puissance pour sauver ma pomme. Je devrai surement rejoindre cette nouvelle guilde, Raven Tail, pour gagner en expériences et progresser au milieu de mages aussi perfides que moi, après tout je n'ai rien à perdre.