Sebastian Smythe

« Description Mentale »

Je suis loin d'être quelqu'un d'agréable. En effet, je n'hésite pas à faire preuve d'hostilité avec ceux que je n'aime pas et je ne me gêne pas pour bien leur faire comprendre. Souvent je le leur fais savoir verbalement mais quand cela ne suffit pas, une bonne gifle ou parfois deux suffisent à ces imbéciles. Je vais vous avouer quelque chose, je suis très arrogant, égoïste et je déteste que l'on me dise "Non !". Comment ça vous ne comprenez pas ? Eh bien je prends un air supérieur quand je m'adresse aux autres et c'est tout à fait normal car je leur suis supérieur bien qu'il y en ait certains pouvant m'égaler. Je ne partage jamais et ne prends jamais compte l'avis des autres ce dernier m'étant peu utile. Mais ce ne sont pas mes seuls défauts, non, loin de là, je suis aussi très possessif lorsque j'ai quelque chose ou plutôt quelqu'un je le garde surtout si je m'y suis attaché et quand j'ai une vue sur ce quelque chose ou sur ce quelqu'un je ne lâcherai pas prise jusqu'à avoir atteint mon but car je suis le genre de personne qui persévère quel que soit la situation ou la difficulté de la tâche. Dire que je persévère et quand même un petit peu "gros" car en réalité ma devise n'est autre que : "Je ne fais pas ce que je n'aie pas à faire mais si j'ai quelque chose à faire, je le ferais rapidement.". Oui j'aime en faire le moins possible, économiser mon énergie, question de tactique. Cependant je ne laisse jamais quelque chose inachevé. C'est la raison pour laquelle je traduis l'abandon par la faiblesse, c'est tout simplement un excuse pathétique et inacceptable. Je serais prêt à tout pour que l'on cède à mes désirs et mes caprices d'enfant gâté, et n'hésiterai pas à faire preuve de menaces ou de chantage s'il le faut, et je pourrais même user de la violence si l'on vient à me provoquer. Je ne m'avoue pas facilement vaincu et prends de haut tout le monde, étant le fils adoptif d'un homme riche du royaume de Fiore.
Vous savez, j'aime critiquer et affubler les autres de surnoms plus débiles les uns que les autres ainsi que rabaisser les plus faibles que moi, et les moins riches aussi. Le but de tout ça, c'est simple, les détruire de l'intérieur. On pourrait dire que c'est l'un de mes passe-temps favoris avec celui de monter tout le monde contre tout le monde. En fait, je me qualifie de joueur. Mais bien sûr joueur jusqu'à un certain point. Jusqu'à ce que ça aille trop loin et qu'on ne puisse plus faire marche arrière. Disons que ma vision de la vie est quelque peu déformée. Je suis le Roi et les autres ne sont que mes pions. Les rares personnes qui réussissent à cerner mon personnage disent que je suis la méchanceté incarnée. Je voudrais rétablir les faits. Je ne suis que le fruit de ce que ce monde a fait de nous. Il y a d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. Je ne suis dans aucuns camps comme beaucoup d'entre nous dans ce monde. Chaque héros a sa part d'obscurité même le plus Saint des Saints.
A première vue, je donne toujours cette impression d'être très gentil mais c'est juste mon côté manipulateur qui fait ça. Certes je contrôle ça chez moi mais je ne dirais pas que ce soit quelque chose de mal. Au contraire, je pense que ça pourrait aider de nombreux conflits dans ce monde mais les gens ont peur maintenant. Peur de tout.
Il m'arrive parfois de m'imaginer des choses dans ma tête. Me faire des films. Mais ceci est parfois fondé. J'ai fouillé de fonds en combles les bibliothèques de Fiore et m'intéresse à une forme d'étude comportementale : La psychologie, de la psychanalyse. C'est mon domaine, celui que je maîtrise comme un as. Maintenant, lorsque je rencontre des personnes, je m'amuse à dresser leur portrait grâce à leurs faits et gestes.
On peut trouver chez moi une pièce entièrement réservée à ça. C'est mon antre. Là où je me réfugie en cas de coups durs. Jamais personne n'y a pénétré. Il faut dire que je n'invite pas grand monde non plus.
Cela dit, cette facette malsaine de moi-même en cache une autre bien plus gentille et agréable, que je n'aime pas montrer aux autres. Je suis une personne des plus sentimentales et romantiques qu'il soit. Mais je fus très rapidement obligé de me forger une carapace, un cocon protecteur afin de survivre dans le monde de la richesse. Je pourrais rester des heures et des heures à vous le prouver mais au bout du compte vous ne me croiriez même pas alors à quoi bon, je vais simplement vous le raconter. Disons que cet "autre moi", ce vrai moi, est quelqu'un de beaucoup plus tendre. Il éprouve beaucoup plus d'affection pour les autres que ce que je montre à l'extérieur. Il m'arrive parfois de le manifester mais effectivement c'est très rare pour l'instant ça ne m'est arrivé qu'une seule fois. Lors de ma rencontre avec mon amour d'enfance. Celui que je n'arrive pas à oublier et qui hante sans cesse mes pensées depuis ce jour-là. Il est toujours là, dans un coin de ma tête. Je fais tout pour l'oublier et je suis certain de ne plus l'aimer. Et depuis ça, je n'ai jamais plus manifester cette part d'amour, de sensibilité en moi. Non ce n'est pas un signe de faiblesse au contraire, il faut s'adapter pour vivre en paix. Et la paix c'est tout ce qui comptait pour le moi d'avant. Je regrette un peu d'avoir changé mais je ne peux plus faire demi-tour maintenant. Je me suis engagé à suivre cette étrange voie qui me mènera là où je devrais être. Mais j'espère sincèrement qu'un jour quelqu'un réussira à nouveau à me changer. Je n'insinue pas par-là que je ne m'aime pas mais peut-être ne suis-je pas vraiment à ma place ainsi. Le monde change, les gens changent ainsi que leur façon d'être et je suis un cas parmi tant d'autres qui ne demande qu'à décrypter ce fameux univers qui nous entoure.
Une autre chose qu'il m'arrive de manifester sans le vouloir. C'est ma timidité. Elle resurgit sans arrêt et peut parfois me mettre dans des situations un peu gênantes. Souvent on le remarque à la vue de mes doigts, ils leur arrivent de se crisper. Mais il se peut aussi que mes pommettes deviennent rouges et là, je vous assure que c'est quelque chose de plutôt désagréable. Je ne pourrais pas dire qu'est ce qui cause cette timidité j'ai essayé en vain de comprendre. Pas de résultats. J'ai donc abandonné au bout de plusieurs années pour me pencher sur d'autres choses. Pour approfondir ma vraie personnalité, celle qui est TOTALEMENT en contraste avec ma carapace, je dirais que je suis le genre de garçon qui ne parle pas vraiment beaucoup et qui ne montre aucun signe de tristesse. En réalité mon existence entière est dénudée de tristesse et de peur. Cela ne signifie pas que je n'ai pas de coeur, non au contraire car je jouis de mon existence. Oui je remercie tout ce qui m'entoure d'illuminer mon quotidien pourtant si obscurcit par les ténèbres des Hommes de ce monde. Les Hommes en général, la race humaine. Pour moi, seul les animaux et les végétaux ne sont pas imbibés des ténèbres. J'aime la nature, j'aime les animaux, les plantes. Pour être en constante harmonie avec cette nature, il me suffit de méditer. De plus les choses matérielles ne représentent que très peu pour moi... Je ne possède rien à part ce katana qui m'a été offert en présent et quelques vêtements. Ce n'est pas tout à propos de moi. Ma confiance en mes rares amis n'a pas de limite et je pourrais très bien leur confier ma vie s'il le fallait. Je sais, ça peut être choquant par rapport à ce que j'ai pu dire toute à l'heure. Néanmoins, ne croyez pas que je suis bête, loin de là, je me méfie très bien des Hommes et leur esprit pervers bien qu'il y en ait d'honnêtes, loyaux et francs. -Je parle toujours de la race humaine-
Je suis pacifique, à vrai dire même si j'y suis doué, le combat n'est pas ma passion première. Loin de là. Ce qui m'intéresse moi c'est l'Histoire. Celle de la vie, l'apparition, la vie, la disparition de tous êtres. La vie est une belle chose mais tant de mystères sont encore présents. De plus quand on est quelqu'un comme moi, on se doit d'être calme, ne faire qu'un avec ce qui nous entoure, sentir le pouvoir de cette nature. D'ailleurs ce que je hais avant tout, c'est que l'on fasse du mal à cette nature. Je ne le tolérerais pas et si quelqu'un venait à le faire, je changerais du tout au tout. Oui je deviendrais violent, sans pitié et je n'aurais plus conscience de mes faits et gestes. C'est comme ça j'aime la nature.
Enfin je parlerais de mes goûts en matière culinaire mais aussi d'autres choses telles que mon parfum préférée, etc.
Mon odeur préférée, et que je porte aussi en guise parfum est bien évidemment le lotus blanc. Une odeur très apaisante et relaxante qui aide à s'endormir. Cette fleur est pour moi le synonyme de la paix, de la méditation, du calme de la tranquillité et je m'imprègne de ce parfum lorsque j'écris des textes pensant que cela stimule mon imagination. Oui on ne le devinerait peut-être pas mais je suis un grand écrivain, c'est une des autres choses que j'apprécie. Le plus souvent mes textes sont centrés sur les liens amicaux, l'amour,...
Respectant la nature je ne mange que très peu et je suis végétarien. Je sais, que je ne devrais pas car ça pourrait dégrader la nature mais il en va tout de même de ma survie. Cependant je ne suis pas difficile, une petite salade et un fruit me suffisent pour tenir une demi-journée.
La dernière chose que je vais vous dire sur moi est un secret en réalité c'est la clé pour découvrir mon vrai moi. Ne le répétez pas. Pour me découvrir sous un nouveau jour.. Il suffit de me prouver votre pureté et votre respect pour la nature et ça, seules certaines personnes en font preuve.

« Description Physique »

Vous voulez que je vous décrive mon physique ? Bon je vous préviens d'ores et déjà, ce ne sera pas comme mon caractère. Et oui, je ne suis pas bon dans tous les domaines non plus. Mais bon ne nous éternisons pas sur le sujet et commençons mon analyse physique.
Pour ne pas vous mentir je fais très attention à mon apparence. Oui, pour moi ce qui compte c'est la première impression. Qu'importe ce que l'on puisse faire par la suite, les gens garderont toujours comme souvenir ce qu'ils ont vu en premier chez vous. C'est pourquoi je garde toujours une apparence d'enfants sages. Des cheveux un peu en bataille qui épousent mon crâne d'une couleur noire luisante. Le haut de mon visage est d'ailleurs séparé en deux par une longue mèche de cheveux avec laquelle il m'arrive de jouer. En réalité je "joue" souvent avec mes cheveux. J'entortille leurs petites boucles autour de mes doigts et les relâche. Cela lui donne un côté plutôt charmeur. D'ailleurs ces cheveux en bataille me donnent un air un peu endormi comme si je venais de me réveiller.
Mon visage je dirais qu'il est assez rond bien que je n'ai jamais su faire la différence entre eux. En tout cas mon visage est normalement composé d'un nez, d'une bouche, de deux yeux ainsi que d'une paire d'oreilles. J'ai un petit peu honte de l'admettre mais mon nez est légèrement retroussé. En effet ce dernier remonte un tout petit peu vers le haut. Ce n'est pas horrible, la plupart des gens trouvent ça plutôt mignon mais moi ça me dérange un peu.. Ma bouche est fine, des lèvres un peu brillantes qu'il m'arrive de mordre de temps en temps ou d'humidifier avec ma langue. Mes yeux.. Eux sont très étranges. Les gens autour de moi me disent qu'ils les troublent. Certes ils ont une couleur assez étrange mais je ne vois pas pourquoi ils pourraient être troublants. En effet, mes yeux arborent une couleur bleu-vert et jaune. Ce regard que je porte bien qu'étant fatigué ou même ennuyé donne l'impression que je lis l'intérieur des gens. Pour finir sur mon visage je dirais que ma peau est douce et soignée et mes oreilles sont symétriquement opposées et parfaites.
Parlons maintenant du reste de mon corps. En partant du haut, je dirais que mon cou est et qu'il laisse place à un corps assez bien dessiné, sans trop de muscles ni trop peu. Disons qu'à force de manier le sabre les rares muscles que j'ai sont les biceps. Bien sûr j'ai aussi quelques abdominaux mais il faut que je contracte pour les faire apparaître. Du haut de mes 1m85 je suis un peu plus grand que la moyenne. Mon poids n'est ni trop excessif ni trop moindre. Il est dans la moyenne aussi. Je n'ai pas une carrure trop imposante. En fait je suis plutôt fin.
Et enfin je parlerais de mes vêtements. Lorsque je ne suis pas en combat je porte de vêtements normaux enfin bien que tous les mages dans ce monde se fassent remarquer par les leurs, moi je reste discret et très simple. Je porte le plus souvent un haut blanc, une chemise, un T-shirt ou un pull quelques fois. Par-dessus ce haut je porte une veste noire tout aussi simple mais je ne la mets pas toujours. Elle peut être ouverte ou fermée ça dépend. Mon bas lui est exclusivement composé d'un jean ou alors d'un pantalon Slim en toile.
Ma tenue de combat, elle, est complètement différente, je porte un genre de kimono noir avec des bandes blanches sur les côtés. Et mes chaussures sont des sandales en osier tressé.

« Histoire »

Né dans un petit village, je ne représentais rien dans ce monde. Des parents qui ne répondaient pas à mes attentes, j'eus une enfance plutôt difficile. Enfin quand je dis enfance, c'est très général. Mon enfance avec eux se limite à quatre ans. Oui je n'ai vécu que quatre ans avec eux. Etant pauvre il ne pouvait plus s'occuper de moi et furent donc contraint de m'abandonner. Je ne comprends toujours pas pourquoi. On dit pourtant que l'amour est plus fort que tout. Enfin passons, pendant mes quatre ans auprès d'eux je ne reçus aucune éducation. J'étais souvent seul, ils avaient tellement de choses à faire pour gagner à peine un peu d'argent. Je vous garantis que pour un enfant, une vie comme ça, c'est un cauchemar. Puis vint le temps de mon abandon. Une nuit ils prirent la décision de me perdre dans une forêt. Pour eux je n'étais rien et pour moi ils n'étaient plus rien non plus maintenant. Je les haïssais.. Quatre ans est-ce trop peu pour aimer vraiment ? Quatre ans est-ce trop peu pour haïr vraiment ? Peut-être.
Dans cette forêt peu importe qui l'on est, la peur est constante car ce n'était pas une simple forêt, non.. Elle se situait loin, très loin de Fiore et pour être franc, seules quelques personnes en connaissaient l'existence. Son nom était étrange Karada Ridatsu Mori qui signifie Forêt Astrale. Cette forêt était abritée par l'esprit de la nature : Kigen. Lors de mon arrivée je sentais déjà une présence étrange, j'avais peur, j'étais seul mais cependant je ne pleurais pas. J'essayais indéfiniment de sortir de cette forêt mais sans franc succès. En réalité, mes pas étaient guidés par une source étrange au coeur de cette forêt. Plus je marchais, plus je m'y enfonçais. Et lorsque je tentais de faire demi-tour, le passage se refermait instantanément derrière moi. Je me dirigeais vers la fin de ma misérable existence. Il ne pouvait en être autrement. Je n'avais plus de quoi me nourrir ou de quoi boire. Et puis cette forêt semblait immense, sans fin. J'avais l'impression de tourner en rond et les deux seules choses que je pouvais faire étaient réfléchir et marcher.
Mais soudain je fus extirpé de mes pensées par un cri. Celui-ci était bel et bien d'un humain. Maintenant, tout était centré sur ce cri, je devais retrouver cette personne car une chose était sûre, c'était en provenance directe de cette forêt. Je me tournais dans tous les sens afin de trouver la direction exacte d'où venait ce bruit. Je sais que c'est étrange pour un enfant de 4 ans seulement mais maintenant je comprends tout à fait, c'est l'instinct. L'instinct guide chaque personne et aucune ne peut échapper à ça. Même si c'est contre le gré de cette personne. Peut-être fallait-il que je me batte contre cette forêt pour parvenir à en trouver le coeur. Non, les forces de la nature s'abattraient contre moi. Il fallait juste que je sois plus malin. Malheureusement, c'était impossible, je n'avais pas reçu d'éducation. Mais si j'abandonnais, je mourrais. Ce fut ma première expérience dans ce monde et j'en déduisis alors que l'abandon est un signe de faiblesse. Déjà à quatre ans, ma personnalité commençait à prendre vie. Approximativement, je dirais que j'étais à présent depuis 1 mois dans cette forêt. Mes seules nourritures avaient été les plantes. Elles n'étaient pas mauvaises et très belles. La forêt elle-même était belle bien qu'effrayante.
Je commençais à m'habituer à cette forêt bien que cherchant toujours le centre de celle-ci et surtout la personne qui avait été à l'origine de ce cri.
Plus je restais dans cette forêt, plus je comprenais son mécanisme, déjà à quatre ans il fallait que je fasse réfléchir mon cerveau. Cependant il y avait un petit souci, certains arbres étaient immatériels, je pouvais facilement les traverser. Que se passait-il ? N'était-ce pas un peu trop pour un gamin de quatre ans comme moi ? Puis enfin je me décidai de franchir le pas, j'étais sur le point de mettre de côté mes peurs et affronter ce lieu étrange mélangé entre la réalité et l'illusion. Je me mis à courir, courir vers le centre, certains des arbres étaient réels et donc je perdais connaissance quand je m'y cogné mais la majorité n'était rien d'autre que des illusions. Les silhouettes animales ne m'effrayaient plus, après avoir compris qu’elles n’étaient pas non plus réelles. Et enfin j'atteignis le coeur de cette forêt...






Enfin ! J'y étais enfin parvenu, atteindre le centre de la forêt. Ce que je vis-là n'était pas commun. Je n'avais encore jamais vu ça. Vous me direz qu'à l'âge de quatre ans on n'a encore rien vu. Vrai, mais là je sentais que c'était unique. Il y avait de nombreuses petites statues pas plus grandes que moi toutes ayant l'air de représenter des petits êtres. Chacune était disposée sur un petit îlot, situé à la surface d'un grand lac, aux couleurs bleus. Cependant je me souviens qu'une chose vint attirer mon attention. Une ou peut-être deux. Tout d'abord cette fille, allongée sur le sol. Et deuxièmement, un cerf, un grand et beau cerf. Je ne savais pourquoi mais cette fille, j'étais sûr qu'elle avait été l'auteur de ces cris. Je me devais donc de l'aider malgré mon manque de savoir. Je la secouai donc. En réalité elle dormait seulement et ne fut pas longue à se défaire de l'étreinte de Morphée. Elle devait avoir environ 15 ou 16 ans, autant vous dire qu'elle me serait d'une grand utilité ici. Dès qu'elle entrouvrit les yeux je pus remarquer que ceux-ci étaient violet ce qui me surpris assez car la seule couleur oculaire que j'avais pu observer jusqu'à ce jour était celle de ma... "Famille" et tous les membres de celle-ci avaient des yeux à base d'un mélange de bleu, de vert et de jaune. Avant que je ne puisse me présenter et lui dire bonjour, elle me fit d'ailleurs un commentaire sur mes yeux. Qu'avaient-ils ? Pour moi ils étaient plus que normaux. Je répliquai donc avec un commentaire sur les siens. Nous nous mirent à rire. Je l'appréciais. En réalité, je n'avais qu'elle et donc je devais faire avec mais elle était très gentille donc c'était normal. Je vis tout de suite qu'elle était curieuse, elle me posait de nombreuses questions et moi, haut comme trois pommes, sur des airs innocents, je tentais de lui répondre bien que mes lacunes étaient grandes. Vite nous nous lièrent d'amitié cependant nous étions toujours bloqués au centre de cette immense et mystérieuse forêt. Le temps passait, on vivait comme on le pouvait, elle m'éduquait comme si j'étais son petit frère. Ma personnalité se forgea assez vite à ses côtés. J'avais remarqué une chose, qu'elle non, le cerf nous épiait sans cesse. Caché derrière quelques arbres. Lorsque je lui en parlai enfin, elle semblait tout aussi intriguée que moi et voulait tenter de l'approcher. Bien qu'il nous voyait nous approcher, il ne bougeait pas. Nous tentait-il ? En tout cas, la curiosité de ma.. De ma soeur grandissait et ne put s'empêcher de se précipiter vers lui. C'était le seul animal que j'avais rencontré depuis mon arrivée ici. Moi je courais derrière elle, un petit peu tracassé. La course me sembla si longue. Mais finalement nous l'atteignons. Je m'accrochais au bras de Yoko, tel était son nom : Yoko Hotaro.
C'est alors que je vis une chose dont j'avais entendue parler mais que je n'avais encore jamais vu de mes propres yeux : La magie. Le cerf prit soudainement la forme d'un humain. Mon esprit s'embrouillait. Cet être était-il humain ou cerf ? Sa nouvelle forme était moins attirante, c'était un étrange vieillard, il se prénommait Izaemon. Yoko et moi furent tout d'abord surpris puis admiratifs. On voulait en savoir plus et donc, apprendre la magie. Le vieux considérait que j'étais encore trop jeune et je dus donc patienter, observant ma soeur apprendre. Au moins, j'économisais mon énergie mais tôt ou tard, j'allais forcément devoir donner le maximum pour parvenir vite à maîtriser la magie. Le temps passait, je m'ennuyais tellement alors pendant ce temps, j'explorais la forêt. Pour Yoko, l'apprentissage ne fut pas une mince affaire mais au bout du compte, après deux ou trois ans d'entraînement, elle avait enfin acquis une magie celle-ci était cependant étrange. Elle avait le pouvoir modifier l'environnement. Elle était devenue forte, très forte et je voulais la surpasser mais le temps n'était pas encore venu, le vieillard voulait que je sois âgé d'au moins dix ans or je n'en avais actuellement que sept. Je considérais que c'était à présent assez pour apprendre la magie et donc, à l'aide de ma soeur je m'entraînai secrètement. Plus le temps passait plus je sentais que le pouvoir de la nature s'imprégner en moi. Cette sensation était très agréable. C'était sûr, la magie était ma destinée.






Depuis qu'elle avait acquis la magie, Yoko avait changé, à vrai dire, elle était comme devenue possédée. Elle disait voir de petits êtres partout dans la forêt cependant, moi je n'apercevais pas. Elle prit alors la décision de me donner un entraînement intensif afin car selon elle, seuls les gens possédant la magie et ayant livré leur corps à la nature pouvait les voir. Je me rendis donc bien vite compte qu'Izaemon ne nous apprenais pas simplement la magie mais plutôt une philosophie de vie. Je progressais petit à petit à l'aide de ma soeur et finalement, le vieux céda aussi ce qui accéléra le processus de mon apprentissage. Petit à petit, j'apprenais les secrets de la nature et sentait mon pouvoir s'éveiller. Cependant comme dans toutes histoires, un événement tragique allait se produire. Quelque chose d'horrible. Une horde de mages noires vinrent pénétrer dans la forêt et souillèrent la pureté de celle-ci. Leur pouvoir était effrayant. De notre côté seul Yoko et le vieillard pouvaient pratiquer la magie et donc je n'étais d'aucune utilités. Pour mon bien ils voulurent que je fuie mais je ne pouvais me résoudre à les abandonner. Mais en même temps je n'allais pas les laisser risquer leur vie pour rien. Je m'enfuis donc, courant de toutes mes forces, je parcourais la forêt en esquivant les vrais arbres. Un torrent de larmes ruisselaient sur mon visage. Soudain, ma course fut stoppée. Mon corps refusa catégoriquement de m'obéir et d'un seul coup, quatre cercles magiques verts firent leur apparition au-dessus de moi. Ma volonté de sauver la forêt s'éveilla tout à coup et je fus enfin capable de faire usage de ma magie. Après 5 secondes d'apparition, ils disparurent enfin comme si rien ne s'était passé. Cependant je sentais la différence dans mon corps, je sentais la nature dans mon corps je faisais partie d'elle. Je fis donc marche arrière pour retrouver ma sœur et Izaemon. Mes larmes avaient maintenant disparu et je me pressais de rejoindre les deux. Lorsque je les atteignis, les mages noirs venaient tout juste d'arriver. Je vis sur le visage de Yoko et sur celui de Papi-Cerf une expression de surprise tandis que sur ceux des assaillants, du dégoût, du mépris. Chaque camp était sur une rive du lac. Quelques mots sortirent de la bouche du vieux au sujet de la magie que nous possédions ma sœur et moi mais avant qu'il puisse terminer, une multitude de billes en métal le traversèrent et il s'écroula au sol. Je fus désespéré. Le combat était perdu d'avance. Mais, Yoko voulait employer tout ce qu'elle avait appris pour les vaincre. Je n'allais pas la laisser seule donc je me préparai moi aussi au combat. Ma sœur exécuta quelques techniques qui suffirent pour en assommer un. D'un autre côté, moi j'étais confronté à celui qui venait d'abattre Izaemon et avant que je n'eusse le temps de comprendre ce que je venais de faire, un loup bleu avec un aspect fantomatique formé d'un concentré de magie avait apparu. Celui-ci ne tarda pas à se jeter sur mon opposant et un féroce combat entre les deux prit place. Mais plus de mages arrivèrent et nous comprîmes que c'était perdu, nous ne pourrions pas sauver la forêt. Alors nous fuitâmes. A peine sortit de la forêt, on pouvait clairement voir qu'elle était assaillie. Je me rappelais qu'un jour notre vieil entraîneur nous avait conseillé de nous rendre au royaume de Fiore si un jour nous venions à devoir quitter la forêt. C'est donc ce que nous fîmes. Le voyage se promettait d'être long. Mais un problème subsistait pourquoi des mages d'une guilde noire nous avaient-ils attaqués ? Notre pouvoir ? Celui du vieux ? Qui sait... En tout cas, Yoko ne mit pas longtemps à découvrir qu’Izaemon avait au préalable enfouis deux sabres dans son sac. Les deux étaient similaires et il n'y avait qu'une note dessus : « Ces sabres seront les seuls et uniques qui pourront être utilisés avec votre magie. Liez-vous à eux. Quand enfin ils vous auront adopté, vous pourrez utiliser la tenue adéquate à votre magie. » Chacun prit le sien. Ils étaient beaux. Nous marchions à travers forêts, montagnes, plaines et vallées. Je grandissais et ma sœur aussi. Quel âge avais-je dorénavant ? 9 ans. Ma sœur en avait 19 maintenant. Son plus grand regret fut que je n'eusse pas vu les petits êtres dont elle me parlait souvent.






Nous marchions encore et encore. La route fut fort longue. Et nous étions épuisés. A bout de force. Plus rien de quoi manger. Arrivés à la frontière entre le royaume de Fiore et celui qui lui était accolé, nous fûmes contraints de nous arrêter. Je ne tenais plus du tout, mes jambes flanchaient. Yoko commençait à avoir des hallucinations et donc nous nous installâmes sur le bord de la route, non loin d'un chemin de fer. C'était une route très fréquentée et donc les gens nous regardaient avec pitié. Certains nous donnaient quelques petites choses pour subsister mais ça ne suffisait pas. Puis un jour, un homme, qui me rappelait Izaemon par sa gentillesse vint nous trouver et nous recueillir. Il était en fait propriétaire de ce chemin de fer que l'on pouvait voir de l'autre côté de la route et avait toujours désiré avoir des enfants mais sa femme n'avait pu lui en donner. Voyant que l'on venait de loin, il se demanda qu'est ce que l'on faisait ici. Nous répondîmes et lui contâmes notre histoire. Il fut étonné tout d'abord. Puis après mûre réflexion il nous proposa de devenir ses enfants adoptifs. Nous ne savions pas quoi répondre. Et finalement, la réponse fut positive. On ne manquait plus de rien. Nous fûmes instruis, éduqués et nourris.Tandis que ma sœur continuait d'étudier l'environnement, moi j'étudiais la psychologie. Ça paraît un peu improbable pour mon âge mais je voulais vite terminer les études pour enfin me replonger dans la magie, devenir plus fort. Finalement je pris tout mon temps pour apprendre le domaine de la psychologie et aujourd'hui encore je continue de l'étudier. Ça me plaisait beaucoup. J'étudiais l'aspect psychologique général du monde avant tout c'est sur quoi je me basais pour améliorer des facettes de moi afin de devenir LA perfection caractérielle. Je fais les choses à faire vite et bien mais je ne fais pas ce que je n'aie pas à faire. Cette phrase me caractérise. Cependant ce n'est qu'une petite partie de moi. Mon « moi » est très différent de mon vrai moi. En fait l'environnement de riche me montait à la tête et je changeai fort vite. Yoko elle restait simple mais on s'aimait toujours autant tous les deux bien que l'on passait moins de temps ensembles depuis que l'on étudiait. Chacun avait sa chambre mais souvent je partais dormir avec elle. Les jours où l'on ne travaillait pas, on partait dans un des champs que Papa nous prêtais gentiment afin de jouer et de pratiquer la magie. Ils se rendirent compte que leur magie était complémentaire, elles se valaient. Disons que la mienne était plus polyvalente. En tout cas, nombres de nos discussions étaient basées sur le sujet de l’intégration d'une guilde. Moi je voulais à tout prix en intégrer une tandis qu'elle, elle préférait rester seule. C'est d'ailleurs étrange car c'est plutôt moi qui aurais tendance à rester seul. J'avais des vues sur une guilde en particulier, Lamia Scale mais ce n'était pas encore l'heure de s'intéresser à ça. La vie était devenue calme et nous l'apprécions comme nous le devions. Ma sœur semblait plus heureuse que jamais auparavant. Et c'était la seule qui arrivait à me faire sourire ou même parfois rire. Le temps passait... Yoko et moi étions toujours aussi proches. Maintenant elle avait 21 ans tandis que j'en avais 11. Ayant déjà dépassé la majorité, ma sœur pouvait agir comme elle le voulait mais elle restait sérieuse continuant d'étudier. Quelque fois nous sortions, visiter des villes, faire les boutiques, et c'était super en sa compagnie. Cependant un jour, dans la foule, ma sœur me perdu de vue. J'étais perdu dans cette ville dans laquelle se trouvait Lamia Scale. J'avais de l'argent avec moi mais je m'en souciais peu, je voulais juste retrouver ma sœur. C'est alors que soudain je heurtai un jeune garçon ayant à peu près mon âge. Je ne pus m'empêcher de m'excuser, il fit de même. Je n'osais pas lui adresser la parole. Je ne savais pas pourquoi mais j'étais très gêné. Tandis que j'étais encore au sol, lui s'était relever et me tendis sa main afin de m'aider. Le remerciant, il me fit un large sourire tout en me donnant son nom : « Naoki Yukina. ». Comme un imbécile je me mis alors à rougir et lorsque je tentai de lui donner mon nom je bégayais : « S.. Seb.. Sebastian Sm-Smythe. » Tout de suite je tombai en admiration folle devant ce jeune étranger.






Ce Naoki Yukina... Toutes mes pensées étaient portées sur lui maintenant. Mais je ne le reverrais sûrement plus. De plus c'était un garçon ce qui compliquait la chose. N'était-ce pas étrange ? Pas pour moi en tout cas. Son image avait été scellée dans ma tête et elle me hantait du jour à la nuit. Mes rêves aussi lui étaient consacrés. Ma sœur l'avait en réalité remarquait.. Et elle m'en parlait souvent. Dans ces moments-là, je l'évitais. Mais en même temps, seule elle pouvait m'emmener dans cette ville pour que je le voie à nouveau. Je faisais donc le brave garçon afin qu'elle cède et m'y emmène. Je vouais à tout prix le revoir et cette occasion était la meilleure : Le festival du feu d'artifice. Yoko et moi prenions la route. Elle n'arrêtait pas de parler de lui alors que la seule chose que je connaissais de lui était son nom. Depuis que je l'avais entendu, ce nom résonnait dans ma tête. C'était la première fois que je ressentais ça pour quelqu'un. Selon les livres de psychologie c'est quelque que l'on ne commande pas. J'ai étudié que l'humain et fait pour aimer et être aimé sans quoi il ne trouvait pas le bonheur mais.. Je me suis toujours demandé s'il y avait des exceptions.
Je ne m'attendais pas à grand-chose là-bas. Je ne savais pas pourquoi mais j'étais sûr que j'allais le rencontrer à nouveau. Au mieux, il se souviendrait de mon nom. J'en doutais quand même fort. Dans mes rêves les plus fous nous passions la soirée ensembles et puis à la fin il m'embrassait en me disant qu'il m'aime. Je me faisais beaucoup trop de films.. Comme ma sœur en fait. Enfin arrivés à la ville que ma sœur n'eut pas le temps de réserver les chambres d'auberge. Elle devait déjà me courir après afin que je ne m'égare pas. Lorsqu'elle m'attrapa, vite nous dûmes aller réserver les chambres car elles se faisaient rares. Après tout, j'avais deux jours devant moi mais je voulais absolument passer cette soirée là avec lui. Yoko et moi nous promenions dans la ville. Cependant je ne l'apercevais toujours pas. Les heures passèrent et 20h allait sonner. Mais tout à coup, en face de moi je l'aperçu. Plus rien n'attirait mon attention à part lui.. Je le vis s'approcher de moi. Gêné je fis quelques pas en arrière mais ma sœur m'en empêcha. Il me salua. A mon grand bonheur il avait retenu mon nom. Je faisais de même, le visage encombrait par le rouge. Il me tendit la main. Je croyais halluciner. Alors tandis que j'attrapai sa main, il se mit à courir avec moi. Je regardais ma sœur qui me souriait. Mon cœur battait de plus en plus vite et la musique de la fête commençait tout juste. Nous nous installions dans un coin et chacun posait des questions à l'autre. Pourquoi faisait-il ça..? Était-ce pour jouer avec mes sentiments..? En tout cas ce fut le plus beau moment de ma vie. A ses côtés, les secondes étaient des heures et sa parole me rendait heureux. Enfin vint le temps du feu d'artifice, tous les deux nous étions allongés dans l'herbe comme de simples amis.. A mon grand malheur. Je tentais de me rapprocher de lui, il ne contestait pas, seulement un simple sourire. Mais soudain son regard se plongea dans le mien, je fus dépourvu de tous moyens et incapable de prononcer un mot.. Mon cœur se serrait de plus en plus. J'attendais comme un signe de sa part mais seulement le silence régnait. Il me sourit enfin mais dans un grand élan de gêne, je me retournai de façon à ce qu'il ne soit plus face à moi. Naoki se leva et se mit en face de moi me demandant ce qui n’allait pas. Mes seules réponses furent que je ne me sentais pas bien mais il a fallu que cet imbécile fasse ça.. Maintenant, oui, il avait joint ses lèvres aux miennes, me regardant au plus profond des yeux. Mes yeux le transpercèrent par la même occasion ce qui lui fit faire un mouvement de recul sans pour autant rompre le baiser. Étais-je en train de rêver ? S'amusait-il ? Je ne sais guère mais en tout cas.. J'étais vraiment heureux... « Je t'aime. » Avant que je n'aie pu le lui dire moi, il l'avait dit... Alors que nous étions il y a quelques heures encore deux inconnus, nous étions maintenant liés.






Ma vie était devenue presque parfaite. La seule chose qui me manquait c'était intégrer une guilde mais encore une fois, le temps n'était pas encore venu. J'étais comme qui dirait en couple avec Naoki. Nous nous voyions assez souvent. J'aurais tant aimé vivre dans la même ville que lui. Nous étions séparés par la distance. Environ 30 minutes de marche entre nos deux villes respectives. Par rapport à la guilde que j'allais intégrer plus tard, mes idées s'étaient concrétisées. J'avais fini par vraiment choisir Lamia Scale. Elle allait me rapprocher de Nao'. En parlant de lui, il pratiquait aussi la magie. Contrairement à moi, la sienne était plutôt une magie tactique. Lorsque l'on parlait de nos projets d'avenir, lui, refusait d'intégrer une guilde. Il préférait rester seul. J'acceptais ses choix. Nous grandissions dans le bonheur. Seule ma sœur était au courant pour lui et moi. Elle gardait le secret.
Etudiant la psychologie, je ne pouvais m'empêcher d'observer tous les gestes, les petites manies, de Nao'. Rien ne semblait prouver qu'il se jouait de moi. Jusqu'à ce jour-là. Avant même que nous nous embrassions, il se mit à rire. Ma première réaction fut de froncer les sourcils puis il recommença. Cette fois-ci je ne pus l'accepter et je partis très vite en courant le laissant là où il était. Il venait de me détruire. Depuis le début il m'avait utilisé. C'est ce que je pensais. Je rentrai chez moi, en pleurs, livrant à Yoko tout ce qui s'était passé. Après avoir été lui parler, elle m'affirmait qu'il ne voulait pas laisser penser ça. Comme si j'avais pu me tromper. Je refusai d'y croire. Ma sœur qui était restée en contact avec lui, voyait qu'il était tout aussi détruit que je l'étais. Ils étaient presque devenus meilleurs amis ces deux-là. Moi je ne faisais plus rien à part étudier. J'avais appris à me méfier des gens et mon caractère changea du tout au tout. Enfin, plutôt je le fis changer. C'était surtout afin de ne plus m'accrocher aux gens. Je devins hostile, égoïste, égocentrique, etc. Vous l'aurez compris, j'étais devenu une autre personne à cause d'un simple malentendu que je ne pouvais accepter. Triste n'est-ce pas ?
Finalement j'intégrai Lamia Scale. Plus tard ma sœur m'y rejoint. Je n'avais plus aucune nouvelle de.. Lui.

-The End-

« Et après ? »

Prénom/Surnom: Ca ne regarde que moi. :3
Age : Ca aussi. :3
Comment as-tu découvert le forum ? Il est connu. ._.
Pourquoi t'être inscrit(e) ? Parce que je n'ai pas joué ce personnage depuis un bon moment et je voulais le jouer de nouveau.
Comment trouves-tu le forum ? Pas mal, je m'y perds un peu.
Autre chose à ajouter ? Oui, j'utilise cette fiche sur Sins of Fairies et Earthland's Fairies également.