08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores]
Sujet: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Ven 24 Jan - 17:28
Personnage Non-Joueur
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♦ Et la mère dût nourrir ses petits ♦
♠ Diego Flores ♠
Maître Diego sur son arbre perché tentait d'être discret, d'observer. Il ne vit pas l'énorme ombre se dessiner dans son dos. Non, il ne la vit pas arriver, par contre il sentit les serres pénétrer sa chair et son corps s'élerver dans les airs. Quand il aperçut la bête il pensa rêver, mais il ne rêvait pas. Cher Diego, il est temps de faire tes choix alors que l'oiseau géant prend la route des montagnes. Attendras-tu la fin du trajet ou tenteras-tu de te libérer de ses serres d'acier ? Tu es au-dessus de la forêt, tu vois la rivière et le lac se dessiner à proximité... Le lac et plus loin au Nord une fumée commençant à s'élever. Alors, prêt à jouer ?
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Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Ven 24 Jan - 20:37
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Le départ avait été lancé d'un coup de canon dans l'air. Nous tous étions en position sur l'île, agissant comme chacun avait décidé de le faire, prenant des décisions dont nous seuls étions les connaisseurs de son fond. Le soleil brillait, la chaleur prenait sa place et l'humidité de cette petite île. La température toute nouvelle à laquelle tout le monde devait s'habituer était tolérable... seulement si les efforts physiques ne nous seraient pas trop grands. Pour ma part, j'avais joué cette carte de l'immobilité, le confort et la patience. Ma magie plutôt spéciale ne m'aiderait pas vraiment dans cet environnement. J'avais besoin de faire pour régénérer mes forces. Étant donné que ma magie puise à deux endroits, j'étais plus désavantagé que quiconque à ce niveau-là.
Si concentré à conserver mon énergie pour moi-même, j'avais baissé ma garde et la nature en profita pour m'extirper de mon lieu d'observation dans une douloureuse poigne. Je serrais les dents pour m'empêcher de crier. En levant la tête, je vis ma rencontre-surprise: un oiseau. Moi qui avais récemment pensé à la retraite en matière de voler, le voilà qui me rattraper contre mon gré. Par pur réflexe, mes mains s'accrochèrent à ses orteils pour m'assurer qu'il ne me laisserait pas tomber dans un trou béant quelconque. Je relaxais quelques secondes après lorsque je vis les rencontres se faire entre les différents mages de la guilde. Hm... Je n'avais pas envie de m'incruster dans un combat ou dans une situation maladroite où cet oiseau géant m'amènerait par mégarde. Où m'amenait-il? S'il voulait me donner à manger à ses petits, il m'aurait ingéré pour me recracher dans leur bouche, non? Mais si j'aboutissais dans le nid, ses petits me prendraient comme un intrus et pourraient être tentés de m'avaler...
J'eus une idée plutôt brillante, mais cela allait demander une collaboration de l'animal. Je me défis délicatement des serres tranchantes de l'oiseau et agilement, je me retrouvais sur son dos après avoir escaladé son généreux plumage. Oh.. si doux... Me retrouvant sur son dos, je m'assieds et me dépêchais avant qu'il se rende compte que j'avais disparu... ou qu'un poids s'était ajouté à son dos. Je fis dos au vent et modelais mon sang en harnais géant de métal. Puis, je rampais jusqu'au cou de l'animal pour le mettre. Je chuchotais à l'animal pour éviter qu'il s'énerve:
« Tout doux... gentil l'oiseau... Diego ne te fera pas de mal. »
J'avais l'intention de contrôler l'oiseau. Pour aller où? J'en savais rien, mais du moins, je pouvais espionner du haut des airs comment les autres se débrouillaient et l'endroit où je pourrai reprendre l'observation sans avoir de rencontre quelconque cette fois... Mais ça, c'était si cet oiseau me le permettrait...
Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Sam 25 Jan - 15:59
Et le cri strident jaillie du bec de la mère. Monstre de la nature refusant qu'on puisse se jouer d'elle, son but ? Les Montagnes et le nid de ses petits, et rien, non rien ne pourrait la faire dévier de cet objectif.; Un certain temps pour réagir avant de sentir la masse sur son dos, la colère montant dans une fureur primaire, un murmure pour la satisfaire ? Il est très dure de soudoyer une mère, un cri alors que d'un seul coup l'oiseau devient fou qu'il commence a voler en zigzag, prendre de la hauteur pour ensuite se laisser tomber, que ses cris résonnent au rythme des looping venant totalement malmener l'intrus libéré des serres. Mais oh grand jamais il ne lui mettrait son harnais, et dans sa lutte aérienne contre l'intrus elle dévie de sa trajectoire alors qu'elle vole maintenant au dessus du lac, se rapprochant dangereusement de la fumée au loin. Un cri qui résonne violemment du plus profond de sa gorge, un cri si puissant qu'il dut être entendue à plusieurs kilomètres alentours, et dans les hauteurs au dessus de l'étendue liquide l'oiseau se débat comme un diable pour faire chuter la misérable larve. Il en faudra plus pour la dompter, promis juré.
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Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Lun 27 Jan - 14:26
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À ce moment-là, j’aurais bien aimé que Naoko soit là. Elle qui savait parler aux animaux, les apaiser comme il était convenable de le faire, qui aurait su apaiser la bête qui se comportait comme un bœuf enragé. Il piquait du bec vers le bas, balançant son corps dans tous les sens pour me désarçonner, pour m’empêcher de le contrôler comme je le voulais. Et zut alors. Je voyais qu’il se dirigeait vers la fumée au loin en passant par-dessus un lac. Je saisis ma chance, sachant que je risquerais moins de me briser une jambe en tombant ici que sur la terre ferme. Je laissais gagner l’animal cette bataille de courte durée en me laissant tomber vers le bas, les jambes bien droites, le corps droit pour éviter les claquements de l’impact contre mes muscles.
Mon corps plongea dans l’eau. Je me sentis chanceux dans un sens, mais dans un autre, la nage fatiguait beaucoup. Avec un battement de mes pieds, je nageais vers le haut pour reprendre mon souffle. Je regardais autour de moi pour m’assurer qu’aucun prédateur n’attendait patiemment ma sortie pour m’attraper et nageais vers le bord. Continuant ma marche vers un buisson en tordant mes vêtements j’allais apprendre de mes erreurs en m’assurant cette fois que les dangers ne me prendraient pas par surprise.
Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Lun 27 Jan - 16:45
Cher Diego, il est vrai que tu as bien joué alors que tu vois l'oiseau géant s'éloignait vers les montagnes, certainement à la recherche d'un autre gibier. Il semblerait que ta chute soit passé inaperçue alors que rien ne semble se profiler à l'horizon, te laissant le temps de te remettre de tes émotions. Seule chose que tu sais au nord de ta position derrière la forêt se trouvait la fumée que tu as aperçue des hauteurs.
Tu reprends ton souffle aux aguets quand tu sens la tension dans l'air, elle s’alourdit d'un coup sans que tu ne saches comment. L'eau du lac commence à s'agiter soudainement, comme prise soudainement d'une colère furieuse, l'eau se fracasse sur ses rivages et la terre se met soudainement à trembler, sans que tu ne saches pourquoi...
Puis tout s'arrête soudainement et cette énergie lourde dans l'air disparait, tu te crois sauvé de cette étrangeté pourtant tout ne fait que commencer alors que dans l'eau tu vois les silhouettes fines fusée sous la surface... Mon cher Diego qui aurait cru qu'un jour tu aurais la chance d'apercevoir des sirènes ? Enfin chance... Le mot est un peu fort alors que leurs bustes émergent de l'eau et qu'elles entament leur chant... Un chant si sublime que tu ne peux qu'une chose suivre son appel et t'approcher de leurs visages d'une beauté oublié.
Cher Diego tu devrais savoir que le jeu ne fait que commencer.
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Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Mar 28 Jan - 17:16
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Je n'eus pas le temps de me rendre au buisson que déjà, je sentais quelque chose d'anormal dans mon dos. Mes pas se ralentissaient pour s'immobiliser. Je me retournais lentement et vis ces têtes, ces bustes sortir de l'eau en me regardant. Sublimes créatures, tentations obscures. Elles se mirent à chanter à l'unisson, rendant mon cerveau aussi mou que de la vase. Je marchais avec et sans volonté vers elles, je marchais, lentement, zombifié par ce chant sublime. Un pas après l'autre, s'écrasant dans le sable, creusant lourdement, le sourire aux lèvres, j'avançais avec aucune volonté de me battre.
Mes pieds claquaient dans l'eau, écrasant les algues, je nageais vers elles. Je n'avais plus de contrôle et je n'en voulais pas. De si belles créatures, nous retrouvant seuls dans un lac, il m'avait dit de profiter de chaque opportunité. Un homme désespéré ne peut combattre un tel sort, un homme désespéré tente ce qu'il peut pour retrouver la foi, la chance de pouvoir, qui sait, connaître l'affection d'une femme...
Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Mar 28 Jan - 18:06
L'eau vient entièrement te submerger alors que tu ne peux t'empêcher de nager vers ces créatures de charmes et de légendes dont la voix ferait pâlir le diable en personne. Et au fond de toi tu n'as même pas conscience que tu as peut-être signé ta propre fin...
Elles entrent en mouvement, nagent vers toi de leurs queues argentées, viennent te prendre la main et t'entraîner dans les profondeurs du lac. Tu retiens ta respiration, pure réflexe alors que dans l'eau résonne encore leur chant oublié. Elles te guident, lentement alors que tu commences à étouffer, que tu finis par relâcher l'air et inspirer. A ta grande surprise ce n'est pas de l'eau qui vient emplir tes poumons, mais bien de l'air, puis leur chant cesse enfin alors qu'elles se stoppent exactement au centre du lac. Tu reprends tes esprits et elles te regardent de leurs yeux océaniens.
L'une d'elle te souris, un faible sourire alors qu'autour de toi elles forment un cercle, joignant leurs mains. Tu ne comprends pas, il est déjà trop tard alors que dans une union parfaite leur cri ignoble retentit en mille échos marins. Le son te vrille les tympans alors que tu vois le cercle argenté se dessiner sous tes pieds par l'impulsion du son.
Un éclat de lumière déferlant alors que le faisceaux de lumière argenté jaillie de la surface de l'eau pour toucher les nuages.
Puis plus rien, tu ne vois plus rien, le temps semble avoir cessé de s'écouler. Es-tu mort ? Tu ne le sais pas. Puis tout d'un coup tu sembles réintégrer ton corps alors que le paysage revient, tu es sur le bord de la rive du lac, seul et allongé. Elles ont disparue... Ont-elles seulement existé ? Tu remarques que non loin un arbre surplombe tout les autres de sa masse imposante... Était-il déjà là ? Tu ne le sais pas, ton esprit est comme embrumé.
Et c'est là que tu la vois flotter au centre du lac, une lueur argentée, tu fronces les sourcilles et tu distingues la nature de l'objet, un coquillage de la taille d'un poing, il est là, flottant seul au dessus du lac comme déserté de toute vie.
Alors cher Diego fais tes choix.
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Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Ven 31 Jan - 18:32
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Je m’étais approché de ces sirènes sans vraiment savoir si c’était ma première volonté. Elles me tirèrent avec elles sous l’eau, me faisant nager un peu trop longtemps que je crus mourir noyé. Puis, pensant que j’allais avaler de l’eau par le nez, il m’était possible de respirer sous l’eau comme elles. Tel un poisson, je nageais sans me soucier de manquer quoi que ce soit. Ensuite, les sirènes me mirent au centre d’un cercle qu’elles refermaient avec leurs mains entrant en contact les unes avec les autres. Que faisaient-elles? Sourire aux lèvres, c’était difficile de savoir à quoi elles pensaient. La lumière fut, m’aveugla et je me retrouvais échoué sur la plage. Je secouais la tête en croyant que ce n’était qu’un mauvais rêve et que finalement, après être descendu du navire, je m’étais simplement assoupi dans le sable.
Cela faisait du sens… un aigle géant tout de même, comment se ferait-il que cela existe? Je relevais la tête pour reconnaître le paysage, mais rien. Aucun indice qui pouvait me repérer à la plage où on m’avait laissé. Au loin, flottant sur l’eau, il y avait quelque chose qui brillait. Je fronçais les sourcils, m’avançais de quelques pas pour remarquer qu’il s’agissait d’un coquillage! Comment se faisait-il qu’il brille autant? Quelqu’un tentait de me tendre un piège en m’attirant avec la brillance des bijoux? Je n’aimais pas ça, je n’aimais pas cet endroit. Je ne voulais cependant pas abandonner, mais ce jeu de cache-cache ne m’amusait plus. Croisant les bras, assis sur le sable, j’attendis que ce piégeur surgisse de la surface ou se montre. J’étais patient pour ce genre de chose et je pouvais attendre un bon moment avant de décider par moi-même que la gaminerie aurait assez duré…
Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Ven 31 Jan - 19:21
Les minutes s'écoulent et tu restes là, statique attendant quelque chose qui pourtant n'arrivera pas. Et au centre du lac le coquillage continue de flotter et briller de sa douce lueur argenté, hypnotique malgré ton scepticisme, comme une sorte d'appel muet auquel tu veux succomber.
Un bond pour franchir les fourrés et te retrouver devant l'immensité aqueuse, un lac en pleine forêt que ton regard vient balayer. Balayer avant de se figer, que ton regard capte la lueur argentée, que tu plisses les yeux pour discerner l'énorme coquillage flottant au dessus du centre du lac. Et plus tu le fixes, plus tu le ressens, ce besoin étrange de t'approcher, le besoin de le toucher, caresser, de saisir la lueur de sa beauté.
Et tu te redresses brutalement, rompant le contact visuel avec l'objet de ton attention pour discerner la silhouette féminine émerger de l'autre coté, que tu la reconnais, Abigail. La confusion entre la volonté de fuir et ce coquillage te captivant.
Puis soudainement tu le vois au loin sur l'autre rive alors qu'il se relève. La silhouette masculine qu'après quelques secondes tu identifies, Diego. Ton regarde se reporte alors sur le coquillage luisant, et la certitude nait, tu dois t'en emparer avant qu'il ne puisse y arriver, attraction d'un appel enchanté auquel tu ne peux résister et dans la précipitation tu as déjà plongé, tu ne le laissera pas s'en emparer, quitte à en crever, quitte à le saigner.
Elle plonge et tu te figes à l'idée qu'elle ne le prenne, mélange étrange entre la peur de la dame de fer et ce besoin étrange de succomber à l'appel du coquillage argenté et sans savoir comment tu as déjà plongé.
Et alors que vos nages respectives vous rapproches de l'objet de votre convoitise vous commencez à entendre le chant étrange émanant du coquillage... Un chant dont la beauté n'a d'égale que la détresse qu'il laisse supposer, la détresse et ce besoin qu'il insinue dans vos esprits obnubilés, être prêt à tout pour le posséder...
Vous êtes prêts à tout pour le posséder, mais la question est qui le gardera suffisamment longtemps pour que son pouvoir sois révéler. A vous de jouer.
Ordre de poste : Abigail - Diego - l'Ancienne (non systématique, je vous préviendrai sur skype.)
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Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores] Sam 1 Fév - 0:25
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
Les jambes qui s'évadent dans l'espace, le feulement silencieux qu'offrait sa voix en quête de souffle. Son mouvement de hanche ample lorsqu'elle se hissait avec la grâce d'un fêlin au dessus d'un obstacle, d'un mouvement furtif et ample d'épaules pour analyser un potentiel adversaire. Abigail posa ses deux mains sur ses genoux pliés, avant de courber l'échine pour inhaler de l'air, le contact de l'oxygène avec son organe cardiaque lui fit exploser les poumons et s'exprima par une quinte de toux. L'adrénaline accumulée se déversa comme un maelström électrique dans tout les membres abruptes et crispés de son corps. Damaz et Kôta n'avaient pas l'air de lui avoir emboîter le pas dans sa fuite, et elle soupira d'allégresse. Jusqu'à ce que son regard soit capté par un autre. Elle pivota, déjà prête à bondir.
Diego.
Que fixait-il ? Les perles océaniques d'Abigail ricochèrent contre un objet, une lueur factice et pourtant si attirante. Que se passait-il ? Depuis quand sentait-elle que cet objet avait une emprise si grande qu'elle ne pouvait refoulée en elle ? Ca explosait sous sa tête, ça gisait contre ses jointures, ça battait dans ses muscles : ce coquillage et ses lueurs d'argents et de marbre.
Il le lui fallait.
Sans plus attendre, elle plongea dans l'eau et nagea avec rapidité jusqu'à l'endroit où se trouvait le coquillage. Diego, quant à lui, réitéra les mêmes mouvements, et tout de suite un trou béant se forma à l'intérieur d'elle et aspira tout les principes qu'elle avait ingéré depuis des années, tout moyens de raisonnements furent engloutis en même temps que ses bras glissaient dans l'eau.
Elle était prête à tuer Diego.
_ Ventus.
Ses mouvements s'accrurent et la vitesse la posséda, avec les mouvements reptiliens et langoureux d'une sirène. Elle parvint à se saisir du coquillage, la vitesse accumulée bondissait en elle comme les battements frénétiques d'un oiseau. Et alors qu'elle s'apprêtait à partir, Diego la suivrait sûrement. Elle donna un coup de poing et murmura à nouveau.
_ Ventus..
Comme si de l'air était pressé dans les extrémités de son poing, la vitesse se déchargea sous forme de souffle fort, un peu lorsque ses vents hurlent leur mécontentement. Une vague plus haute que les autres naquit de cette union, puis fonça sur Diego, pas dans le but de le noyer mais de l'éloigner à cause du courant qui en serait généré. Abigail plongea sous l'eau, une fois qu'elle toucha le fond, elle incarna un nouveau sort : Ragging fang. Ses pieds touchèrent le sol bouseux, elle prit un élan et émergea de la surface. Une rune verte se dessina sous ses pieds, à ras-du-sol, puis elle se mit à courir rapidement près de la berge où s'échouaient les quelques vagues.
Elle saisit le coquillage qui susurrait une détresse suave, lascive, envoutante... Abigail cligna des yeux, totalement hypnotisée. Avant d'à nouveau considérer Diego.
_ Diego, je ne veux pas te faire de mal. Mais je ne peux pas te laisser l'avoir non plus, je te laisse partir. Mais si tu insistes....
Elle ferma les yeux.
_ Je te combattrais...
Sa main tenait le coquillage, elle le pressait contre son buste plus dans le but de rassurait la voix qui émanait de cette pierre nacrée. Ses doigts enlaçaient, puis ses mèches blondes descendaient en cascade sur cette chose qu'Abigail se sentait obligée de protéger. Elle murmura.
_ Tout ira bien maintenant, tu n'as pas à être triste... Je vais te protéger. C'est une promesse.
Puis elle releva à nouveau le menton, fière, avant de toiser Diego avec tendresse.
Sujet: Re: 08H20 - Et la mère dût nourir ses petits... [Diego Flores]