Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Mar 28 Jan - 18:03
Sybilia Philips
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Titre : Je pète, t'explose Crédit : Grizz Feuille de personnage Maîtrise Magique: (17372/35000) Mérite: (755/800)
Ma douleur s'estompa peu à peu. En voyant Synn qui s'était tournée vers moi, je supposais que c'était son action qui me permettait d'oublier la douleur. Je redevins droite sur mes jambes et courrais vers lui en l'encerclant de papillons. Ils explosèrent sur ces racines, mais moi, j'étais déjà en haut. J'avais bondi de toutes mes forces et je lui envoyais une boule de papillons de la voie des airs qui le fit s'écraser dans la terre. Il tentait de se relever, mais j'étais déjà là à écraser tout mon poids, tout mon élan sur ses épaules pour lui briser les clavicules dans un cri de souffrance. Il perdit conscience en même temps que la douleur à mes pieds revenait. Je tombais sur mes genoux, les dents serrées par les brûlures que je m'étais moi-même infligées. Le dessous de mes pieds était aussi sensible.
Un cri, la banshee avait résonné à nouveau. Son cri avait une tonalité différente, celle ressemblant à celui de la douleur. Que s'était-il passé? Je levais la tête: rien. Je me levais sur mes jambes, tremblantes et douloureuses et posais un pied en avant de l'autre avant de voir la dernière vague de bandits arriver. J'étais fâchée, fâchée qu'on ait blessé ma collègue, fâchée de ne pas avoir pu éviter ça. Je fis naître des centaines de papillons de mes paumes et les fis se jeter sur les brigands. Tant pis pour la couverture, de toutes manières, ils savaient que nous étions là. Le tout explosa dans un raffut qui fit mouvoir les arbres autour dans une danse chaotique. J'avais levé le vent et le sable temporairement. Je regardais tous ces criminels brûlés de toutes parts, affalés sur le sol avant d'escalader le rocher et d'apercevoir Synn adossée à un arbre. Mon regard vibrait en voyant ses chevilles.
SYNN!
La douleur me reprit et je tombais, mais avec ma volonté, je pus me rendre jusqu'à elle et évaluer les dégâts avec plus de détails. J'entendais les derniers briser les branches sous leurs pieds pour s'approcher et en finir. Pas question. Des papillons, encore des papillons, d'autres papillons, juste des papillons qui éclataient au contact physique de ces imbéciles. Je tendis la tête pour voir tout en bas. Au campement, il ne restait plus rien, que des corps et des débris des armes d'assaut. Nous avions réussi, mais il fallait que nous sortions de cette forêt, retrouver la taupe et le faire condamner. Je me fis pousser des ailes lumineuses et passais mes bras sous Synn pour la soulever.
Accroche-toi Synn, on va rattraper cette taupe avant qu'il ne s'échappe.
Les ailes battaient et je nous amenais hors du champ de bataille pour nous élever jusqu'à la forteresse où des gardes nous virent arriver. Ils aidaient Synn à se tenir debout le temps de l'amener à l'infirmerie.
Hé les gars, ne faites que des soins d'urgence, on n'a pas terminé notre job.
Comment ça?
Amenez-nous votre Chef...
Le regard sombre, me craquant les jointures dans mes mains, j'attendais avec impatience que cette crapule se montre le bout du nez. Au moins, la seule sortie connue était celle où nous nous trouvions. Il ne pourrait pas s'échapper sans nous passer sur le corps.
Sujet: Re: On ne réveille pas deux femmes qui dorment [Synn] Ven 31 Jan - 14:21
Invité
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♦ Le poignard & La masse ♦
♠ Sybilia Philips & Synn ♠
Un simple mort susurré alors qu'elle l'aide à se relever malgré la douleur la vrillant, chevilles bousillées par la pétasse immatérielle. Un simple merci sincère plus que jamais alors qu'elle se sent surélevé, prends son envole dans un râlement étouffé. Un simple merci et une femme qu'elle apprécie, peut-être la seule chose positive que le conseil lui aura donné l’opportunité de voir tout le temps où elle l'aura servit.
Un simple merci alors que la distance s'évade, que par les ailes aux auras lumineuses elles rejoignent finalement la forteresse, que les choses s’accélèrent et que c'est entre les mains des infirmiers que la bonde finit sa course, que ses chevilles se voient bandées et une magie de guérison appliqué. Sommaire, mais réparant le plus gros des dégâts, la douleur ne cesse pas, mais elle peut marcher, marcher en se mordant la langue jusqu'à en avoir le gout du sang. Un mal nécessaire, car une chose est claire, elles n'en ont pas finit. Et la blonde chancelante sur ses membres meurtries rejoint Sybilia au moment où elle entend sa demande. Un faible sourire malgré la douleur car elles avaient eut les même pensées. Il y'a toujours une taupe pour se terrer, et ce sont souvent les haute sphères qui les voient évoluer, une autre chose que le conseil lui avait appris en ces quelques mois où elle l'avait servis.
Et ils s’exécutent, puis le temps passe sans qu'ils ne reviennent, le temps passe et la tension monte au moment ou survient dans les hauteurs l'explosion. Que la foule commence à paniquer et qu'elles s'élance vers sa source pour ne trouver qu'un amas de débris et trois corps jonchant le sol explosé... Trois corps morts et parmi eux celui de ce capitaine qui avait trahis ses hommes et ses amis... Tellement lâche qu'il avait préférait faire sauter sa vie en même temps que celles de ces hommes venue le chercher... Ecoeurant.
Mourir pour fuir la justice et la vérité, mourir pour dans un dernier éclat emmener avec sois les autres... Lâche et pourtant d'une intelligence démoniaque alors que l'idée née au rappel du livre qui était aux sources de cette magie qu'elle avait développé... Peut-être que... Elle verrait. Et c'est avec une mission accomplie qui pourtant ne laisse qu'un arrière gout amer au fond de la bouche que les deux femmes après quelques jours de repos à organiser la nouvelle défense de la forteresse repartent d'où elles venaient.
Qu'elle repartent au coeur de cet organe corrompue qu'elle servaient... Era où leurs rapports étaient attendue, mais surtout les explications d'un incident qu'elles auraient dut empêcher, jamais satisfaits quand bien même l'on n'avait fait tout ce que l'on pouvait quitte à en crever...
Et malgré tout aujourd'hui elle sait, sait que Sybilia fait partie de ces rares personnes qu'on oublie jamais, de ces rares personnes auquel une confiance peut-être accordé sans peur qu'elle soit bafoué... Elles se reverraient, juré craché.