Un cri porté par le vent, dos à la terre, visage tourné vers le ciel, un regard qui s'émerveille, déchire l'oreille quand passe la sentinelle, silhouette teintée de merveille, ne regardes pas en arrières ou tout pourrait s'arrêter.Marche en avant, regard dans l'immensité d'un néant aux lueurs de l'été, soleil mourant pour s’envoler, tourné vers le ciel, suit la course du soleil. Cours sur la pierre des sommets carnassiers, cours et suis la lumière, ignore la terre, contemple l’éphémère d'un être des airs. Tourné vers le ciel, ôde aux merveilles.Tourné vers le ciel, suit la courbe aux douceurs de miel.Tourné vers le ciel, un monde à ta porté.Tourné vers le ciel, l'immensité d'un espace à contempler.Changer.Tourné vers le ciel, une immensité pour danser.Rêver. Tourné vers le ciel pour gagner.Voler.Fuite en avant, un craquement, surgit dans les lueurs dansantes du soleil couchant ta silhouette décadente. Prends l'élan. Saute et vibre dans la chaleur mourante d'un milieu aride. Hostile.Les pattes foulent le roc dans la douceur du bruissement, s'élance, s'élève vers l'astre couchant, silhouette du dedans. Un grognement. T'approches d'un corps en tension, excitant dans l'instant de deux billes d'opales pour te toiser de leur immensité, te transpercé de leur lucidité. Signe ou messager ? Symbole pour te dévorer alors que l'air vient caresser ton pelage doré, se pose pour t'observer, nul fuite dans le regard carnassier.Craquement devant la force du vent, meurt le félin dansant, renait l'humain chantant, contempler ce que l'on ne pourrait jamais touché. Et pourtant. Pourtant il s'approche de sa silhouette royale, regard bestiale dans une union. Messager divin des vents carnassiers, messager des dieux oubliés, communie dans le cercle sacré du haut des pics acérés. Communies dans la ronde oublié, un rire communié dans un cri. Accepter ?Mutation. Liberté, fuite en avant, s'élance dans le néant, ange chutant des hauteurs acérées, suis l'objet d'un désir inavoué. Voler.La chute. Brutale ? Fatale ? Craquements dans le tourbillon t'emportant, craquements d'un corps se déformant, ton corps avant l'instant. Battement. L'air derrière toi, remonte dans la foulée, remontes pour danser avec une silhouette reine des hauteurs déséchées. Balet. Balet de plumes brunes dans la tornades des ailes se toisant, dansant.Tourné vers la terre pour épier.Tourné vers la terre pour chasser.L'ombre du faucon venue se loger dans ton intériorité.Tourné vers la terre, dansant dans les cieux rosées, un simple sentiment pour t'enlacer.Liberté.
La fatigue pour encercler ton corps, le noir dans tes pupilles azurées, paupières se refermant pour éteindre l'intensité. Le néant avant la spirale t'emportant, le souffle puissant alors que se déroule devant toi les onze chemin que tu commences à connaître si bien. Le souffle dans la nuit naissante dans ce monde onirique où tu te présente, l'appel d'une porte chuchotante. Chuchotante alors que danse les ombres sur le chemin du centre, coeur qui t'appelle, entre dans la forêt de la nuit éternelle sous le regard d'une lune solennelle. Le souffle et la musique naissante, ode à la nature fumante dans les feuilles ruisselante de la lumière transparente, l'astre d'opale pour te toiser alors que sans savoir comment tu commences à danser. Danses dans la marée, danses sur le sentier mourant de l'humanité, danses alors que tes yeux se sont fermés, transporté dans un rythme de coeur accéléré. Tout disparait, le pieds foulent les feuilles morte sur le sol boisé, foule pour s'élever d'une seule foulée, chemin que ton corps suit entre les troncs silencieux, chemin que tu ne vois pas, transporté dans la mélopée oubliée, elle t'appelle et n'attends que toi.Danses et advienne que pourra. Le temps comme suspendue dans un souffle perdue, écoute la voix guidant tes pas, elle résonne en toi, devant toi, derrière toi, chuchote à ton oreille comme jamais alors que tes pupilles s'ouvrent pour apercevoir la silhouette noire fusée entre les troncs décharnés. Danses s'arrêtant, course pour la rattraper dans un royaume oublié dont elle est la reine incontesté, la lumière s'intensifiant dans l'obscurité, clairière t'attendant dans le murmure du vent rêvé. Danse avec les ombres de la nuit alors que la lune vient lécher ta peau de sa lueur bénie. Elle est là, n'attends que toi alors que semble se dessiner sur sa gueule un sourire aiguisé." Pourquoi t'es-tu arrêté ? Continue de danser."Tu t’exécutes sans savoir comment, comme hypnotisé par une mélodie de la nature oubliée, ton corps se meut sans que tu ne puisses l'arrêter, équilibre parfait enserrant ton âme damnée. Moitié d'une nature transcendée. Danse sous le regard d'opale, danse alors qu'elle te parle." Le sens-tu ? La sens-tu s'immiscer en toi ? L'énergie pâle et glaciale de l'astre te caressant ? Sens-tu cette sérénité s'emparer de toi ? Sens-tu l'équilibre de ces âmes unies pour danser avec toi ? Sens-tu l'énergie vibrante sur toi ? En toi......C'est ça continue, ferme les yeux et oublie, oublie tout, plus rien ne compte dans la danse sacré de la lune furibonde. Elle est en toi, elle est en toi....Bien, maintenant relâche-là. "Elle semble sourire mais tu ne le vois pas alors que les filets d'énergies semblent jaillirent de toi sous l'impulsion de tes pas. Congloméra que tu ne vois même pas dans la transe d'une danse oubliée, que la lune se canalise en toi, que l'énergie s'échappe de ton âme bestiale, nature en parfaite harmonie, séparées et unies alors que devant toi se forme la panthère de pure énergie. Deux et un contre l'oubli. Et elle danse avec toi dans sa lueur éclatante, elle est toi, énergie primaire transcendée, matérialisée par la lueur d'une lune que la panthère en toi incarnait. Les équilibre et la dualité, sérénité dans ses fils invisibles qui vous lient, continue de danser alors que tes paupières viennent enfin s'ouvrir pour admirée la panthère éthérée reliée à ton coeur par mes milliers de files d'énergies semblables à une toile d’araignée s'échappant de toi, le choc et la splendeur, tu continues de danser et elle bouge avec toi, s'anime en même temps que toi, elle est toi. " C'est ça, la danse sacrée des trois lunes pour t'unifier. "Un regard bienveillant alors qu'elle s'assoie, observant le spectacle de son regard d'émeraude où danse les ombres sous la lueur d'une lune furibonde, son pelage noire étincelle. " N'oublies jamais que l'équilibre est aussi la dualité, l'harmonie des contraires transcendés."Elle disparait alors tout se brise, tout cesse dans un réveil empreint d’allégresse, la sueur dégoulinante sur ton corps entier alors qu'au des draps la lune vient lécher ta peau basanée de sa lueur sacré. Que tes yeux d'émeraude viennent la fixer avec une fascination te faisant vibrer, que continues, nait l'envie incontrôlable de danser, que ton corps se lève comme prisonnier d'une transe oublier pour courir dans les couleurs de Blue Poney. L'air frais tout t'inspirer, que dans les jardins de la guilde tu commences à danser baigné de la lueur immaculée.Une passion, envie pour t'enlacer, un simple mot pour tout oublier.Danser.Spoiler: