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Le Coeur de l'Âme [PV Yaya]
Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya]
Mer 11 Mar - 6:31
Uriel Rudraksha
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Titre
:
Rude crachat
Crédit
:
bebebe ♥
Feuille de personnage
Maîtrise Magique
:
(10638/35000)
Mérite
:
(272/400)
</embed><div style="width:500px; background-image: url('http://www.hapshack.com/images/uxMYs.png'); border-top: 6px solid #131313;border-bottom: 6px solid #131313; color:#B1B2B2;"><br /><div style="width: 470px; font-family: Amatic SC; font-size: 40px; letter-spacing: 0px; text-align:center; color:#054E65; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;">LE CŒUR DE L'ÂME</div><div style="width: 140px; color:none; font-size: 8px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px;"><br /><font color="#8A7C55"><div align="justify">« CE LIQUIDE QUI LENTEMENT NOURRIT LA TERRE »</div></font><br /></div><br /><div style="width: 470px; text-align: justify; padding: 10px 10px; font-size:12px;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman">« C</font></strong></font></span>'est comme un cauchemar, l'indicible angoisse de fusionner avec une force qui dépasse l'entendement, un quelque chose d'animal qui m'écrase et m'envahit. Quelque chose avec laquelle je ne suis pas capable de cohabiter parce que c'est quelque chose avec laquelle je suis en conflit. L'énergie emplit chaque parcelle de mon corps, pousse, force, comme un ballon trop gonflé, me fait éclater à l'intérieur contre les parois de mon être. C'est un cruel retour de bâton. Le coup de griffes attendu depuis toutes ces années. Peu importe, qu'elle disait, peu importe le temps que ça prendra. Une semaine, un mois, un an ou dix. Personne ne bafoue ses lois. Personne ne bafoue sa fierté, </i><i style="color:#818282;">et ce soir tu en paies le prix, Uriel Rudraksha. Quid, d'Okori ? Qui pour te tirer d'affaire cette fois-ci ? Fais face à ce que tu as fuis, et a ces mots que tu m'as lancés avant de te dérober. Tu sens cette douleur aiguë qui te déchire les flancs ? Tu sens l'odeur métallique et le poisseux qui coule le long de tes côtes ? Tu entends cette furie qui gronde et contre laquelle tu te fracasses, tous crocs dégainés sous la lueur de la Lune ? Écoute, cette torture que tu t'infliges, car c'est ce que tu as convoité. Tu as souhaité mon essence, et bien la voici désormais tienne. Et chaque coup que tu donnes, c'est une lame de plus dans ta chair.<br /><br />Le corps éclate dans ces élans de violence injustifiés, l'humanité qui l'habitait détruite. Il ne reste rien, dedans, de cette cohérence pleine d'arrogance qui construit les esprits des Hommes. Brisée, la raison, brisée, la chair. Il ne résonne plus dans ce vide cruel et froid que la terrible réalité qui accable une psyché désorientée : quid, de tes mots, Okori, face à la furie qui palpite dans les veines, malmène le cœur et démolit l'ambition anthropique de ta pensée. Il n'y a rien, ici, que le pathétisme du sang et de la guerre, et je manipule ce squelette de chairs avec autant de brio que toi. Regarde-le se fracasser contre son alter ego, cet humain animal. Regarde-les se battre. Nul doute qu'il tuerait ton petit protégé si je lui demandais, lui qui semble porter l'humanité en si basse estime. Dis-moi, Okori, cela ne mettrait-il pas à bas tous ces efforts que tu as déployés jusque présent ?<br /><br />Je noie plus encore son esprit dans des méandres qu'il ne comprend pas. J'entends les échos de ses cris de détresse qui hurlent jusque moi comme le remous léger de vagues lointaines. L'ironique satisfaction rayonne en mon sein de me jouer avec cruauté de ce semi homme a qui j'ai donné une partie de mon essence. D'un air las, j'agite l’extrémité de ma queue dans un mouvement lent et régulier de battement dans l'air. Je n'ai pas besoin de la sentir pour la deviner, cette inquiétude vaguement triste qui gagne le maître de la ruse. Ma réputation est faite de l'imprévisible des pulsions, et ce n'est pas quelque chose que monsieur peut prévoir.<br /><br /><font color="#D58814">« Ça suffit. »</font><br /><br />Je ricane, l'ordre donné sonne dans mon esprit comme un aveu. J'agite une griffe dans les airs comme pour faire tourner mon pantin qui, de nouveau, s'exécute et grimpe à l'assaut, déchirant les chairs et s'écrasant contre son adversaire avec la finesse d'un hippopotame. Je suis là en lui, à sa place en quelque sorte, voyant par ses yeux, écoutant par ses oreilles. Je me bats contre son alter ego mais l'intérêt n'est pas là. Non, l'intérêt est de lui rappeler, à ce fils aux yeux rouges, la réalité des choses dans ce monde. Ce que dit l'étranger ne fait qu'ajouter plus de cruauté encore à la scène, presque comme un délice, une manne inespérée.<br /><br />Et, finalement, je relâche mon emprise, reflue en même temps que me gagne la lassitude de ce petit jeu. L'éclat de mes crocs brille une dernière fois sous l'opale céleste, ultime mise en garde envers l'enfant turbulent de la tortue noire.</i><br /><br /><i>Les débris de la conscience humaine se rassemblent, s'appellent les uns les autres, tentent de s'agglutiner en une mascarade de cohérence. Le corps animal rompt l'affrontement subitement, tente de fuir l'emprise physique sanglante de cet adversaire, ces sillons qu'il trace dans la chair, cette chaleur qu'il dégage, et ce contraste troublant entre la rage et l'apaisement. La chair mute, les os changent et, d'énorme, la panthère diminue peu à peu en taille pour reprendre une échelle normale, l'énergie spirituelle qui la composait s'évaporant en grande partie. Dans ses yeux, dans son comportement, la rage irrationnelle a laissé place à la violence de la peur, qui brille d'un éclat farouche et désordonné dans le vert de ce regard qui est censé être le mien. Quelque chose a changé. Le sang coule, mais il est rouge, et c'est l'éclat d'une pensée fragile qui perce les flots noirs de l'inconscience pour flotter à sa surface comme un cadavre abandonné.<br /><br />La bête feule, recule, comme prenant soudainement la mesure de son état physique : un corps ravagé qui tient debout grâce à des automatismes primaires et à l'adrénaline. Les rayures rouges souillent le pelage, plongent dans le muscle et suintent le carmin brûlant des tissus mis à vif. Les deux adversaires ne l'ont pas épargnée. Combien de secondes, de minutes, d'instants distendus à l'extrême en pensées sont-ils passés ? L'odeur âcre du sang emplit mes narines, inonde ma bouche, sature de ces effluves rouges la perception qui est la mienne, partout jusqu'entre mes pensées. Est-ce le mien, celui de cet autre enfant sauvage ou encore du dieu bête lui-même ? Je me débats en moi-même contre moi-même, dégât collatéral de cette guerre qu'ils se mènent en mon sein, j'agresse verbalement l'autre à la silhouette inhumaine, rugissement qui se fracasse contre ses oreilles. L'aveu d'une vulnérabilité qui fait mal. Lui dans les yeux duquel a miroité l'enchaînement des âmes. Regarde cet échec qui est le mien, regarde ce sang écarlate qui monte et tombe comme l'hésitation d'un frémissement, s'élance pour éclater mais se fracasse contre le halo que tu portes, cette espèce de charisme qui émane, surnaturel, et qui engourdit mes sens comme la neige tue la chaleur.<br /><br />Mes yeux fixent le regard qui me fait face comme s'il était la source du danger, la chose à haïr. Les miens, ou ceux de la bête ? La respiration saccadée et irrégulière sonne en un gonflement terrible dans l'air silencieux de la nuit. Mes membres bougent sans que je ne sois sûr que ça soit de mon fait. La douloureuse lourdeur des pattes abîmées parle d'elle-même et l'incertitude est dans le geste comme en esprit dans cette lutte entre l'homme et l'animal : lequel gagne ? La bête hésite, regarde l'environnement autour comme si elle le découvrait pour la première fois. Est-ce qu'elle doit fuir, menacer ou se taire ? Se soustraire à son contact, lui l'animal aux allures d'homme, ou au contraire le rechercher ?<br /><br />La respiration se fait plus lente, moins forte. Immobile, la bête s'affale dans un grognement qui trahit l'écho d'une chair écorchée. La tête redressée, elle surveille toujours son alter ego sans pourtant plus menacer. Mécanique, la pensée derrière le geste semble pourtant absente, contraste saisissant comparé à la furie qui vient juste de la quitter. Corps désarticulé qui réagit aux stimuli presque sans initiative, une étrange apathie semble tomber sur la créature. Lentement, elle lèche les blessures qui témoignent du combat, le sang qui lentement s'écoule et l'achève. Une brusque fatigue s'empare d'elle alors que l'adrénaline redescend peu à peu, contrecoup physique terrible. Dans son regard, le doute d'une humanité disparue persiste. Si la bête est là, où est l'homme ? Mais plus que ça, l'écho d'une interrogation muette se fait entendre.<br /><br /></i><div style="color:#818282;">Va-t-il jamais revenir ?<span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman"> »</font></strong></font></span></div></div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--54494" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55167" id="p55167" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Ven 3 Avr - 13:38</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55167" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55167"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #181E2A; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;color:silver;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">"Âmes sœurs ? "</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #101112"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GFe4WYpBp-M?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #101112; border: 1px Dotted #101112; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ;">" Renaissance "</div><blockquote><br /><div align="justify">Et devant tes pupilles d'émeraude tu assistes à l'étrange spectacle, un dernier assaut qui se fracasse alors qu'elle recule, sa masse semble soudainement diminuer sans que tu ne te l'expliques, le sang se répandant de tes plaies, tu l'observes de ce regard étrange, entre curiosité malsaine et intérêt attisé. Tu observes cet étrange ballet qu'il t'offre, son regard où règne peur et confusion, tu t'approches alors que l'équilibre émane de ton être comme un pansement que tu cherches à lui appliquer. <br /><br />Tu ne sais que penser de cet être qui semble jouer avec des puissances qui le dépassent, dans un sens il te rappel toi, le toi d'avant, d'il n'y a pas si longtemps alors que c'est vulnérable et meurtrie physiquement et mentalement qu'il commence à lécher ses plaies. <br /><br />Son regard te fait mal, sa vision te fait mal sans que tu ne te l'expliques, c'est comme si il déchiré ton coeur pour le mettre à nu dans cette étrange proximité des âmes, si différentes et pourtant si semblable. <br /><br />Tu restes à le regarder un long moment alors que toute agressivité finit de s'évaporer de ton être, que ton corps reprend forme humaine au rythme de légers craquements. La panthère déserte ton être alors qu'une autre vient la remplacer, tes yeux d'émeraude devenant le les yeux sans pupilles d'un vert vicieux, iris fendues tel des amendes alors que sur ton corps nu et blessé, ci et là les écailles d'ébènes apparaissent pour luire sous la lueur lunaire de leur éclat sombre. Malgré tout ta bouche reste humaine alors que tu t'approches avec la lenteur sinueuse du serpent vers la source de chaleur, signe évident que tu ne lui veux aucun mal malgré le danger mortel que ton apparence suinte à travers ta peau et tes yeux. <br /><br />Lentement tu t'accroupis face à lui, tes mains venant saisir sa gueule avec douceur pour la fixer face à toi, et au contact de ta peau c'est comme si toute la douleur physique, toute la fatigue s'était envolé, comme un baume apaisant pour caresser son être meurtrie. Ta bouche s'approche de sa gueule sans aucune peur malgré le danger évident, un souffle expiré libérant la magie oubliée du serpent alors que la brume verte s'engouffre dans sa gorge, que tu lui donnes une part de ton énergie pour le renforcer et le nourrir, une part de ta magie pour nourrir la sienne, pour revivifier son corps sans pour autant refermer les plaies. Et alors que ta bouche se referme c'est avec lenteur que tu t'assoies à ses côtés, lentement tes bras saisissant sa masse puissante pour la poser à moitié sur toi, tes mains caresser son pelage avec douceur alors qu'a ton contact plus aucune douleur ne vrille son corps par les pouvoirs ancestraux du serpent. Et tu restes là, attendant, caressant sa tête avec douceur comme pour le rassurer.<br /><br />Un simple comportement comme pour conclure la paix.<br />Une simple geste signifiant tellement, ce que tu n'as jamais eu et ce dont tu aurais pourtant rêvé, un geste pour signifier.<br /><i>Tu n'es pas seul, je suis là, tout ira bien.</i><br /></div></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55167" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55309" id="p55309" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Lun 6 Avr - 22:00</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55309" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55309"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC' rel='stylesheet' type='text/css'><center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/al21Vtlsg4A?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="width:500px; background-image: url('http://www.hapshack.com/images/uxMYs.png'); border-top: 6px solid #131313;border-bottom: 6px solid #131313; color:#B1B2B2;"><br /><div style="width: 470px; font-family: Amatic SC; font-size: 40px; letter-spacing: 0px; text-align:center; color:#054E65; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;">CATHARSIS</div><div style="width: 200px; color:none; font-size: 8px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px;"><br /><font color="#8A7C55"><div align="justify">« L'ENIVRANTE CHALEUR DE L'ÂME »</div></font><br /></div><br /><div style="width: 470px; text-align: justify; padding: 10px 10px; font-size:12px;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman">« L</font></strong></font></span>e goût du sang sur la langue, lentement celle-ci vient nettoyer le fluide vital qui souille le poil en ces larges taches sombres à l'odeur cuivrée. Sous l’œil étranger qui assiste à la scène je me laisse observer, animal, bercé peu à peu par le calme qui s'infiltre en mon sein comme un baume de l'âme. Le museau renâcle une fois ou deux, mais les échos agités de la furie qui courait dans mes veines disparaissent et s'estompent, laissant le cœur inerte et immobile, vidé de la substance corrosive qui excitait la colère. Dans mes yeux, le reflet éteint d'un abandon des choses, le monde s'est réduit à sa proximité immédiate et plus rien dans mon esprit n'existe au-delà de ce que je peux voir. C'est d'un intérêt indécis que je scrute mon alter ego, témoin de ce frémissement indescriptible qui annonce la ronde des âmes tandis que son corps mute, une fois de plus, pour adopter les traits fins et délicats d'un prédateur tout aussi dangereux.<br /><br />Il avance, toute trace d'animosité a disparue autour de nous, l'ardente furie a laissé place au froid du silence et c'est sans opposer de résistance que je le laisse prendre possession de l'espace qui se dresse entre nous et finit par disparaître. Je contemple les traits de son visage et la majesté fascinante qui réside dans cette harmonie animale qu'il tient dans le creux de sa main. Il en ressort un constat évident : malgré nos similarités, il possède quelque chose que je ne connais pas, un équilibre cohérent. Et sous les effluves piquantes du sang, de nouveau l'odeur de sable chaud. Fragile, il ne se dresse plus contre lui que cette nudité de l'âme, sans artifices ni détours, et malgré la certitude du danger qu'il incarne en cet instant précis, rien n’empêche ses gestes qui sont attendus presque avec appréhension. Le contact d'une redécouverte nouvelle, comme un apprivoisement incertain qui oscille entre confiance et abandon. Il y a la chaleur de ses mains et le soulagement salvateur, une ivresse lucide pleine de vertiges. Quelque chose de </i>bienvenue.<i><br /><br />Le bien-être soudain qui m'envahit anesthésie mon esprit, j'entre dans un état de semi transe, un espace de calme et de sérénité, tandis que je lui tombe presque dessus plus qu'autre chose lorsqu'il m'attire à lui. Le rythme respiratoire se modifie, plus profond, plus grave, dans un léger renflement à la limite de l'audible. Les membres lourds, je ne bouge pas pendant plusieurs minutes tandis que je me laisse faire, la tête appuyée sur son torse, plein de la sensation de régénérer mon âme à son contact et de sortir de cet état de désolation mentale. Après les ravages du fiel, la renaissance des pensées, de nouveau une activité mentale entre les cellules grises. C'est comme l'évacuation soudaine d'un flot de tensions, se laisser reposer sur quelqu'un d'autre le temps de reprendre son souffle, et une seule chose qui ressort : la reconnaissance du partage d'une compassion sincère.<br /><br />Je finis par redresser la tête, la conscience de nouveau éveillée comme on émerge d'un rêve. Quelque chose a changé et je vois les choses d'un œil nouveau, l'âme lavée de ces affres qui l'aveuglaient. Doucement je viens frotter le museau contre sa joue, frotter ma tête contre la sienne, poser mon cou dans son cou. Je sens son âme qui vibre et la chaleur de son corps, pleine d'une animalité à la fois si familière et si différente. Là, je remarque ces rayures rouges infligées à sa chair, les marques d'une violence excessive. Je comprends le flou qui entoure les dernière minutes et un reflet triste passe dans mes yeux. Je renifle les plaies sur les épaules et, lentement, ma langue vient panser les traces de ma folie, nettoyer sa peau du sang qui la souille, tenter de réparer les dégâts que j'ai causés. Une à une, sur la nuque, le flanc ou le dos, lécher son sang dans une symbolique presque rituelle, un retour légitime. Pour la première fois depuis ma rencontre avec Huanchi, enfin je me sens en harmonie avec elle et avec moi-même.</i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman"> »</font></strong></font></span></div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55309" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55316" id="p55316" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Mar 7 Avr - 9:02</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55316" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55316"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #181E2A; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;color:silver;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">"Âmes sœurs ? "</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #101112"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GFe4WYpBp-M?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #101112; border: 1px Dotted #101112; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ;">" Mise à nu "</div><blockquote><br /><div align="justify">Le temps s'écoule au rythme du défilé silencieux de la nuit. Combien ? Tu ne sais pas, alors que d'un geste machinal ta main caresse le pelage avec douceur, comme on le ferait d'un enfant se réveillant après l'attaque des terreurs nocturnes, une scène irréelle, étrange alors que cela ne te ressemble pas.<br /><br />Il te touche, sans vouloir t'avouer pourquoi, car à travers lui, c'est toi que tu vois. <br /><br />Tes yeux reprennent leur lueur humaine, le céruléen venant remplacer le vert serpentin pour regarder l'animal se laissant allé au rythme de tes caresses, un instant ton regard croise le siens, un regard conscient alors que dans le félin, l'humain semble reprendre ses droits. Et c'est une lueur de tristesse qui semble fugacement parcourir l'émeraude des ses yeux alors qu'il se redresse, vos corps toujours en contact malgré tout alors que le baume du serpent continue son action à travers ta peau clairsemé des écailles d'ébène. <br /><br />Un mouvement se suivant d'un coup de langue, la bête lèche tes plaies de sa langue rapeuse, caressant les blessures de sa langue rapeuse pour nettoyer le sang, comme une excuse.<br />Tu ne bouges pas, ne réagis pas alors que tu te laisses aller à sourire malgré les crispations douloureuse que sa langue t'infliges par moment en caressant tes plaies.<br />Un sourire parce qu'au final il a réussit, la panthère transpire de son être.<br />Union des contraires, l'homme et la bête, entre équilibre et dualité dans ce rituel qui vous unis en cet instant. <br /><br />Lentement, ta main vient caresser son crâne alors que le murmure s'échappe de tes lèvres, tes mains redressant sa gueule pour que son regard.<br /><font color="seagreen">" Je suis désolé, la souffrance va revenir d'ici quelques instants. "</font><br /><br />Et sans ajouter, tes mains rompent le contact alors que le cobra déserte ton âme, laissant la douleur des plaies réapparaître alors que le regard toujours ancré dans le siens tu parles d'un air étrange, entre joie et tristesse.<br /><br /><font color="seagreen">" Je pense qu'il est temps de te réapproprier ton corps, ne tombe pas dans le piège de cette quiétude que tu trouves dans ton nouvel état, où celui-ci risque de te dévorer. "</font><br /><br />Tu laisses échapper un silence avant de poursuivre, ton regard désormais braqué sur l'astre lunaire, comme perdu dans tes pensées.<br /><br /><font color="seagreen">" Je connais cette envie, celle d'être complet, cette volonté de cesser d'être la part incomplète de quelque chose, l'envie d'abandonner l'humain et de laisser l'animal m'envahir. ... Néanmoins ceci n'est qu'une faiblesse, un test, une épreuve, y succomber c'est tout perdre, pas que l'humanité soit une grande perte en soit, mais perdre le choix, perdre cette souffrance qui nous permet de combattre pour un idéal, et surtout, céder à l'un d'eux, c'est perdre toutes les autres âmes qui nous accepte, qui nous ont enseigné, que nous sommes pour partie, au même titre que celle tentant de nous submerger.<br />Le pouvoir d'être c'est dans la symbiose qu'il s'acquiert.<br />Mais le contrôle sur ce devenir, sur ces unions des âmes, cette symbiose, c'est par la souffrance que l'on acquiert, un acte de volonté pour revenir à son humanité, au même titre que devenir broie la chaire et les os.<br />La douleur, c'est dans la douleur que le contrôle réside, c'est dans la douleur que l'on choisit, c'est dans la douleur que nous sommes uniques."</font><br /><br />Ton regard se détache enfin de l'astre lunaire pour se reposer sur lui. Tombant le masque alors que pour une raison inconnue tu te mets ton âme à nue, une larme perlant au coin de tes yeux alors que ta tirade continue. <br /><br /><font color="seagreen">" Tout à l'heure tu m'as questionné sur le Triskel marquant ma nuque. <br />Peut-être l'as-tu reconnu, je n'en sais rien, ce Triskel, cette marque est celle d'Ajatar Virke.<br />Pour elle j'ai choisis de tout perdre sans exception, excepté mon animalité, puisque que c'est pour elle que j'ai choisis de tout sacrifier. <br />J'ai ouvert les yeux sur cette mascarade qu'était ma vie, tenter de me fondre dans le moule, tenter d'être normal, tout simplement humain. Tenter de lutter contre cette rage, cette soif de vengeance qui m'habitait.<br />Une vengeance que j'ai enfin oublié en sacrifiant toute ce qui m'avait raccroché à l'humanité jusqu'alors, causant ce mal être profond de n'être qu'une moitié incomplète. <br />Tout cela, c'est à Ajatar que je le dois. <br />Paradoxale n'est-ce pas ? "</font><br /><br />Tes lèvres se closent pour arborer un faible sourire, ton âme mise à nue devant un parfait inconnu, ta carapace éclatée devant cette résonance de vos cœurs. Cet nuit qui semble hors du temps. <br /><br /><font color="seagreen">" Et toi dis-moi Uriel, que cherches-tu ? Tu ne me feras pas croire que ta seule aspiration est la transformation complète, il se cache forcément quelque chose devant cette volonté.<br />Je peux t'aider si tu le souhaites vraiment, mais avant je dois savoir ce que tu caches derrière cette soif d'<i>être</i>, je dois tout simplement savoir <i>pourquoi.</i> "</font><br /></div></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55316" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55620" id="p55620" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Lun 13 Avr - 5:29</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55620" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55620"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC' rel='stylesheet' type='text/css'><center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/z0PvZGVPiJU?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="width:500px; background-image: url('http://www.hapshack.com/images/uxMYs.png'); border-top: 6px solid #131313;border-bottom: 6px solid #131313; color:#B1B2B2;"><br /><div style="width: 470px; font-family: Amatic SC; font-size: 40px; letter-spacing: 0px; text-align:center; color:#054E65; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;">SOIF D'ÊTRE</div><div style="width: 200px; color:none; font-size: 8px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px;"><br /><font color="#8A7C55"><div align="center">« LA GUILDE DES ORIGINES »</div></font><br /></div><br /><div style="width: 470px; text-align: justify; padding: 10px 10px; font-size:12px;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman">« U</font></strong></font></span>ne douce tranquillité qui résonne comme un contrepoint inattendu à la situation. Soulagé des maux du corps, l'ablution de sa chair est comme une offrande, le contact recherché de deux âmes qui frémissent à leur rencontre. Mais la fin s'annonce tandis qu'il me prévient du retour de cette douleur qui parcourt le corps comme les zébrures palpitantes d'éclairs qui cisaillent le ciel. Une sorte de léger manque se diffuse dans mes chairs quand il rompt le contact, une chaleur qui disparaît et je retombe sur cette réalité austère où pourtant je renâcle à quitter ce corps fait d'acier liquide que je suis désormais devenu. Cette harmonie nouvelle est comme un soulagement, mais un soulagement dans lequel on peut se perdre, et les mots de ce fils des bêtes font écho aux sentiments que j'éprouve. <br /><br />Entre lui et moi, la Lune et ses reflets d'opale, dessinant en noir, gris et blanc le monde qui nous entoure, contraste de lumière et de ténèbres. Les vérités qu'il prononce me dérangent, leur réalité me contrarient maintenant que je suis dans l'harmonie du corps et de l'esprit, que je ne me sens plus humain, que pour la première fois elle est en mon corps comme je suis dans le sien, un de ses fils, sur la pente glissante qui mène à l'oubli de soi-même et de l'humanité qui réside au fond des yeux pour céder à ces instincts et cette animalité. Je me sens différent, mais peut-être est-ce là le danger dont il parle : effacer son identité pour devenir quelque chose d'autre et disparaître. Ça en a quelque chose de dérangeant, presque humiliant quelque part, de devoir redevenir humain après cette épreuve. Je me pose néanmoins lourdement à côté du fils des bêtes, pour écouter son histoire. Quelque part, je sais que c'est un prétexte pour retarder ce moment fatidique où je devrais renoncer à ce corps que je ne découvre réellement que maintenant, mais j'en profite encore un peu, pour me sentir moins vulnérable qu'avec ce corps d'humain. Moins seul, aussi.<br /><br />Alors il parle d'Ajatar Virke, et si j'aurais dû éprouver une certaine rancune voir colère, l'état de calme contemplatif dans lequel je suis depuis le renouveau de mon esprit à son contact m'empêche de considérer la chose autrement que d'une façon tranquille. Néanmoins, des pensées contradictoires se heurtent dans mon esprit. Quelque chose qui me dit que j'aurais dû me mettre en colère et expulser une frustration qui a pourtant été entièrement consommée pour cette nuit, et quelque chose d'indéfinissable, cette espèce de résonance instinctive qui me pousse vers lui. Mais est-ce que j'arrive à lui en vouloir ? L'empreinte de l'émotion dans son regard et, surtout, ces chose dont il parle qui trouvent un certain reflet chez moi. Lutter contre la rage, et ce sentiment, terrible, de ne pas être normal, de vouloir à tout prix se fondre dans la masse, éviter les regards qui catégorisent, qui placent dans l'anormal et la folie. Et cette colère dévorante qui croît chaque jour un peu plus, dévore et engloutit. Cette chose poisseuse qui se nourrit de ma magie et démolit chaque fois un peu plus ma raison et ces attaches fragiles qui me lient à la société des humains.<br /><br /></i>Ajatar Virke.<i><br /><br />J'essaie de montrer ma désaprobation par un grognement, mais en lieu et place d'un tonnerre dangereux, c'est un vague grondement qui s'échappe, lointain et distant comme l'orage sur l'horizon, qui pourtant jamais ne viendra jusqu'ici. Je ne suis pas en état de repartir sur de nouveaux élans émotionnels trop importants et, quand il en vient à me questionner, je me tais, tandis que le voile que soulèvent ses interrogations me laisse, moi-même, dans l'expectative. Je lève ma carcasse sans précipitation tandis que je fais un pas ou deux, tourne sur moi même comme une hésitation et, finalement je lui fais face, avant de me résigner, de prendre ce courage rebuté à deux mains avant de focaliser mon esprit sur moi-même, sur cette chair fragile, sur l'essence de ce que je suis. Quitter le gant de velours de cette forme pour redevenir la figure presque sans poils de l'être humain. Et la douleur dans les os, dans ce corps sauvage qui se cambre dans la fusion des sensations. Les articulations qui se déplacent, les os qui se modifient, et la douleur comme une marque portée au fer rouge dans mon crâne. Je suis plus lent, plus maladroit, moins assuré que lui, mais je ne cherche pas à combattre la douleur, j'essaie de l'apprivoiser, de l'accepter, de devenir ce qu'elle représente et d'accepter sa présence comme un tribu nécessaire. J'essaie de la faire mienne pour redevenir moi-même, à quatre pattes avant de m'asseoir comme une masse tandis que l'énergie divine d'Huanchi s'évapore. J'essaie de faire cet effort pour lui. Par respect.<br /><br />Je le dévisage, farouchement. Oui, il se cache quelque chose, mais quelque chose que je ne suis pas certain d'avoir envie de prendre conscience. Cette incompréhension de moi-même et de cette force qui pourrit dans le cœur, cette animalité parfois mal comprise et ces égarements sur les sentiers de la folie. Plusieurs secondes passent, le silence pour seule réponse. Mon regard glisse du sien jusque dans le vague, sur ce cou et ce torse dessiné où les cicatrices sont là comme les marques tribales d'un rituel quelconque. Un rituel tracé dans la violence. </i>Pourquoi.<i> L'abîme terrible qui s'ouvre dans mon esprit résonne de ce mot unique porté par sa voix. J'ai l'impression d'être pris au piège. Moi-même, je ne suis pas certain de savoir pourquoi.<br /><br />La réponse, pourtant, s'impose d'elle-même, mais j'ai du mal à l'admettre et les mots sortent difficilement.<br /><br /></i><font color="#046380">_ Je ne sais pas. »</font><i><br /><br />J'ai du mal à le regarder en face. J'ai l'impression d'une inquisition qui sonde directement ces failles qui traversent mon esprit. J'ai l'impression de ce pathétisme humain face à l'harmonie aperçue dans ses yeux tout à l'heure, une utopie que je ne peux qu'imaginer caresser un jour, alors que je ne suis au final qu'un balbutiement. J'ai l'impression de voir une image cruelle de ce que je pourrais être mais que je ne serais jamais.<br /><br /></i><font color="#046380">_ Avant que tu n'arrives... »</font><i><br /><br />J'ai prononcé les mots avant d'envisager de le faire. Je marche sur des limites qui démarquent l'espace invisible de choses qui ne se disent pas à tout le monde car ce sont des choses qui se cachent. L'espace de quelque chose qu'on tente de faire disparaître. Peut-être est-ce l'état mental de transe, cette reconnaissance de m'avoir soulagé ou la proximité de nos âmes. Toujours est-il que je m'engage sur un chemin qui ne se dévoile normalement pas.<br /><br /></i><font color="#046380">_ J'ai essayé de mutiler mon âme pour découper ce qui fait de moi un humain. »</font><i><br /><br />Aveu d'inconscience, tandis que je mesure la faute d'un tel geste vis à vis de ce qu'il m'a dit juste avant. Je le regarde. Je me force à le regarder malgré tout en attente d'y lire les traces de réprobation. C'est comme un murmure.<br /><br /></i><font color="#046380">_ J'ai échoué. »</font><i><br /><br />Il me parlait de m'aider, mais une certaine fierté m'empêchait d'admettre ce besoin d'une façon générale. Il me le proposait et au fond, je savais que j'avais besoin d'une aide extérieur à ces grandes bêtes dont les considérations étaient au-delà des miennes. Parfois même contre moi.<br /><br /></i><font color="#046380">_ Je cherche la paix intérieure. Mais chaque jour qui passe, je perds un peu plus le contrôle. Ça me dévore d'en-dedans, ça détruit ma raison et cette harmonie que je te jalouse. Et ça finit comme ce soir, en <i>pire</i> crois-moi, parce que ce soir tu étais là. J'essaie de rester lié aux gens, mais je n'ai plus que de l'indifférence pour eux. J'essaie de ne pas perdre pied, mais je suis écrasé par les échos funestes de massacres qui se mélangent à la réalité. J'essaie de préserver mon frère de la cruauté de la nature qui le dévore également, mais à chaque fois je disparais un peu plus avec lui. »</font><i><br /><br />Je me mets à nu. Je me mets à nu et je lui en veux pour ça. Pour ça et tout le reste, parce que c'est plus facile de continuer à vivre derrière des murs et de conserver la neutralité trompeuse d'un masque que d'affronter la réalité. Mais il y a quelque chose d'autre. Quelque chose qui fait que je ronge l'envie de dévorer Ajatar Virke.<br /><br /></i><font color="#046380">_ Tu veux m'aider ? C'est trop tard, il ne fallait pas m'enfermer six années dans les cauchemars des guerres humaines. Six années passées comme autant d'éternités à tuer et à mourir. J'ai beau avoir du respect pour la Montagne et ses loups, j'ai beau avoir du respect pour toi. C'est la faute d'Ajatar Virke, et Ajatar Virke... »</font><i><br /><br />L'amertume de cette situation, où malgré cette rancœur diffuse il était celui qui m'avait soulagé et régénéré l'âme. Quelque part je regrettais profondément cette opposition entre nous. Quelque part, j'aurais simplement aimé que les chose restent plus simple, ce jeu de chasse de tout à l'heure, cette compassion mutuelle qui m'a rappelé à la raison. Ça, et rien d'autre.<br /><br /></i><font color="#046380">_ ...C'est toi. »</font><i></i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman"> »</font></strong></font></span></div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55620" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55628" id="p55628" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Lun 13 Avr - 13:25</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55628" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55628"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #181E2A; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;color:silver;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">"Âmes sœurs ? "</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #101112"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/z0PvZGVPiJU?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #101112; border: 1px Dotted #101112; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ;">" Mise à nu "</div><blockquote><br /><div align="justify">Ton regard ne le quitte pas, entre tristesse et intérêt, soif de savoir et peur de connaître. Tu l'observes, attends simplement, un temps qui s'écoule, assez long alors que finalement, à contrecoeur il redevient homme pour te faire face.<br /><br />Tes yeux céruléens détaillant ses courbes finement ciselée, comme un marbre taillé avec la délicatesse des muses. Aussi sublime que meurtrie, décharné, une beauté décharnée que tu contemples avec une triste satisfaction dans la proximité vibrante de vos âmes. <br /><br />Son regard plonge dans le tiens avant de presque te fuir, comme l'aveu d'une faute, celui d'une honte qui ne peut s'effacer, patiemment tu écoutes, touché par cet homme te faisant face, si proche de lui dans cette faiblesse qu'il te sert, un sentiment étrange que tu n'avais que peu ressentis, jusqu'à aujourd'hui. <br /><br />La réponse finit par tomber dans l'objet de cette honte vibrante, se déchirer l'âme, tel était sa solution. Tu restes là, à le fixer sagement sous l'oeil impartial de la lune, pourtant nulle désapprobation ne vient luire dans ton regard, c'est une sincère tristesse que tu lui sers, une tristesse teinté d'un certain amusement. Se déchirer l'âme, toi aussi tu l'avais tellement souhaité, tu en avais rêvé il n'y a de cela pas si longtemps. Alors tu écoutes simplement, le corps totalement détendue dans les ombres alors qu'au sol tu continues de le scruter en spectateur attentif, tu écoutes avec toute ton attention, qui aurait cru qu'un jour, toi le tourbillon de flamme serait celui qui tiendrait ce rôle alors que de tout tant tu as été celui se trouvant de l'autre côté de la scène. <br /><br />Il continue, les mots jaillissent, crues et sincères de cette violence sauvage que revêt la vérité mise à nue, sans fioriture, sans artifices, sans faux semblants. Juste la dure et cruelle vérité d'un mal-être, d'une spirale sans fond dont sortir semble impossible une fois que l'on y est tombé, comme une pierre prise dans un ouragan. <br /><br />Puis l'accusation qui succède à la vérité, une accusation que tu attendais alors que c'est un faible sourire qui se dessine sur tes lèvres, car c'est exactement ce que tu aurais fais, une fois contrains à te livrer. Te livrer pour mieux accuser. L'amertume et les prémices de la colère luisent dans sa voix, étincellent dans son regard, alors que doucement tu te relèves, t'approchant de lui avec la grâce lente et prédatrice du félin, ta main gauche venant doucement caresser sa joue alors que ton regard se père sur son visage, l'admirant encore un instant, avant que ta main droite ne lui relève le menton pour plonger ses yeux de braise dans les tiens.<br /><br />Et lentement tu réponds dans un murmure, le murmure des secrets.<br /><font color="seagreen">" Moi aussi j'ai déjà essayé. "</font><br />Il comprendra de quoi tu parles, tu le sais très bien.<br />Ton visage s'approchant du siens dans la proximité d'un souffle.<br /><font color="seagreen">" La paix a toujours été un paradoxe fascinant, je vais te dire comment je l'ai trouvé. "</font><br />Ton visage se rapproche d'avantage, alors que tes lèvres murmurent les mots comme peur qu'ils ne puissent se briser.<br /><font color="seagreen">" Accepter le tout et son contraire, les laisser t'envahir à tour de rôle jusqu'à l'égalité parfaite. L'égalité en passion et raison, sérénité et sauvagerie, humain et animal... "</font><br /><br />Tu rompt la proximité alors que tu marques un mouvement de recule, ton visage rompant la proximité charnelle de vos corps en tension, de ton corps en tension alors que le désir t’envahis dans un souffle chaud, ardent. <br /><br /><font color="seagreen">" Néanmoins il y'a une chose sur laquelle tu te trompes. Le sommeil t'as été imposé en effet, mais ce qui y a évolué, ce qui a gangréné, tu en es le seul et unique responsable. Ajatar ne contrôle pas les rêves et désirs des hommes, Ajatar ne contrôle pas leurs pulsions et leur inconscient, tes cauchemars sont les tiens, pas les notre. "</font><br /><br />Tes yeux se lèvent vers le ciel pour observer l'astre lunaire brillant de son opale sacré, un sourire mutin se dessinant sur tes lèvres alors que germe l'idée.<br /><br /><font color="seagreen">" Néanmoins si tu veux une réponse, je pense savoir qui peut te l'apporter. "</font><br /><br />Et sur ces mots ton aura implose alors que la ronde des âmes s'enclenche, le faucon venant fusionner à ton âme pour ne faire plus qu'un, tes bras devenant les ailes majestueuses, ta peau se teintant d'argent sur tout le long de ton corps au rythme d'un terrible craquement alors que deux autres ailes jaillissent de tes omoplates projetant des goutes de sang en s'étirant de toute leurs longueurs et que tes iris prennent la couleur de l'or pour se tourner vers le ciel étoilé où la lune règne.<br /><br />Le temps semble se suspendre alors que tu ne bouges plus, regard rivé vers le ciel, plusieurs minutes sans que rien ne semble se produire, ton corps comme en transe alors que soudainement et violemment le vent se lève dans la forêt alors que dans ton esprit une voix résonne, inquiétante et hésitante alors que le nom t'es confié, un nom que tu répètes sans même t'en rendre compte alors que la voix de l'entité jaillie de tes lèvres.<br /><br /><font color="#9B724D">" Akkyshan... "</font> <br /><br />Puis brutalement le vent cesse alors que la connexion se rompt et que sous la violence de la rupture le faucon déserte ton âme, comme répondant aux ordres d'une puissance inconnue, ton corps redevenant humain, alors que la faiblesse envahie ton corps, que tu vacilles, avant de t’effondrer au sol tel une vulgaire poupée de chiffon. <br /></div></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55628" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55659" id="p55659" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Mer 15 Avr - 0:25</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55659" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55659"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC' rel='stylesheet' type='text/css'><center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/0cXqryCDswQ?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="width:500px; background-image: url('http://www.hapshack.com/images/uxMYs.png'); border-top: 6px solid #131313;border-bottom: 6px solid #131313; color:#B1B2B2;"><br /><div style="width: 470px; font-family: Amatic SC; font-size: 40px; letter-spacing: 0px; text-align:center; color:#054E65; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;">SOIF D'ÊTRE</div><div style="width: 200px; color:none; font-size: 8px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px;"><br /><font color="#8A7C55"><div align="center">« LA GUILDE DES ORIGINES »</div></font><br /></div><br /><div style="width: 470px; text-align: justify; padding: 10px 10px; font-size:12px;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman">« L</font></strong></font></span>'accusation terrible qui tombe comme une défiance vis à vis de ce que représente le symbole qu'il arbore fièrement, cette contrariété de le voir associé à ce tatouage. Quelque chose en moi est faite de la frustration de ne pouvoir imaginer un tel couplage. De ne pouvoir, ou bien de ne vouloir. Partager ce frémissement prédateur de l'âme, cette sauvagerie dans le geste, c'est comprendre un peu plus ce qu'il est, mieux dégrossir ses contours encore à découvrir. Mais s'y identifier, c'est prendre le risque de voir au travers de ce lien qui l'unit à cette confrérie et d'apercevoir la même lumière que celle qu'il y a vue. Et ça, le déni de ces six années passées dans l'asphyxie d'une mer de fiel s'en défend. Car sans coupable, qui puis-je blâmer à ma place ?<br /><br />C'est ce que je redoute d'affronter tandis qu'il s'amène avec cette latence féline dans le muscle, cette façon incertaine de s'avancer. Je me tends légèrement à son approche, reluctant malgré cette proximité d'être, redoutant le jugement qu'il pourrait prononcer, lui la ronde des âmes, malgré cette sincérité qui se laisse apercevoir. Je me laisse toucher, le contact chaleureux du sable chaud de nouveau sur la peau, car quelle légitimité ai-je de lui refuser ingratement ce droit ? La tension dans ma mâchoire s'accentue tandis qu'il prononce ce secret qu'il partage, la tentative du meurtre de son essence par l'ablation des fragments qu'il rejetait. L'incertitude provocante se transforme en le constat de la douleur d'un pêché commun. Intérieurement, je n'attends que ça, qu'il me dise <i>comment</i>, qu'il me montre le chemin de la paix, et c'est presque avide que je fouille au fond de ces yeux azurs qui recèlent des secrets si proches et pourtant si lointains. Sa figure me touche presque, et la troublante ambiguïté me désempare quelque peu dans un léger mouvement de recul. Une bouffée de chaleur qui envahit mon cou et mon visage devant une sorte de gêne paradoxale maintenant que je ne suis plus sous forme animale.<br /><br />La tension se rompt finalement, brusquement, tandis que le monde s'élargit de nouveau à autre chose que son visage et ses yeux et je reprends un souffle glacé qui fait frissonner mon corps. L'odeur de sable brûlant s'estompe tandis qu'il s'éloigne et que ses mots me heurtent. </i>Gangrène.<br /><br />Ça fait mal.<i><br /><br />Mon visage se ferme mais malgré la rancœur liée à ses propos, il y a quelque chose qui me bouffe derrière. C'est comme s'il avait visé dans le mille sans même pourtant avoir conscience du tabou que je cache. Avec un seul verbe, une seule pointe pour percer l'âme. J'ai envie de mettre de la rage dans mes mots, une envie irrationnelle pour lui dire d'aller se faire foutre, de lui dire combien il y a cette pulsion, lointaine mais sournoise, qui n'attend que son heure, pour éclater dans une violence qui ne se repaît que de sang. Je ne peux pas la laisser m'envahir, je ne peux que </i>lutter contre.<i><br /><br />Mais je n'arrive pas à le contredire. Lui dire non me semble plus douloureux que de constater la ruine qui, </i>en effet<i>, me gangrène.<br /><br />J'observe alors cette figure qui se dresse devant moi comme l'oracle des temps anciens, irréelle, idole qui semble incarner une symbiose, une harmonie de la nature qui s'envole avec la légèreté d'une pensée dans le vent. Je reste là immobile et calme, empreint d'une sorte de respect, tandis que je comprends à quel point je dois paraître un enfant sauvage devant la force d'âme du fils des bêtes, et la beauté de la fusion des corps. Un constat comme pour découvrir qu'il me reste encore tant de chemin à parcourir.<br /><br /></i>L'humilité, voilà ce qui naît en moi.<i><br /><br />La possession soudaine me fait ouvrir un peu plus grand les yeux tandis que j'assiste avec appréhension à la scène qui se déroule devant moi. Il y a quelque chose, là, qui s'invite. Quelque chose de plus que la magie, mon instinct me le hurle malgré le fait que mes sens y restent aveugles. Mon cœur bat un peu plus vite tandis que dans mon crâne résonne le nom comme un horizon dévoilé, un inconnu qui s'avance dans la lumière, la vision terrible d'une figure divine, ni bonne ni mauvaise, </i>à la fois bonne et à la fois mauvaise<i>, faites de multiples visages aveugles qui, à l'unisson, semblent prononcer le même nom que celui qui sort de la bouche de l'idole aux quatre ailes.<br /><br /><font color="#521564">« Akkyshan... »</font><br /><br />Le souffle court, une suée moite détruit soudainement toute chaleur alors que la vision trouble mes sens et foudroie mon esprit. Un quelque chose d'inhumain dans sa splendeur, et pourtant d'absolument terrifiant dans sa cruauté. L'espace d'un instant, c'est la peur d'être revenu dans ces réalités qui ne sont pas les miennes, l'instinct qui me hurle que mon esprit a quitté mon corps pour émerger dans ces champs funestes qui courent jusqu'à l'horizon et qui m'attirent, irrésistiblement. Mais tout se termine très vite et s'estompe, l'image volatilisée comme un rêve au réveil, la tête dans une main. J'inspire une grande goulée d'air et je frissonne, tandis qu'un malaise certaine flotte comme entre deux eaux dans mes fluides.<br /><br />Je regarde autour de moi, comme pris de l'inquiétude de voir soudainement surgir un cauchemar des ombres menaçantes, avant de poser les yeux sur la silhouette affalée sur le sol. L'espace d'un instant, je ne comprends pas ce qu'il s'est passé, et je m'approche, rapidement, une certaine anxiété dans le cœur de découvrir son corps inerte et, surtout, </i>froid<i>.<br /><br /></i><font color="#046380">_ Damaz ? »</font><i><br /><br />Murmure secret, l'écho glisse dans le vent sans plus se faire entendre, comme la concrétisation d'une inquiétude. Je pose ma main sur son épaule, hésitant, la chaleur rassurante de son corps dissipant l'image d'un corps inerte et sans vie. Là, sur sa nuque, l'image du triskèle qui orne le sommet de ses épaules me fait face, comme l'image narquoise d'une frustration diffuse. L'espace d'un instant, j'ai l'impression d'une impuissance énervante. La Montagne, et maintenant le fils des bêtes. Sont-il à ce point tous égarés sur un chemin fait de destruction, ou bien cette suite troublante de coïncidences n'en est-elle pas une et ce soir est le signe de mon ignorance aveugle et bornée ? Un doute indécis s'installe. Si cette marque n'était pas apposée là sur sa peau, je la lui aurais arrachée pour la briser. Au lieu de cela, je me contente d'effleurer la chose du bout des doigts, suivant le tracé courbe comme une façon mauvaise de signifier une bien piètre revanche : je te touche, Ajatar, ne te pense pas hors d'atteinte.<br /><br />Mais quelque part, une autre inquiétude surgit. Si un simple nom prononcé m'a fait cet effet, je redoute de savoir ce que </i>lui<i> a vu.<br /><br />Avec délicatesse, je passe le bras sous sa poitrine pour le retourner. Retourner également son bassin et ses jambes, le visage tourné vers la voute étoilée. Je passe mes bras sous ses épaules pour le hisser en position presque assise et le soutenir, prenant garde à son corps écorché. Situation ironique au goût de déjà vu, mais les rôles inversés. <br /><br /></i><font color="#046380">_ Damaz ? »</font><i><br /><br />Il semble juste évanoui, mais l'état d'une personne inconsciente me dépasse complètement. Pour le moment, l'inquiétude de ce que j'ai vu a disparue et est remplacée par l'empathie douloureuse de le voir dans cet état, une sensation mitigée, qui oscille encore entre une revanche farouche de celle qui s'autoproclame la guilde des origines et la reconnaissance de l'individu qui m'a tiré hors du poison de ma colère. Je relève sa tête d'une main pour la faire reposer sur mon épaule. Je touche son cœur, il bat avec la force de la vie, à une allure peut être trop rapide, mais mon discernement n'est pas spécialement au meilleur de sa forme ce soir. Au fond, je pourrais juste me contenter d'attendre qu'il se réveille, mais c'est à Huanchi que j'adresse ma prière, avec dans le ton la sincérité d'aider non pas un humain mais un </i>semblable<i>. Son énergie m'enveloppe comme une aura scintillante et déborde sur le fils des bêtes tandis que son esprit de chaleur et de lumière fusionne en mon sein avec, toujours, ce frémissement de l'excitation de la chasse. Mais quelque chose a changé cette fois-ci. Dans mon appel, il y a de la confiance, celle que j'ai trouvé ce soir, et elle m'envahit comme le giron d'une mère rassure son petit. Juste une reconnaissance pour à mon tour lui insuffler la chaleur de mon âme au contact de la sienne, et le mot sincère qui s'échappe, malgré tout, devant la rancune que je peux éprouver devant le symbole qu'il loue, comme un signe de paix venant d'Huanchi elle-même au travers de sa réponse à ma demande.<br /><br /></i><font color="#046380">_ Merci. »</font><i></i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman"> »</font></strong></font></span></div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55659" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55678" id="p55678" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Jeu 16 Avr - 9:02</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/18/1462311920-daminou.png" alt="Damaz Elandez" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55678" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55678"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Damaz Elandez</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/27/1404340721-ajatar-virke.png" alt="Ajatar Virke" title="Ajatar Virke" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Chaton frisé<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> Bebebe<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1285rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="67.314285714286" height="12" alt="23560/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32.685714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(23560/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="53.4375" height="12" alt="855/1600" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="46.5625" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(855/1600)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Metamorphous' rel='stylesheet' type='text/css'><br /><div style="width: 550px;background-color: #181E2A; border: 2px Dotted grey; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;color:silver;"><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:35px ;">"Âmes sœurs ? "</div><br /><br /><div style="margin-top:0px; width 500px; height: 200px;"><div style="background-image: url(https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380465147-code-rp-dada.png); width: 500px; height:200px; border: solid 1px #101112"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:20px ;">Uriel & Damaz</div></div></div><br /><br /></param><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/z0PvZGVPiJU?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="50" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><br /><br /><br /><div style="width: 500px;background-color: #101112; border: 1px Dotted #101112; border-radius: 0px 10px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:12px ;"><div style="width: 500px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 0px ; font-family: metamorphous ; font-size:15px ;">" Mise à nu "</div><blockquote><br /><div align="justify">Le flot d'images t’envahit tel une marée sanglante alors que le nom retentit dans ton esprit, la voix du faucon s'imposant alors qu'elle jaillie par tes lèvres au rythme du défilé des flashs macabre.<br /><br />Le sang.<br />La guerre.<br />La mort.<br /><br />Les corps mutilés, flot de cadavres immondes d'où gerbe la marée noire et visqueuse, grouillante, rampante alors qu'elle semble tout engloutir dans un crépuscule écarlate. <br /><br />Tout se rompt dans un néant abyssale alors qu'avec violence tes âmes se scindes, le noir obsédant alors que ton corps chute lourdement pour trouver la terre meule dans les affres de ton inconscient. <br /><br />Violence.<br /><br />Tu dors. Un sommeil serein jurant avec les flashs ayant envahie tes yeux, une faible présence pour s'imposer, la chaleur sourde d'un corps tenant le tiens alors que doucement, dans tes songes tu t'agites, tu revois le faucon en son sanctuaire te toiser, rêves-tu ? Y es-tu ? Tu ne sais pas alors que son regard inquisiteur se pose sur toi, comme une menace, un voile invisible, celui d'un danger avant que le néant ne t'aspires à nouveau avant que tu n'es pu lui parler. L'énergie chaud et sauvage envahie ton corps tel un baume nourricier, alors que lentement tu émerges des méandres de ton inconscient, tes paupières vibrant légèrement avant de finalement s'ouvrir pour reprendre conscience du monde qui t'entoure. L'espace d'un instant tu veux te lever avec violence, bondir hors de ce contact des peaux, hors de cette étreinte que tu n'as pas choisis, et pourtant tu n'en fais rien alors qu'elle est comme un souffle chaud, un baume du coeur et de l'âme alors qu'instinctivement l'âme de la panthère vient se loger dans la tienne. Tes yeux aux pupilles d'émeraude se posant sur le visage de l'autre dont l'aura luit de la présence sauvage, dont l'ombre de la panthère se dessine tel une menace protectrice des siens, une mère prête à déchiqueter ses enfants, un spectacle d'une beauté puissante pour enivrer les sens. <br /><br />Dans ton corps l'adrénaline monte en même temps que la fièvre invisible que l'équilibre ne peut contrer, celle d'une puissante sensualité, sauvage et indomptable à l'image de ton âme et de la sienne. Une proximité comme un écho, une fusion entre vos peaux qui stimule tes sens comme une drogue apaisante, alors que tu te redresses sauvagement, tes lèvres se plaquant contre les siennes dans une fougue retrouvée, son corps basculant sous le tiens alors que faisant glisser tes mains sur ses hanches tu l'accompagnes avec une douceur insoupçonnée pour le plaquer sur le sol, tes lèvres quittant les siennes pour parcourir la naissance de son cou, le creux de sa gorge et la naissance de son torse en une cascade de baisés avides. La panthère assoit son emprise sur toi alors que son agilité, sa sensualité féline transcende ton corps, chaque muscle, chaque centimètres de ta peau, les griffes émergeant du bout de tes doigts dans un éclat sauvage alors qu'elles caressent la cambrure de son dos, le creux de ses hanches sans le blesser. <br /><br />Un acte irraisonné d'instinct pure.<br />Un acte animale de pulsions sauvages.<br />D'un besoin alors que tu assoies ton emprise, ta langue dansant sur son corps, du buste au bassin en un ballet avide, un ballet que tu romps à la naissance de l'attribut de sa virilité, comme un sursaut de conscience émergence soudainement dans les flashs de violence revenant te heurter, lentement tu desserres ton étreinte alors que tu te redresse, ton corps en suspension au dessus du siens, tes pupilles se plongeant dans les siennes alors que tu murmures dans un souffle rauque.<br /><br /><font color="seagreen">" Au fond tu sais comme moi ce que tes visions trahissent, l'affirmation d'une humanité corrompue et décadente, une humanité qui ne pourra se relever que sur son propre cadavre. Le jour où tu l'accepteras, tu prendras conscience qu'Ajatar n'a jamais été ton ennemi. "</font><br /><br />Dans un mouvement sec tu romps la proximité alors que tu te relèves, rompant la proximité. Un sourire presque triste se dessinant sur tes lèvres alors que tu lâches dans un murmure transpirant d'espoir.<br /><br /><font color="seagreen">" J’espère que ce jour viendra, ne serais-ce que pour me revoir. Ne serais-ce que pour voir si ce que nous avons commencé mérite d'être terminé. <br /><br />Quand ce moment viendra tu sauras me trouver. <br /><br />A bientôt, Uriel. "</font><br /><br />Et sur ces simples mots transpirant de sincérité et de promesses inavouées ton corps se tord en une succession de craquement, ta silhouette féline foulant le sol pour disparaître dans les ombres de la nuit. <br /><br /><i>Je t'attendrai.</i><br /></div></blockquote></div><br /><br /><br /><div style="width: 550px;background-color: #101112; border-radius: 0px 0px 0px 10px ; font-family: arial ; font-size:08px ;">© Bebebe</div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55678" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--55707" id="p55707" style=""><td class="row1" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" />Ven 17 Avr - 4:24</span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"><img loading="lazy" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/972948KagamiTaiga028Ruru.png" alt="Uriel Rudraksha" style="max-width: 200px; max-height: 320px" /></div><center><a name="55707" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="55707"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Uriel Rudraksha</span></center><br /><center><img src="https://2img.net/h/www.pixenli.com/images/1444/1444417226005431000.png" alt="[C] Var Ulfur" title="[C] Var Ulfur" loading="lazy" /><br /></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Titre</span> : </span> Rude crachat<br /><span class="label"><span style="color:#872B2B;">Crédit</span> : </span> bebebe ♥<br /><span style="color:#F0606E;"><br /><a href="/u1306rpgsheet?tt=1" rel="nofollow">Feuille de personnage</a><br /><span class="gen">Maîtrise Magique</span>: <br /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/91/14/00/mini_911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/28/15/54/mini_281554interieurpleiiin.png" width="30.394285714286" height="12" alt="10638/35000" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="69.605714285714" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-maîtrise-magique" class="gensmall">(10638/35000)</span><br /><span class="gen">Mérite</span>: <br /><img src="https://2img.net/r/hpimg4/pics/911400extremgauche.png" width="4" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 911400extremgauche" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/12/72/19/mini_127219intrieurpleinjaune.png" width="68" height="12" alt="272/400" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/16/34/27/mini_163427interieurvide.png" width="32" height="12" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Mini_163427interieurvide" loading="lazy" /><img src="https://2img.net/h/www.hostingpics.net/thumbs/72/71/13/mini_727113extremdroite.png" width="4" height="12" loading="lazy" /> <span id="rpg-mérite" class="gensmall">(272/400)</span></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC' rel='stylesheet' type='text/css'><center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4qkrsodwJGY?version=2&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" width="500" height="25" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed><div style="width:500px; background-image: url('http://www.hapshack.com/images/uxMYs.png'); border-top: 6px solid #131313;border-bottom: 6px solid #131313; color:#B1B2B2;"><br /><div style="width: 470px; font-family: Amatic SC; font-size: 40px; letter-spacing: 0px; text-align:center; color:#054E65; line-height: 95%; padding-bottom: 3px;">CONFUSION</div><div style="width: 200px; color:none; font-size: 8px; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; line-height: 95%; padding-top: 2px;"><br /><font color="#8A7C55"><div align="center">« SUR QUI DÉCHARGER CETTE RANCŒUR, ALORS ? »</div></font><br /></div><br /><div style="width: 470px; text-align: justify; padding: 10px 10px; font-size:12px;"><i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman">« U</font></strong></font></span>n signe de paix tandis que la sérénité envahit mon âme, repos paisible au contact de la chaleur de sa peau. L'espace d'un instant, le trouble d'une tendresse inhabituelle envers cet être semblable, et le manque de cette présence vitale à mes côtés se fait ressentir. L'espace d'un instant, j'aimerais que ce soit Altiel là dans mes bras, pour le retrouver dans l'intimité d'une solitude secrète qui n'appartient qu'à nous, dans cette communion naturelle que les autres ne comprennent pas. L'espace d'un instant...<br /><br /></i>Il me manque.<i><br /><br />Mais l'agitation qui, légère, trouble le repos du fils des bêtes se transforme soudainement en l'éveil brutal et inattendu d'une bête sauvage. Il rompt l'état immobile de silence avec la prestance d'un prédateur qui bondit sur sa proie, d'un sauvage sur </i>moi<i>. Une seconde, la crainte d'avoir été trop loin m'étreint le cœur tandis que mon instinct explose, libérant l'adrénaline dans mon corps dans une soudaine impulsion, se préparant dans l'urgence à la reprise du conflit mortel qui nous avait opposés. Mais toute cette énergie rassemblée en une tension dressée là comme prête à subir la douleur de l'attaque éclate brusquement sous l'imprévisible surprise qui dessine sur mon visage un masque inédit de stupeur. La gêne d'une ambiguïté qui n'en est plus une se mêle alors à cette espèce de frissonnement incertain, qui oscille entre l'excitation de cette force primaire qui me plaque contre le sol et l'angoisse de l'inconnu qui, déjà, dérive sur la pensée d'un Fiel rendant terriblement dangereux le désir indompté.<br /><br />Une bouffée de chaleur irradie la peau de mon visage et de mon cou. Pendant une fraction de seconde, j'ai peur de ce qui risque d'arriver, la perte de contrôle dans la violence, et je me sens comme pris au piège. J'essaie de grogner, mais l'ardeur fauve d'Huanchi se répercute en moi et brûle d'une intensité redoublée, rendant incertain le message de la mise en garde. Ses griffes dans mon dos et cette chaleur dans la nuque, la gorge nue, comme le partage d'une prédation animale, provoquent en moi tous ces sentiments contradictoires, à la fois choses redoutées et sensations terribles d'ivresse d'un corps qui se contracte. Le désir est là, naissance d'un incendie terrible, qui se heurte à une volonté incertaine d'explorer ce chemin, ma respiration de plus en plus rapide à mesure que la chose va plus loin, que la raison tente de stopper l'engrenage de cette ardeur violente qui déjà monte à l'assaut, mais que l'instinct, contre toute attente, envisage d'une façon troublante cette proximité sexuelle masculine comme une tentation fiévreuse à laquelle céder, la pulsion folle d'une expérience interdite. La douleur des blessures précédemment infligées augmente encore d'un cran la pression sensorielle et, tandis que j'essaie de me défaire mentalement de son emprise, de rester à flots, je tressaille à l'instant fatidique, redoutant de franchir cette limite qui déjà est sur le point de planter mes propres griffes dans la chair nue de ses épaules dans la brutalité d'un geste mal contrôlé. Sur sa nuque, le symbole du triskèle qui se démarque sous les rayons de Lune, et la rage d'une colère excessivement accentuée renflouent cette volonté malmenée, brisée, trop de fois malléée ce soir. Je canalise ma frustration là-dedans, m'accroche à ce nom Ajatar, et elle déborde sur les traits agités de mon visage, dissipant l'incertitude passagère qui y avait coulé.<br /><br />Il arrête alors, au seuil d'une tension qui manquait de devoir éclater, d'une façon ou d'une autre, dans une algarade renforcée de la frayeur du surgissement du fiel ou bien dans la libération animale d'un quelque chose trop longtemps refoulé. Je reprends ma respiration, avide d'un air frais bienvenue, l'éclat de mes yeux plein de ces reproches non formulés. Au fond, je l'ai sentie, cette terrible friction de deux âmes sœurs. Et les mots qu'il lâche dans cette proximité dangereuse, ces mots qui, quelque part me heurtent, fêlant l'ardeur vengeresse que je déploie avec tant de force contre cette guilde, cette idée, ce symbole qui cristallise la rancune d'un viol de l'esprit. Quelque part, un doute naît, terrible, de cette rencontre qui achève de briser un élan de cruauté facile. Il aurait été tellement plus facile que tu ne sois qu'un simple enfoiré, un autre de ces innombrables ersatz de débiles, toi et la montagne, se prenant pour des êtres supérieurs. Tes mots me font mal, car ils contiennent une fois de plus cette rage qui ne peut s'extérioriser, et gronde et ravage, l'intérieur de cet esprit qui s'érode un peu plus. Une question silencieuse, unique, mais qui ne sera jamais posée.<br /><br /></i>Sur qui décharger cette rancœur, alors, et laver dans la vengeance l'insulte de la mort de la Montagne ?<i><br /><br />Il se lève, me libérant de cette étreinte en ce qui aurait dû être un soulagement, mais ne s'avère être qu'une source supplémentaire de frustration à engranger pour les jours à venir. Car malgré tout, malgré cette application aveugle que je mets dans mes pensées, mes actes, mes choix, c'est comme si ce soir, une fois de plus, on venait de broyer cette envie de destruction à l'égard des responsables de mes tourments, cette impérieuse nécessité de me faire justice, en soulignant avec une ironie cruelle combien la Montagne et moi, combien le fils des bêtes et moi, sommes, au fond, animés d'une ardeur similaire, pleins de ces similarités qui me dérangent, de cette identification inattendue. Et s'il n'avait pas péri, ce jour-là, sous les décombres d'un acte de lâcheté sans nom, si j'avais pu faire partie de sa meute plus que ces trop courts et précieux instants, serais-je devenu, alors, l'un des crocs d'Ajatar ?<br /><br />Ses paroles à la fois sibyllines et explicites me provoquent le même sentiment. Il était plus simple de céder au fiel et de mourir en t'affrontant, et c'est presque rancunier que j'accueille les mots, insatisfait, ayant préféré la colère facile et une haine farouche que je sais gérer. Une opposition pour nous éloigner, un prétexte pour céder au fiel. Mais pourtant, il est un indice flagrant qui montre à quel point tout est une question de point de vue, tandis qu'il s'éloigne en revêtant le manteau de la nuit, à quel point, peut-être, il a raison de l'espoir placé dans ces dernières paroles auxquelles je n'ai pas répondues. Le désir inavoué d'explorer plus avant ces chemins qui s'entraperçoivent mais que je rechigne à emprunter, dans une invitation qui tient en un nom, un seul. Un chemin au bout duquel je ne sais pas quoi trouver. Un indice matérialisé par ce désir puissant qui se dresse là vers le ciel, parcouru d'une tension douloureuse, alors qu'intérieurement, on m'a ôté les deux façons d'évacuer ma rage.</i><span style="font-size: 18px; line-height: normal"><font color="#9E9786"><strong><font face="Times New Roman"> »</font></strong></font></span></div></div></center></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--55707" style=""><td class="row1 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr class="post post--0" id="p0" style=""><td class="row2" valign="top" width="100%" height="28" colspan="2"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td style="width:80px;"> </td><td><span class="postdetails"><img src="https://2img.net/i/fa/empty.gif" alt="Message" title="Message" border="0" />Sujet: Re: Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] <img class="sprite-icon_miniposted" src="https://2img.net/i/empty.gif" alt="Le Coeur de l'Âme [PV Yaya] - Page 3 Empty" border="0" /></span></td><td valign="top" nowrap="nowrap" class="post-options"> </td></tr><tr><td colspan="3"><hr style="background-color:#edbbbb; height:2px;"/></td></tr></table><table><tr><td valign="top"><div style="margin-left:-80px; margin-top:30px; width:200px; background-color:#edbbbb; border-radius:20px; padding-top:3px; overflow:hidden;"><div style="margin-top:-3px;"></div><center><a name="0" style="position: relative; top: -30px; width: 1px;" id="0"></a><span style="font-family: 'Caesar Dressing', cursive; font-size:18px;">Contenu sponsorisé</span></center><br /><center></center><br/><center><div style="padding:5px;"><div onClick="a=this.nextSibling.style;a.display=(a.display==''?'none':'')" class="bouton-profil">Click</div><div class="profil-cache" style="display: none"><div class="postdetails poster-profile"><br /><span style="color:#F0606E;"></span></div></div></div></center><br /></div></td><td valign="top"><center><div class="postbody"><div style="width:590px;"><div style="max-width:970px;"> <div id="taboola-below-article-thumbnails"></div> <script type="text/javascript"> window._taboola = window._taboola || []; _taboola.push({ mode: 'thumbnails-Below', container: 'taboola-below-article-thumbnails', placement: 'Below Article Thumbnails', target_type: 'mix' }); </script></div></div><div class="clear"></div></div></td></tr></table></td></tr><tr class="post--0" style=""><td class="row2 messaging gensmall" width="100%" height="28"><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td valign="middle"> </td></tr></table></td></tr><tr align="right"><td class="catBottom" colspan="3" height="28"><table width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tr><td width="9%" class="noprint"> </td><td align="center" class="t-title"><a name="bottomtitle"></a> </td><td align="right" nowrap="nowrap" width="9%" class="browse-arrows"> </td></tr></table></td></tr></table><table class="forumline noprint" width="100%" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" style="margin: 0 0 1px 0; border-top: 0px;"><tr><td class="row2" valign="top" width="150"><span class="gensmall">Page <strong>3</strong> sur <strong>3</strong></span></td><td class="row1" align="right" valign="top" ><span class="gensmall"><script type="text/javascript"> //<![CDATA[ var agt = navigator.userAgent.toLowerCase(); var originalFirstChild; var display = false; function msg(message) { if( typeof(console) == "undefined" ) { alert(message); } else { console.info( message ); } } function createPagination(which, string, x, y) { if ( display == true ) { destroyPagination(); display = false; } else { display = true; if (typeof(originalFirstChild) == "undefined") { originalFirstChild = document.body.firstChild; } /* Pour maximiser les compatibilites IE6/7/8 en quirk/doctyped */ var de = !document.documentElement.clientWidth?document.body:document.documentElement; x = document.all ? 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