Il était une fois une belle et jeune princesse à la longue chevelure brune, prisonnière d'une tour et condamnée à y vivre pour le restant de ces jours. Il n'y avait rien n'y personne dans la tour sauf la belle demoiselle en détresse. La seule sortie était cette fenêtre qui donnait sur les montagnes voisines mais c'était bien trop haut pour s'y aventurer, qui plus est le sol était joncé de ronces et la chute pourrait être fatale.
Se voyant sans d'autre choix que de rester toute seule, la demoiselle commença à brosser ses longs cheveux qui s'étaient emmêler dans la charpente de la tour. Il y en avait au moins pour des heures, de longues heures.
C'est alors qu'une voix retentit.
"- Raiponce, Raiponce. Descends moi tes cheveux!"
La voix provenait d'en bas et la jeune fille se précipita à la fenêtre, voyant là un espoir d'être sortie de cet endroit étrange où elle se sentait bien seule. Elle prit ses cheveux et les lança par la fenêtre pour laisser entrer une personne encapuchonnée. C'est à ce moment là que la femme baissa son capuchon et déposa son manteau sur une chaise en bois.
La mère-marraine de Raiponce..Femme cruelle, sorcière sans remords mais personne ne le savait. C'est cette femme qui interdisait à Raiponce de sortir de la tour sous peine de mourir quand elle serait face au monde extérieur.
Les deux femmes se regardèrent longuement et avec une grande intensité..Comme si quelque chose en elles avaient changés. Un détail peut-être? La mère de Raiponce était un homme et Raiponce était brune mais il n'en restait pas moins que les rapports étaient rester les mêmes.
Pendant ce temps au Royaume, le jeune prince du Royaume se promena dans la forêt, chassant le gibier ou peut-être..Cherchant la femme de sa vie?
Trouvera t-il sa promise? Raiponce arrivera t-elle à sortir ? La Sorcière permettra t-elle cette trahison?
Attention à vous.
Sujet: Re: Raiponce Mar 22 Oct - 12:07
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Le réveil ne fut pas très agréable… Non vraiment pas… Se retrouver la tête à l’envers, enroule dans un cocon fait… De ses propres cheveux. On se débat mais ça tire, le crâne se fend… Une horreur ! Un petit prince cinglé qui s’amuse à faire je ne sais qu’elle bêtise avec un bouquin… Dans quoi me retrouvais-je encore ?
-Un cocon !
La bestiole en bas, à me fixer d’un air réjouit… Encore là à se foutre de la tête des gens…
-Merci Kanomy mais actuellement je suis bien enrobé ! Tu ne veux pas m’aider ? -J’ai déjà tout essayé, rien n’a marché ! -Veux-tu dire par tout ? -Bah les ciseaux là-bas, et mes dents… Rien trouvé de plus pour couper tes cheveux ! Sont plus dures que de l’acier !
… Des cheveux de 15mètres emmêlés dans la charpente du toit d’une tour immense et… incassables… on aura tout vu… Me restait qu’un espoir. Cette petite dame si adroite avec tous les outils approchant de proche ou de loin à la mode…
-Shing !
Dans un nuage lumineux rose, emplit de pétales de rose en sort la dite Shing, toujours si réjouissante.
-Coucou ma Lolo chérie !!! Oh mon amour ! C’est quoi que ce carnage ?! Des cheveux si jolis si mal peignés… Pour qu’ils poussent autant soit tu as utilisé une super lotion, soit ma grande ça fait des mois que je ne t’ai pas vu ! -Ni l’un ni l’autre… un gamin cinglé, je t’expliquerais ça plus tard, en attendant, DECROCHES MOI DE LA ! -Ma chérie, ce n’est pas possible, ils sont Ma-Gni-Fique ! -Rien à faire ! Décroche-moi de là ! Le sang me monte au cerveau ! -Ça c’est parce que tu es énervée ! Hohoho ! -…Shing… -Ok ok restes calme ! Voyons ce que j’ai dans mon sac…
Elle me sortit alors des ciseaux pour le moins… XXL.. Essayant de couper… En vin, seulement des ciseaux bon à jeter à la poubelle… Puis vint les couteaux, tondeuses et autres attirails censés venir à bout de tous les poils humains… Théoriquement…
-Bon, attaquons les choses sérieuses !
Elle sortit alors une tronçonneuse …
-Ahhh mais t’es cinglée ! - Hihihahahahahahha Ne bouge pas, je ne voudrais pas te couper la tête ! -Elle est folle…
Elle attaqua alors mes cheveux avec ses outils… En vint… Le seul résultat fut mes cheveux embobinés à l’intérieur de la machine, l’empêchant de fonctionner, ayant pour résultat une fumée abominable sortant du moteur…
10kg en plus sur mes cheveux… Rien de plus… Comment dire… Je n’ai plus de crâne ? Non mais sérieusement, c’est quoi que ces trucs ?! De plus… Mes racines doivent au moins être encré jusqu’à mes pieds pour ne pas avoir déjà lâché !
La voilà qui sort… Un chalumo ?
-Raaaahhhh ! Je vais crameeerrrr !!!! -Mais non j’ai l’habitude ! J’adore faire des crèmes brulées ! -JE NE SUIS PAS UNE CREME !!!!!!
La voilà qui attaque… De nouveau… Rien… Ah si une coloration noire montrant l’essai infructueux…
-Désolé mon chou… je n’y arrive pas… -Ce n’est pas grave…
Shing repartie alors dans son monde… Heureusement en partant elle n’oublia pas d’emmener avec elle ses outils de torture…
-Et pourquoi pas Yubaba ? -Yubaba ? …. Ah oui la grand-mère ! Yubaba !
A ce moment… Une musique étrange comparable à des sifflements accompagnant un air de « Qui va chez Oui-oui » se fit entendre… Accompagné d’hurlements plus terribles les uns que les autres…
-Aller Chaton ! Plus vite ou je te fais les fesses au carré !
En me dandinant je vis par la fenêtre, au loin, le chat « cat-bus » de Yubaba sauter sur les collines et arbres avant d’arriver à ma fenêtre.
-Raaaahhh ! Saleté des contes ! Je prenais un thé bien sympathique avec la reine aux cœurs et là… TU m’appelles ?! Mais ce n’est pas possible ça ! On ne peut même pas se reposer un petit peu ?! -C’est la première fois que je t’appelle… -Et alors ?! Je déteste les humains ! Tous plus imbéciles les uns que les autres ! Et à en voir ce que je vois d’observer en venant ici, tu vas t’amuser m’a grande ! Je te le garantie ! -Tu as vu quoi ? -Mystère ! Je ne te dirais pas ! T’as beau m’avoir appelé, t’es une sale humaine dégoutante puérile et stupide ! Regarde dans quoi tu t’es engouffré ! -Mais ce n’est pas ma fauteeee … -Rien à faire ! Tait toi que je réfléchisse à comment te sortir de là !
Après mure réflexion, elle sortit des chouchous qu’elle envoya dans les airs. Ceux-ci s’attachèrent à divers brins de cheveux avant de les faire voler, lévitant les cheveux et les poutres du toit, déplaçant le tout minutieusement jusqu’à obtenir l’effet escompté …. Moi qui tombe par terre comme une imbécile, les cheveux déroulés.
-Voilà qui est fait ! Sur ce, j’ai mes petits biscuits qui m’attendent !
Sans demander son reste, elle entra de nouveau dans cat-bus puis repartit.
-Aller Chaton ! Plus vite que ça ! Retour chez la Reine cœur ! -Hihihahaha Elle est trop drôle ! -Mouai tu parles… Au moins maintenant, je suis tranquille pour mes cheveux… -Appelle Shing pour qu’elle te les brosses tout comme il faut ! -Pas bête, au moins, je serais quitte de me les remmêler… Shing !
De nouveau un nuage de fumée… mais cette fois-ci violette fit apparaitre une Shing qui semblait avoir… 40ans en moins ?
-Ma chérie ! Tes cheveux sont magnifiques ! Heureusement que tu ne les as pas coupé ! Hihi toute façon tu n’aurais pas réussi ! Bien, je vais m’en occuper !
Des heures plus tard, mes cheveux étaient parfaitement brossés… Pendant ce temps Kanomy avait pris sa place dans la charpente, tel un chat et Shing partit pour un rendez-vous galant ou quelque chose du genre… C’est à cet instant que j’entendis ces paroles :
- Raiponce, Raiponce. Descends-moi tes cheveux
Sans en connaitre le motif, mon cœur se mit à battre, ce nom qui résonnait dans mes oreilles me semblait aussi familier que Loremy... Je me précipitai à la fenêtre, relâchant mes cheveux lisses brillants et d’un éclat magnifique, eux qui venaient d’être brossés. Tombant par la fenêtre, caressant les herbes au sol. Soudain, un poids horrible se fit sentir, tel un éléphant essayant de faire de la balançoire sur mes doux cheveux…
Je ne m’y attendais pas, la preuve fut ma tête jouant au tam-tam avec le rebord de la fenêtre, collée sur les planches de bois, mon corps qui commença à pencher puis…Alors que j’allais tomber, un mur invisible m’empêcha de basculer… pire, il m’empêchait de sortir de la tour… Horreur que fut la souffrance de nouveau occasionné à mon pauvre crâne… Si fragile…
Enfin, l’espèce de fou qui venait d’essayer de grimper à mes cheveux arriva au sommet. Quelqu’un de capuchonné…
PEAU LISSE ! … Non ses attributs étaient différents, celui à la peau si lisse et à la musculature si affinée venait d’avoir des seins énormes et pendant, une brioche légère mais présente et… Ce bouton horrible, ce blanc que l’on a envie de percer sur son front… Raaah ! Horrible ! Faut pas regarder…
-Belle-mère ! Quand pourrais-je voir le reste du monde ?!
Belle-mère ? Il est vrai que je ressens quelque chose de familier… Mais aussi de la haine… De la souffrance… Valse des émotions, toutes plus étranges les uns que les autres… Ils ne proviennent pas de moi et pourtant… Si… Frustration…Douleur…Solitude…Haine…Compassion…
-Raaahhh ! Saleté ! Laisses-moi sortir d’ici !
J’attrapai alors une lampe, non pas électrique mais bien avec cette bougie à moitié fondue en son cœur. Voulant le lancer sur la sorcière… Acte arrêté, regard fixe…
-Je ne peux pas… belle-mère… Connasse ! … Je ne puis… Salope ! … Que se passe-t-il ?!
Deux esprits en un… J’étais déboussolée… Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ?! Non n’étions pas seulement dans un conte… Nous faisions belle est bien partie de celui-ci… Ces seins dégoûtants et pendants de belle-mère-peau-lisse me le confirmèrent… Ainsi que mes longs cheveux… le tout est désormais de savoir dans quel conte je me trouve…
Spoiler:
Sujet: Re: Raiponce Mer 23 Oct - 2:15
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Haine Partagée
" My Favourite Game "
La spirale infernale, immonde scandale d'une main laissant tomber la capuche de son visage déformé, yeux écarlate venant toiser la traînée. Tel mère, tel fille à ce qu'il parait. Le visage masculin se pare d'un sourire sadique devant la déception sur ce visage de gamine attardée. Il la haït, la haït du plus profond de son être, et son jeu favoris est restera de lui faire payer son engeance dégénéré. L'amour bafoué de ce simulacre de père qu'il avait piégé, traînée de mère qui lui avait volé l'amour de sa vie d'un jeté de cheveux aux couleurs de blé. Le piège établie durant tant d'années, vengeance d'un coeur trahie et trompé, la sorcellerie pour se parer d'une vieillesse laide et difforme pour les tromper, un simple charme susurré à l'annonce de cet enfant qu'ils avaient tant désiré. Ils ne l'aurait jamais, passion dévorante pour le plaisir d'un fruit qu'elle cultivé, la passion dévorante jusqu'à tuer de ne pouvoir déguster le délicieux nectar des Raiponces de son potagé, l'amour transie d'un mari désespéré se chargeant de refermer le piège parfait par le vol de sa propriété. L'apparente clémence d'une sorcière borgne et voutée, la simple demande de ce bébé qu'ils avaient toujours désiré. La disparition avec cet enfant qu'il n'avait put tuer, l'unique chance au final de devenir mère avant de crever dans la solitude de son cœur brisé. Mère, père ? Déraillement des souvenirs l'espace d'un instant alors que la bouche de greluche vient s'agiter pour l'insulté, l'écho sanglant d'un visage qu'il reconnait, vague souvenir de la réalité, haine partagée de deux personnalités noyées alors que les présences s'éveillent dans son esprit avec un sadisme non dissimulé.
La main masculine qui part pour la gifler avec la violence d'une tapette pour l'écraser. " Ne t'ais-je pas déjà dis de surveiller ton langage ? " Un sourire qui se dessine sur le visage déformé alors que les yeux d'opales jubilent de la scène auquel ils assistaient. La main passe devant le visage laid et défiguré comme pour le capter alors que revient la beauté d'une visage lisse et légèrement affiné, chevelure écarlate aux reflets d’obscurité comme fruit d'un démon du péché, yeux de flammes dansantes des âmes damnées dans une beauté glacée, sorcière masculinisée, enfant du diable dans toute sa perfide beauté alors qu'il lâche nonchalamment la longue cape noire sur une chaise abandonné dans un soupire exaspéré.
" Eh bien... Il faut croire que ta vision de moi ne changera jamais... Quand comprendra-tu que j'agis pour ton bien ma chérie. Veux-tu vraiment affronter le monde ? Finir comme ta défunte mère ? Une pute camée jusqu'à la moelle ? "
Immonde mélange des âmes dansantes alors que la confusion se fait grandissante, synchronisation parfaite avec sa tutrice dans sa tête... Tutrice ? Alliée ? Le vague échos de leçons sur l'humanité, le souvenir le frappant d'un combat contre cette fille qu'il aime dans la souffrance qu'il peut lui infliger. Pétasse aux beaux discours sur l'amitié. Son visage se part d'un sourire d'hypocrisie, apparente chaleur alors qu'il feint la compassion d'une mère aimante. Mère ? Son regard se perd un instant à vérifier son torse et son entre-jambe. Il n'a jamais était une femme et pourtant il sait être la belle-mère de cette pouffiasse au visage parfait.
" Ma chérie, tu sais ce qu'ils te feraient s'ils te voyaient ? " Les mains se tendent dans le vide pour y matérialiser le miroir ensorcelé accroché au mur. Qu'elles le redressent pour le placer devant le visage de la gamine attardée pour lui révéler un visage à moitié rongé par des plaques rougeâtres s'effilant en lambeaux de chaires pourries. " Pourrais-tu supporter leur regard sur cet horreur qui part ton visage ? Ton corps est pourtant si parfait... Ma chérie sais-tu ce qu'ils feraient si ils te voyaient ? Un sac sur ton visage pour vendre la seule partie de ton anatomie pouvant rapporter, ton vagin au plus offrant... C'est cela que tu désires ma chérie ? " Une larme simulée alors qu'intérieurement il jubile de la souffrance de cette gamine stupide, ingénue bâtarde et ignare au visage si parfait, portait craché de cette traînée qui l'avait porté, qui lui avait volé l'amour de sa vie... Et pourtant elle est cet enfant qu'il ne peut se résigner à tuer... Elle lui ressemble tellement qu'il voudrait l'égorger sans le pouvoir... Ah qu'avait-il fait pour mériter tout ça ? Puis il se fige alors que son propre visage se reflète dans le miroir, le sentiment d'amour plus fort que tout pour adoucir sa haine et sa peine, fugace alors que ses pupilles de flammes se refixent sur la pleurnicharde. Il se délecte de la souffrance qu'il lui inflige depuis toutes ses années, s'en délecte comme jamais.
Pour mon bien ? Ceci est une blague ? Je ne peux le croire… Mère me tien prisonnière pour je ne sais quelle raison. Dehors ? Il fait beau, il y a des arbres et des animaux ! Quel danger pourrait-il en sortir ? Possession d’un être, oiseau en cage, voilà ce que je suis, voilà ce que je ne désires plus être.
La sorcière utilisa alors un tour de magie pour enchanter un miroir… reflet d’une horreur. La belle jeune femme que j’étais a disparu pour laisser place à une moche ?
-QUOi ?! Mais ce n’est pas moi ! Quel horreur… QU’est-ce que je dis ?! Mère je comprends votre position plus que difficile… AHHHHH !!!
Dualité d’esprit, comportement et sentiments doubles… Que dois-je faire ? Que puis-je faire ? Je ne sais pas, je suis perdue…
-Mère pourquoi ? Pourquoi est-ce ainsi ?
Sans même attendre, une vague d’énervement, une bouffée d’air chaud sort de mon corps.
-CONNASSE !
Coup de poing dans la tête de la vielle femme… Ou du jeune homme, tout dépend du point de vue…
-Si tu es une magicienne, tu peux tout arranger ! Même cette figure si elle est réelle !
Soudain, vague de désarroi, tristesse et remords. Tel que mes yeux se figèrent, tombant à terre, mains posées au sol… Immobile, mes larmes m’échappent…
-Je suis désolée… Qu’ai-je fais ? Mère, vous qui avez toujours été si bonne… Pourquoi ? … Je ne supporte plus d’être enfermée ici… Mais je sais que vous êtes à une place difficile… Je suis si désolée… Désolée de mon acte… Désolé de tout… Veuillez me pardonner…
Je m’enfuis alors pour aller chercher une couverture et m’enrouler à l’intérieur. Me coupant du monde… Je sens que la journée va être longue dans ce drôle de monde…
Spoiler:
Désolé pour la courte réponse et le temps que j'ai mis pour vous répondre
Sujet: Re: Raiponce Lun 13 Jan - 16:05
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Haine Partagée
" My Favourite Game "
Sale pétasse hystérique ! La colère gronde alors que la main percute le visage parfait de la mère devenue père. Pouffiasse qui repart dans une scène comme issue de l'asile, et tu fulmines, fulmines alors qu'elle parle et te réponds de son ignoble voix de crécelle. Et la haine des deux esprits se mêle pour se transcendé, la haine en vers la gamine paumée d'Honatha, la haine en vers la belle fille trop parfaite pour être honnête, portrait crachée de sa catin de mère. Il veut la déchiqueté puis il sourit, compatissant et cruel à la fois, transcendée sous la jubilation de la fille des eaux observant la scène avec lui.
" Je ne peux que masquer la réalité mon enfant, changer l'image, mais pas ton réel visage. "
Un mouvement des doigts et le visage redevient jeune et beau dans les miroirs.
" Une simple illusion pour dissimuler ton infâme laideur mon enfant."
Il sourit, il et elle sourit alors qu'il veut la torturer, qu'elle part se réfugier sous ses couettes comme désespéré et il jubile de la souffrance infligée.
" Je sais mon enfant, je te laisse te reposer et méditer à tout cela, je reviendrai te voir demain. "
Un baisé factice envoyé dans l'air alors qu'il franchit la fenêtre pour s'éclipser, le conte continuant son épopée alors qu'il jubile de toute ta cruauté que le vide et le manque on créé, la jalousie d'une sorcière délaissée.
La sorcière, vile et manipulatrice. Voilà qu’elle s’en va, part ! Part te dis-je ! Je ne veux plus te voir, plus t’entendre, fini, tu disparais de ma vie ! Du moins, jusqu’à ton retour prochainement…
Cheveux emmêlés par l’affrontement farfelu… Je m’assois alors pour les brosser, sur ce siège, devant ce beau miroir, brossant encore et toujours mes cheveux, infiniment longs.
« Oh miroir, mon beau miroir, suis-je aussi moche que le dit mère ? » « Non tu es la plus belle de ces contrées, jalouse, votre mère vous tien prisonnière, n’ayez crainte Loremy, votre destin ne vous a pas oublié » « Que… Tu parles ?! » « Loremy, bientôt, vous vous souviendrez de qui vous étiez avant d’arriver dans ces contrés »
… Mon passé ? Mes souvenirs s’étaient éloignés, dévorés par la magie de ce conte. Envie de découvrir le monde extérieur, mais aussi le redouter, comment cela aurait été possible avec ces beaux et mauvais souvenirs de mon passé ? Ce qui me définissait venait de se volatiliser… Au fond, je savais qui j’étais, à la surface, la magie fourbe de ce jeune roi m’avait complètement envouté.
« Oh miroir, quel est ton nom ? » « Auress » « Dis-moi Auress, quand pourrais-je sortir d’ici ? » « Demandez-lui »
La voix disparut alors qu’un jeune blond entra tel un voleur dans ma tour.
« Quoi ?! Qui êtes-vous ?! »
Je tendis alors ma brosse à cheveux devant, le menaçant de ses piques. Prête à en découdre… Du moins… Je le croyais…
Sujet: Re: Raiponce Sam 25 Jan - 21:49
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Haine Partagée
" My Favourite Game "
Et l'ombre marche, avance d'un pas lent, sourire mauvais sur ses lèvres alors qu'il remet son capuchon pour masquer son visage au teint de lait. Un sourire avant qu'il ne se fige. Comment avait-il put oublier ? Une dernière chose à dire à la trainée. Il fait demi tour avec un sourire sadique, marche et ses yeux écarlates luisent de mille feu alors qu'il rejoint le bas de la tour.
" Raiponce, Raiponce descends-moi tes cheveux "
Un temps qui semble long, trop long... Suspicion alors qu'enfin la chevelure noire jaillie le long de la tour. Il s’agrippe pour monter, fermement, prenant un malin plaisir a appuyer de son poids et à utiliser mains et pieds pour qu'elle sentent son crâne la tirer comme jamais. Enfin il est arrivé, et son regard balaye la pièce alors que raiponce fait comme si de rien était, trop suspect alors qu'enfin il discerne les pieds dépasser. La main part pour se refermer en poing avant l'impact avec la joue de la grognasse. Pétasse. Et déjà sa magie est lâché, il psalmodie alors que l'eau de la chambre s'anime pour former la silhouette d'eau constitué sous l'incantation. Calypso formant son corps avec un sourire carnassier. Haine partagée alors qu'elle le prince caché a la gorge pour le balancer du haut de la tour. Que sa colère se tourne enfin sur la pétasse des rêves et commencer à la tabasser. Qu'elle lui tire les cheveux sans vergogne avant de lui assener un violent coup de boule de ses yeux d'opale. Un sourire satisfait sur le visage masculin alors que l'esprit des ruisseaux dans un plaisir sadique saisit raiponce par la chevelure avant de la balancer dans le vide. Chassée.
" Et ne reviens jamais sale trainée ! "
Dans un petit rire cristallin le corps de Calypso éclate alors qu'elle retourne dans sa vallée de Bosco. Vallée des larmes qu'elle avait fait couler de sa légendaire cruauté. Tel s'achève l'histoire d'une enfant que personne n'aimait assez.