Sujet: Marée Sanglante [Solo Libre] Dim 6 Oct - 17:34
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Coeur Vaillant
" Il n'y a pas que toi que les cauchemars viennent hanter... Mais ce ne sont jamais que des cauchemars "
Le choc, pulsion, confrontation, poussée alors que le pieds s'enfonce dans la terre pour amortir la repoussée. Un bruit d'effusion, choc des lames dans les cris de rage et batailles mêlées. Le choc et les cris, les échos stridents de la bataille, l'herbe se teinte d'écarlate dans le charnier alors que les corps s'effondrent, rampe dans la terre sous une pluie battante. Terre de larme et de sang. Les cheveux d'argent vibre sous l'impulsion d'un coup déstiné à les faucher, un mouvement, plie pour reculer alors que son poing vient frapper le visage dans un craquement rauque. Un mouvement, une jambe qui se lève pour repousser l'adversaire, lance luisante dans ses mains entaillées, muscles saillants et bras musclé alors qu'est donné l'impulsion pour faucher, transpercer, un sifflement de l'air alors que la pointe d'acier vient transpercer le corps de celui qu' n'a rien venue venir. Un hurlement alors qu'il extirpe son arme avec une violence inouïe, pied pour maintenir le corps dans l'extraction de l'arme qu'il maniait avec une expertise forgée par les années. Rage et détermination dans les yeux d'acier, guerrier luttant pour préserver la vie tel qu'on la connaissait, ces terres que son peuple habitait face à l'envahisseur venue les exterminé, et aux pieds du colosse hiératique où les millénaires ont passé le combat fait rage. Un combat pour les protéger, combat pour la liberté dans les temps reculés où nul arme ne venait perturber l'équilibre des guerriers.
Il fonce, part à l'assaut armée de la lance tourbillonnant dans l'air en un ballet frénétique. Coeur vaillant protecteur de cette terre, coeur vaillant frère de la montagne millénaire qui l'avait vue naître et évoluer, guerrier pour qui le combat ne devait être que nécessite, prêt à tuer quand plus rien ne pouvait l'empêcher. Il hurle, part à l'assaut, sème la mort dans son sillage de grâce sauvage, de muscle et de sueur s'écoulant sous la pluie battante, dans la boue et le sang. Puis le choc, respiration haletante et douleur pénétrante, figé dans son élan alors que ses yeux se baissent pour observer la lame dépassant de son torse dans un filet écarlate suintant sur sa peau basané. Fourberie de l'adversaire venue frappé dans le dos de l’honorable, le sang qui imbibe sa bouche alors qu'il commence à étouffer, organes transpercées. Il tente de marcher, s'extirper, puis la lame tourne d'une poussée dans son thorax empalé. Perforé alors qu'il hurle pour déchirer l'air de la nuit, un mouvement du coude vers l'arrière pour se dégager, la lame se retire dans un bruit sec, laissant jaillir la marée pourpre sur l'herbe salie du sang des suppliciés. Le trouble et l'oublie, la noirceur avant la nuit alors qu'il s'effondre dans un ultime souvenirs des êtres chéris, d'un village bannie. Son visage heurte la terre meule, une dernière lame de douleur venant le vriller alors que la lame s'enfonce encore dans son corps où la vie à commencé à le déserté, qu'il tente de ramper, mains s'agrippant sur un rocher pour tenter de frapper, bras retombant avant d'avoir frapper alors que le sang continue de s'écouler, vient souiller la pierre que la montagne à proximité faisait naître dans la vallée. Mort aux pieds du colosse d'acier. Dernier souffle expiré avant le néant, que l'âme quitte son corps dans la puissance d'un appel qui l'avait choisit, coeur vaillant récompensé de cette foi qui l'animait, coeur vaillant damné à jamais pas une nature venue le chercher pour ce qu'il incarnait, pour cette foi qui l'habitait depuis vingt-cinq années. Damné...
***
Les yeux tressaute dans un souffle mourant, regard d'acier choqué et bouleversé du sommeil dont lequel on l'a tiré. Damnation le condamnant au sommeil de son élément attribué, qu'au cœur de la roche les cauchemars le happe dans les échos sanglants du passé. Humanité qu'il ne peut oublier dans cette condition qu'il n'avait jamais accepter. Puis la conscience, la conscience de la présence dans son esprit, du partage d'un ressentie alors qu'il aperçoit les yeux choqués par ces impressions qu'il l'ont acculés. Un regard bienveillant, réconfortant alors que la voix s'impose dans la scène de son esprit, forte et rassurante, grave et vibrante du courage d'un coeur vaillant. Il n'y a pas que toi que les cauchemars viennent hanter... Mais ce ne sont jamais que des cauchemars. Menteur car il ne pouvait faire autrement, règles qui l'imposaient. Un simple sourire s'esquissant sur les lèvres rosées du brun allongé, un simple sourire alors que le sommeil revient le trouver dans la présence rassurante de ce protecteur loin de toute cruauté.