Sujet: Les jolies choses... [Aby] Jeu 26 Sep - 22:06
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♦ La Folie des Hommes ♦
♠ " Les jolies choses, c'est pas pour les petites filles paumées, c'est pas à vendre, ni à louer, c'est ni une drogue, ni un métier. Les Jolies choses, c'est autre chose... " ♠
Une goute qui se fracasse, brise le silence fugace. Pauvre carcasse. Elle se traîne, lasse... As ou roi ? Elle ne sait pas alors qu'elle déambule, poupée que l'on encule, se traîne et se fracasse alors que dans les méandres elle se prélasse, connasse. Elle ne veut pas, se fige et s'arrête avant la danse, une tension, une rotation, reculer avant l'action ? Fuir l'endroit, fuir cette froideur qui sur sa peau sonne le glas, elle ne veut pas, ne peut pas, car il est là. L'As qui la demande, roi qui vous sonde et vous allonge, viol de l'esprit sans que votre volonté ne puisse s'y opposer, qui connait vos pensées. Elle ne peut pas, ne veut pas, pas là, pas après ça, pas avec ce qui fracasse son esprit d'une migraine qui bat, pensées obscènes et malsaines, scène où le rideau doit tomber, Conseil qu'elle ne doit pas quitter, pas encore, pas si prêt. Elle veut les réponses, veut savoir, veut pouvoir malgré cet esprit qui s'égare, perdue elle ne veut pas, pas avant le certitude que la gangrène rime avec Conseil.
Elle se fige, inspire et expire dans le hall vide, créant l'aphonie dans son esprit, contrôle de soi avant de se redresser, fier soldat qu'on peut niquer, fier soldat défiguré. Ses pieds entrent en mouvement, caresse la surface gelée, la main sur la poignée, elle va entrer quand la voix retentit la stoppant dans son élan... Elle reste interdite alors qu'elle le sent, dans son dos et dans ses os, le souffle sur sa peau... Comment ? Il ne peut pas... N'as pas pu arriver là, prêt, trop prêt... Il ne peut pas, rien, le néant, sens l'ayant trahie si vulgairement...
" Toi."
La main quitte la poignée d'un léger glissement, frottement pour caresser une dernière fois sa surface lisse et ses marques incrustée, la surprise passe, fait volte face figeant son visage vers ce qui doit être le sien, elle l'entend, son souffle, sa respiration, calme et sans tension, elle s'apprête à parler, son visage bandé ayant abandonné toute surprise pour se voilé de l'indifférence légendaire du soldat parfait, de l'être que l'on ne peut violer. Il la coupe. Voix calme et chantante, presque rassurante malgré sa dureté apparente, belle et mélodieuse, vieille ou vaporeuse ?
"Synn c'est ça ? J'ai une mission pour toi, Colario attendra."
L'envie de tout lâchée d'une seule bouffée, d'expirer comme si la vie reprenait après le sentence du bûché. Stupidité qui m'afflige sans que je n'ai choisis de m'y adonné, haine de soi alors que je contiens ce souffle qui ne mène à rien, rien sauf le déclin. Un simple hochement de tête, ils aiment quand on hoche la tête, qu'on ne parle pas, brave petit soldat. Il y'a des choses qu'on aime, ou pas. Il y'a des choses qui vous condamnent sans savoir pourquoi, il y'a des choses qu'on ne voit pas et puis y'a ça... Ces choses qu'on effleure du bout des doigts, les jolies choses qu'on touche tout bas, qu'on tais de peur de se les faire voler, une simple voix, un touché... Elles se brisent et laisse sans voix alors que la réalité revient comme un poids, vous affaisse de plus en plus bas, une voix rongée par des explications que l'on ne veut pas sans vraiment savoir pourquoi... Elles brisent la voix de leurs données suffocantes, de ces ordres venant tout corrompre. Les jolies choses ça claque entre les doigts pour des rumeurs que l'on ne veut pas, pas ici, pas là... On ne nous laisse pourtant pas le choix.
***
Je n'ai jamais aimé le train, certainement car ça éclate toute la beauté des choses, ça vibre pour vous faire vomir, ça crisse pour vous empêcher de jouir. Le son et le touché altéré par cette mécanique venue tout bousillée, on gagne le temps, on gagne le temps, mais pourquoi ? Pressé, tout le temps, comme si notre vie en dépendait, comme si elle en dépendait tellement qu'il fallait tout hâter, tout gâcher par le simple fait que l'on en oublie d'apprécier ces choses si banales qui nous font sentir exister, ces simples choses qui nous font savoir qu'on est vivant, qu'on a le temps. Et pourtant tout nous presse, nous presse et nous oppresse jusqu'à ce qu'on en oublie allégresse, qu'on se meurt sans voir que notre vie file entre nos doigts, mort pour le temps, pour le stopper et le gagner... Le temps comme une phobie de cette mort qui vient vous guetter... Qu'on veut repousser si fort qu'on en oublie de vivre... Tout simplement. Tout s'arrête, tout se fige et je renais de ce trajet qui m'a fait tourner la tête. Pour des rumeurs entendue ici et là, pour de simples rumeurs qui ont repousser l'inévitable confrontation, même si au final il sait déjà... Je sais qu'il sait déjà et la grande question est... Pourquoi je suis encore là ? Encore là portant ce symbole synonyme d'ordre... Pourquoi il me laisse faire tout ça ? Action en delà de la logique et de la raison...
Elle avance, avance et pense, aveugle oubliant le temps, manquant de chuter par son manque d'attention, médite à la question avant de se figer, qu'elle reste prostrée choquée de son propre comportement. Pourquoi penser à tout ça ? Pourquoi y penser là ? Elle n'est pas là pour ça, faire ce qui doit être fait et basta.
Elle continue sa route sur le flux des informations, entend les rumeurs des passants ici et là, petite ville inquiète de son sort, prostrée dans son malheur... Et là question par tout nait, par où commencer ? Interroger. Un passant qu'elle arrête alors qu'il manque de la bousculer, la première question lâchée alors qu'elle le sent se crisper sans savoir pourquoi... Est-ce le symbole cerclant sa gorge où l'objet de l'interrogation ? Il ne répond pas, l'envoie plus loin là-bas, quelqu'un y enquête déjà. Bien. ... Quoi ? Elle percute, percute puis réagit, tourne pour se diriger vers l'endroit indiqué dans la foulée, une voix de femme résonnant alors qu'elle pousse la porte après quelques secondes à taton, une voix de femme et une question. La porte claque derrière son entrée alors qu'elle reste statique dans l'entrée, visage neutre et d'une neutralité presque inquiétante pour un minois si avantagé malgré ce bandeau cerclant ses yeux azurés. Une voix cristalline et sans appel, froide et sereine, comme si de rien été, comme si tout ceci était normalité de la sociabilité.
" Veuillez décliner votre identité. "
♦ ♠ ♦ ♠
Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Ven 4 Oct - 15:37
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
La lumière se fait obstruer par les ténèbres, les remous des vagues lèchent les cieux, germant sur une gueule béante cherchant à verrouiller ses crocs sur ce manteau de nuit parée de diamants. Les habits lacérés, la lèvre éraillée sur un voile opaque de sang qui lui teintait le menton de rouge. Ses organes respiratoires se contractaient, suffoquant de torpeur et d'angoisse.
Un ricanement se diffuse sur la plage, se déguise de violence, Abigail s'effondre, ses poings se referment sur le monde, apitoyée à se morfondre.
•••
La terre craque tandis qu'un corps s'effondre dans un bruit mat vite étouffé par l'étreinte terrestre. Des ecchymoses le long du cou, des blessures stigmatisé dans le creux de ses coudes mal pliés. Dans un élan encore vain, il tente un énième assaut qui s'éclate contre une garde lisse, imposante et palpable. Paré et évincé, son corps s'écrase à nouveau tandis qu'il rend un dernier soupir éreinté. Un sourire déchiré s'esquisse tandis qu'il fait face à l'opposant.
_ Bordel Abigail, t'as fais des sacrés efforts depuis le tournoi ! _ Merci.
Elle abaissa légèrement les épaules pour simuler une courbe polie en guise remerciement.
_ On s'entraînera à nouveau, dis ?! Je veux que tu m'apprennes pleins d'autres choses, hein ?! _ Oui, oui bien sûr. Sans problème ! _ Merci, Abi, tu gères !
Et il s'enfuit dans une démarche espiègle, les genoux marbrés d'hématomes. Les ombres des arbres fouettent sa silhouette qui s'enfuit à vive allure. Abigail enlaça son buste de ses bras tandis qu'elle s'adossait contre les écorces rêches et sèches d'un arbre défoncé par les coups. D'un pas ample, ses jambes se heurtèrent contre le flanc délabré, jusqu'à sentir une présence affolante – invisible. Puis deux mains lourdes qui se posent avec une douceur sauvage sur ses frêles épaules. Abigail se fige dans un sursaut soudain tandis qu'un gémissement muet s'éternise dans les tréfonds de sa gorge. Une parole susurrée dans le creux de ses tympans, tandis que l'azur de ses yeux inquiets cherche l'essence de la voix.
_ Effectivement, tu as fais des progrès, Abigail...
Elle amorça un mouvement d'épaule pour faire face à l'inconnu, mais ses mains étreignaient ses épaules, entravant tout mouvement.
_ Chut, n'ai pas peur. Je ne compte pas te faire de mal. Connais-tu les légendes ? Celle du serpent qui enlace le monde au risque de l'étouffer contre ses anneaux reptiliens ? J'ai besoin de toi. Une personne va déjà être envoyée sur les lieux, mais c'est dangereux. On m'a dit que tu pouvais avoir un pouvoir prometteur. Va à l'ouest de Fio -
Il n'eût pas le temps d'achever sa tirade qu'Abigail pivota sur elle-même avec la souplesse d'une danseuse pour expédier son pied qui n'atteignit qu'une carcasse vide. La présence prédatrice s'était éclipsé, laissant sur ses pas un nuage de feuille. Qui était-il ? Sa voix ne lui revenait pas en mémoire, elle prit ses affaires et se dirigea vers la destination relatée par l'homme, comme un petit poucet qui cherchait les indices qui avaient été semés. Et trouver, accessoirement, l'identité de l'homme.
•••
Elle sinuait au travers des ruelles à la recherche d'indice. Le serpent qui enlace le monde au risque d'exploser les villes sous la violence de ses étreintes pressées. Elle se mordit la lèvre, tandis qu'elle arrêtait un vieil homme, elle sentait une bizarre intelligence émanait de lui. Sa curiosité piquée, elle s'avança vers la vieilesse, un sourire chaleureux pour ne pas le rendre hostile.
_ Bonjour monsieur ! _ Bonjour, mademoiselle... ? _ Phoibos, mais appelez-moi Abigail. Dites-moi monsieur, vous êtes pêcheur sur la ville côtière, n'est-ce pas ? _ Effectivement, oui. _ Pouvez-vous me donner quelques informations sur le serpent qui menace d'étouffer le monde ?
Le visage de l'homme se liquéfia sur place, comme si toute émotion bienveillantes s'étaient enfuis, apeurées par la question posée. Il la regarda, ses yeux inondés de méfiance.
_ Pourquoi ça vous intéresse ? _ On m'a dit de venir ici. Pour le serpent.
Il lui saisit l'avant bras avec indélicatesse et l'attira jusqu'à chez lui, surveillant de droite à gauche tout mouvement lui paraissant dangereux. Une fois à l'intérieur de sa demeure, il s'assit, essuya quelques gouttes de transpiration. Abigail paraissait surprise, elle qui pensait que les indications de l'homme masqué n'était que chimères de vieux contes abandonnés.
_ Le Jorgumand... Vous êtes au courant de ce qu'il se passe ici ?! _ Non, du tout... Comme je vous l'ai dit, on ne m'a donné aucune explication. Juste de venir ici pour en recueillir. _ Bon sang... grommela le vieux avant de se servir un verre alcoolisé et de siéger face à Abigail.
Soudain, il se raidit sur place alors qu'une personne venait de faire son apparition dans l'encadrement de la porte. Abigail pivota directement vers la silhouette vague et sinueuse.
Une fille d'à peu près son âge.
Abigail resta un peu pantoise de la beauté glaciale qui s'exhalait d'elle, un bandeau pour dissimuler un regard aveugle. Une voix aussi froide que le souffle du blizzard, elle ordonnait. Abigail fit signe au vieil homme de garder son calme, elle ne sentait aucune hostilité colérique se distillait dans la pièce de la part de la jeune femme. La posture droite et assurée, Abigail s'avança vers elle.
_ Abigail Phoibos de Blue Pegasus. À qui ai-je l'honneur ?
Elle déclina son identité, Synn du conseil. Abigail se contenta d'acquiescer silencieusement avant de se tourner vers le vieil homme qui semblait tout remuer, comme si l'action avait quitté son foyer depuis des années et qu'elle revenait sans rien demander.
_ Bon, mesdemoiselles. Je suppose que vous êtes ici pour la même chose...
Il mit du tabac dans sa pipe qu'il alluma avant de tirer des grandes bouffées toxiques. Abigail laissa son regard ricocher vers la jeune femme mystérieuse. Sa froideur était presque palpable, comme si sa partenaire n'était qu'un amas d'une cascade glacée, et dont les émotions étaient congelés. L'homme continua son discours ;
_ Depuis peu, il y a des hommes qui apparaissent, vêtu de drôles d'habits. J'ignore s'ils font partit d'une guilde ou pas, mais depuis peu, le taux de criminalité a atteint des sommets sans... aucune raison apparente. Mais il y a quelque chose derrière tout ça, ses crimes ont lieu pour une cause... _ Quelle cause ? _ Des sacrifices humains. Je me fais vieux, certes, mais je ne reste pas dupe... Je suis sûr que l'affaire du serpent y est pour quelque chose, jeunes filles...
Sa bouche se clôt d'un coup, comme s'il possédait une information épineuse qui lui arrachait les cordes vocales. Abigail lui accorda un sourire.
_ Calmez-vous, dites-nous ce que vous savez, nous sommes ici pour ça... _ Eh bien, à vrai dire...
D'un coup, fracas. Les fenêtres des vitres explosèrent, puis plus rien. Explosant dans un cri strident les tympans des deux mages. Lorsqu'Abigail et Synn reprirent leurs esprits confus par un sortilège, elles constatèrent avec effroi. Que le vieil homme avait été tué.
_ Synn... Tout va bien ?
Elles s'approchèrent toutes les deux du corps, Abigail prit le pouls de l'homme qui avaient désormais les yeux révulsés, mué dans une émotion d'horreur.
Mort sauvage.
Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Sam 5 Oct - 16:03
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♦ Mystère ♦
♠ Abigail Phoibos & Synn ♠
Un craquement, crissement de braises se consumant dans une impulsion, volutes gitanes s'élevant pour danser dans l'air pesant d'un huis clos naissant. Viennent chatouiller le nez aquilin dans l'odeur âcre de tabac noircie, un rictus fugitif passant sur le visage figé, gêne d'une odeur qui lui déplait. Silence alors que la porte se referme en un claquement léger, foulent le sol pour s'avance, prendre part à la scène où tout naissait malgré les questions assaillant son esprit divaguant entre foi et raisons. Elle attend, suspendue à ses lèvres dans le tournant d'une situation, chaque information importait, chaque chose en son temps, pourtant elle mémorise avec une logique froide les informations les concernant. Odeur et voix, identité et révélations sur le point d'être lâchées dans la tension d'un air confiné de fumée. Elle écoute, écoute et tais ses émotions au rythme de la conversation, préserve l'image du serpent, prison des impressions et des sentiments alors que son visage ne traduit que la morbide attention en vers une voix dont jamais elle ne connaitre le visage, sa peau ressent le contact épais et chaud, contact d'une fumée venant meurtrir sa peau dans une douceur exquise. Sent et attend, chaque vibration, chaque mouvement de l'air provoqué par le corps de cette femme avec qui tout n'était pas réglé malgré l'illusion qu'elle avait donné. Concentrée comme jamais sur la tournure que les événements prenaient, loin de ses basses préoccupations d'avant, loin de son questionnement sur le conseil et ce qui l'attendait après cette action qu'elle regrettait. Cette manipulation qui l'avait fait faillir à ce qui devait être fait, blasphème impunie par une compassion démesurée. Goule mortifère qui paierait pour les actes commis.
Une tension grandissante et la crispation alors qu'est lâché le mot me tournant le cœur comme une toupille qu'un gamin voulait voir tourner jusqu'à ce qu'elle se consume d'elle-même sous la force de la poussée. Le sacrifice. Faux sacrifice, Blasphème indécent dans sa connotation, sacrifice des autres au nom d'une idée inconnu, dans le sang, par le sang, sacrifice de l'étranger, de l'inconnu par peur et fuite du réel sacrifice jugé sacré. Sois. Blasphème de cette idée faisant partie intégrante de ce que j'étais, sacrifice dénaturé et déformé, je leur montrerai. Je leur montrerai ce que le sacrifice réel peut provoquer.
Il s'apprête à parler, parler comme si dans son coeur se terraient tout les secrets, sa voix trahie cet état de fait. Secret étouffé alors que les vitres explosent dans un fracas déchirant les tympans, qu'elle cri sous la pression d'une ouïe exacerbée par le temps et les années, mains venant se prostrée sur ses oreilles déchirées pour arrêter le supplice du son. Du cri strident avant la nuit, serais-ce le même cri ? Son cri ? Elle cri alors que les deux corps s’affalent sous l'impulsion d'une force les dépassant. Esprit divaguant alors qu'après un temps incertain la silhouette se relève à travers les débris de verres lacérants. L'odeur de sang venant s'infiltrer dans son nez, odeur âcre de fer. La réalité s'insinuant dans son esprit alors qu'elle se doute, sait. Voix venant chatouiller ses oreilles alors qu'elle sent son corps se relever à ses côtés, tout va bien ? Elle va bien. Elles vont bien. Elles alors qu'ensemble elles s'approchent de cette odeur de sang, de cette énergie de mort qui s'est insinué dans l'espace clos. Il est mort. Mort et à en traduire la réaction de l'inconnue à ses cotés, ce spectacle est tout sauf une mort saine et belle.
Mes mains viennent effleurer ma chevelure dans un mouvement prémédité, orchestré alors que les doigts s'attèlent à défaire le lien, que le bandeau glisse dans l'air pour révéler mes yeux céruléens. Un mouvement de tête dirigé vers la direction où devait se trouver le corps, rien. Le néant dans une extinction de lumière, mort. Un second pour toiser sans voir celle dont le nom ne m'était connue que par sa participation à ce fameux tournois. Elle y avait soit disant brillé. Les énergies convergent en une lumière éclatante, lumière teintée d'ombres dansante en des arabesques miroitantes. Aura époustouflante dans cette force qu'elle dégageait, aura que jamais jusqu'à lors mes yeux ne m'avaient permis de contempler. Aura comme seule chose qu'ils pouvaient distingué depuis que le noir s'était abattue sur mes pupilles, résultante d'un sacrifice trop long, incertain et paniquant, d'une révélation. La cécité comme cadeau que l'on m'avait ce jour-là donné. Et je sais, je sais que mon visage n'a surement put s'empêcher de révéler le choc de cette vision de merveille damnée. Je sais que min visage à trahis cette froideur sous la surprise. Je sais, je le sais et je réaffirme alors ce masque de glace que je refuse de voir tomber avant de répondre d'une voix tentant de chasser son trouble alors que mes mains viennent renouer le bandeau garant du sacré des êtres, sacré.
" Je vais bien. Et vous ?"
Un silence, elle répond, elle répond et attends un instant avant de passer à l'acte suivant avec une indifférence gerbante. Comme si jamais la mort ne venait de frapper, comme si cela n'avait aucune importance donnée. Cela en avait, en avait, mais il était trop tard, et devait être fait ce qui doit être fait.
"Il semble que tout ceci, n'était pas au final que des rumeurs sans fondements... Mais une chose m'interpelle, qui vous a envoyé ici ?"
Visage tournée vers elle, elle semble la fixer sans pour autant pouvoir la voir alors qu'elle réfléchit aux insinuations de ce meurtre qui venait d'avoir lieu dans un fracas perturbant alors qu'elle sent l'énergie l'imprégner, son visage se tourne brutalement vers la fenêtre violée comme pour chercher l'invisible de ses sens fonctionnant encore, sixième sens lui criant que le huis clos n'était qu'un simulacre. Illusion alors qu'elle sent, est persuadé, sait, qu'elles sont en ce moment même observés. Se fiant aux mouvements de l'air et à la pulsation d'un corps battant elle n'attend pas la réponse pour se rapprocher dangereusement de cette femme à l'aura troublante pour chuchoter à son oreille avec un calme à tout épreuve. " Nous sommes observées." Elle se retire de la proximité pour enchaîner d'une voix dictée par une raison glacée. " Fouillons l'endroit et partons pour continuer cette conversation dans de meilleures conditions." Abigail s’exécute, certainement car elle était la seule à pouvoir le faire efficacement, alors que la blonde reste prostrée, sens exacerbés et concentrés pour localiser la source du regard qu'elle sentait posé sur elles. Savoir sans voir était une chose qu'elle avait cultivé avec les années. Puis le sifflement, son ouïe qui le sent alors que dans un mouvement de pure instinct exacerbé par ses sens en alerte elle se jette sur Abigail venant de se relever alors qu'elle entend une masse se figer avec violence dans un craquement de bois. Objet non identifié qu'était pour elle la flèche où pendait un bout de papier volant au vent.
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Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Lun 7 Oct - 10:50
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
Le cerveau et les organes sont passés de mode. Il pulse, avertit en secouant quelques muscles dépecés par la fatigue. Vous n'êtes pas en sécurité ici.
Vous êtes dans sa gueule.
Puis il y a cette voix qui résonne dans cette atmosphère annihilée, qui glace aussi le sang qui coagule dans les veines. C'est Synn. C'est Synn qui parle. Alors ses iris métallisées rencontrent le regard que couve l'aveugle. C'est vrai, c'est qui qui l'a expédié ici ? C'était quoi, ses mains chaudes qui avaient rencontrés ses épaules, qui lui avait susurré dans son esprit qu'elle devait être ici, elle avait agit par réflexe. Synn est prudente, avance à tâtons pour enlacer ce qui ne doit pas être touché, ressent les choses qui n'existent pas. Un blasphème occulte, une nymphe dégénérée.
_ On m'a envoyé ici. Comme toi.
C'est la vérité qui s'éclate de sa bouche, ses lèvres qui se sont ouverte comme une corolle de fleur, dissimulant ses crocs. Puis elle lui bondit dessus, Abigail égare son équilibre, surprise. Son dos se heurte contre le plancher meurtri par les bouts de verres qui crissent sous leurs poids légers. Une flèche transperce l'air dans un silence mortel avant de se clouer contre une poutre en bois. Les coudes contre les écornures lui déposent comme baiser quelques écorchures sanguinaires. Ses iris se plissent sous la vision de l'objet. Elle se releva, titubant un peu en grimaçant, avant de s'avancer vers la flèche qu'elle décrocha d'un mouvement vif du bras. Elle déplia le papier tandis qu'une écriture manuscrite sanguinaire lui explosèrent aux yeux.
« Oublie la lumière et montre-moi ton côté sombre. »
Ses sourcils se plissèrent pour refléter son agacement. On jouait avec elles, et c'était d'autant plus déplaisant que de savoir que l'adversaire était un virtuose de l'assurance. Mais surtout, qu'est-ce que ça voulait dire ? Qui la phrase visait-elle ? Elle l'offrit à Synn pour que son touché – sûrement plus développé que le sien – détecte quelque chose. Abigail murmura d'un ton étouffé.
_ Tu as raison, on ne doit pas rester ici. C'est beaucoup trop dangereux.
Puis elle sentit quelque chose, un souffle de Neptune, brusquement étourdie, ses genoux faillirent défaillir. Ca s'éclaircissait comme un avertissement muet, comme un sourire qui s'était étiré contre sa chair. Elle déglutit, est-ce que Synn avait eût ce souffle, ce sourire qui s'était imprégné sur sa peau ? On pourrait mettre en évidence le germe d'une maladie. Mais Abigail identifiait toute autre chose, la brève intrusion d'un inconnu menaçant, qui ne leur voulait aucun bien.
Son main captura le poignet de Synn et elles s'extirpèrent hors de cette ambiance malsaine qui tentait de s'implanter en elle.
Oublie la lumière et montre-moi ton côté sombre.
L'atmosphère brumeuse et glacée, qui plongeait la ville dans la peur depuis dix longues et terribles semaines, semblait s'être épaissie en cette journée d'automne. Les rues des villes étaient désertes car personne n'osait sortir tant que l'obscurité régnerait. Soudain un cri s'écorche contre les ruelles puis se meurt en écho. Abigail et Synn n'ont pas besoin de se regarder pour comprendre.
Un enlèvement, voir pire, un sacrifice pour une cause inconnue.
Abigail illumina ses halos lumineux, puis partit en flèche. Synn lui emboîterait la foulée et comprendrait si elle prenait de l'avance. Elle aperçut un groupe d'homme s'agglutinaient autour d'une silhouette d'ombre qui se débattait dans tous les sens. Sans demander son compte, elle fonça dans le tas, ceintura un homme au hasard par la taille pour le plaquer au sol. Le groupe disparut dans une nuée de poussière qui éclatèrent au visage de Synn comme une provocation espiègle.
_ Ca ne me plaît pas, cette ambiance est malsaine, Synn.
Elle saisit l'homme par le col.
_ Et toi ! Qu'est-ce que tu sais de ce qu'il se passe, qui était les personnes avec toi.
Aucune réponse. Ricanements lascifs.
_ Oh oh, c'est vous les deux mages ? Deux jolies minettes avec un minois angélique. Vous n'y arriverez jamais si vous raisonnez en tant que mages de principes, tracez votre chemin au lieu de - _ Écrase, tu veux. Maintenant tu me dis, sinon je te laisse à ma partenaire, qui je pense, saura plus prendre soin de toi que moi. _ Aha, bandes de naïves. Vous êtes bien drôles.
Puis sa main se leva contre la joue d'Abigail, elle sentit à nouveau ce souffle désagréable se heurtait contre sa peau, son étreinte autour du col de la main se relâcha instantanément. L'homme s'épousseta tandis qu'il s'avançait vers Synn, se penchant vers elle légèrement et réitérant la même approche répugnante.
_ Je vous préfère comme ça. Mais vous êtes drôles à vous débattre. Alors je vais vous aider.
Il écarta les bras à la manière d'un Christ démoniaque.
_ Bienvenue, pour la résurrection du Jorgumand.
Et il disparut aussi, sous la paralysie impuissante des deux mages. Abigail se statufia sur place, ses doigts frictionnèrent les dalles à s'en arracher les ongles. Elle fixa Synn qui sembla tout aussi perturbée sur son visage maculé d'impassibilité. Tétanie.
Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Lun 7 Oct - 12:39
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♦ Mystère ♦
♠ Abigail Phoibos & Synn ♠
Oublie la lumière et montre-moi ton côté sombre.
Phrase qui fige sans réellement savoir pourquoi. Phrase incompréhensible créant le frisson alors que le papier vient se figer entre mes doigts, nul besoin de discuter pour comprendre ce qu'elle attendait. Les veinures de la feuille se dessine en une arabesque effilée sous le contact de mes doigts. Puis la meurtrissure d'un souffle venant geler ma peau, la carnation d'un sourire mordant tatoué à vif sans comprendre comment, le sentiment impérieux d'une défaillance du système nerveux alors que mes genoux tremblent pour mieux claquer. Disparait. L'incompréhension et la tension dans une atmosphère angoissante et malsaine de mystère venant briser l'air. Puis plus rien, disparait alors la vérité éclate, quitter cet endroit. La pression d'une peau à la douceur du péché pour cercler mon poignet, elle me tire de ma torpeur pour rejoindre les rues glacées dans la torpeur d'une nuit venant de tomber. Le silence et le néant parcourant ma peau, et toujours cette horrible impression, dérangeante et lancinante d'un regard vous épiant. Chassant. Proies d'un jeu sordide auquel l'on nous mêle dans un souffle putride. Réalisation avant le cri déchirant la nuit, avant un hurlement qui vous saisie. La pression qui vous lâche, s'élance alors son corps entier entre en mouvement, l'air que ses bras viennent percuter sur ma peau, son coeur qui bat, accélère sa cadence démesurée, que j'entre dans la suite de cette créature ailée, la suit par les sons et le touché, impulsions d'une air déserté de toute chaleur pour vous briser. Dans la course la décision est prise de tout miser, pour équilibrer les armes d'une pièce dont les données manquées. Le bandeau chutant dans une douceur, porté par le vent avant d'être fixé à ma taille d'un geste habituel et maîtrisé. Paupières s'ouvrant face à la scène, malsaine.
Halo obscurs d'énergies impures avant qu'elles n'éclatent, disparaissent dans une traînée noirâtre. Disparaissent sauf une, aura écarlate qui vous éclate dans sa connexion à la terre, énergies corrompues pour le nourrir, l'ombre dansante dans la lumière, comment avais-je pu passer à côté alors que la terre elle-même vient mêler cette noirceur dansante dans tout les êtres venues la fouler.
La stupéfaction, elle refixe son attention après la révélation sur l'homme aux allures de déments. Se concentre sur l'échange se créant. Le mouvement pour la tétanisé, mouvement qu'elle ne peut discerner alors que son regard fixe malgré son absence de clarté l'énergie écarlate distillant l'ombre dans la lumière de son allier, le souffle figé, tétanie alors que la peau glacée vient caresser sa joue dans un contact non souhaité. Elle veut lever le bras, impossibilité alors que son corps refuse de répondre à l'ordre qui lui est donné. De nouveau ce souffle sur sa peau, ce souffle comme le sourire d'un démon pour vous figer, peur pour vous noyer alors que la tétanie s'empare de son corps affligé d'un mal inconnue au sein d'une danse macabre.
Il rit. Rit avant que les mots ne viennent franchir ses lèvres au sourire carnassier. Jorgumand. Inculte alors qu'elle ignore ce nom, ne connait sa signification et ses secrets. Les questions qui l'assaillent alors que l'homme disparait, que son aura s'éteint comme si elle n'avait jamais existé sur les pavés d'une rue déserté. Puis enfin le souffle venant briser les chaînes d'un immobilisme venue vous emprisonner. Lentement, mais sûrement alors que le temps défile les membres peuvent à nouveau bouger, que lentement la tétanie disparait alors que la blonde à l'allure impassible se laisse tomber sur les pavés. Choquée d'un contact qui pouvait les tuer, clémence d'un être à la noirceur du néant, à la chaleur d'un sang asphyxié. Se ressaisit alors que lentement elle se relève après cette chute ayant fait vacillé le masque glacé, une main tendue à cette allié rencontrant apparemment les même difficultés. Main tendue au néant comme un gage de confiance dans une situation qu'elle ne pouvait maîtriser. Qu'elle décide malgré son manque d'envie de faire la seule chose capable de les aider. Informations qui manquaient et protagonistes sordides. Elle commence la marche, partant du principe qu'Abigail emboîterait le pas pour se reculer dans à tâton dans une ruelle sordide. Trop de regard pouvant les épiais, se dissimuler.
Une pression alors qu'elle extirpe de son pantalon la lacrima, l'enclenche d'un frottement alors que la liaison s’établit en quelques instants. Une voix qui résonne, un soupire de soulagement alors que c'est celle de cet homme l'ayant envoyé ici, inconnu à la voix envoutante. L'échange se créé, court et bref comme à l'accoutumé, mission changeant d'impératifs alors que la demande de collaboration pour les débusquer est clairement énoncé... Et pourtant nait en elle ce sentiment étrange que la voix provoque en parlant, cet intonation pervers semblant se tapir sous une apparente assurance, froideur de l’exécuteur. Elle chasse ses impressions alors que le contact se rompt, que la lacrima retrouve sa place dans son pantalon.
Et cette impression qui ne désemplit pas, celle d'être observée. Elle n'ont pas le temps de parler, continuer qu'un bruit strident retentit dans l'allée, un son étouffant alors que toutes les fenêtres explosent en une horrible symphonie pour vous vriller les tympans. Qu'on joue avec elles comme avec une souris. Qu'on leur fait savoir qu'elles ne peuvent contrôler leurs vies, leurs nuit. Tout se stoppe enfin alors qu'elles émergent de la ruelle chancelante, rue où le verre brisé jonche le sol déserté. La colère qui gronde et nait. Cet inconnu veut jouer à une traque dégénérée ? Bien, elles vont jouer. " Cours loin de moi et bouche toi les oreilles. " Elle n'attend pas de protestations, ordre froid et prémédité avant que les mots ne franchissent les lèvres rosées tel une marrée glacée, coût annoncé du prix à payer.
" Soma : Ouïe "
Une inspiration alors que tout les sons se meurent dans la foulée, disparaissent pour le néant totale de l'audition, surdité. Une inspiration avant de lâcher, que la volonté se projette dans un cri déchirant la nuit, hurlement de la bannie alors que le verre se brise encore en une stridente cacophonie, finit de tomber des rares fenêtres où il tenait encore. Banshee acceptant les règles qu'on leur imposé alors que son visage se déforme dans le hurlement jaillissant de sa bouche rosée, strident pour briser les tympans, les déchirer dans la propagation des ultrasons alors qu'elle sent le choc venant meurtrir l'air à proximité. Objet chutant. Ses lèvres se ferment enfin alors que renait le son dans ses oreilles engourdies, qu'elle s'approche tel une furie vers la source de l'impulsion qu'elle a sentit, un battement de coeur affaiblie qu'elle entend faiblement, l'odeur de sang qui vient chatouiller son nez alors qu'elle a débusqué celui qui les chassait. Que sous le déchirement du hurlement, la surprise du son vrillant les tympans il a perdu l'équilibre du toit où il se camouflait, chute de trois étages vers les pavés pour agoniser. Une main affirmée saisissant son col avec fermeté alors que la voix teinté d'énervement claque.
" Qu'est-ce que vous cherchez ? "
Oublie la lumière et montre-moi ton côté sombre.
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Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Lun 21 Oct - 12:45
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
Le Jorgumand. Le serpent qui enlace la terre et qui la briserait sous ses étreintes lascives, le monstre qui annihilerait dans une dernière strangulation chaque respiration, chaque rébellion contre son règne de despote sanguinaire. Synn, cette pétale de beauté glacé ordonna à Abigail de s'éloigner le plus rapidement possible. Sans remettre en l'ordre de la mage, ses deux mains se plaquèrent contre ses tympans qui chancellent, sa foulée s'accélère tandis qu'elle sent une vibration la poursuivre. Synn hurlait comme si elle crachait à la face du destin son venin.
Sa rébellion écarlate dans un jeu dont elle n'était pas la reine, laissant dans sa colère fugace un sillage de verre brisés. Ses tympans vibrent encore sous l'effet du cri désarmant, quelle était donc cette magie pour le moins... peu commune ? Un homme chuta du toit et s'écrasa lourdement au sol, tandis que Synn s'avançait vers lui, le pas alerte qui percutent l'asphalte dans une rage froide, congelé encore par ses principes du conseil.
Synn, tu l'as fais. Tu as égaré la lumière qui te faisais scintiller. Tu n'es qu'une poupée désarticulée, et l'ombre a fait de toi son jouet.
La lumière n'était qu'une lueur pâle qui s'était éteinte dans son être, désormais, l'ombre entourait Synn. Elle était prête à déguster sa peau pâle, à la lorgner de son toucher imperceptible. L'homme, effondré au sol eût un rictus abject lorsque Synn se trouva à sa portée.
_ T'es vraiment drôle, toi. T'as cru que c'était comme ça que ça se passait ? Ici, petite, c'est pas toi qui donne les ordres.
La main de l'homme s'égara dans l'or désormais terne de la chevelure de Synn, n'oubliant pas la manière de sourire. Il lui empoigna fermement la nuque et murmura à son oreille.
_ Comment ça fait de ne plus se sentir contrainte par la lumière, hum ? Comment ça fait de se sentir libérée de cette emprise ? Hein, Synn ? Com -
Il allait continuer sur sa lancée, jusqu'à sentir un poing se clouer sur son visage pour le clouer au sol. C'était Abigail. C'était elle qui avait intervenu.
_ Ne l'écoute pas.
Cette fois-ci c'est elle qui ordonnait, l'homme eût un nouveau sourire qui ricocha contre ses lèvres froissés d'hématomes sous l'impact du coup.
_ Eh bien, eh bien. Tu as l'air moins commode que ton amie, alors que j'aurais plutôt dit l'invers -
Il sentit un pied se poser sur sa cage thoracique, comme si Abigail était capable de lui broyer le sternüm rien que par la volonté d'enfoncer sa jambe pour le transpercer. Elle avait apprit à aiguiser ses jambes comme des épées, ce qui la rendait terriblement dangereuse, surtout lorsque les limites de sa patience venait d'être foulée par un véritable inconnu.
_ Je serais brève : soit tu nous dis tout, soit on t'expédie directement aux mains des autorités, si ce n'est pas toi qui parleras, ce sera un autre. Et crois-moi, que je consacrerai le temps qu'il faudra pour trouver la vérité, quand bien même tu te démènes pour la dissimuler au travers de phrases alambiquées.
Elle lui attrapa violemment le col.
_ Tu parles, ou faut-il qu'on emploie la manière forte ? Ma partenaire se fera sûrement une joie de te tirer les verres du nez.
Il sembla réfléchir, les iris vibrèrent de stupéfaction factice, jusqu'à sentir une rage incontrôlée de ne plus les dominer. Il cracha à la figure d'Abigail.
_ Petite p*te.
Un sourire illumina le visage de la mage.
_ Je n'en attendais pas moins de toi.
Elle le lâcha, et lui donna à nouveau un coup de poing qui se heurta contre sa mâchoire avec une violence muette, déguisée dans un crochet qui s'abattit avec une force voluptueuse et ralentit de l'autre côté. L'homme se tordit sous la douleur en se convulsant au sol, jusqu'à ce que sa peau s'étiole pour faire place à une fourrure aussi sombre que les nuits les plus obscures, où la lune s'égare. Il convulse encore, ses dents se distordent, se transforment en crocs acérées tandis que dans un dernier hurlement, il se relève, les pattes puissantes et athlétiques qui se concluent sur des griffes encore plus sombre que son pelage et aussi aiguisées que des couteaux. Il était beau, le loup garou.
_ Vous m'avez énervé les gamines.
Abigail recula légèrement vers Synn. Elle pivota la tête vers elle, dans un regard aveugle et complice, elle lança d'une voix légèrement enjouée.
_ Je suppose que nous allons devoir le battre pour lui soutirer les informations, tu es prête ?
Montrons, nous aussi, que nous avons un côté bestial.
Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Lun 21 Oct - 14:43
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♦ Mystère ♦
♠ Abigail Phoibos & Synn ♠
Oublie la lumière et montre-moi ton côté sombre.
Va crever ! Les mots restent bloquer dans ma gorge comme enchaînées dans une cage dont les clefs m'échappaient. La fureur hurlante de sentiments accablants, le choc et la pression dans son contact perfide, l'envie fulgurante de lui cracher au visage, cracher le venin d'une âme sur le déclin. Et pourtant j'écoute, reste froide dans ma complainte funèbre, refuse que cet homme puisse asservir mon être de simples mots alors que son aura noire danse devant moi. Énergies néfaste, je sais, sais qu'elles m'enlacent de leurs touché, mais la peur cesse de vibrer, l'ombre et la lumière ne sont que les deux facettes d'une pièce nommée humanité. Je suis les règles imposées, suis le fait que pour gagner l'ombre doit être embrassé, faire ce qui doit être fait. Ce qui compte n'est pas l'acte, non, jamais l'acte, mais l'intention. Je connais mes intentions, je cerne les siennes dans ses mots vicieux, dans son aura de noirceur et de néant. Toute la différence entre nous reposant dans cet état de fait.
Elle intervient, j'écoute en voyant les ténèbres danser avec elle, son aura immaculée souiller de volutes sombres et carmins, son énergie modifier par l'air, par la terre, par cette chose qui se jouait ici. Par cette chose que nous devons arrêter à tout prix. Peut importe le prix. L'échange continue et j'attends, chasse les émotions hurlantes, brûlantes comme les miles couteux d'un feu acérée. Deux mots pour tout simplifier, va crever. Puis elle sent le changement, le son des craquements glauques, la vibration de convulsion, la modification quasi imperceptible de son aura de ténèbres. Sa voix inhumaine claquant dans l'air. Les paroles d'Abigail, confiance mutuelle s'instaurant entre deux personnes ne se connaissant pas, volonté du tout puissant. Une simple réponse alors que mon corps change de position, concentration.
" Montrons-lui la lumière de l'intention derrière les ombres de l'action. "
Un sourire se dessinant sur les lèvres de la blonde, alors qu'elle recule d'un pas, mouvement de garde éphémère face à cet être mortifère, elle ne peut le voir et pourtant elle sent, sent dans son odeur, ses vibrations et son aura les ténèbres primaires, une animalité sanguinaire. Il s'apprête à bondir, impulsion de ses membres puissants, elle annonce le prix dans l'instant.
"Soma : Souffle"
La volonté qui jaillit dans un souffle d'air expiré, la suffocation s'emparant de son corps incapable de respirer, sacrifice de soi pour altérer l'air à porté. Le bruit sourd de son corps s'effondrant dans la suffocation d'un corps privé d'air alors que le loup-garou se trouve violemment projeté par une force invisible dans son bond. Que la volonté assoit son emprise sur l'air, le compact et augmente la pression, impulsion pour le frapper, projeter par l'arrière, puis l'avant, par le côté droit, puis le côté gauche, malmenant son corps dans sa force de pression. Elle convulse alors que sa peau vire au violet, cherchant désespérant un air incapable d'entrer dans son corps. Dernier coup avant qu'il ne soit trop tard, avant la mort, air affiné en une lame aiguisée venant dessinée l'immonde plaie sur le torse hybridé avant que la volonté ne réintégrer le corps de la poupée désarticulée. Tousse pour inspirer une énorme goulée d'air, a quatre pattes par terre pour reprendre le souffle dont elle s'est elle-même privée alors qu'elle peut entendre le bruit de pas chargeant, elle ne réfléchit pas les mots sortent, haletant et titubant de son visage happant l'air, visage tourné vers le sol et chevelure blonde pour le masquer. Prix annoncé dans la douleur d'un corps redécouvrant le plaisir de respirer
" Soma : Pieds "
Le sang cesse de circuler dans ses pieds, poupée désormais incapable de se relever alors que la volonté est projetée, que jaillissent du sol les chaînes éthérées d'une lumière intense, sacrifice pour vous purifier. Chaînes fusant tel des serpents pour saisir les chevilles de l'homme bête bondissant vers elles, le faisant lourdement s'écraser lourdement au sol dans un jappement étouffé. Son coeur qui retrouve un rythme régulier, qu'elle arrête de tousser. Informations données à Abigail comme si de rien n'était.
" Tu as moins d'une minute avant qu'il ne se libère, au delà de ce temps le sacrifice de mes pieds serait définitif. "
Sois la lumière derrière les ombres.
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Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Sam 2 Nov - 15:34
Abigail Phoibos
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Titre : La Grasse bloblotante Crédit : accrux Feuille de personnage Maîtrise Magique: (13950/35000) Mérite: (740/800)
Dans un plafond de brume, les pâles étoiles ferment les yeux, étouffant les deux jeunes filles dans un climat de frayeur. Le loup possédé par la haine se mouvait avec l'agilité d'un singe et l'imprévisibilité d'un ivrogne grotesque. Synn s'effondra au sol comme une poupée désarticulée tandis que des chaînes puissantes cherchaient la présence du Loup avant de l'enlacer pour mieux l'étouffer dans ses étreintes. Abigail épousa la posture de combat, esquissant dans l'air des vagues arabesques dans le mouvement de ses bras. Sa bouche s'ouvrit légèrement pour canaliser son énergie : asséner le plus de force possible avec une précision chirurgienne dans un endroit stratégique.
Synn lui intima de passer à l'offensive, Abigail hocha la tête et sans plus tarder elle enclencha sa vitesse. Elle ressemblait à un spectre tant ses apparitions étaient devenus saccadées grâce à sa course, Abigail s'avançait à une allure fulgurante, presque éclatante jusqu'au loup. Son genoux se plia machinalement quand elle fut à portée du loup, elle envoya son buste en arrière pour effectuer un salto arrière. Son genoux s'illumina, ainsi que ses deux jambes s'enflamment de son halo vert , pendant sa culbute, sa jambe pliée se heurta avec une violence orageuse contre la trachée et le bas du menton du loup qui rugit de douleur avant que les chaînes ne disparaissent. Il étouffa un autre hurlement étouffé, s'effondrant à moitié, le souffle coupé. Abigail atterrit pile poil devant lui, sans plus attendre ses jointures se marièrent avec les crocs du loup qui cédèrent sous la violence de l'impact.
Abigail braqua son poing à nouveau pour l'enfoncer dans la truffe de la bête qui cédait toujours un peu plus. Il baissa la tête avec docilité quand elle décida à réitérer son mouvement, comme pour lui implorer de stopper, comme s'il acceptait sa défaite. Abigail le regarda juste de ses yeux de glaces, impassible. Comme si un souffle froid s'exhalait d'elle avec cette effluve de ses grands glaciers qui vous surplombent, prêts à vous étouffer avec leur haleine de marbre froid.
_ Tu t'es décidé à parler ?
Le loup restait figé dans sa douleur macabre, un diadème de poison rouge lui encerclait la tête au travers de son pelage aussi sombre que la nuit. Comme si son poil avait été tissé dans la soie la plus noire et la plus douce. Abigail recula pour arriver jusqu'à la position de Synn, sa main se posa avec douceur sur son épaule.
_ Tout va bien, tu n'as rien ?
Synn hocha la tête pour acquiescer silencieusement, Abigail se releva puis siégea à côté du loup qui jetait ses iris sauvages à la dérobée, apeuré sûrement par les deux jeunes femmes et du potentiel qu'il avait sous-estimé. Il cracha à nouveau du sang, la mage de Blue Pegasus attendait patiemment.
_ Ils... ont prévu de ressusciter le Jorgumand. Ils veulent qu'il enlace la terre afin de l'écraser sous ses anneaux reptiliens, de tous vous étouffer. _ Comment prévoient-ils de le ranimer ? _ Par des sacrifices d'hommes, de femmes, d'enfants. Tout ce qui touche à la jeunesse, les vierges sont les plus favorisées car ils savent que c'est ce qu'il plaît le plus au Jorgumand. Lorsque la mer sera empourpré de rouge, il renaîtra, et quand il renaîtra, vous mourrez tous. Vous m'entendez, tous ! Il établira son règne et...
Abigail lui asséna un coup au visage, le loup s'effondra, inconscient. Elle secoua sa main avant de souffler dessus.
_ Ils se sont attaqués à ce village, ce qui veut dire que des personnes sont retenus en otage avant d'être offerte en sacrifice. Il faut qu'on se bouge Synn, on a pas le temps d'écouter les lubies de cet illuminé. Monte sur mon dos, maintenant.
Elle plia les genoux tandis que ses deux bras s'offraient à Synn, Abigail était rapide et pouvait supporter une charge physique. En face d'elles trônait une colline sombre étouffait par une brume aussi palpitante et fumante que les braises d'un incendie. Abigail sentit Synn osciller entre deux solutions, elle haussa le ton.
_ Il faut qu'on se dépêche.
Lorsqu'elle sentit le poids de Synn pesait sur son dos, Abigail fût étonnée de soulever un poids aussi léger, comme si Synn n'était que légèreté protégée par une carapace savamment ficelée. D'un coup, elle murmura.
_Ventus. Accroche-toi bien.
Ses halos s'intensifièrent comme un feu lumineux, puis elles s'oublièrent dans le vent. Abigail, les sourcils fronçait, priée en silence que les victimes ne furent pas nombreuses. Soudain, alors qu'elles entamaient l’ascension de la falaise, une âme fêlée à la voix affaiblie s'époumona, son râle épais se mélangea à une chorale de douleur. Abigail accéléra, un sacrifice était mis-en place, au dessus de la colline pour que le sang s'écoule jusque dans la mer agitée par les passions des vagues. Arrivée au dessus, Abigail relâcha les jambes de Synn et s'avança vers le bord de la falaise puis elle se statufia sur place.
Au bord de la falaise, un lac de sang, sous un grand tas de mort qui meurt sans bouger dans un dernier immense effort.
Sujet: Re: Les jolies choses... [Aby] Mer 6 Nov - 9:23
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♦ Sang ♦
♠ Abigail Phoibos & Synn ♠
"Ils se sont attaqués à ce village, ce qui veut dire que des personnes sont retenus en otage avant d'être offerte en sacrifice. Il faut qu'on se bouge Synn, on a pas le temps d'écouter les lubies de cet illuminé. Monte sur mon dos, maintenant."
Par le sacrifice d'hommes, de femmes et d'enfants. Le sentiment d'une nausée montant alors que le temps semble figé après cette révélation venue broyer mon âme. Ébranlé tout ce que j'étais, tout ce en quoi je croyais. Je voulais parler, je voulais laisser s'échapper la seule interrogation passant en boucle dans mon esprit comme l'une de ces vieilles cassettes rayées. Un simple mort, une simple question, pourquoi ? Il n'est déjà plus là et le ton se durcie, j'émerge en concentrant mon attention sur la voix dure et ferme. Le temps n'est plus à la réflexion, le temps n'est plus à l'inaction et e m’exécute tel une poupée chancelante alors que mes jambes viennent enlacé le corps fluet dont la force détonne. Il faut l'arrêter, l'empêcher. Seule certitude qui nait dans mon âme obscurcie par une sombre magie planant dans l'air, la mort et la haine.
Est-ce cet ombre pour détruire la lumière ?
Le vent vient se fracasser sur ma peau dans la course époustouflante de cette déesse vivante. Le bandeau glisse sous sa force, je ne cherche pas à le rattraper, vague conscience qu'il ne cherche qu'à se laisser entraîner dans la tourmente, loin de la direction nous attendant. Comme si cet objet inanimé souhaité fuir ce que nous allions découvrir. S'envole, se laisse emporté alors que mes bras se serre autour du cou d'Abigail dans une accélération de la course. Que je vois les éclairs dansant me transportant, la lumière et l'ombre, le néant dans un tourbillon semblant lutter, que la lumière garde le dessus par une prouesse étrange alors que le noir gangrène. La stupéfaction alors que je comprends enfin, révélation.
Oublie la lumière et montre-moi ton côté sombre.
Je murmure sans même m'en rendre compte, baragouine mon raisonnement. Maudites par l'air ambiant, maudites par l'innommable et je sais, j'en ai la certitude confirmée par l'odeur du sang s'élevant dans l'air, je sais que cela a déjà commencé. Que cette noirceur dansante, cette ombre rampante n'est que le signe que tout à déjà commencé, que l'ombre et le chaos gagnent en puissance dans l'éveil d'une créature oublié. L'odeur acre et putride du sang, gout de fer dans l’atmosphère alors qu'elle me pause. Il est trop tard.
Trop tard pour eux.
Notre faute.
Le sentiment de l'impuissance gerbante, l'impuissance et l'abandon, comme si dieu déserté chaque parcelle de ma peau, comme si le sacré d’échappé de moi par tout les pores de ma peau, comme si toute magie m’abandonnai face à temps d'incapacité. Le bruit sec qui claque dans l'air alors que la douleur vient vriller ma joue, claque que m'a main m'a donné dans un réflexe contre l'oubli et l'abandon. Reprends mes esprits dans la suite d'une solution alors que je sens le souffle d'Abigail, que je sens la tension et la pression dans cette odeur de sang.
Ils doivent être là, guettant non loin. J'entre en mouvement, une main venant délicatement se poser sur l'épaule de celle pouvoir l'innommable, et au fond de moi je bénie ma cécité dans un pure acte d'égoïsme mal placé. Une main posé comme un recueillement sourd pour les damnés, un silence de quelques secondes pour que leurs âmes puissent trouver la paix. Un silence que je brise d'une voix tentant de rester glacer sans y arriver. Je crois que je pleure, mais je n'en suis pas certaine, est-ce ça pleurer ?
" Concentre-toi, ils doivent être là, tout prêt, que vois-tu ? Vois-tu quelqu'un ? "
Le silence et l’inaction, elle ne réagit pas, comme si elle avait oublié de respirer sous le spectacle sanglant. Je ne cherche pas à comprendre, je ne cherche pas à savoir, une seule chose à faire, une seule chose que je me suis moi-même infligée plus tôt, la main part, claque en heurtant la joue rosée.
" Abigail ! Ressaisis-toi. Il est trop tard pour eux, mais jamais pour empêcher le final sanglant de se concrétiser. "
Elle semble réagir, trop tard alors que les bruits émergent aux environs, un mouvement pour me retourner alors que je sens l'air trahir les mouvements, que les plantes ploie sous le poids de corps. Dans la gorge du diable, prises aux pièges devant l’innommable, au cœur de leur repère alors que vient s'imposer à mon esprit la seule chose logique. Nous sommes sur leur repère. Sous terre et ouvert sur la mer.
Un souffle, rien n'est finit, tout ne fait que commencer, et je sais comment chasser l'ombre gangrénant mon être, le sacrifice est divin, et je veux vais leur montré quel est son pouvoir sacré quand le sang n'est pas le tribu à payer. Réinstaurer un équilibre bafoué. La magie se déverse alors que les mots franchissent mes lèvres dans la projection de la volonté.
Je visualise que je vais moi-même en quelque sorte m'arracher. La souffrance n'est rien, si ce n'est la preuve d'une vie battante. Tel est le prix du sacrifice. Je revois le visage de ce cardinal haïssable, ce jour ou tout à basculé. La peur et la haine que mon coeur à nourris contre lui, la peur, devenue haine au fil des années. Se purifier par l'acte sacré. Que je me fixe sur la haine en vers ce visage haïe.
" Kardia : Haine. "
Tout se projete alors que tout s'étiole dans l'intensité, que s'évapore le sentiment dans la levée d'un soleil écarlate et rougeoyant que sa force nourrit. Que la brume se retrouve chassé par la lueur d'un soleil aveuglant dans son intensité. La force d'un sentiment sacrifié alors que la lumière vient chasser les ombres dans l'aura dansante d'Abigail, avec force et violence alors que se renforce sa lumière, son courage et sa volonté, sa foi en une fin heureuse. Le sentiment de réconfort puissant pour l'enlacer alors que monte la chaleur au dessus de la scène surréaliste que la falaise donné à voir. La brume et les nuages grisés percé en un point unique par un soleil écarlate. La force des sentiments alors que la haine en vers cet homme dans son intensité continue de s'effacer dans mon corps pour nourrir l'influence de la volonté.
Ils ne gagneraient jamais, quitte à mourir pour les empêcher. Promesse au tout puissant que mon coeur venait de sceller.