Douce lune, de nouveau ce soir, tu nous éclaires de ta douce lumière. Ce soir tu arbores de nouveau ta symétrie la plus parfaite… Une voix… Douce… Triste… Tu là suis, incapable de retenir tes membres inférieurs. Bousculant feuilles et broussailles… Enfin… La voilà. L’origine… Une femme albinos, yeux éclatants, cheveux argents… Cette nuit encore elle chante, recroquevillée sur elle-même, tenant au creux de sa main un pendentif, papillon à peine éveillé… Nul ne semble pouvoir la déranger, nul ne peut la ramener… Ce soir encore elle y pense, à son passé… Cet être qui l’émerveillait… Témoin des temps passé, son corps… Sa malédiction… Tu oses à peine la déranger, ne pouvant qu’écouter cette voix ensanglantée, tiraillée mais ô combien mélodieuse… Dans la musique elle essaye de s’échapper… Cette nuit de pleine lune, encore, son chant accompagnera tes songes…
Au réveil… Bouche bombée par un baisé sucré… Tu regardes autour de toi… Elle a disparue… Au loin, une silhouette… Un jeune homme aux cheveux écarlates… Tu en es persuadé, c’est une autre personne… Et pourtant…
La vie… Qu’est-ce que la vie ? Un droit ? Un devoir ? On est tous différents, mais nous naissons égaux… Du moins… Avec le même droit, celui de vivre. Malheureusement, on ne choisit pas à la naissance ses conditions de vie. Selon l’endroit où l’on naît, on peut être riche, pauvre, triste, heureux, avoir un avenir… Ou au contraire, être traité comme de la vermine. Tel est la triste réalité du monde. Tous ont le droit de vivre, tous ont le droit d’être libre. Mais qu’est-ce que la liberté ? La liberté est ce droit absolu de pouvoir choisir son destin. Celui de s’émanciper, de se détacher de la tristesse du monde pour un avenir meilleur. Ce droit, tous l’ont, nul ne peut l’arracher. Une fois le temps de la pureté passé, ne reste plus que les hommes libres… Et les âmes corrompues, avalées par Satan… Je ne défendrais que la première catégorie. Ceux qui ont encore la chance de choisir leur destin… Ou s’ils n’ont pas cette chance, je leur offrirais, quitte à me laisser disparaître.
Ce monde… Est corrompu… Corrompu par les forces maléfiques… Corrompu par ces êtres avides de pouvoir… Je suis désolé, mais nul n’a d’emprise sur moi… Ce cadeau, on me l’a fait, jamais je le rendrais. Ma liberté est tout… Ni chaînes, ni prisons, ni murs ne m’arrêterons. Jours après jours je cours, je cours vers cette destination inconnue, je cours là où me mène mon cœur… Mon cœur, lui qui, au quotidien, me rappelle d’où je viens… Et si un jour il me venait de l’oublier… La lune se chargerait de me le rappeler…
Oui mon passé est triste, oui il est noir, mais il faut avancer… Un objectif, un but, tel est le moteur de ma vie. Une idéologie, ce rêve dont je n'aspire qu'à la réalité. Les êtres purs pouvant vivre dans la paix, les êtres avides de pouvoir et de puissance quittant cette terre pour rejoindre leur père Satan… Oui j’ai des rêves… Je sais qu’ils sont irréalisables, mais au quotidien, je prends à cœur de les appliquer. D’aider ces petits orphelins aux yeux éclatants…
Ce monde nous offre de belles choses, des moyens d’exprimer nos sentiments… De les partager… De les canaliser… Ce monde n’est que pure énergie, au quotidien je la ressens, ces êtres inertes ou vivant. Chacun a une énergie pure… Cette énergie, je peux essayer de la canaliser… Puis… De la relâcher dans un chant… Chant du cœur… Chant de l’âme… Ce don dont il m'a fait cadeau… Je le partage avec cette foule… Ils là ressentent… Ils là sentent… Puissent-ils un jour atteindre leurs rêves…
Mon cœur n’est pas fermé… Bien que tout tendrait à y croire… Oui je le trouve beau, je la trouve belle, je n’hésite pas à aller charmer… Mais mon cœur me le rappelle… Ce manque… Cette chose qui m’empêche de m’ouvrir complètement… Mon destin est compliqué… Mais finalement, c’était un choix… C’était ma liberté… L’amitié s’infiltre aussi en moi… Son énergie résonne, je la sens… C’est une personne bien… Ami superficiel avec tous, creuser est la seule solution pour le trouver… Cette véritable personne… Ce petit gourmand maladroit et charmant… Ce chanteur du cœur… Lui qui accepte tous les défis imaginables, sauter du pont ? Sans aucun problème, sans aucune autre question, il le fera. Lui qui, à tous jeux, tous délires, participe. Il est difficile d’entrer dans le cocon d’une chenille, d’arracher les masques des inconnus… Mais pour ceux qui arrivent, la surprise vous attend…
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Dim 29 Sep - 11:38
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Une seconde, un pas sur ce sol poussiéreux douce levée de particules lumineuses… Une illusion, un brouillard, douce fumée, mon monde disparaît Je tombe, ne pouvant me rattraper. Je sens mon âme s’échapper… La gravité m’attirer, l’air m’enlacer… Doux éclats de lumière, larmes envolés, emblème illuminé… Cette voix, elle résonne dans ma tête… Je ne peux l’entendre… Pourtant, mon cœur le désir… Que veut-il dire ? …
♩ Sucette dorée ♩
On dit que la vie est une bénédiction… L’arrivée d’un nouveau né dans un monde corrompu par toutes les tentations possibles et imaginables, la boite de pandore fut ouverte sur ce monde, déversant malheur et désastre… gardant bien précieusement en son cœur la seule chose qui aurait pu sauver de monde… Triste sort qu’est la naissance d’un nouveau né… Triste nouvelle pour celui dont l’âme a échappé à la bienveillance de Dieu…
Un cri, hurlement de la vie, essoufflement du corps à peine éveillé. Malheur, tristesse, souffrance attendaient ce nouveau-né. Parures dorées, logement argenté, la cupidité envahissait les lieux. Géniteurs sans âme, cœur donné aux habitants des abysses. Leur humanité n’était plus… Cheveux d’or, sourire carnassier, l’héritier de ces sans-âmes leur ressemblait… La pureté de l’enfance l’avait abandonné, reprenant le schéma de ces êtres égarés… Heureusement ou non, le destin du brave braillard était tout autre…
L’argent, l’or, les joyaux... la richesse, tel était le plus grand pouvoir en ce bas monde, vendre la chaire de sa chaire contre une poignée de bijoux… Cela était désolant, seulement, le destin en avait décidé ainsi. Enfant mal aimé, dont l’utilité était encore à prouver, l’amour ne le guidait pas. Malgré ses premiers pas, il disparut de la surface de ce monde, emporté dans un sinistre destin.
♩ Sucette glacée ♩
Une goutte sur son front, couinement des égouts, grimace de dégoût, une odeur pestilentielle se dégageait de ces lieux. Murs teintés de moisissures, métaux oxydés, je me trouvais bien loin du confort des vendeurs de cœur. Je n’étais pas la seule âme égarée, d’autres s’y trouvaient… Orphelins, kidnappés, achetés, tous étaient arrivés ici d’une manière différente… La seule constante dans toutes les histoires hachurées était l’arrivée. Le noir complet, l’éveil de l’âme déboussolée… Une descente aux enfers.
Les jours passèrent, nourris comme des animaux, certains se perdaient, les âmes les plus faibles disparaissaient. Comportement animale, humanité abandonnée, le poilu à la cagoule bien fixée s’en occupait. Nul ne savait où ils les emmenaient… Qui sait, peut-être étions-nous entrain de les manger… Une année passa, la solidarité entre les âmes déboussolées commençait à se fixer. Nous autres, mal éduqués, avions inventé une langue, celle des oubliés…
Des semaines, des moins, des années passèrent. L’éducation dans des salles spécialisées s’installèrent avec autorité… Langue, combat, pression, perfection… Plus on évoluait, plus on s’améliorait, mieux on était considéré, meilleur les conditions étaient… A cet instant, la vie sembla sourire de nouveau. Adieu cages sombres, des pièces possédant ce qui semblait être une épaisseur de poils doux contenaient une dizaine d’âmes. Un luxe incroyable… Le sourire se grava sur nos visages, ainsi que sur nos kidnappeurs… Ce n’est que bien plus tard que je compris ce qu’ils préparaient.
A l’âge où notre corps se transforme en corps d’homme tel une chenille entrant dans son cocon, un crescendo déroutant apparut, pression, travail, force, les combats devenaient de plus en plus violents, les cours de plus en plus rapides et important, la pression devenant insupportable. Decrescendo, la température chuta, les pièces ne devinrent à personne unique, ne pouvant en supporter plus pour des nuits glacées… Un classement affiché, déroulé dès le levé… Les derniers oubliés, ils disparaissaient lors de la nuit. Seuls les hurlements de terreur résonnaient entre les murs épais…
♩ Sucette ensanglantée ♩
Une sucette, signe d’une excellence reconnue. Seul les dix premiers avaient le droit à ce baisé sucré. Ce baisé, je l’ai toujours gagné… Ni fort, ni courageux, je n’étais pas différent des autres pouilleux… Seul ce sentiment de haine me poussait au-dessus des autres âmes égarés… Cette émotion qui camoufle toutes les autres… La haine… Haine contre le destin, haine contre le monde, haine contre mes géniteurs… Que fais-ais-je ici ? Pourquoi devais-je souffrir ? Certes je ne connaissais rien d’autre, mais ce plaisir sucré m’offrait le rêve d’autres possibilités… Alors que ma joue était déformée par la sphère aromatisée, un murmure échappant à ma conscience s’échappa…
-Je me vengerais… Je le promets…
Sanglots… hurlements… Tel étaient mes berceuses, tous les soirs, les survivants pleuraient, recroquevillés sur eux… Les autres disparaissaient, leurs derniers cris devenant presque mélodique… Je les hais… Tous autant qu’ils sont…
Jours après jours, des salles s’ouvrirent, bibliothèque et gymnase ouvert à des heures « libres ». Chose que l’on nous avait enseigné, mais dont jamais nous avions imaginé la possibilité en ces lieux … La plupart profitaient pour créer des liens entre eux… Terrible erreur… Je l’appris dans ce livre, couvert de sang… L’excellence, la seule issue… L’excellence… Cela, j’y avais songé, les soirs où l’insomnie me guettait… Tout semblait tourner autour de ce mot sinistre… Etre le meilleur pour survivre, tel était la loi de la nature ou plutôt devrais-je dire, tel était la loi de la nature détournée par des hommes à l’esprit malade…
Travail, travail, travail… Excellence, excellence, excellence… Finalement, j’étais à la tête du classement… Encore et encore… Mes camarades disparaissaient… Je ne voulais pas tisser de lien, seulement vivre assez longtemps pour avoir l’occasion de me venger… Finalement, le jour fatidique vint…
Toutes les âmes que j’avais pu apercevoir étaient concentrées au gymnase… Dix… Le chiffre était donné… Je pouvais compter au moins deux-cents personnes… Mais seulement dix pouvaient survivre… Tel était la règle énoncé par l’homme masqué. Cet homme dont nous n’avions jamais entendu parler… Disparut… Il ne restait que nous…
Des questionnements exprimés sur des visages étonnés… Terreur apparurent lorsque le premier meurtre fût déclaré. Attaqué en fourbe, l’un des plus intelligents avait comprit les règles du jeu. Ce jeu malsain auquel jouait l’homme sans visage. Un échiquier dont nous n’étions autres que ses pions… Seulement il avait mal joué… Celui-ci fût le deuxième à s’éteindre, écrasé sous une foule déchaînée…
Inutile de se cacher, le sang commençait déjà à couler… Les effrayés disparaissaient, les cinglés moururent étouffés par leurs rires incontrôlés… Survivre… Etre le meilleur… L’excellence… Les outils afin de préparer ma vengeance… Rester dans la meute était incohérent, trop d’ouvertures, mes faiblesses étaient exposées… Je m’introduis alors dans les vestiaires, une entrée, une sortie… Bien entendu la sortie était bloquée, la fuite n’était pas acceptée… Mais cela, je m’y attendais.
En embuscade au coin caché de la porte d’entrée, j’attendais mes proies qui défilaient, les unes après les autres. Le sang coulait, un véritable bain de pied… Malgré une certaine supériorité physique que je m’étais donné au fils des entraînements, certaines âmes étaient difficiles à arracher… Au point où l’arroseur fut presque arrosé…
Bien des blessures ouvertes ou non s’accumulèrent sur ce corps… Mon corps… Seulement ma rage me les fit oublier… Seulement quelques dizaines de minutes plus tard, tout était réglé… Les neuf restants essoufflés, tombèrent de fatigue dans ce lac rouge écarlate… Le soulagement les avaient piégés… Oui ils pouvaient survivre… Mais il fallait être LE meilleur et non seulement l’un des dix… Il fût d’ailleurs non étonnant de s’apercevoir qu’ils avaient tous une sucette dans la bouche…Enfin... Presque tous... Le classement avait toujours était fait, le premier devant le rester…
Profitant de leur faiblesse ponctuelle, j’en finissais avec les neufs derniers… Le seul encore debout… Moi-même… Une sucette emplie de sang dans la bouche… Quelques gouttes de sueurs mélangé homogéniquement avec mon propre sang, s’écoulant de mes blessures… La fatigue était trop forte, l’évanouissement était assuré… le noir complet fût instauré…
Un son… douce mélodie, odeur fleurie, un battement dans ma poitrine… Redondante… Puissante… Le tempo s’accélère, un crescendo empli de douceurs, la température s’élève, la paralysie s’accentue… Qu’est-ce ? Un papillon ?... Non… Une chenille…
♩ Sucette noircie ♩
Arraché au monde des songes, une reprise de conscience brutale… Trempé de sueurs… Où étais-je ? Une lumière étrangère m’éblouit… Un élément sphérique, entouré de points lumineux au loin… Un astre ? La lune… Première vision de ce monde. La taupe venait de sortir de son terrier. Mon premier réflexe fut de l’admirer… Encore et toujours… Puis le paysage. Des montagnes au loin, titans de pierres, gardiens de la terre, une rivière, doux écoulement des larmes des déesses, la végétation, enfants de l’unisson de ces deux entités… Cette brise… Douce puis puissante… Caresse des dieux…
Envoûté, mes sens étaient aux aguets… Encore et toujours ces mêmes questions rhétorique… Où suis-je ?... Pour la première fois, mon interrogation eut une réponse. Un hologramme, en face de moi, l’un des centaines d’exemplaires envoyés dans tout le bâtiment… Des réponses… Enfin…
Selon ses dires, nous faisions partie d’une « expérience », souris de laboratoire utilisé pour le bien du monde… Tendre vers l’être parfait, une réplique de Dieu… Absurdité… Les explications à ce sujet furent courtes… Une insistance… Les locaux… Une prison à ciel ouvert. Tour volante milles lieux au-dessus d’un gouffre. Essayer de s’échapper serait signe d’une chute vers la bouche de Satan. Un système de sécurité… Toute personne essayant de s’échapper ou sortant de sa cellule aux heures de couvre feux finiraient par chuter. Un système de rune de téléportation… Qu’elle perversité… Le ton était donné… souris un jour… souris toujours… Les règles étaient restés les mêmes… Pourtant… J’eu l’espoir stupide de m’en sortir…
Trois murs, le dernier non présent… Ni barreaux, ni fenêtre… Un regard furtif sur le côté… Une pièce à bout de bras, une autre cellule… De l’autre côté, ce fut de même… Du moins… Jusqu’à-ce que son occupant soit pris de vertiges… La chute nous fit comprendre que le danger était réel… Ses cris résonnaient encore lorsque son corps toucha le sol… Un grain de sable sur les rochers épineux… Un mur apparut alors, fermant la pièce dont provenait le corps… Encore une sélection… Cette nuit il plut… Non pas des larmes nuageuses… Mais des corps… Des cris… Encore… Je n’en avais que faire… La nuit s’avançait, seulement la lune m’obnubilait… m’envoûtait… m’hypnotisait… Les songes virent s’emparer de moi, alors que je la fixais… La nuit fût fraiche… Mais douce… ♩ Sucette grisée ♩
Un réveil par une chaleur inconnue… une luminosité à en brûler les fenêtres de l’âme… Une première rencontre avec l’opposé de l’astre lunaire… Le soleil… Des sons inconnus, une découverte incroyable… Des êtres volant dans les cieux… Des oiseaux ? Un vent chaud s’engouffrant dans mes cheveux écarlates… Il faisait bon… Il faisait chaud… Une sensation de bien-être incroyable… Alors voici la vie ? Certes je me trouvais encore emprisonné… Mais je me sentais bien…
La journée venait de commencer… Nous n’étions plus encadrés… Chacun faisait ce qu’il voulait dans ces locaux étrangement bien aménagés. Piscine olympique, salle de sport, terrain de course, cafétéria, bibliothèque et bien d’autres choses encore… Un paradis ? La sélection ne semblait plus être présente… Pourtant… Nous avions tous une bouche déformée, sucette dans la bouche… Tous… Une centaine de personnes, tous étaient les meilleurs de leur groupe d’origine…
La haine était toujours présente… Les jours passaient, les entraînements prenait de l’ampleur, toujours plus dur, toujours plus fort… Je devais être le meilleur… Je devais les dépasser… Un jour… Je me vengerais… Les autres s’amusaient, faisant ce qu’ils leurs plaisaient… Jusqu’à ce que la triste réalité revint nous faucher…
L’examen… Physique, psychologique, intellectuelle… Nous étions étudiés sous toutes les coutures imaginables… Un classement apparut… 27… Tel était mon numéro… 27… Un numéro trop grand… Pourquoi ? Comment ?! … Le premier… Yuê… Qui était-il ? Ce jour-là, 10 personnes disparurent…
Le lendemain, nous passions tous dans une machine étrange… Douloureuse… Horrible… Une torture des plus extrêmes… Les cris ne cessèrent… J’aurais aimé ne pas leur faire la satisfaction d’entendre mes hurlements… Mais je ne parvins pas à me retenir… Je crus mourir… C’est peut-être ce que j’aurais souhaité… Je n’ai pas encore le droit de mourir…
A la fin de la journée, nous comptions cinq âmes envolées… Dans cette machine semblable à la faux des shinigamis…
La nuit fut longue… Et douloureuse… La vie… Qu’est-ce que la vie ? Que vaut-elle ? La vie n’est que souffrance… Elle n’est que déception… Elle n’est que tristesse… La seule raison pour laquelle on la consomme est ce but, cet objectif si noble qui nous tient en vie… La mort des oppresseurs… La vengeance… Arracher cette vie à ceux qui ne la méritent pas… ♩ Sucette rosée ♩ Les jours passaient et se ressemblaient… Travail… Travail… Donner encore plus… Toujours plus… Pourtant, je ne devenais pas meilleur… 27… Un numéro qui résume votre être… Vos capacités… Etais-je seulement le 27 ? …
Pas assurés, livre ouvert à moitié, travail acharné… Si rapidement perturbé. Une mélodie, à la fois douce et endiablée venant d’un lieu isolé… Chute du livre, ouvert sur les pages à moitiés imprimés, un ostinato battant au rythme de la mélodie enchanteresse. Désobéissance des jambes, âme perturbée… Obsession provenant du fond de mon être… Je veux savoir… Je veux l’entendre… Je veux le voir… Celui qui joue cette musique…
Arrivé brusque dans cette pièce inconnue… Une salle de musique ? … la musique… Chose inutile, cela ne fait pas partie de l’examen… Pourtant… Elle est si douce à mes oreilles… Un envoûtement…
Regard, fixe vers cette personne, violon à la main, un sourire éclatant, une demi-larme au coin de l’œil… Il continuait à m’envouter… Mon cœur s’arrêta… Avant de reprendre de plus belle, plus régulier encore qu’un métronome… Plus rapide qu’un guépard… Mes jambes flagellaient, mon ventre hurlait… Ma chaleur corporelle montait à la même vitesse que ses crescendos, mon visage rougissait à la vitesse de ses ornements déchaînés, arrachés aux cordes tendus du violon tenu sous son menton pointu… Plus je le regardais, plus je l’écoutais, plus je me sentais disparaître… Qui était-il ? Pourquoi me sentais-je ainsi ? …
Arrête de la musique brusque, levé d’arche dans les airs, tombé de son auditeur… A terre, j’étais, comme on le dit « sur le cul » … Il sourit… Un sourire envoûteur… Rouge et gêné, je ne savais que faire… Il s’approcha alors de moi, me tendant sa main pour me relever.
-Je suis Yuê… Alors, ça t’a plu ?
Je commençais à me lever lorsque mon cerveau se remit en marche… Trop en marche… Yuê… Premier… Beau… Envoûteur… Musique… Travaille pas… Sexy… Envoûtant… Mon corps devint alors inerte, le centre de commande avait tout lâché… Je tombais alors à terre, l’entraînant dans ma chute… Lui au-dessus de moi… Seulement quelques centimètres nous séparaient… Il rougissait… Je devins aussi écarlate que mes cheveux… Qu’elle est cette ambiance étrange ? L’atmosphère est stressante…
Un sourire, encore plus envoûtant.
-Tu sais que tu es mignon ?
C’était le mot de trop, mon cerveau l’achat totalement, mon corps plus mou que de la purée, ma tête cognant le sol… On pouvait même distinguer mon fantôme sortir de ma bouche… Il me secoua, prononçant mon nom tout étonné.
-Fryleï ? Fryleï ? Allô ?
Fryleï… Je me ressaisis alors, tout étonné.
-Comment connais-tu mon nom ?
Il se frotta alors le bout de l’arcan, tout en se mettant assis sur ses jambes, sourire gêné.
-Je t’ai un petit peu observé ces derniers temps… Vu que je te trouvais mignon et beaucoup trop sérieux…
Je ne savais pas quoi répondre, je me mis tout de même assis, l’observant… Cheveux blonds, yeux bleus, musculature fine mais développée… Traits du corps et du visage très fins… Il m’intriguait…
-Tu es le premier n’est-ce pas ? Comment se fait-il que tu t’amuses à la place de travailler ? Qui es-tu à la fin ?! Pourquoi as-tu l’air si joyeux ?
Il pencha alors sa tête sur le côté avant de sourire, encore une fois.
-Bah il faut profiter de la vie ! J’aime bien lire, faire du sport et tout, mais c’est chiant si tu fais que ça, j’adore la musique ! -Mais la musique ne t’aide pas à l’examen… -Et puis ? Il faut vivre ! Pourquoi vis-tu ? -Pour…
Il prit alors un air sérieux, caressant ma joue droite avec sa main… S’approcha dangereusement de moi, s’arrêta à quelques centimètres puis fixa mes yeux… Comme s’il perçait mon âme…
-Je vois de la noirceur en toi… Plus que chez les autres… Une envie de meurtre… Tu veux te venger n’est-ce pas ? -Comment ?... -On a tous une noirceur cachée… Seulement si tu te laisses obnubiler par elle, elle t’envahira… Tu te perdras… Ta vie ne sera que tristesse et malheur… Je n’aime pas te voir comme ça… J’ai décidé que tu serais mon petit protégé ! dit-il en me faisant un clin d’œil. -Je ne t’ai rien demandé ! -Tant pis ! Je me suis pris d’affection pour toi ! Tu feras avec ♥
Charmant et têtu… Voici donc qui était ce fameux numéro un… Toujours en pleine forme, toujours à sauter partout, profiter de la vie et satisfaire toutes ses envies… Étrangement… j’étais attiré par lui par quelque chose que je ne pouvais décrire… Lorsque j’étais avec lui… je me sentais bien…
Les jours passèrent et mon affection ne cessait de croître… Mon cœur bondissait, mes pores se dilataient, mes jambes flanchaient, mon ventre se contractait… Plus j’avançais… Plus je pensais à lui… Je crois… que je …l’aime…
Je t’aime… Mais si un jour je devais de l’avouer… Je devrais disparaître Aujourd’hui nous nous séparons… Demain nous nous retrouverons…
♩ Sucette angoissée ♩
Les lunes passaient, encore et encore… Surpris j’étais lorsque j’appris qu’il était mon seul voisin... Toutes les nuits nous parlions, rigolions… Petit à petit, la lumière se mit à briller dans la noirceur de cette prison… Je marchais sur un chemin de plus en plus ensoleillé… Le jour, nous passions tout notre temps ensemble… Oubliant les autres âmes présentes. Peu importe leurs regards, peu importe ce qu’ils deviennent… Il n’y avait que lui et moi…
Il m’enseigna la musique, jour après jour, petit à petit, le violon, la piano, la guitare et le chant devinrent des outils tout ce qu’il y a de plus naturelle. Expression des sentiments… Émotions cachés au fond de mon cœur au grand jour dévoilés par lui… Mon protecteur… Il s’était nommé de lui-même ainsi… Seulement… Les examens passaient… 27… Tel était ma place attitrée… Je n’arrivais pas à m’en détacher… Cela n’avait plus d’importance… Ce que je voulais… C’était profiter… Encore un petit peu… De la vie. Des plaisirs qu’il m’offre… Rire… Encore une fois avec lui… Le seul qui a réussi à m’ouvrir au monde… Éclairant ma noirceur cachée…
Les jours défilaient… Petit à petit les gens disparaissaient… La peur de disparaître… La peur de mourir … Sentiments que je ne connaissais pas… Du moins… pas sous cette forme…
Les examens s’enchaînaient, les expériences sur nos corps aussi… Devenant de plus en plus violent… De plus en plus douloureux… Les gens mourraient… Petit à petit… Le 30ème mourut… Le 29ème… 28ème… Puis… A mon tour… Les gens disparaissaient de moins en moins vites… Mais ils disparaissaient tout de même… Je le savais… J’allais bientôt mourir…
Ce soir-là, le 28ème avait disparu… La lune était pleine…, je partageais mon angoisse avec Yuê… Pour une raison quelconque, la voix de Yuê devenait étrange les soirs de pleines lunes… plus aiguë, plus douce… Sa voix restait envoûtante…
-Yuê… Je ne veux pas mourir… Je veux encore passer du temps, avec toi… -Fry… Je veux te voir… -C’est la nuit… -Ça devrait aller si je passe par l’extérieur…
Désespérant… Mais combien mignon… Risquer sa vie pour être assuré de me voir, une dernière fois… Je passais alors ma main sur le côté sur mur, l’attrapant. Il sauta alors dans les airs, me laissant le tirer… Si je lâchais… Il tombait… Il le savait… Je préférais avoir le bras arraché que le laisser tomber…
De toutes mes forces, je le remontais dans ma cellule. Il tomba sur moi, tout comme cette-fois dans la salle de musique… Il me fixait dans les yeux… De longs cheveux argent tombèrent tout autour de mon visage… Des yeux tout aussi grisé avec un éclat magnifique… Je sentis quelque chose contre mon torse… C’est moelleux… C’est mou… C’est agréable… Je regardais et vis… Des seins ? Les traits de son visage étaient devenus eux-aussi plus fins… son corps plus frêle, plus fragile… Que se passait-il ? Observant mon air étonné, il sourit avant de s’asseoir devant moi.
-Ceci est à cause de leurs expériences… Il faut croire que le corps des femmes sont plus « pures »… Les nuits de pleine lune, je me transforme en femme… -Pourquoi je… -Tu es moins réactif… Je suis le seul à me transformer ainsi les nuits… Les autres ont soit les cheveux argentés, soit les yeux grisés, ou les deux… Comme toi…
Je me rendis alors compte que j’avais belle les bien les cheveux gris… Chose que je n’avais jamais remarqué…
-Leurs expériences… -Fry ! Je ne les laisserais pas t’avoir !
Ses mots me touchaient… Mais je le savais… Il ne pouvait rien faire… Impuissant… Comme nous-tous…
-Si seulement… -Si tu meurs… la vie ne vaudra pas la peine d’être vécue…
Cette nuit-là… Il dormit avec moi… Dans mes bras… Sous sa forme de femme. Touchant… Mignon… Mais impuissant… On profitait des derniers instants ensembles… La nuit suivant, nous faisions de même… Discutant, de nos angoisses, de nos peurs, de nos rêves… Des rêves irréalisables… Jusqu’au soir où ces personnes masquées vinrent dans ma cellule, nous voyant tous les deux… Nous nous mettions alors tous deux debout… Yuê tendis les bras hurlant.
-Vous ne me le prendrez pas !
Lourdement armé pour faire face à toute résistance, il était inutile de résister… Je m’y attendais… je voudrais dire que je m’y été préparé, mais cela était impossible… C’était mon destin… je devais faire avec… La peur me paralysait… Les hommes masqués s’approchaient… Soudain, il m’attrapa par la taille et sauta dans le vide…
Je tombe, ne pouvant me rattraper. Je sens mon âme s’échapper… La gravité m’attirer, l’air m’enlacer…
La fin… C’était la fin… Douce vie de mystère… Dans la littérature j’avais lu une phrase profonde… Dont je venais d'en saisir le sens. « On ne peut dire que l’on était heureux que sur notre lit de mort »… Oui… Je pouvais dire que j’avais été heureux… Une vie forte en souffrance… Dans l’obscurité j’ai découverts l’amour, la joie, la vie…
Sa main, caressant ma joue… Chute inévitable… Dernier échange de regard avant les nuits éternelles…
Doux éclats de lumière, larmes envolés, emblème illuminé… Cette voix, elle résonne dans ma tête…
-Je t’aime…
Des lèvres douces, humides, euphorisantes… Des larmes échappées dans ces derniers instants… Le dernier éclat de la vie… De sa vie…
Fissures lumineuses incontrôlables parcourant son corps, énergie pure, fumée épaisse et lumineuse, être de pure énergie, ailles papillonnées… Doux être éphémère, arborant sa plus grande beauté aux abords de la mort…
Je t’aime… Mais si un jour je devais de l’avouer… Je devrais disparaître… La gravité perdu toute influence… Je le sentais, au fond de moi… C’était la fin… Sa fin…
-Restes avec moi ! Ne disparais pas ! Je t’aime alors ne me laisses pas ! -La magie est belle… La magie est pure… L’amour est la plus grande des magies… Je t’offre la liberté… De mon dernier éclat, j’éclairerais ton cœur… Oublie ta haines et vie… Vie pour toi… Vie pour nous…
Un halo lumineux m’enveloppant… Le papillon s’envolant… De ses battements, une mélodie fleurit s’échappait… Comète pure pénétrant au cœur du bâtiment flottant. Feux d’artifice mortel… La nuit fut éclairée par ce soleil miniaturé… Les restes enflammés touchèrent le sol rocheux… Seul des milliers de papillons volaient… âme brisée…
Un hurlement sourd… Révélateur d’une douleur bien encrée, un nom étouffé… Fumée lumineuse, énergie du cœur, magie révélée par l’amour atteignant son apogée… Les papillons perdirent toute forme, fusant vers mon cœur… De là se forma un pendentif, un papillon s’échappant de son enveloppe réclusive. Figé, métallisé… Son âme, son énergie, son cœur venaient d’être conservé…
Son éclat… L’éclat de cet emblème témoin d’un amour pur et éternel… Cette luminosité fut la dernière chose que je vis avant d’être arraché de ce monde par les songes… Corps inerte volant vers une destination inconnue…
Fiore, un pays doux, sans problèmes majeurs apparent… C’est dans ce pays que j’ouvris les yeux… Après ce désastre… La liberté… J’étais libre… Mais j’étais seul… Etais-je réellement libre ? N’étais-je pas mieux là-haut, avec sa compagnie ?
Son fantôme me hante… Jour après jours… Je pense toujours à lui… Lui qui m’accompagne, accroché à mon coup. Ce pendentif… Que veut-il dire ? Que s’est-il réellement passé ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête… La seule chose dont j’avais conscience, c’était sa présence. Yuê était toujours là… Sa présence me réconfortait… Du moins, son aura… Je me fis une promesse… Je le ramènerais. Qu’importe combien de temps cela me prendra, je le ramènerais… Il n’est pas encore mort…
Une course effrénée, un nuage soulevé, une traînée le long de ces pas assurés. J’y vais… J’y cours… Où je ne sais pas… mais là-haut je découvrirais… Comment le ramener… Je te ramènerais …
…je t’attends
Mes larmes coulent…
…je les assècherais
Mon cœur bat…
…pour nous
Je chanterais…
…je t’accompagnerais
Je te caresserais…
…pour te réchauffer
Tu es ma vie…
…tu es mon âme
…
Les journées passèrent, les nuits s’écoulèrent, les effets des expériences s’accentuaient… Mais que faire, il fallait que je le fasse… Il fallait que je le sauve… Je te sauverais…
La scène, lieu de chant, culte de la musique, de la beauté, du spectacle. Une étoile dans le ciel brumeux… Habits saillants, stylistes, maquillages, groupe de musique… tout étais prêt. La foule acclame leur entrée… Il ne reste plus que moi… Il faut se lancer. Encore ce soir, Madame Conchita va diner… Cette chanson…Vous me croirez si je vous dis que je l’ai écrite alors que j’étais en train de mourir de faim ? Un succès sans nom pour une chanson si… étrange… Qui suis-je pour critiquer ceux qui me font vivre ? Il est temps… Je dépose ma sucette framboise sur la table, empoigne le micro et me lance. Saut au-dessus de la palissade, ils m’acclament… Ils m’ont remarqués… J’arrive par les cieux… Tout a été orchestré… Les lumières m’encerclent, il est temps… Un baiser sur ce pendentif enchanté, des ailes lumineuses et fumeuses se mettent à pousser. La chanson démarre, Madame Conchita n’attendait que cela ♫ …
Encore une soirée épuisante, la foule était déchaînée, pas un instant de répit, ils en voulaient pour leur argent, il fallait qu’ils en sortent satisfait. Vous vous demandez surement comment j’en suis venu à devenir chanteur alors que mes objectifs étaient plus nobles et plus profonds que ce rôle superficiel ? Voici la réponse à votre question…
Jour après jours, les recherches s’accentuaient… Nuit après nuit, mon corps se transformait… Mon cœur pleurait… Je devais vivre… Les recherches avançaient… Je découvris que je pouvais enchanter des objets, mieux encore, que je pouvais transformer l’énergie du monde, du cœur, de l’âme, des objets ou êtres vivants pour leur faire prendre forme... Des objets aux pouvoirs particuliers… Quelque chose qui, pour le moment, était irréversible…
Vivre… Il fallait vivre… Pour cela, le vol était mon pêché… Nourriture, habits, je volais tout, dès que je sortais des nombreuses bibliothèques. Le vol était quelque chose de naturelle… Si tu as besoin de quelque chose, tu le prends… Jusqu’au jour… Ce fameux jour où je le vis… Il est blond… Il est beau… Et surtout, il est un mage… Mage émotionnelle. Peut-être la clé à mon problème… Surement la clé… oui… Tous les ouvrages de Fiore, je les ai lus, aucun ne m’a apporté la réponse. Je devais la trouver seul… Issu de l’amour, ce sortilège devait pouvoir être inversé par un mage aussi compétent que ce cher Miku. Le seul problème étant et restant qu’il était difficile d’approcher une telle célébrité lorsque l’on était qu’un adolescent égaré… Mon objectif devenait alors celui d’en devenir une aussi… Des étoiles. Une chose en entraînant une autre, je fini chanteur… Repéré par un vieux pervers complètement halluciné… Des trics de langage à en faire pâlir un perroquet, une langue bien pendue à rentre jaloux un chien déshydraté… Mais un outil tout ce qu’il y a de plus pratique pour atteindre mes objectifs… Les années passèrent et petit à petit… Mon caractère changea, se renforçant, ce centrant sur d’autres choses… Mais je n’oubliais pas mon objectif… Bon but ultime… Le ramener…
Reste un élément en suspens… Le conseil. Ôh douce histoire qu’est cette entrée au conseil… Peut-être ne devrais-je pas vous la raconter ?
Toutes les vies sont utiles, tout le monde a le droit de vivre… Tout le monde née avec ce droit, celui de vivre… Celui d’en faire ce bon il lui semble… Ce droit, on a voulu me le retirer à la naissance… Tel est la raison pour laquelle nul ne peut attaquer des enfants ! Adultes, je n’en ai que faire, leur âme est déjà corrompue…
Un grand homme, élégant aux cheveux bleutés… Fier, il arbore les tenus du conseil… Pense-t-il qu’il est supérieur seulement pour un bout de tissu ? Les gens sont étranges… Ils ont besoin de se classer, de se sentir supérieur… Cela me répugne… En faisant cela, ils deviennent eux-mêmes inférieurs… Triste vie qu’est là leur… Mais je m’égare, revenons à notre histoire. Cette homme du conseil se promenait un jour de marché, en profitant pour embêter les quelques marchands honnêtes, leur parlant de taxe ou autre choses… Encore une âme corrompue par Satan… Quel triste être…
Heureusement, des âmes pures se promenaient dans des rues parallèles. Des jeunes enfants à qui j’offrais de temps à autre des sucettes. J’appréciais leur présence… Leurs yeux ronds et brillant dès lors que l’on s’adressait à eux de manière douce. Leur sourire éclatant me faisant tant penser à Yuê… Ils se débrouillaient pour survivre, volant quelques pommes aux marchands dès qu’ils avaient le dos tourné… Des jeux de cache-cache entre eux et ces vieux lourdeaux. Finalement, quelques pommes contre une activité physique quotidienne, c’était un bon échange… Jusqu’à ce que cet homme aux cheveux bleus s’en mêle. Mon sourire amusé se glaça en voyant sa réaction…
-Sale vermine !
Il poursuivit l’enfant, l’attrapa par le col et le jeta à terre. Le marchand fût heureux d’en avoir attrapé enfin un… Un savon aurait été suffisant, mais l’homme capé avait une méthode bien plus radicale… Au point où l’homme potelé suppliait le mage du conseil d’arrêter. Des coups de pieds dans le ventre, le dos, écrasant la tête du jeune enfant… Des injures tous plus horribles les uns que les autres… S’en était trop, il fallait que je m’en mêle…
Une course effrénée, un poing serré, le coup lui apprit à voler. Mes yeux écarlates virèrent couleur sang. Visage fermé, je fis signe aux autres enfants de l’emporter. Une troupe s’agglutinait autour de nous, restant à une distance raisonnable, je pouvais entendre leurs murmures.
-C’est Fryleï le chanteur, j’en suis sûr ! -Et lui c’est un mage du conseil… -Tu crois qu’il va l’enfermer ? -Il faudrait prendre en photo la scène et les revendre au sorcerer…
Un hurlement les firent tous taire… Le mage venait de se relever, effaré.
-SAIS-TU QUI JE SUIS ?!
Je me débouchai l’oreille droite avec mon petit droit, tout en baillant puis, le fixa d’un air blasé.
-Rien à foutre !
Enervé, l’homme se transforma en espèce de gros gorille… Cela lui allait particulièrement bien… Il se jeta sur moi alors que je pris une banane sur un stand. La jetant en l’air, il dévia sa trajectoire pour l’attraper. J’en profitai pour donner un coup de pied d’une force extrême dans ses parties génitales. Inutile de dire qu’il finit à terre incapable de se relever… Aussi bête qu’un singe… Une fois sa forme humaine reprise, je le déshabillai puis l’attacha par son caleçon à un lampadaire. Bizarrement, il était tout de suite moins crédible.
Alors que je me grattais le nez, satisfait de cette petite leçon, un homme aux poings bien larges m’attrapa par l’épaule, il portait un masque sur la moitié de son visage, laissant au grand jour sa mâchoire carrée et son sourire carnassier.
-J’adore ce que tu lui as fait petit ! Il le méritait. Je devais lui donner une leçon à cause de ses abus de pouvoir, mais c’est bien, tu t’en es occupé.
Suivit alors une invitation à faire partie du conseil… Le conseil… Cela ne me disait rien du tout, si c’était pour finir comme cette vermine, non merci ! Bien qu’après une légère réflexion, me vint à l’esprit le fait qu’ils possédaient des bandes de donnés sur les différentes magies. Cela pouvait être utile pour l’avancée de mes recherches… J’exceptai alors l’invitation… Sans vraiment savoir dans quoi je m’entraînais… Finalement… J’aurais dû décliner…
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Dim 20 Oct - 9:15
Oméa K. Shizuka
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Titre : Oh met ta cheeseburka Crédit : Saber by Yamabukiiro & Unknown. Modifiés par mes soins. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10250/35000) Mérite: (333/400)
Coucou Invité, sois le bienvenu(e) sur FairyTail RPG.
Je vais procéder à l'examen approfondi de ta fiche personnage afin de nettoyer les imperfections qui pourraient s'être glissées à l'intérieur. Je ne suis donc là que pour m'assurer que tout va bien et que tu n'aura aucun mal à évoluer parmi nous. Mes remarques pourraient parfois te paraître laide et blessante, je m'en excuse d'avance et te prie de ne pas le prendre pour une attaque personnelle mais comme un tremplin vers un chemin meilleur. N'hésites pas à poser tes questions via MP ou Chat Box en cas de problème de compréhension, je serais ravie de t'aider.
Je te souhaite une agréable lecture et te remercie de ta patience.
• Commentaire Général
Navrée pour le retard qu'a pris ta fiche. Les études tous ça tous ça ...
• Psychologie
Alors là, je suis soufflée mec. J'arrive pas à croire que le seul truc que je vais te reprocher c'est ton orthographe lamentable. Et puis la musique .... Haaaan... Dire que tu es un de ses cafards du conseil ...
• Test RPG / Background
Bon déjà Poil de carotte, on dit nouveau né. Que fais ais je qui n’est pas mal non plus tiens. Tu inverses tes codes couleurs aussi. Pas mal de faute franchement je suis déçue. Cela dis l’aspect possitif dans tout ça c’est que j’aime bien l’histoire.
• Magie
Alors alors alors, je suis pas sûre de tout avoir saisi dans la description. Tu mets beaucoup de blabla là où il n'y en a pas besoin. Charlatan va.
Retour à l'entrainement Va falloir corriger tes fautes et les deux trois détails sur la magie. Sinon dans l’essemble chapeau bas petit gars
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Dim 27 Oct - 18:25
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Salut ! Tout d'abords merci d'avoir commenté ma fiche ^^
Les fautes d'orthographe dans la psycho a été atomisé par Amy *w* Puis le Background j’ai bien bien relu, j'ai réussi à enlever pas mal de fautes donc j'espère que ça passera >.<
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Dim 27 Oct - 19:05
Oméa K. Shizuka
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Titre : Oh met ta cheeseburka Crédit : Saber by Yamabukiiro & Unknown. Modifiés par mes soins. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10250/35000) Mérite: (333/400)
• Magie
Retour à l'entrainement Un détail tout riquiqui ou deux et on passe au second validateur. Que je me débarrasse de ta face de roux oo
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Dim 27 Oct - 21:39
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Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Dim 27 Oct - 22:02
Oméa K. Shizuka
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Titre : Oh met ta cheeseburka Crédit : Saber by Yamabukiiro & Unknown. Modifiés par mes soins. Feuille de personnage Maîtrise Magique: (10250/35000) Mérite: (333/400)
• Magie
Passage du Patron Va crever chien du Conseil. Plutôt finir en Maid pour Solis que t'épouser.
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Ven 1 Nov - 17:42
Bonsoir et bienvenue sur FTRPG. Je vais procéder au commentaire de ta fiche, afin d'y relever les points positifs et négatifs. Cela a pour but d'optimiser ton personnage, et de le rendre le plus agréable à jouer en rapport avec notre univers, et en accord avec notre règlement. Toutes mes remarques seront donc à prendre en ce sens, et ne sont aucunement des critiques personnelles.
Commentaire général Pas de fautes particulières, je valide.
Psychologie Validée
Background Background validé, complet et bien écrit, même si je me demande un peu où c'était. Amusante coincidence, j'ai écouté et découvert Conchita il y a quelques jours, même si c'était en anglais. Dans tout les cas, je valide
Pouvoir
Conclusion Je vais demander un effort de recadrage sur la magie, qui touche à trop de domaine. ça part théoriquement sur de l'énergétique, sur la notion de vivant, et cela tombe vaguement dans le domaine émotionnel, donc recentre bien ta magie sur ce qui la compose. Là, trop d'éparpillement, tu as accès à trop de genres magiques.
En attente de modifications
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Ven 1 Nov - 18:44
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Je te remercie d'avoir commenté ma fiche
Voilà ! En espérant que cette fois tout est bon ^^
Sujet: Re: Tu veux une sucette? ~ [corrigé] Lun 4 Nov - 14:06
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