Il y a des jours où l’on comprend que grandir est une assez bonne chose. Être un enfant apporte bien trop de contrainte sur le chemin vers la puissance. Le corps et l’esprit d’un petit garçon ou d’une petite fille ne sont pas préparés à subir les affres des longs entrainements matinaux, des longues heures de méditations, etc... Aussi je ne m’attendais pas à retrouver ce corps que j’exècre autant en si peu de temps. Mais laissez-moi vous expliquer ce qu’il s’est passé.

Voila une semaine qu’il pleuvait sans cesse sur Fiore. Durant ce laps de temps, j’avais entendu parler d’une rumeur parlant de mage d’une guilde marchande qui disparaissaient dans les alentour d’Oak Town. Vous savez surement que ces dernier temps, je ne vivais que de ces “rumeurs”. Aussi je ne pouvais dire non à une quelconque source de revenu. Ne possédant pas de nombreux vêtements -et surtout pas de vêtements de pluie- je du me rendre chez une vielle femme appartenant à la guilde, semblant savoir quelque chose sur ces disparitions, sous une pluie battante...

Ma première surprise fut les cris de gamins qui semblaient provenir de la maison où je devais faire une chose... Et évidemment il fallait que je déteste les mioches... Je sentais mes rhumatismes revenir. Malheureusement pour moi, je n’avais pas de rhumatismes, et donc aucune excuse pour partir d’ici. Ma seconde surprise fut la plus violente. J’avais remarqué en arrivant un couple de fille, une rousse et une aux cheveux blancs laiteux, qui semblaient se disputer. La rousse avait finis par partir et l’autre fille était rentrée avec une vielle femme. J’attendis quelques minutes avant de voir que la fille ne semblait pas vouloir partir. Je frappai donc à la porte.

La même vielle dame m’ouvrit et me poussa dans le salon. Je remarquai tout de suite les gamins qui faisaient ce que des mioches de leur âge faisaient. Il y en avait une seule qui semblait choqué et qui me semblait familière. Où l’avais-je déjà vu. Ca y est je savais. Elle ressemblait à la fille aux cheveux blancs de tout à l’heure. Ha, ha, ha... Attend. La fille de tout à l’heure ? Mais c’était pas une mioche il me semblait. Je demandais alors à la vielle dame :
- Dîtes-moi madame.
- Oui ?
- La fille qui vient de venir.
- Oui ?
- Par où est-elle sortit ?
- Eh bien, par la porte d’entrée voyons.
- Pourtant je n’ai vu personne sortir.
- Vous me paraissez bien trop curieux monsieur.
- Mon père me l’a souvent fais remarqué.

Avant que je puisse dire mes accusations et remettre cette folle aux autorités compétentes, me voila avec un corps d’un enfant de sept ans. Moi avec un corps de mioche. MERDDDDDE. Je me jurai de faire payer cela à cette grosse vache.

HRP:

Bon résumons les faits depuis le début. Alors que j’enquêtais sur de mystérieuses disparitions de mages, j’avais rencontré une vielle folle qui m’avait changé en mioche de sept ans. A part cela, tout allait pour le mieux. La vielle magicienne nous avait emmené, moi et l’autre fille aux cheveux blancs, dans la garderie où l’on pouvait voir tous les mages dans le même état que nous.

J’entrainai la fille avec moi dans un coin où personne ne pouvait ni nous voir, ni nous entendre. Je m’assis et dis :
- Mon nom est Emil Nocturne. Je suis un mage de Fairy Tail. Il va falloir travailler en équipe si on veut se débarrasser de cette mégère. Pour cela je dois en savoir le plus sur toi. Tu t’y connais en arts martiaux ?

Alors que je l’harcelais de question, j’en profitais pour me présenter rapidement sans trop m’étaler sur le sujet. J’avais déjà un plan en tête : L’un de nous deux allais faire diversion en se disputant avec un autre enfant, pendant que l’autre allais attaquer la vieille par derrière pendant qu’elle tenterait de régler le confit. Même si nous n’avions pas la même force que avec notre âge véritable, un coup sur la nuque restait très efficace.

Je m’efforçais d’expliquer en détail mon plan lorsque la fille eu finis de se présenter. Je lui proposais alors de créer la diversion pendant que j’assommerais la vieille. J’espérai sincèrement qu’elle allait accepter. Sinon, nous devrions trouver un nouveau plan. Mais j’avais surement forcé un peu trop la main de cette jeune fille. Je décidai de l’amadouer en lui racontant mon histoire :
- Tu ne dois pas vraiment me faire confiance, et tu aurais en partie raison, mais je ne suis pas une personne aux mauvaises intentions. La seule erreur que je n’ai jamais commis par le passé et le fait que j’ai… j’ai… j’ai, d’une certaine façon, tué mon père adoptif. Mais je me suis repentis et je ne peux pas laisser ces pauvres mages dans leurs états.

Je poursuivis après une courte pause :
- Alors ? (Je tendis ma main) Tu es avec moi ou contre moi ?

La fille prénommé Yuki accepta puis me demanda ce que nous allions faire si notre plan marchait. Je lui raconta l’histoire de Gulliver, qui s’était faire attraper et plaqué au sol par des lilliputiens. Il fallait que nous refassions cet exploit coute que coute. J’avais remarqué des yoyos dans les jeux disponibles. Je comptais utiliser la ficelle pour l’attacher et la forcé à coopérer. Si elle refusait toujours, je devrais alors chercher mon épée. La menace marche toujours très bien si on l’applique correctement. Mes explications terminé je partis faire mes préparations, puis je précisai rapidement qu’elle devait agir au moment où je lui ferais signe.

Enlever les ficelles des yoyos ne fut pas une tache aisée, d’une part parce qu’elles étaient toutes emmêlées, et d’autre part parce qu’il fallait que je ne me fasse pas remarquer. Or la discrétion n’est pas vraiment mon truc. Plusieurs enfants-mages me demandèrent ce que je faisais et la vieille semblait m’observer avec un certain intérêt. Je n’arrêtais pas de répéter la même excuse en boucle : “Je démêle les yoyos.”. Cette opération dura une bonne heure. Après avoir obtenu suffisamment de fil je cherchai Yuki. Après l’avoir vu et m’être assuré qu’elle seul puisse me voir, je lui fis le signe de commencer la diversion. Pendant ce temps, je partis me cacher en attendant que la diversion arrive.

Spoiler:

Yuki se débrouilla bien mieux que je ne l’avais espéré. Elle se mit à se battre avec un garçon, et grâce aux dommages collatéraux, tous les enfants se joignirent rapidement à la bagarre générale. La vielle, qui était dans son bureau, fut attiré par le bruit et se dirigea vers la garderie. Je m’interposai à ce moment en lui barrant le passage de mon petit corps de gamin. Je lui lançai un regard insolent et plein de défi. Lorsqu’elle me vit, elle reprit son air de grand-mère et me demanda gentiment de regagner la garderie. Voyant que je ne voulais pas coopérer, elle s’approcha lentement et tenta de m’attraper. J’esquivai en profitant de ma rapidité pour lui donner un petit coup de pied. Elle se retourna et je la vis pour la première fois en colère. Elle me sauta alors dessus pour me faire la leçon.

J’agis alors par pur reflexe. Arrivé à ma portée, je la pris de mes deux petits bras et, profitant de sa propre vitesse, je fis une technique d’arts martiaux pour la projeter violemment à terre. Le choc l’étourdis et j’en profitai alors pour l’attacher avec les fils des yoyos. Je testai la résistance des liens et partit à la recherche de mon épée. Je la trouvai dans un placard du bureau, la pris et revins voir la dame. Elle s’était réveillé entre temps et tentait de se libérer. Je me mis à son niveau et m’assis pour lui parler :
- Maintenant que je vous ai vaincu, vous allez pouvoir nous libérer, moi et  tous les autres mages. N’est-ce pas ?
- Tu lis trop de conte mon enfant. Libère-moi tout de suite et je te pardonn...
- C’est plutôt vous qui ne lisez pas assez, la coupai-je en lui montrant mon épée. Je poursuivis :
- Je ne suis pas comme tous ceux que vous avez déjà rencontré, j’ai déjà tué quelqu’un. Je n’aurai aucun regret à me débarrassez de vous.

Seulement la moitié de ce que j’avais dis n’étais vrai. Jamais je n’aurais pus la tué de sang-froid et encore moins n’en éprouver aucun remord. Même si séquestrer des gens n’était pas une très bonne action, cette vielle dame ne méritait pas la peine de mort. Cependant mon discours semblait avoir fait assez d’effet pour lui faire accepter. Je l’emmenai donc, sans la libérer pour autant, vers la garderie où je trouvais une pagaille pas possible. J’appelai ensuite tous les mages pour que la vieille inverse son sortilège. Arriva à un moment le tour de Yuki. Je la regardai en lui faisant le pouce de la victoire. J’attendais de voir sa réaction.