Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Le temps était morose aujourd’hui, les arbres forçaient pour ne pas perdre leur feuillage. Ces derniers jours j’avais beaucoup voyagé. Nord, Plage, Akane Resort, Kunugi, retour au Nord, passage à Crocus, retour à Blue Pegasus en passant par la prison, puis là je suis de nouveau à Crocus. Ces derniers jours, c’était le calme plat à la guilde. Je n’avais pas besoin d’argent, je n’ai été appelé pour aucune mission, et apparemment Senji n’a pas besoin de moi non plus sinon il m’aurait contacté. Et c’est en pensant à ça que j’ai voulu partir ici, à Crocus. C’est aussi la ville où se trouve le lieu où se rassemblent les membres du groupe. Alors que je m’aventurai dans la ville, la sensation de quelques goûtes sur le visage se fit sentir ; il commençait à pleuvoir. Le temps de trouver la bonne rue, j’étais déjà tremper. Tant mieux, en y pensant. Je passe dans une rue sombre d’un côté et j’en ressors de l’autre blond, yeux bleus, vêtements de couleurs différentes, et le visage équipé de deux ou trois cicatrices. Pour le moment je n’avais jamais utilisé ma technique de copie pour changer mon apparence mais j’avais envie de garder mon identité. Porte ouverte, je passai pas l’entrée, prenant soin de poser mes chaussures où le dessous à moitié dégueulasse de la boue des ruelles et mon manteau que je jetais maladroitement. Le lieu n’était pas comme une guilde, c’était une maison, une résidence, quelque chose de discret où une femme pourrait vivre avec ses enfants et pas où des personnes anti-conseil se réunirait pour aider la population ou quelque chose du genre.
Comprenant que s’il y avait une personne dans la maison elle ne m’entendrait pas marchant avec des chaussettes, je commençais à demander s’il y avait quelqu’un quelque part. Je passai dans tous les couloirs comprenant que de ce côté se trouvaient les toilettes, de l’autre des chambres, une cuisine… C’était vraiment une maison comme les autres mais à mon avis les pièces visitées semblaient très petite. Comme si le reste de la maison avait été sauvegardé pour autre chose. Allant un peu plus loin, je remarquais une infirmerie. Puis en avançant quelques mètres de plus, une porte ouverte, une pièce noire, des signes sur le sol bizarre. Trop gore à mon goût, j’avançais encore une fois. Et puis pour finir, une grande salle, sûrement le cœur de la demeure, une sorte de salon équipé avec des objets d’entraînement. Remarquant à canapé, je m’écroulai, couché, les deux bras sur le front et la jambe droite côté dos du canapé levée, me demandant si le lieu était sécurisé. Après tout j’ai pu entrer par la porte normalement. Est-ce qu’elle ne s’ouvre qu’aux personnes portant ce mystérieux tatouage invisible ? Alors que je me posais plusieurs questions sur ce lieu que je venais de visiter, où j’étais seul, je m’endormis.
Sujet: Re: The Crimson Pegasus Sam 31 Aoû - 20:36
Damaz Elandez
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CHRIS & DAMAZ
Sujet: Re: The Crimson Pegasus Ven 13 Sep - 21:38
Daryan C. Illunar
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J’ai les yeux fermés, faisant mine de dormir. Couché sur le dos, bras sur la tête, cachant front et moitié d’œil, j’attends. Je n’entends aucun bruit mais la sensation m’est présentée. Mes oreilles bourdonnent un peu, s’arrêtent ; rien. Je sens. Quelques goûtes frappant le sol, quelques goûtes survolant le sol, marchant tel un humain, de l’eau. Perception de la chose acquise, elle est mouillée, humaine, ou presque. J’ouvre doucement mon œil peu caché et regarde ce qui arrive. Trop grand. Je ne peux pas le voir sans déplacer mon bras et faire semblant de dormir tout en bougeant c’est un peu chaud voire même complètement impossible et pas crédible. Pas du tout même. Sa main se pose sur le dessus du canapé et l’autre près de ma tête. Je le sens pousser sur ses jambes et se mettre au-dessus de moi. Voici le jour où Chris, mage d’eau de Blue Pegasus, se fait violer dans les locaux de Crimson Hound, le groupe de rebelles qu’il a décidé de rejoindre pour des raisons personnelles. Paix à ton âme. Mouillé comme il est je pourrais très bien le faire exploser mais dans sa position j’en prendrai plein la tronche aussi. Ma paupière remonte un petit peu et ce visage me devient familier, déjà vu, nom déjà entendu – mais pas trop retenu en fait – et identité reconnue. Je l’ai vu il y a quelques jours seulement à la guilde, buvant un verre d’alcool aussi sec qu’une femme voulant montrer qui était le boss dans la maison. Mes sens remarquent un visage qui devient petit à petit crispé, comme un choc. Il ne me faudrait qu’un coup pour lui couper sa respiration ou le faire tomber d’une douleur bien suspecte. Ou peut-être les deux. Sans ouvrir les yeux, j’accroche ma main à son flanc gauche et le jette sur le côté. Débarrassé de l’entrave de honte, j’ouvre enfin les yeux et me lève vers lui, lui présentant mon bras pour l’aider à se lever. J’avais compris qui il était. Il avait compris qui j’étais. Nous avions compris qu’il était temps de tout cacher. En y pensant, je n’aurai jamais pensé qu’un membre de Blue Pegasus aurait rejoint lui aussi Crimson Hound. Pourquoi un membre de guilde légale ferait ça ? Un petit instant de pause et je me réponds à moi-même par une autre question : ne suis-je pas un membre de guilde légale ? J’ai ma raison, une raison personnelle, égoïste, une raison qui ne donnera sûrement pas un quelconque avantage à ce groupe mais seulement à moi. Enfin, c’est ce que je pense aujourd’hui, est-ce que cette pensée sera aussi celle de demain ? Ces petites choses, ces petits problèmes, une influence future ne s’aurait tardée un jour ou lettre. Famille tuée.
Assis de nouveau sur le canapé, les deux coudes sur les deux genoux, les mains jointent vers mon menton, je le regarde dans les yeux et pose mon regard sur sa nuque, remarquant le tatouage de Blue Pegasus. Il est comme moi.
« Caché derrière le pégase d’innocence. »
Il est vrai que pour des personnes comme nous qui nous cachons à travers l’image de membres d’une guilde comme Blue Pegasus pour rejoindre un groupe indépendant comme Crimson Hound – indépendant, illégal, ça c’est qu’aux yeux du conseil – c’est une couverture parfaite. Cependant je ne parlais pas d’une quelconque image pour cacher sa personne mais bel et bien du tatouage de guilde. Je pose mes yeux sur mon bras droit et dégage ma manche jusqu’au-dessus de mon coude, vers mon avant-bras, m’étant en évidence la marque quelque peu au-dessus de mon poignet.
Spoiler:
En ce moment j'ai pas d'inspiration pour le RP et encore moins pour ici donc je m'excuse de la réponse pourrie et du temps d'attente...
Sujet: Re: The Crimson Pegasus Mar 17 Sep - 13:54
Damaz Elandez
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Sujet: Re: The Crimson Pegasus Jeu 19 Sep - 19:35
Daryan C. Illunar
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« Caché ce que l'on ne saura voir, pégase d’innocence déjà bouffé par le temps sans que l'on ne puisse rien y changer »
Son regard se plonge dans le miens, comme s’il me scrutait de haut en bas, du moins profond au plus profond. Au plus profond, oui. Je n’aime pas ce genre de manières, c’est définitivement une sorte de viol mental. La personne essaye avec tant de mal de voir ce que cache l’émotion, l’expression, de nos yeux. C’est comme se mettre à nu : c’est gênant et ça ne marche pas tout le temps. Son visage s’approche doucement du mien, sûrement pour examiner encore mieux cette couleur d’Emeraude que je détiens tant. Plus il approche et plus je me retiens de rougir de honte, mais pourtant l’envie d’essayer de ne pas détruire cette façade, cette image, donnant celle dont sans doute je ne suis pas, je n’ai pas envie de la lâcher, elle s’accroche encore et encore et je finis par me contrôler. Plus pour longtemps. L’homme dont le nom m’est encore embrumé dans mon esprit m’attrape les deux poignets, me les poussant doucement mais fortement contre le cuir confortable du canapé. Les ramenant vers lui, je me sens tombé lentement sur le dos, petit à petit. Ma jambe droite est levée, genoux courbé, se plaquant contre le dos du meuble. Son bras l’effleure doucement, son tibia se pose près d’elle, l’autre sur le côté différent à celle-ci. Je ne peux plus bouger. Sa tête se rapproche de plus en plus, la peur m’enivre, une sueur froide s’écoule sur ma tempe, ma tête bascule vers l’arrière au fur et à mesure que son visage monte vers celle-ci ; mon menton se retrouve en hauteur et son souffle contre le côté de mon cou. Mes dents se serrent contre mes lèvres, aucun mot de sors, aucune réaction, absolument rien. J’aimerai ne pas me laisser faire et pourtant mon corps n’arrive plus à se défendre seul ; c’est comme sa respiration en cadence m’endormait entièrement. Et puis, je me souviens de son prénom sur le moment. Et d’une voix reprenant respiration, j’essaie tant bien que mal à parler.
« Da... - Et si on fêtait ça ? »
Ses lèvres quittent mon oreille et mon cou, son visage se fixe à quelques centimètres du miens, et il fait ce sourire d’égoïsme, me laissant seul sur le moment pour aller chercher des boissons. De mon côté je reste toujours couché avec le genou levé, stupéfait, les yeux ouverts, ne pouvant rien dire.
« A toi, a moi, au Conseil et à notre future condition si nous sommes démasqué. »
Mes yeux se posent de nouveau à mi-clos et de nouveau impassible, je le regarde de travers, alliant colère et culpabilité d’on ne sait où et d’on ne sait pour qui, pour quoi. Puis je me remets en position assise, buvant la première gorgée avant de lever la bouteille en l’air. Il a ramené directement deux bouteilles. Même pas des verres, ni des gobelets. Gobelets se trouvant au-dessus de l’étagère, visibles.
« Alors dis-moi, quelle est la raison de ta présence ici cher pégase mutilé ? - Pas pour me bourrer la gueule et ne pas me souvenir demain de ce qu’il pourrait se passer aujourd’hui. »
Je l’invite à boire à son tour dans la bouteille qu’il avait prise pour lui. Bizarrement, l’homme osé n’a pas pris une bouteille pour deux : d’un côté je suis impressionné, de l’autre je suis carrément perdu. Alors qu’il s’est de nouveau assis à côté de moi, je m’avance près de lui, collant ma jambe contre la sienne et mon bras contre son épaule. Je m’approche dangereusement et lève sa bouteille à sa bouche.
« Quand on pose une question, on y répond d’abord soi-même. »
Sujet: Re: The Crimson Pegasus Mar 24 Sep - 11:21
Damaz Elandez
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CHRIS & DAMAZ
Sujet: Re: The Crimson Pegasus Lun 30 Sep - 20:27
Daryan C. Illunar
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Il prend pour excuse de sa présence ici le temps qu’il fait dehors : la pluie. Il serait donc passé près d’ici et y a pensé pour s’abriter ? Damaz, crois-tu vraiment que je suis stupide à ce point ? L’humain ne vit que par intérêt alors jouons le jeu encore un peu plus longtemps pour savoir non pas seulement où jusqu’il oserait aller mais que fait-il vraiment ici et surtout, pourquoi ? Nous avons tous rejoint Crimson Hound pour une raison ou une autre. Forcément, on dit qu’il s’agit d’aider la population. Mais comme déjà dit, l’humain ne vit que par intérêt. Même si derrière – ou devant – caché par un mur, nous laissons les pierres du sujet de la population à protéger du Conseil, derrière, ou devant, nous le faisons pour, non seulement un bien-être des autres, mais un envie du nôtre. Quelque chose que nous attendons, quelque chose que nous voulons. J’accepte le fait que Crimson Hound a été créé pour couler le Conseil qui ne fait pas le devoir qu’il devrait. Je maintiens le fait que le point de vue de Senji est bon. Mais je ne maintiens pas qu’ici nous ayons soit disant tous les mêmes idéaux. J’aimerai savoir. Ses griffes osées d’animal viennent toucher mon visage. Il n’arrête donc pas… Alors qu’il monte sur la table comme un chat qu’on aurait envie de frapper avec un balai parce qu’il s’introduit là où il ne devrait pas être, Damaz attrape ma jambe doucement. Je ne dis rien. Jusqu’à ce qu’il la pousse violemment vers lui. Je n’ai pas le temps d’attraper l’accoudoir du canapé pour me retenir que j’ouvre grands les yeux pour atterrir sur le dos, à terre. Petite douleur au niveau de celui-ci, je me redresse sur l’avant-bras, jambes toujours à terre, dos à moitié courbé vers le haut, je regarde l’animal dans les yeux. Bond énorme sur le canapé où il atterrit : ils tombent.
« Tu ne veux pas jouer avec moi ? »
Mon impassibilité commence à parcourir tout mon corps pour en sortir par chacun des pores qu’il possède. Je laisse l’appuie sur seulement un avant-bras et tord mon corps, frappant le poing contre le sol, pour me retourner et regarder l’homme-animal qui s’amuse à faire l’idiot dans la pièce. La colère commençant à prendre le dessus sur moi, je prends appuie sur un pied et saute vers lui, posant une paume sur son buste et entourant son coup de ma lourde main. Je le plaque au sol avec violence et resserre mon étreinte pour l’étrangler, juste assez pour montrer que je n’ai pas forcément envie de rigoler maintenant. Je desserre un peu mais appuie de nouveau avec ma main sur son buste. Je me laisse tomber sur le ventre près de lui, complètement couché, et avance ma tête vers son cou, lui donnant un faux espoir de ce qu’il pourrait se passer lorsque je fais passer mon souffle de celui-ci jusqu’à son oreille. Je souffle doucement dedans puis prends une voix grave.
« Quand je commence un jeu, c’est moi qui tiens les rennes. Alors ne te la joue pas avec moi, Damaz. »
Je m’appuie sur son cou et sa poitrine pour me relever en plaquant un genou à terre et me posant sur mes deux jambes, droit. Alors qu’il est toujours à terre, sur le dos, à moitié choqué et sûrement à moitié ravi de voir que je peux autant jouer la comédie que jouer tout court, je le regarde de haut avec un regard alliant méprise et amitié, un drôle de mélange que moi-même je n’arrive pas à mesurer.
« Donc. Ma question ne t’a sûrement pas semblé très claire, voire même trop claire en fin de compte, non ? Mais je ne posais pas les demandes de pourquoi es-tu rentré par cette porte mais pourquoi es-tu rentré dans ce groupe ? »
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Chris & Damaz
Sujet: Re: The Crimson Pegasus Sam 12 Oct - 22:12
Daryan C. Illunar
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The Crimson Pegasus Revenge
Dos contre poitrine, bras bloqués par deux énormes mains donnant une soit disant paralysie au corps entier contrôlant moral, psychologie de l’être contrôlé. Le muscle arrière se contracte et les omoplates se déplacent ; l’enlacement ne semble pas bouger. Dents mordant la lèvre inférieure, pulsion plus forte sur le muscle, une envie de détruire d’un coup la capacité osée d’oser de l’homme juste derrière. A première vue il ne semble jamais comme ça, le regarder maintenant ne semble pas me donner l’analyse de celui que je ne connaissais que de vue. Aujourd’hui j’ai encore l’impression de ne le connaître que de vue. Impressions, amitiés, envie de compréhension, dégout, colère, toutes émotions s’entremêlent et s’échangent coups sur coups au fond de mon être. L’envie de retourner ma tête et de le mordre de pleines dents dans son cou, dans son bras. Seulement pour me dégager sans avoir besoin de forcer. Je me courbe et me retourne en douceur, faisant mine d’approcher ma tête pour lui donner ce qu’il chercher sûrement. Doucement, sûrement, doucement… Et je le mords violemment sur le dessus de l’épaule. Son étreinte n’est plus. Je me retourne d’un trait et mon poids vient se nicher sur sa mâchoire qui l’envoie contre le mur. Les canalisations tremblent et bientôt des courbes de couleur d’acier s’imposent en lévitation dans les airs. Je m’approche du corps qui espère retrouver l’équilibre en s’appuyant sur le mur et lui assène un énorme coup au milieu de l’estomac, je prenant de cours, d’énervement, de rapidité, de tout, en fin de compte. Les courbes, les cercles, les anneaux, appelons-les comme nous voulons, se plongeant dans le mur en prenant vitesse au même moment où mon cours part et décoche, s’écrasant contre les bras de l’osé, une plaque sur chaque bras, sur chaque jambe ; bloqué. Il ne bouge plus. Je renforce la puissance des objets, il ne bouge plus. Impossible de détruire une chose pareille. Je m’avance doucement et me pose face à lui, attendant qu’il lève la tête et essaye une pulsion de ses muscles aux endroits de ses bras pour manifester le test de la dureté du matériel l’accrochant au mur tel un tableau.
« Qu’est-ce que la vengeance ? »
Dis-moi, réellement : que penses-tu être la vengeance, ta vengeance ? De quoi est-elle faite ? Pourquoi est-elle, surtout ? En fin de compte c’est le pourquoi de l’existence de cette vengeance qui me peine à réfléchir et à m’expliquer. A me demander et à demander à mon tour. Rien. J’oublie. La vengeance possède beaucoup de points différents. La mienne n’existe pratiquement pas. Ou pas encore. Je veux seulement savoir si elle a lieu d’être, je veux m’informer. Lui, j’ai l’impression qu’il connait déjà tous les points de son histoire. Je remets le canapé en place et me mets de nouveau en position assise, une jambe sur une cuisse, formant un angle, les bras sur le dos du canapé.
« J’ai tout mon temps, Damaz. Donc soit tu me lâches, soit tu m’expliques. Et je tiens à ajouter que tu ne bougeras sûrement pas de ce mur sans m’expliquer ce qui ne tourne pas rond dans ta tête. »