Sujet: Re: Il en fallait plus d'un pour nous détruire Ven 30 Mai - 16:41
Daryan C. Illunar
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Titre : Discount De Gaulle Crédit : Zulria (avatar), apache (journal), okinnel (sign) Feuille de personnage Maîtrise Magique: (15900/35000) Mérite: (620/800)
Il en fallait plus d'un pour nous détruire Mais soyons festif
Solides, liquides, une fusion des deux, une exagération évidente, une structure globale qui s’enfonce sur la peau, qui s’écrase sur les eaux, qui désirent transpercer la chaire ; solides, liquides, une fusion des deux, une anomalie certaine, une structure générale qui ôte humanité, qui hantise l’homme, qui rit à la suprématie de l’idiotie humaine. Les lois sont faites pour être respectés. On ne sait pas à qui les offrir, à qui les donner, qui doit les garder. Si ce gardien les enfreints, les lois ne sont plus. Si les lois ne sont plus, l’humanité n’est plus. Ces lois seront gérées par des dieux. Ces dieux auront des intermédiaires. Je ferais partie de ces intermédiaires. Crimson Hounds est cet intermédiaire. Si le Conseil n’est pas capable d’arrêter ces stupidités, ces vols, ces manufactures équipées d’un trou béant dans leurs murs, s’il n’est pas capable de ça, alors il n’est capable de rien. Solides, liquides, une fusion des deux, une honte aux dieux, une structure immense qui dénonce la culpabilité. Quelle culpabilité ? Celui du vol. En effet, il n’en dit rien. En effet, il n’avoue rien. En effet, il ne peut pas, il se noie. On ne peut pas parler quand l’on se noie. Néanmoins, s’il se noie, c’est parce qu’il a commis une faute. S’il a commis une faute, c’est parce qu’il est stupide. S’il est stupide, c’est pour ça qu’on le punie. Solides et liquides contrôlées par la jeune beauté interfèrent entre la peau et la magie du gras-sur-pattes. Je ne savais pas qu’elle en était capable. Les solides ? Un jeu d’enfant pour une femme ayant quitté l’âge de jouer. Les liquides ? Nouveauté absolue sur ma rétine, connectée à l’émerveillant de mes sens, d’une partie de mon esprit, de ce qui contrôle mon corps, ou contrôle toute chose, une partie des sens qui m’émerveille. Une bulle qui éclate et répands sa faculté au sol tel un sceau que l’on aurait jeté au-dessus d’une fenêtre sans qu’il ne tombe sur un malencontreux, rempli d’eau.
Le gras semble émergé, émergeant. Le gras semble étouffé, étouffant, étouffant sous ses habits. Une main tendue qui m’invite au final. Un final qui s’annonce festif. En effet, pourquoi festif ? Lors des fêtes, il doit y avoir un feu d’artifice. Il n’y aura pas de feux, il n’y aura pas d’artifices, il n’y aura que de vrai, qu’une explosion, qu’une évidence, qu’une perte non de vie mais d’honneur. Un gars qui ne peut bouger, un gras qui ne pourra plus bouger, un gras couché et sans relève. Une main rugueuse et grande qui se pose dans une main douce et fine. Des yeux verts qui se tournent sur le côté, un sourire qui se tient à la femme. La bulle d’eau se reconstruit. Plus grande, plus imposante, plus condensée, une spécialité. Un. Deux. Trois. Après tout, soyons festifs. Au final, des habits solides qui serrent, une demande aquatique qui verse. Après tout, soit festif, petit homme, explose.
Et la bulle explosa sous les balances d’air et du bruit. Son corps tombe à terre, endormi. Si l’instance judiciaire ne peut invoquer son filet, alors le filet attrapera la proie, il la bouffera, juste avant de la jeter sur le parquet du château de l’instance. Ce filet pourri, dérivant, ce filet osé, c’est nous…
Sujet: Re: Il en fallait plus d'un pour nous détruire Mar 12 Aoû - 7:16
Alice Claria Féamor
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Titre : La pucelle Crédit : Moi-même Feuille de personnage Maîtrise Magique: (11650/35000) Mérite: (557/800)
L'homme tomba à terre. La salle était inondée, et tout était dans un total bazars ... Et maintenant que c'était fini, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais peur. Peur que Chris s'en aille, me fuit, sans un au revoir, sans une parole. Je sentis mon ventre se serrer. Croisant les bras, je tournai la tête de l'autre côté, celui où il n'y avait pas Chris.
Et maintenant ? Nous allions nous séparer, partir chacun de notre côté, comme ce premier jour. N'aurais-je pas mieux fait de le suivre ? La question se posait. Non, tout s'était passé comme cela devait se passer. Et tout se passerait toujours comme cela devrait se passer. Peut-être n'étais-je qu'une vermine à ses yeux, une assassin, encore peinte de ce sang tâchant la neige de ce matin d'hiver où il m'avait retrouvé à moitié nue avachie sur le sol qui gelait mon âme frigorifiée. Je n'arrivai pas à ensevelir ce qui était arrivé dans le désert de mes regrets. Peut-être n'arrivait-il pas, lui, à me regarder autrement que cette journée-là.
Me retournant vers lui, j'ouvris la bouche pour parler, un léger son en sortit, qui se laissa emporter par le silence de la pièce. Je me ravisai au dernier moment, changeant du tout au tout les paroles qui allaient sortir :
« J'imagine ... qu'on ne va pas se revoir avant bien longtemps ... Comme ... d'habitude .... » Mes yeux se posèrent dans les siens, mes joues se mirent à rougir, puis je baissai les yeux au sol. « Est-ce que ... Est-ce que la prochaine fois, tu pourras ... tu pourras ... » Avalant ma salive, posant de nouveau mes yeux dans les siens, je dis subitement, pour que cela sorte sans bégaiement : « est-ce que tu pourras ne pas m'abandonner ? »
Pourquoi est-ce que j'avais sorti ça ?Grosse honte totale. Je m'étais approchée de lui, mise sur la pointe des pieds, et mon visage était à quelques centimètres du sien, mes yeux plongés dans les siens. Me reculant, j'articulai lentement, vainement, la main devant la bouche et le regard à ses pieds :
« Je veux dire ... Je veux dire... Oh et puis merde. A bientôt ! »
Sur ces paroles, trop honteuse et ne sachant quoi dire, je m'envolai, moi qui lui reprochais de partir comme un voleur. Quelle situation paradoxale. Bizarrement, je ne savais jamais comment me comporter avec Chris. Je devenais changeable, ma personnalité était alors capable de ne plus être elle-même. C'était cette sensation que j'aimais, pouvoir devenir quelqu'un d'autre l'espace d'un instant. Peut-être y avait-il autre chose ? Je ne savais pas, alors je fuyais, parce que tout ça me faisait peur.