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The Last Thing we do [Partie I]
Sujet: The Last Thing we do [Partie I]
Jeu 15 Aoû - 1:47
Uriel Rudraksha
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Titre
:
Rude crachat
Crédit
:
bebebe ♥
Feuille de personnage
Maîtrise Magique
:
(10638/35000)
Mérite
:
(272/400)
PARTIE I
The Last Thing We Do
~ L
e silence drapait la nuit d'un voile fragile de velours, comme une pudeur délicate que venait, çà et là, nimber d'une aura d'opale une demi-lune blafarde. Contraste clair-obscur magnifiant la profondeur de cet horizon d'obscurité et les reliefs des silhouettes invisibles et éparses, qui se découpaient contre un ciel piqueté d'étoiles, sous la pâleur d'argent des rayons de Sélène. Un vent léger et tiède faisait bruire de temps à autre mille murmures dans les arbres et portait avec lui les senteurs forestières d'une nuit d'été. Allongé par terre dans l'herbe folle qui poussait dans la clairière qu'il avait choisie, immobile, Uriel semblait comme assoupi, posé entre deux amas de pierre des vieilles ruines qui se trouvaient là. Mais il ne dormait pas. Sa respiration était rapide, et sous les paupières closes s'agitaient en va-et-vient réguliers ces yeux qui tentaient vainement de suivre les visions d'un monde qui n'étaient pas le sien.
_________________________________
Deux jours plus tôt.
Elle se prélasse sur la branche sèche d'un tronc mort, les yeux fermés, la queue fouettant nonchalamment l'air comme par habitude, tandis que le soleil réchauffe son manteau de nuit et fait ressortir les motifs mouvants qui s'y sont dissimulés, comme autant d'empreintes de pas perdus. Allongée là, seules ses oreilles se meuvent, de temps en temps, quand un bruit attire son attention ou pour chasser des insectes inopportuns. Elle trône, car elle est Reine. Mais résonne alors sa voix, rugueuse comme la pierre et rauque comme les fumeurs d'herbe, avec dans le ton cette profondeur des anciens âges qui connote une certaine délicatesse mêlée de dédain.
« Et bien, humain, penses-tu réellement que je ne t'ai pas remarqué. Je peux presque sentir d'ici la puanteur de tes congénères dans le vent que tu me portes. Tu troubles mon repos, annonces-toi. »
Le mage ne dit ni ne pense, se contentant de continuer de progresser dans cette rue pavée et animée du marché d'une petite ville du sud de Fiore dans laquelle il déambule. Inévitablement, son attention s'est portée sur elle, et elle l'a senti. Il est inutile qu'il tente de le dissimuler, il le sait. Alors il s'annonce, sa pensée convergeant jusqu'à elle à travers ce lien animique qu'ils ont tissé voilà maintenant quelques temps. Il la salue silencieusement, dans un sentiment mêlé de respect et d'appréhension, alors qu'il mesure une fois de plus la force spirituelle tranquille mais alerte qu'elle émane et qui semble pouvoir le balayer sans efforts si elle le désirait.
« Il est rare que tu te portes jusqu'à ma conscience, pourquoi es-tu venu ? »
Directe. En même temps, elle n'était pas du genre de ceux qui tortillent et se dissimulent derrière des mots et des détours. Les ambages et les circonlocutions, elle tranche au travers comme elle déchirerait la chair. Il hésite. Il sait à quel point, plus encore que ces crocs d'ivoire qui garnissent sa gueule en une couronne de mort, combien peut être blessante sa franchise. Il tripote un bibelot quelconque sur l'un des étals du marché, qu'il examine sans vraiment y faire attention, l'esprit ailleurs. Alors il franchit le pas, choisissant d'aller droit au but dans ses intentions.
« L'autre jour, dans la forêt... C'est toi qui m'as aidé. Pas un autre. Pourtant... »
Il repose le machin qu'il tient entre ses mains. Il n'entend pas le vendeur qui lui demande s'il a besoin d'un renseignement. Il perçoit encore la sensation de ses doigts qui creuse la chair dans sa poitrine, espérant trouver le cœur, et ces cicatrices qui marquent encore l'endroit, pas tout à fait refermées.
« Tu aurais pu me laisser me noyer. »
Elle ouvre les yeux, à demi, à la fois pour se protéger du soleil, à la fois parce qu'elle est pleine de cette torpeur lancinante qui n'invite qu'au repos des sens et du corps. Elle ne répond pas, son attention vaguement distraite par le vol chaotique d'un papillon qui passe par là.
« Pourquoi ? »
D'un certain côté, la tournure que prend cette conversation l'agace. Elle n'aime pas les considérations mièvres et les élans de sympathie naïfs. D'un autre, elle y porte une certaine forme d'attention, dans l'intérêt qui semble animer son humain. Elle perçoit le trouble qui l'agite dans son âme, et elle ne se gêne pas pour le lui faire savoir.
« Vous les humains n'êtes donc jamais satisfaits. Que t'importe de savoir pourquoi alors que tu es vivant ? Profites-en tant que cela dure. »
C'est, en soit, pertinent. Mais cela ne répond pas à ses interrogations.
« Je pensais que me voir ainsi t'aurait donné la jouissance de la revanche. »
Et elle éclate de rire. En vrai comme dans sa tête. De cette manière à la fois hilare et cruelle qu'elle a de s'esclaffer, pleine d'amertume, comme dans ces situations où la fatalité vous entoure et que c'est votre dernière arme face au destin. Comme si ce qu'il vient de dire est l'ironie ultime qui couronne un raisonnement bancal. L'a-t-il déjà entendu rire de bon cœur ? Il ne saurait s'en rappeler. Mal à l'aise, il repose le bibelot où il se trouvait, et reprend son chemin sur le pavé bondé de l'allée centrale du marché. Elle se moque de lui, il se ferme. Mais quand ne se moque-t-elle pas de sa condition et de ses manières de faire, lui l'humain.
« Les dieux sont des êtres de vie et de mort, humain. Rien ne m'aurait plus fait plaisir que de te dévorer pour faire taire tes gémissements. Seulement je n'étais pas là, alors je t'ai laissé vivre. »
Il ne répond pas. Il se dit que de marcher en son domaine pour la défier et mettre à mal son orgueil avait été une chose terriblement stupide. Stupide, et dictée par Okori. Même si désormais leurs destins étaient liés, il savait qu'elle pouvait le faire tuer si l'envie l'en prenait. Et elle avait, d'ailleurs, déjà essayé. Il sent sa présence spirituelle s'intensifier, à mesure que de nouveau elle lui parle, comme une atmosphère terrible de laquelle elle le drape.
« Mais plus encore sommes nous des êtres faits de caprices. Ne cherches pas à pénétrer le royaume mental de ce qui n'est pas à ta portée, petit. Cela ne ferait que te rendre fou. J'ai plusieurs fois l'âge des arbres et des rivières, et je sais attendre s'il le faut. Aujourd'hui nous sommes liés, mais demain je serais libre. Peu m'importe que cela soit dans un ou dix ans, c'est inéluctable, et je sais déjà ma revanche acquise. Tu es comme ces autres bouts d'Hommes qui pensent qu'ils possèdent une quelconque importance qui vaille la peine de s'en soucier, mais c'est faux. Ta race est maudite, humain, car elle a perdu ce qui faisait son essence, et tu finiras par disparaître, comme tous ceux avant toi. »
Instinctivement, il sait à quoi la dernière remarque fait référence. Les Hommes s'éloignent de leur statut animal et se perdent dans ces façons de vivre qui défient la raison et la voie naturelle des choses. Mais même de le savoir, se faire remettre ainsi à l'échelle de son insignifiance comme l'enfant que l'on est devant l'immensité d'un monde que l'on ne comprend pas, ça n'en laisse pas moins un goût d'amer dans la bouche.
Elle s'étire, souple et gracile, puissante et altière, avec ce quelque chose de noble et dangereux dans le geste avant de se laisser reposer de nouveau au rythme du vent chaud qui souffle sur les arbres.
« Mais toi, sans la mort comme fin, comment apprécies-tu la vie ? »
Elle rouvre les yeux, éveillée. L'espace d'un instant, le rythme de sa respiration se suspend. Évidemment, il voit les choses sous son angle d'Homme, et il ne mesure pas la portée de la réalité. Il ne se doute même pas de l'étendue du monde qui s'ouvre à lui. Alors elle tranche, comme une vérité terrible dont elle ne ferait que le constat avec un regret mêlé de tristesse, de cet air carnassier qu'elle sait arborer si bien.
« C'est une considération de mortel. »
Dépassé, il ne saisit pas, s'agite et tourne en rond. Serait-ce si difficile de lui énoncer clairement les choses plutôt que de le prendre pour un attardé ? La frustration gagne son cœur et l'impatience le guette, tandis qu'il piétine au sein de la foule, agacé par la promiscuité des corps et l'omniprésence du brouhaha. Déconcentré, il ne sait plus où il est.
« Et ça te coûterait tant que ça que de m'expliquer, hein ?! »
L'éclat du prédateur brille un instant dans ses pupilles. Elle se redresse. Comme le tonnerre elle gronde, plus menaçante encore qu'un millier de lames, tandis que ses pupilles s’étrécissent et qu'Uriel sent la pression sur son cœur.
« Mesure tes paroles, humain, nul ne me parle de la sorte impunément. »
Il se tait, s'incline, mais s'agitent toujours dans son esprit les turbulences de ses pensées. Puis, il finit par être sur le point de se retirer.
« Bref. »
Elle sait ce qu'il va dire, mais ce n'est qu'une autre de ces considérations naïves qui étreint le cœur des Hommes. Agacée, sa queue s'agite en un battement régulier, signe qu'il faut se méfier de l'eau qui dort.
« J'étais juste venu te remercier. »
Elle le considère, avant de se faire la réflexion que ce petit mourra bien trop vite si elle le laisse faire. Le silence. Elle ne répond pas.
Puis il s'en alla.
_________________________________
Deux heures plus tôt.
« As-tu peur du noir, humain ? »
La question résonne en son esprit comme un trouble à la surface de l'eau, aussi inattendue et soudaine que possible. Il cesse son mouvement, tandis qu'il s'interroge. Non pas sur le sens de la question, mais sur le but qu'elle projette d'atteindre.
« Pourquoi cette question ? »
Il sent sa conscience s'immiscer dans la sienne comme une caresse périlleuse.
« Pourquoi cette réponse ? »
Parfois, il se demande, à quel point Okori l'a fait passer pour plus bête qu'elle n'est afin qu'il se jette dans sa gueule. Manière subtile et perverse de lui faire comprendre que, s'il veut savoir, il doit répondre.
« Non. »
Son souffle bruyant résonne en écho dans son esprit comme l'image d'un soupir, avec la force d'une forge qui exhale la chaleur dans la fraîcheur de la nuit. Comme en songe, il perçoit d'ici l'éclat d'or qui miroite dans ses yeux, en un sourire invisible qui se perd dans le noir de la nuit.
« Tu devrais. »
Il n'ignore pas quel est son titre, l'Ombre de la Nuit, et il se doute bien qu'elle lui sous entend quelque chose qu'il ne comprend toujours pas. Il se méfie, mais, d'un autre côté, il sent cette espèce d'espièglerie mortelle qui émane d'elle et qui s'insinue en lui, comme une invitation à jouer sur un fil mortel qui serait suspendu au-dessus d'un lac de lave. Excité, il s'impatiente. Elle attise sa curiosité et elle le sait. Il veut savoir. Il
doit
savoir.
« Dis moi. »
_________________________________
Une heure plus tôt.
Il se concentre, avec toute la capacité dont il est capable de faire montre. Debout, au milieu de cette clairière qui épand sur le sol le contraste clair obscur des ruines qui l'entourent, en une mosaïque de noirs et de verts ourlés d'opale, il tente de percer la nuit de ses yeux d'humain. Là, devant lui, se dresse contre le ciel la silhouette menaçante d'un mur de pierre et le gouffre béant d'obscurité qu'elle projette comme un défi. Bouche d'effroi et mâchoire d'abîme, derrière lequel il ne perçoit que l'énigme du rien, cet inconnu qui fait naître sur la nuque le picotement d'un frisson glacé. Ce qui se cache tapi dans l'ombre ? Aucune idée et, dans un sens, il préfère ne rien savoir.
Alors il s'élance. Preste comme l'eau, vif comme le vent, d'un pas agile et rapide qui accélère de plus en plus. Il fait comme elle a dit. Visualiser l'entrée d'effroi qui se dresse en face de lui, dompter la peur de l'inconnu et cette sensation oppressante de voir jaillir à tout moment un quelque chose de terrible et de monstrueux des entrailles noircies de ce mur, qui n'aurait attendu que ce moment où il passerait à la portée de sa main pour le saisir et le dévorer.
« As-tu peur du noir, humain ? »
Soudain, le sens de la phrase prend une toute autre portée, et ce qu'il imagine dans ce voile d'opaque ne l'aide pas à le rassurer. L'Ombre de la Nuit le regarde, et il accompli là sa volonté.
Le mur se rapproche, de plus en plus vite, jusqu'à n'être bientôt plus qu'une masse de roche lancée contre lui et, soudain, il est dans l'ombre, il sent l'appel qui l'aspire, et cette tension qui l'obnubile tandis que, l'espace d'un instant, il pense avoir réussi. Mais la chute est sévère et douloureuse, le choc brutal, et c'est de plein fouet qu'il percute avec fracas la surface dure et impitoyable de la pierre, s'écrasant sur celle-ci comme un insecte sur un pare-brise, tandis que l'air est éjecté de ses poumons et qu'il lui semble entendre un craquement avant de se cogner la tête violemment. Il finit par retomber au sol, et c'est dans une espèce de râle inaudible qu'il mesure sa souffrance, la vue brouillée et l'esprit complètement désorienté.
Et ce rire rauque et céleste qui s'élève en lui comme une cruauté d'enfant, tranchant son amour propre comme l'on arrache les ailes d'une mouche. Oui, elle se moque, car on le dirait alors devenu aussi maladroit qu'un de ses enfants tout juste né. Dans sa bouche, il goûte l'odeur de cuivre et de fer du sang qui perle. La colère gronde tandis qu'il sent sous ses ongles et dans ses crocs poindre la furie acérée. Le monde tangue tandis qu'il essaie de retrouver un repère qui lui est familier. L'espace d'un instant, il a l'impression effective d'avoir été dévoré par ce monstre inconnu de ténèbres terribles qui se dissimule dans les entrailles de la nuit. Pourquoi, bordel, pourquoi s'est-il jeté contre ce putain de mur ?
_________________________________
Maintenant.
« Je vais te montrer. »
Qu'elle avait dit.
Et elle lui montrait.
Plongé dans l'esprit de grâce et de lumière de son mentor, allongé dans l'herbe folle de la clairière qu'il avait choisi, les yeux clos, il parcourt d'un pas agile et rapide les profondeurs abyssales de la jungle nocturne d'une façon leste et puissante. Envahi par une force spirituelle sans précédent, il file comme le vent entre les troncs séculaires sous la canopée luxuriante avec le silence d'une ombre dans la nuit. Invisible, il est la menace perpétuelle, inconnue et imprévisible, qui jaillit de nulle part et brise la nuque d'un geste négligent où l'élégance se pare d'une beauté funèbre. Il se coule comme l'eau dans la rivière dans l'ébène du soir, sens exacerbés, avec cette acuité formidable qui le fait passer, lui, pour un aveugle et un sourd. Et le sentiment de puissance, ce sentiment d'être maître de la jungle et faiseur de vie et de mort, grisant, comme l'ivresse d'une bataille sauvage et la chaleur du sang dans la gorge. Plongé dans l'instinct primordial, il ne contrôle plus rien. Il est le chasseur, à la fois la crainte dans le cœur de la forêt toute entière et à la fois son protecteur.
Et un instant, il est là. Celui d'après, il a disparu.
Il rouvre les yeux, essoufflé, la gorge sèche et un sentiment de faiblesse dans les membres. Il découvre, alors, à quelle point sa condition humaine est frêle et misérable, et c'en est presque désespérant. Fébrile, il se redresse, la douleur des chocs précédents contre le mur résonne encore dans ses muscles et ses os endoloris comme une flamme dévorante. Les yeux exorbités, il reprend conscience de son être et c'est avec une lourdeur infinie qu'il se sent s'animer. Pendant quelques secondes, quelques merveilleuses secondes, il avait été
libre.
Il s'accroche encore quelques secondes à cette sensation qui disparaît et s'évapore comme l'alcool dans l'air, tandis qu'il sent la présence familière et soudainement différente à ses yeux de son mentor. Ses yeux se posent sur le gouffre d'ombre et de lumière qui se dresse sous ce pan de mur qui s'élève contre un ciel étoilé. Il fait quelques pas, boitant légèrement, et ses épaules le brûlent. Mais ça n'a pas d'importance, car il sait comment faire, désormais. Il s'élance alors, sous Son œil vigilant, filant entre les rochers qui jonchent le sol comme l'oiseau dans le vent. Il rappelle à lui cette impression, celle d'être le maître de la nuit, et il se laisse plonger de nouveau dans cette ivresse des sens et de liberté qui s'était épris de lui. Alors, le mur de pierre se dresse devant lui, colosse immuable aussi borné que son obstination. Mais, cette fois-ci, cependant qu'il plonge dans les secrets de cette obscurité mystérieuse, il sent résonner en lui l'appel des ombres et, ainsi, il disparaît, le triomphe dans le cœur, comme le mur le laisse passer.
Et finit par reparaître quelques mètres sur le côté, à pleine vitesse. Mais au moment où il s'aperçoit de son erreur, il est trop tard, et c'est avec force et douleur qu'il percute cet autre mur en face duquel il avait jaillit dans la nuit, s'affaissant au sol comme une masse lourde emportée par la cinétique de son élan, dans un grognement étouffé.
Et, dans la nuit, s'esclaffe l'écho d'un rire hilare et cruel.
made by pandora.
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