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Intox chez les Botox ▬ Damaz&Kôta en mission !
 MessageSujet: Re: Intox chez les Botox ▬ Damaz&Kôta en mission !   Intox chez les Botox ▬ Damaz&Kôta en mission ! - Page 2 EmptySam 17 Aoû - 16:59

Hirata Kôta
Hirata Kôta

Silver Sword

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Encore une fois, Damaz se montra sarcastique. Les jumeaux, presque outrés, ne répondirent rien. Kôta laissa passer, déjà habitué au personnage. Caïn, à qui c’était le tour de jouer, prit sa queue et, sans un mot, et pencha sur la table, faisant fi de la présence de Damaz penché sur elle. D’un œil d’expert, il tira dans la blanche qui alla loger une de leurs balles dans le trou. Il continua ainsi, envoyant toutes leurs balles dans les extrémités. Kôta fronça les sourcils quand il vit Caïn se redresser, ayant apporté la victoire à son équipe sans pour autant exprimer quelque fierté. Il reposa la canne et s’éloigna. Joshua observa avec un semblant de dégout Damaz une dernière fois, puis reposa sa queue lui aussi. La partie était terminée, Blue Pegasus avait perdu.

« Vous avez raison. On ne joue pas dans la même cour. Demain, on gagnera le concours de beauté. Comme on a gagné cette partie. En vous exterminant. »

Joshua se passa la langue sur les lèvres et s’en alla sur les traces de son frère. Kôta et Damaz restèrent seuls un instant.

« Un vrai psychopathe. Sa vie est fichue si jamais il a une cicatrice sur le visage… Heu, ce n’est pas une suggestion hein, je dis juste ça comme ça sans insinuer quelque chose. On n’a pas trop avancé dans notre enquête, à part avoir rencontré ces deux-là qui semblent capable de tout faire pour gagner. Absolument tout. »

Damaz semblait intrigué (ou attiré ? – c’était difficile à dire) par le duo qui s’était installé en retrait. Il se mit à marcher vers eux, Kôta le suivit à la trace, ralentissant un peu. Il observa du coin de l’œil le bar, voulant voir l’homme qui était seul, mais il se rendit compte qu’il n’était plus là. Le barman avait disparu aussi, surement dans la petite cuisine derrière. Une porte semblait y mener, elle était entrouverte. Un hublot dessus confirmait tout ceci : on discernait des fours et autres recoins d’une cuisine de maitre.

Il y eu du mouvement. Kôta, lui, se stoppa. De l’autre côté de la porte, de l’autre côté du hublot, une ombre passa. Une silhouette qui donna la chair de poule au garçon. Une silhouette qu’il reconnaitrait entre milles. Mais cela dura à peine une seconde. Une ombre était une ombre. A peine quelques secondes plus tard, le barman rentra par l’entrée principale, accompagné de deux cuisiniers. Ils reprirent leurs fonctions.

Damaz était déjà arrivé à hauteur des deux hommes, et il discutait avec eux. Kôta ne prit pas part à la conversation, trop absorbé par ses pensées. Rien ne pouvait être vrai, l’ombre n’était qu’une ombre, qu’une illusion, qu’une rêverie. Il ne pouvait la faire sortir de sa tête, et il restait cloitré dans ses pensées, totalement hermétique à l’extérieur, à Damaz et aux deux autres. Soudain, le barman apporta deux plats venus des cuisines et les offrit au duo. Ils commencèrent à manger. Kôta aurait pu intervenir. Mais il ne voulait pas, il ne voulait pas y croire. Il préférait voir ça de ses propres yeux ; c’était improbable, un simple rêve, mais pourtant…

… pourtant, il savait que ça allait arriver. A peine l’un des hommes porta sa fourchette à sa bouche, mâchant délicatement la nourriture, qu’il fut pris d’un violent étouffement. Ce n’était pas à cause de la nourriture. On l’empoisonnait directement sous leurs yeux. Et Kota, à la place d’aider le malade, recula de quelques pas et se tourna en direction de la cuisine. Les cuisiniers et le barman accouraient pour porter secours à la victime. Kôta, en transe, passa au-delà du comptoir jusqu’à la porte de la cuisine, et entra à l’intérieur. Il n’y avait personne. Au fond de la pièce, cependant, une porte donnant sur un escalier de secours. Kôta, frissonnant, retourna dans la salle et s’avança vers un cuisinier tout chamboulé.

« Quand vous avez pris votre pause, il y a cinq minutes, il n’y avait plus personne dans les cuisines ?
_ Non, bien sûr que non. Personne n’y entre, sauf nous deux.
_ Il y a une issue de secours pourtant.
_ On ne peut l’ouvrir que de l’intérieur, sinon il faut une clef. Que j’ai sur moi, regardez. Le maitre d’hôtel, majordome et tout ça l’ont aussi, mais… Qu’est-ce que vous voulez insinuer à la fin ?
_ Quelqu’un est entré dans la cuisine, c’est sûr. Il a empoisonné les repas.
_ C’est impossible !
_ Vous n’avez pas de preuve que c’est impossible, alors que moi, j’ai bien cet homme agonisant qui tend pour ma solution.
_ J’ai… j’ai une preuve. Les cuisines, comme beaucoup de parties de l’hôtel, sont filmées par des télélacryma de surveillance. Si quelqu’un s’est introduit à l’intérieur, on peut regarder sur la cassette. »

Kôta prit peur, soudainement. Tout devenait trop vrai. Le rêve n’était que réalité. Il avançait vers elle et savait que l’issue allait être fatale. Mais il fallait trouver la vérité. Il demanda à Damaz de l’accompagner et, avec le cuisinier, montèrent les étages jusqu’au poste de surveillance. Ils demandèrent aux gardes d’avoir accès aux images des dernières heures, et avec la présence du cuisinier, ils purent facilement voir la vidéo sur un écran magique. Ils virent les cuisiniers préparer leurs plats, puis sortir tous deux pour prendre leur pause. Puis la serrure de la porte de secours tourner. La porte s’ouvre sur une ombre qui avance jusqu’à la lumière.

Kôta blêmit. Ce n’était décidément pas un rêve, une illusion. L’ombre était réelle et Kôta l’avait reconnue. Tout comme Damaz la reconnaîtrait aussi. On discernait son visage, on le reconnaitrait entre milles. La silhouette peu commune s’avança dans la cuisine, se pencha sur un plat et y versa quelques épices. Elle releva la tête, regardant au travers du hublot – le moment où Kôta l’avait vue – et, dans la précipitation, vida tout le sachet d’épices sur le plat avant de prendre la fuite. Quelques secondes plus tard, les deux cuisiniers revinrent.

Le cuisinier, lui, n’en revenait pas. Il rembobina, jusqu’au moment où la porte de secours s’ouvrit. Jusqu’au moment où le visage de Maître Bob entrait dans la cuisine, un sachet d’épices empoisonnées dans la main.

Ils furent tous tirés de leur stupeur par une alarme qui sonna. Cela faisait une heure déjà, et ils devaient se rendre à la salle de réception pour continuer la séance photographie entre tous les groupes, du moins, ceux qui restaient. Kôta se tourna vers Damaz. Qu'est-ce qu'il leur fallait faire, dorénavant ?
 MessageSujet: Re: Intox chez les Botox ▬ Damaz&Kôta en mission !   Intox chez les Botox ▬ Damaz&Kôta en mission ! - Page 2 EmptyMer 21 Aoû - 14:01

Damaz Elandez
Damaz Elandez

Ajatar Virke

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Spasmophilie et Anorexie
Intox chez les Botox




KOTA & DAMAZ