Parfois je réfléchis sur moi-même, pourquoi suis-je venu au monde, à quoi sers-je, etc.… Et parfois je me demande pour les autres sont venu au monde. Je ne sais pour quelle raison stupide j’eu décidé un jour d’accepter une telle besogne. Déjà rien que l’annonce était bizarre : « J’aurai besoin qu’un mage garde mon enfant pendant que je me rend à Oshibana. Merci d’avance. ». Pourquoi demander un mage pour garder un enfant. Tout simplement parce qu’un simple humain ne l’aurait pas supporté. Mais laissé moi vous l’expliquez depuis le début.

Pour accomplir la demande, je m’étais rendu dans la gare de la ville de Crocus. J’y rencontré une très jolie jeune femme âgée d’une trentaine d’année accompagné d’un enfant d’une dizaine d’année. À cette heure ci la station de train était bondée et on se déplaçait assez difficilement. La foule recouvrait le sol comme une masse compacte, mais je pense que vous avez saisi. La dame m’expliqua rapidement ce qu’aimait son garçon, mais je n’entendis absolument rien à cause du brouhaha incessant qui régnait dans la gare. Aussi je me contentai de faire oui de la tête toute les dix secondes puis je dis de façon à ce qu’elle m’entende que tout ce passerait bien. Ainsi la mère partit dans son train. Je regardai le jeune garçon en lui assurant que nous allions bien nous amuser. Et là je le vis. Ce rictus démoniaque que vous voyez sur le visage des garnements qui vont vous en faire voir des vertes et des pas mure.

Il se mit à rire. Il se foutait de ma gueule… J’avais bien envie de le frapper mais :
- Bah alors, on fait sa trouillarde ? C’est vrai tu peux pas me faire de mal. Tu dois veiller sur moi. Pigeon. Pigeon…

Il répéta ce mot en boucle jusqu’à ce que je lui saute dessus pour le faire taire. Aveuglé par la peur, je le ratai et il en profita pour s’enfuir. Il couru à travers la foule et je me mis à la poursuivre. Je me frayai un chemin entre les gens mais m’aperçut qu’il avait disparut. Me voilà à chercher un gamin très énervant dans une immense gare bondé. Quelle merveilleuse journée j’avais là. Bon je devais maintenant le retrouver pour éviter de transformer une mère en furie. Réfléchis Emil, si tu étais un gamin chiant, que ferais-tu. Je réfléchis quelque instant, puis écriai :
- J’embêterai le plus de personne là où je suis.

Je me mis à la recherche d’un raffut plus important que celui qui était permanent. Tel un chasseur traquant sa proie, je suivais tous les indices que le garnement me laissait bien gentiment. Je le trouvais alors en train de se faire poursuivre par un contrôleur. Mais qu’avait-il fait… je me résignais à ne pas chercher ses actions et l’attrapai alors par le col. Il se débattit pendant que je lui faisais la morale et se libéra d’un coup de pied dans mon faiseur d’enfant. Il profita du fait que je me roulais par terre sur le coup de ma douleur pour s’échapper. Je me relevai doucement et après m’être expliqué avec le contrôleur, je partis à sa poursuite. Un obstacle se mit soudain en travers de ma route. Le sale petit con était sorti de la gare. Je devais donc le chercher dans la capitale du pays. La plus simple des quêtes devenait la pire des besognes. Le véritable travail pouvait commencer