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Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] |
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| Sujet: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Mer 26 Juin - 22:04 | |
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| Il était temps pour moi de sortir de cet hôpital. Après une bonne semaine de soins et de bons traitements, on me donna le feu vert pour que j'en sorte. Je croisais l'infirmière dans les couloirs et lui souriais une dernière fois avant de lui tourner le dos. Elle m'agrippa le bras, me stoppa dans mon élan et me demanda si nous nous reverrons. Je l'espérais bien... Je lui fis un clin d'oeil et repartis dès que son emprise fut relâchée. Je signais ma sortie de l'hôpital. Je n'avais pas envie de prendre le train et de rester assis pendant de longues heures. Je suivais donc le chemin et me dis qu'il devait bien mener à quelque part. Après je ne savais plus combien de temps, je me rendis au village de Tully. La ville n'avait pas vraiment changé. Tant mieux, je ne me sentirai pas perdu...
Je paraissais perdu étant donné que j'errais sans but. Je ne savais plus quoi faire de ma guilde et s'il y en avait d'autres qui pouvaient m'intéresser autant qu'elle m'avait intéressé le premier jour. Sur les babillards de ville, il n'y avait que des missions qui s'adressaient à n'importe quel mage de Fiore. Mis à part feuilleter des magasines, y avait-il un autre moyen d'en savoir un peu plus? J'errais dans cette ville campagnarde à la recherche de quelque chose d'intéressant, quelque chose qui pouvait me donner un nouveau but à suivre.
Je me tournais vers un marchand de légumes et pris un poivron dans ma main pour le regarder dans toute sa splendeur, puis en voulant faire un pas vers l'arrière pour laisser passer une femme et son chien, quelqu'un s'était penché derrière moi. Je trébuchais vers l'arrière avec le poivron pour atterrir quelques pas plus loin. Le marchand criait «au voleur!», le chien aboya, l'homme qui s'était penché se plaignait de mal de dos et moi, je tentais de me défendre du mieux que je pouvais...
Je... non! C'est un malentendu!
Je lançais le poivron dans sa boîte étant donné que le chien ne voulait que me dévorer et quittai l'endroit à la course. Le marchand persévérait à me traiter de voleur. Puis, me voilà maintenant dans un cul-de-sac. Une palissade séparait les deux terrains. En me retournant, il y avait un individu... qui? Je ne savais pas. Je serrais les poings, sachant que de me défendre verbalement ne servirait à rien pour l'instant, il fallait que la colère retombe...
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Jeu 27 Juin - 15:32 | |
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Damaz Elandez
| La force n'est rien sans la beauté... Et inversement. DIEGO & DAMAZ Vagabond, chat furibond, l’âme erre et se serre, exprime sa misère… Colère ? Perdue, elle ne sait plus, il ne sait plus. Homme et bête en perdition, homme noyé sous l’émotion, homme luttant contre son poison : Raison.
Animal en perdition, bête égarée, affamée. Tumulte qui l’habite et grandit, qui détruit et guérit, humain malade de vie, animal qui s’engouffre sans bruit. Âmes doublées, doublées dans leur unicité, paradoxe fatal ? Fait létal ? Qui sait… Personne ne possède les clefs, à part peut-être ces fantômes du passé ? Ceux dont le souvenir hante et survie, ceux dont la vie s’est enfuie dans la douleur et les cris… Elle aurait sut, elle n’est plus… Mère glaciale du désert adulée, reine de la nuit, prêtresse oubliée. Changement qui en lui s’opère sans qu’il ne puisse le distinguer, sensation et impression deviennent les seuls causes de sa compréhension ? Magie évoluant, changeante ? Qui sait…
Âme qui ne sait où s’arrêter, qui s’hybride d’avantage au fil des années, animal qui prend le dessus, envie de jouer de plus en plus pressante, obnubilée. Vengeance et instinct qui éclipsent les pensées. Une scène qui suffit à l’attirer, le subjuguer, l’envouter. Brun à l’air décalé qui s’arrête, infime lueur de bestialité qui passe dans son regard en une poussée, éphémère poussée qui l'a pourtant l’espace d’un instant révélé. Âme d’un animal muté, présente pour jouer, jeux mesquins et viciés.
Un poivron volant, un chien aboyant, une âme qui fuit sous l’invective d’un marchand désobligeant, pathétique et navrant. Un sourire qui nait sur le visage du minet carnassier, le brun prend la suite, s’élance avec discrétion à sa poursuite. Impasse qui voit la pauvre âme piégée, instinct qui lui dicte de se méfier, instinct qui veut le pousser à jouer et provoquer. Un sourire, il s’arrête. Dans la pénombre il fixe et observe le fuyard énervé. Il peut sentir en lui la colère monter, excitation à l’excès. Regard fendu aux couleurs des merveilles, topazes teintés de miel, ils percent l’obscurité et son linceul, analyse l’autre du creux de leur seuil. Voix vibrante qui résonne, casse le silence monotone. Aguicheur et provocateur, chat joueur et farceur, fougueux matou bagarreur, séducteur.
« Que de lâcheté, l’innocent qui fuit n’ayant rien à se reprocher. Au voleur a-t-il crié ? N’est-tu pas assez joueur pour t’en amusé, t’en servir et jubiler ? Je crois que je peux t’aider, mais pour cela faudrait-il encore que ta lâcheté ne te fasse pas hurler, pauvre fillette apeuré… Alors que dis-tu de jouer ?
Il n’y a de beauté que dans la force et ses excès, alors serais-tu digne de chevaucher et t’envoler ? Quitte à tout massacrer ? Je te propose un marché. Joues avec moi et montre-moi que ton physique n’est pas qu’un faux semblant de ton âme. Montre-moi la violence et ses excès, montre-moi que tu n’es pas la proie, mais celui qui sait chasser. Alors petit chiot apeuré, que dis-tu de m’affronter et de gagner ? Les âmes perdues ne peuvent que crever dans leurs déchets. Es-tu seulement digne de l’intérêt d’un cheval ailé ? »
Rire qui succède à la tirade, rire dément alors qu’il fonce sans attendre que ne jaillisse de l’autre les jérémiades. Griffes jaillissant des mains fines et rodées par des années d’acrobaties et déchirures ensanglantées. Que sur la beauté bafouée de lâcheté le brun ensorcelant a foncé. Voyons voir si tu sais jouer !
[désolé pour la présentation je poste du travail :/ J'espère que ça t'ira, si y'a un soucis n'hésites pas =)] |
| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Jeu 27 Juin - 21:47 | |
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| L'individu en face de moi me paraissait étrange. Sa manière de se tenir, de parler, de rire et de réagir, c'était à la limite anormal si on se fit à la moyenne. Mais quelle est la moyenne exactement? Cela dépend aussi des points de vue, des villes et des situations politiques... Provocateur et insultant, il tentait de me faire réagir... et cela fonctionnait. Il voulait mon attention... non, il voulait jouer. De quelle manière? Je vis les griffes sortir et sa course dans ma direction. Il me traitait de lâche, de chiot apeuré. Je... j'avais seulement tenté d'éviter qu'un conflit, qu'une bagarre éclate devant tout le monde. Je ne voulais pas être humilié, ni réduit au stade de cafard. Je voulais seulement sauver ma peau et éviter le pire... Il ne pouvait certainement pas comprendre mon point de vue étant donné qu'il semblait tant certain de sa perception de l'événement.
Il fonçait droit sur moi pour tenter de me réduire en boulettes de viande pour chat. Je devais l'empêcher de m'atteindre. Mon point faible était les attaques physiques et je devais m'en sauver. Comment? Comment pouvais-je éviter d'être lacéré sans tout détruire autour de nous? Notre arène était une ruelle et rien d'autre. Je ne pouvais pas fuir, ni détonner une bombe. Je ne pouvais pas tuer ni me permettre d'être blessé... Mes mains se coupèrent en frôlant la dague de luxe prise à ma ceinture et d'un mot magique, Tin's cord, le sang se changea en étain. Je frappais mes mains ensemble, provoquant une onde de choc sonore qui projeta mon adversaire plus loin. Le son provoqué, s'il avait l'ouïe fine, avait sans doute endommagé ses tympans ou bien l'avait rendu sourd temporairement... Puis, je parlais pour moi-même en disant «Ironic Blood». Cela me permit d'avoir des dagues de lancer au creux de mes mains. Je les lançais avec une précision accrue en sa direction. S'il voulait jouer, j'allais jouer aussi jusqu'au bout.
Cette fois, je n'allais pas fuir, je n'allais pas me laisser abattre aussi facilement même si la défaite était à ma porte. Je devais faire de mon mieux dans une telle situation. J'avais une idée en cas d'urgence, mais l'inconnu provoquait mon orgueil et je devais y faire face. Faire face à mes faiblesses, à ma paresse et mes peurs. Je n'allais pas le laisser m'approcher, mais comment faire pour ne pas qu'il se rende compte que je faisais cela? Tant pis... Tant qu'à y être, je devais bien me pratiquer... Mon sang grandit de volume dans ma main pour prendre la forme d'une épée. Je fonçais vers lui comme on m'avait enseigné et engageais le combat au corps à corps. J'étais pas si mal, mais l'endurance me manquait mais ça, il ne le verrait que si le combat s'éternise...[/i]
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Ven 28 Juin - 11:06 | |
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Damaz Elandez
| La force n'est rien sans la beauté... Et inversement. DIEGO & DAMAZ Odeur du sang qui vient le chatouiller alors qu'il fonce sur l'homme qu'il vient de provoquer. Envie de jouer, envie de tout broyer, changements qui en lui s’opèrent, instincts de plus en plus présents, présents et pressants.
Odeur du sang que la marque du chat lui permet de gouter, gout qui l'excite dans cette confrontation dégénérée. Onde de choc qui le propulse et lui vrille les tympans, mains qui viennent se tenir les oreilles dans un crissement de dents. Saleté ! Ouïe du chat qu'il choisit d'abandonner au moment ou les dagues dans sa direction se voient lancées. Intéressant.
Il saute, salto vers l'arrière alors qu'en dessous de son corps en traction passe les projectiles éphémères, une piqure, douleur minime qui le ravit et l'anime, couteau qui l'a frôlé, déchirant son pantalon et effleurant son mollet, il retombe en arrière, mains sur le sol puis pieds à terre, d'une rapidité et agilité exemplaire. Chat qui aime plaire, vous plaire et vous déplaire.
Un sourire mesquin qui nait sur les lèvres mutines, chat aguicheur alors que la langue vient les lécher avec luxure et langueur. Chat qui se lèche les babines, être qui transpire la sensualité divine. L'autre enchaîne, sang qui se change en épée dans des mains d'acier, il semblait que l'autre ne voulait pas rigoler, chose qui ne fait que plus l'amuser alors que grandit son intérêt, il hoche la tête, chat hébété ? Chat malicieux et rusé. Il fonce en avant, alors c'est donc une magie du sang ? Son corps change et craque dans sa charge vers l'ennemi déterminé, humain qui devient chat dans le tumulte d'os broyés et craqués. Chat qui file entre les jambes de son ennemi, grâce et fourberie incarnées.
Que dans la seconde il s'est retourné et que sur son dos a bondit le petit félin empreint d'agilité. Un craquement glauque alors qu'il reprend sa forme originelle, que de son poids il tente d'écraser l'autre avec un plaisir non dissimulé dans ce contact non souhaité. Bras qui passe pour l'étouffer, saisir son cou et le bloquer afin de mieux susurrer avec sensualité et provocation léchées. " Allez un peu de bonne volonté."
Un léger ronronnement qu'il émet alors que sa langue vient gouter la peau de son adversaire avec avidité avant de le lâcher. Qu'il utilise ses épaules pour se propulser et bondir à plusieurs mètres du joueur incertain, retombant sur ses pattes avant de se relever avec agilité, un sourire pervers non dissimulé. " Allez viens, et déchaine-toi, tu ne veux pas de moi ?"
Phrase presque miaulé par le minet totalement déjanté, ronronnement qui s'élèvent alors que jaillissent à nouveau les griffes de ses phalanges mortifères. Yeux de topaze qui fixent l'autre avec un plaisir teinté d'avidité. Ultime provocation vibrante et chantante s'extirpant de son gosier "Mahou."
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Mar 2 Juil - 19:02 | |
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| Je fendis l'air de ma lame. Où était-il passé? Je ne l'avais pas vu se déplacer pourtant... Puis, je sentis un poids plutôt léger sur mon dos, puis, le poids devint assez important, me faisant perdre l'équilibre vers l'avant. Je perdis la maîtrise de mon épée pour mettre mes mains à plat au sol, m'évitant une chute trop brutale. Il me prit le cou à l'intérieur de son coude, me menaçant de mort à l'instant, mais il se retint, disant qu'il me manquait encore de volonté à ce combat. Certes, je ne voyais pas l'intérêt de me battre contre lui...
Il bondit en utilisant mon dos comme appui, m'écrasant un peu plus sur les dalles. Je manquais de peu de me briser le nez parterre... Non, il manquait une étape à cela... une étape que j'aurais préféré oublier, même à la limite, avoir été inconscient à ce moment-là. Il s'était permis de me lécher la peau, m'arrachant un frisson de dégoût. Qu'est-ce qui lui prenait? Pervers ou juste malade psychologique? Dans un cas ou dans l'autre, je devais finir ce combat et me comporter comme un mage qui tente de gagner... Je me relevai, la goutte coulant de ma tempe, je regardais cet adversaire qui hérissait les pores de la peau avec dégoût. Il ronronnait et me provoquait en se comportant comme un chat. Il était agile celui-là, mais il se fiait beaucoup trop à son instinct.
Je me chuchotais à moi-même : «Acidic Genetic». Je voyais la couleur changer sur mes mains. Je venais de me concocter une stratégie rapide qui me permettrait peut-être de gagner non sans dégâts. Mes mains se posèrent sur une tige de métal qui retenait le balcon d'un appartement au premier étage. Celui-ci s'écroula à défaut de perdre son soutien. Il s'écroula en direction de l'homme-chat. Je l'attendais, je savais qu'il allait probablement bondir vers moi ou juste à côté pour me charger à nouveau. Il n'allait pas m'avoir deux fois. Je ne le quittais pas des yeux et l'attendais avec une lame dissimulée dans ma main, prête à sortir pour pénétrer toute chaire qui passerait par-là. Je ne savais pas si son instinct allait le faire réagir ainsi, mais il valait mieux essayer quelque chose que rien du tout...
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- Spoiler:
Désolé de la longueur de mon post, c'est quelque peu pitoyable....
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Jeu 4 Juil - 12:20 | |
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Damaz Elandez
| La force n'est rien sans la beauté... Et inversement. DIEGO & DAMAZ Fracas, barre de métal qui cède et ploie, le dégénéré arque un sourcil, perplexe et légèrement impressionné, dans son âme le tumulte l’enlace, fusion de son animalité. Exécrable et excédée, plus puissante que jamais, changement qui s’opère en lui depuis peu, contrôle qu’il perd sans sourciller, fusion dans leurs nature même que les âmes ont commencées ? Il sait, sait simplement qu’en lui quelque chose a changé, alors il joue, préfère jouer et s’y adonner plutôt que se fracasser le cerveau sur des questions aux réponses non données.
Alors il se laisse entrainer, instincts qui l’envahissent de façon prématurée, qui perdurent sans magie pour les expliquer. Sens lui permettant d’esquiver la dégringolade alors qu’il chasse ses pensées, raison et questionnements éclipsés d’un trait. Il roule dans la poussière, roulade sur le côté, seulement quelques projections de gravats sont à déplorer, il observe les ruines du balcon effondré, un sourire qui persiste sur les lèvres du minet.
Toisant son adversaire il commence à tourner, se met en mouvement, prédateur affamé, il aime jouer, aime tout donner, quitte à blesser, mutiler. L’autre semble rentrer dans son délire déglingué, idée qui germe dans l’esprit étriqué, proposition qu’il souhaite formuler, mais il en veut plus, n’en a pas encore assez. Il se met en garde, prédateur à l’affut tournant autour de sa proie, yeux de topazes aux pupilles fendus analysant l’adversaire à la détermination nouvelle, il semble que la fuite a déserté son enveloppe charnelle. Il sourit, sourit car il aime ça, excitation qui le transporte, il ronronne, ronronne et parfois grogne, attendant l’instant, le moment.
Un temps, il entre en action, prend l’élan dans un craquement, son corps mute alors que les âmes entrent dans la ronde, âmes sauvages et furibondes. Chat qui retourne dans son cœur se lover, alors qu’a jaillie pour le remplacer le puma tant aimé. Symbolique d’une forme par le passé, par l’amour et le désert incarné. Peau qui s’efface dans la douleur, os qui craquent, immonde splendeur, l’humain disparait pour laisser place au somptueux félidé, continuant sa ronde pour le tester.
Le moment. Il bondit, prodigieux élan, mètres qui s’effacent entre les adversaires éphémères, félin dont la gueule claque dans l’air. Son poids heurte l’autre alors qu’il sent une douleur le pénétrer, que dans un fracas de grognements les deux corps entament un roulé boulé sur le côté, une griffe qui crisse sur le bitume, entame la chaire d’une jambe dans un mouvement précipité, yeux verts qui transpercent le regard adversaire… Il semble que l’instant ne serait tarder, que pour bientôt la proposition il allait formuler, à condition que dans son intériorité le contrôle sur lui-même il continue d’exercer…
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Mar 30 Juil - 0:41 | |
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| Le métamorphe avait esquivé mon attaque avec agilité en se projetant sur le côté, roulant-boulant sur le sol. Il courrait ensuite vers moi et jeta les griffes devant. Dans son élan brutal, j'avais tenté de contre-attaquer en même temps. Malheureusement, je n'arrivais pas à savoir si ma lame l'avait transpercé ou non, trop préoccupé à tenter d'alléger ma chute avec lui. D'ailleurs, notre confrontation physique m'avait tranchée un bout de cuisse. Ce n'était rien de grave, mais ce n'était point à négliger. Nos corps furent séparés après quelques roulades. Encastrés dans la poussière, le premier à se relever allait déterminer qui allait être en position de force. Je m'empressais de le faire mais le poids intense sur ma jambe me fit tiquer. Les dents serrées, je fis s'écouler en liquide ma lame pour créer une nouvelle arme avec mon sang. De nouveau, «Ironic Blood» fut prononcé et je maniais maintenant le trident.
Mon regard aux reflets de flammes croisa le sien et je tentais de piéger son cou entre deux dents de mon arme. Ce combat avait assez duré, il fallait qu'un de nous deux montre sa supériorité ou fuit le combat. J'en avais assez donné pour ne pas fuir et rester sur pieds, donnant tout ce que j'avais. Tout ce que j'avais se résumait à un tas de gadgets et une stratégie qui s'avérait à avoir beaucoup de difficulté contre un individu qui vit avec un instinct. Je ne connaissais ni son nom, ni sa provenance. Tout ce qu'il voulait, c'était jouer, mettre sa vie et la mienne en danger avec un combat qui faisait couler le sang dans les deux campements. J'avais un plan B de secours au cas où il déciderait de se jeter à nouveau sur moi. Le mercure allait l'empoisonner, probablement le rendre malade, mais je n'allais pas lui permettre de poser ses griffes une fois de plus sur mes vêtements. À force de mettre ma vie en péril, le coût des vêtements monte en flèche et je n'avais pas envie de dépenser encore et encore pour des vêtements aussi classes... Puis, je repensais à Naoko, encore... et encore... pourquoi ne pas lui acheter une robe la prochaine fois que nous allions nous croiser? Je me mis à sourire, la tête ailleurs, déconcentré de l'action, mon plan n'allait peut-être pas fonctionner après tout...
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- Spoiler:
Désolé de mon retard ...
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Jeu 1 Aoû - 11:32 | |
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Damaz Elandez
| La force n'est rien sans la beauté... Et inversement. DIEGO & DAMAZ Les corps se retrouvent séparés, puma qui se relève de sa chute avec une facilité déconcertante, qu'il toise l'autre de ses pupilles fendues, ni grognement, ni feulement, un simple ronronnant s'élevant alors qu'il recommence sa ronde autour de la proie malgré l'entaille provoquée par la lame sur son sublime pelage.
Les âmes dansent en lui, effort de volonté pour ne pas se laisser submerger par cet animal qu'il révère et fait partie de lui. Une nouvelle série de craquements sinistre alors que l'humain impose sa volonté au félin carnassier, il ne veut pas le tuer, tout dérapage était proscrit dans ce combat improvisé, combat où il se moque de gagner, joueur invétéré.
L'humain reprend ses droits dans une marre de sang issue du changement de corps dans cette douleur avec laquelle il ne faisait qu'un, condition à sa magie, condition de sa nature et de son âme permutée. Un sourire qui se dessine sur le visage du minet alors que se révèle la plaie sur son flan dénudé. Minet nu continuant de tourner malgré la douleur, attendant le bon moment, l'instant parfait alors que l'autre fait naître le trident dans son sang. Intéressant. Un mouvement sec de la main alors que les griffes jaillissent de ses doigts décharnés, que ses sens sont lâchés, il bondit en avant. Les corps se heurtent dans un ballet confus, un mouvement du trident utilisé pour le repousser contre le mur sur le côté, un mouvement magnifiquement orchestré alors que les deux fourches viennent enserrer son cou en se figeant dans le mur bétonné.
La tension monte dans un léger rire décalé, la pression, la pulsation d'un cœur excité, déchainé, gout du risque et du danger, danger pour se sentir vivre ne serais-ce qu'un instant d'éternité. Il sourit alors que la sueur bat sur son front basané, voix qui s'élève alors qu'il ne cherche pas à se détacher de l'étau. "Il semble que tu as gagné. Bien joué." Une nouvelle série de craquement alors que du chat les propriétés sont empreintées pour contorsionner son squelette et se dégager de l'étau que le trident exercé. Il hoche la tête tel un chat attardé, un sourire franc lâché alors qu'il lui tend la main où les griffes ont disparue d'une impulsion de la volonté. "Je ne vois aucune marque sur toi. Que pense-tu des poneys ?" La proposition était lancée, insinuée, à lui de voir ce qu'il en ferait.
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Lun 5 Aoû - 15:24 | |
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J'avais... gagné? Lorsque j'eus sorti de mes rêveries, je voyais le cou du jeune homme entre deux dents de mon trident, coincé contre un mur. C'était... ma première victoire dans un combat singulier contre un autre mage. À vrai dire, l'estime de moi-même avait grimpé en flèche l'espace de quelques secondes. En tant qu'alchimiste, gagner un combat me fait plutôt étrange. Normalement derrière les autres à concocter des potions ou des stratégies bien orchestrées, le combat ne faisait pas partie de nos capacités. Étant donné que ma magie me permettait de créer des armes de toutes sortes, je n'avais pas le choix d'apprendre à m'en servir tel un maître d'armes.
Avant que je n'ai eu le temps de le dégager de mon arme, il se contorsionna pour se dégager comme n'importe quel chat aurait fait. Il me souriait franchement, sans moquerie ou perversité. Était-il assouvi de ce jeu qu'il avait tant cherché? Mon arme disparut dans une marre de sang. Il me tendit une main sympathique et me souffla quelques mots. Je ne saisis pas de suite ce qu'il venait de me dire. Marque? Poney? Si je faisais partie d'une guilde? Ma main se frotta à ma nuque, tâtant une dernière fois le tatouage de Continuum Shift. Je compris ensuite que le poney étant référé à Blue Pegasus. C'était une guilde bonne, mais vivante. Peut-être qu'après tout, c'était une meilleure place pour moi que cette guilde de mercenaire... Ma main droite quitta ma nuque pour serrer la sienne avec franchise. Un sourire tout aussi vrai lui était adressé.
Je pense qu'ils pourraient m'intéresser. Je me cherchais justement quelque chose d'un peu plus... stimulant... Je suis Diego... Diego Flores.
Je souriais un peu plus. J'avais oublié ma fuite de ces fausses accusations. Le contact humain et social m'avait remis à ma place. J'avais compris que dorénavant, je devais faire face à mes problèmes et les régler plutôt que de tenter de les fuir comme un rat d’égout. Je ne savais pas si je m'étais fait un nouvel ami à ce moment-là ou un rival. Mais j'espérais seulement que mon futur deviendrait un peu plus prometteur à leurs côtés qu'avec ces mercenaires individualistes de Continuum Shift...
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] Mer 7 Aoû - 15:23 | |
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Damaz Elandez
| La force n'est rien sans la beauté... Et inversement. DIEGO & DAMAZ Son sourire s’agrandit devant l'expression de l'autre, vue comment leur rencontre s'était déroulée il doutait plus ou moins qu'il ne lui accorde une quelconque sympathie et un quelconque crédit. Il se trompait et cela ne fit que plus étirer ce sourire sur son visage dont les deux tatouages sur ses joues donnaient un air sauvage et primitif. Mains se serrant alors que l'autre lui répond, content de la fin de cette altercation, il avait perdu, mais après tout l'important n'était-il pas de participer ? Le jeu toujours, en vers et contre tout. Il ne sait pas si il les rejoindraient, si il mentait, mais il le pense sincère et c'est tout ce qui importe.
« Damaz Elandez. Enchanté. … Eh bien je ne suis que simple membre sans prétention, n'y même très proche des autres, mais je pense que tu mérite ta place parmi nous, après tout ce qui importe c'est la beauté, la beauté sous toutes ces formes. Si tu te décide tu sais où nous trouver, je te présenterai à Bob, il peut faire légèrement flipper... Son physique hum... Atypique et ses airs sont assez spéciaux, mais il n'en reste pas moins un maître respecté et loin d'être méchant, je pense qu'il serait ravi de te rencontrer, il aime se rincer l’œil le vieux après tout. … Si tu veux je peux t'emmener maintenant, ou bien rejoins nous quand tu seras prêt, Blue Poney n'est pas vraiment très dure à trouver. »
Il rit. Rit alors qu'il imagine la tête de Bob, de Bob et des autres à la vision de lui, lui ramener quelqu'un à la guilde. Ils seraient tous scotché. Définitivement drôle à regarder. Élargissant son sourire il attends la réponse, réponse qu'il pense connaître, laissons le temps au temps disait-on souvent, il n'était pas comme ça, il agissait dans l'instant, mais quelque chose lui disait que ce Diego aimait prendre le temps, alors il se met en mouvement, saluant d'un sourire franc cet homme intriguant. Qui vivra verra comme on dit.
- Spoiler:
Alors je pense que tu peux répondre pour clôturer, ou alors considérée cette réponse comme une clôture, pour le reste j'attends ton mp pour savoir quoi faire =) Voilà ^^
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| | | Sujet: Re: Quand on parle de chat... [pv Damaz Elandez] | |
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