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Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ |
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| Sujet: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Mar 25 Juin - 17:33 | |
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Oméa K. Shizuka
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Qu'est ce qui est pire qu'un voleur ? Deux voleurs, tout simplement. PV Yôshi
« Vous devez… - Monsieur. Avec tout le respect que je vous dois, je connais mon boulot. Alors épargnez moi un briefing et laissez-moi bosser. D’accord ? »
Je fais un grand sourire charmeur au guichetier bouche bée puis m’éloigne en le gratifiant d’un joli baiser que je lui souffle. J’étais absolument enchantée. Cette mission tombait à pic. Je n’avais qu’à me débarrasser des gardes et du cocher pour le conduire seule à destination. Maintenant… Il allait me falloir être convaincante. Je m’approche tranquillement du fourgon, non loin des trois jeunes hommes qui sont sensé m’accompagner. Oh la belle erreur.
« Excusez-moi messieurs… »
Ma main se pose doucement sur l’épaule du premier tendit que je m’empare du bras de l’autre et le presse contre ma poitrine. Je vois le brun rougir mais me contente de sourire comme si de rien était. Je commence à me renseigner doucement, augmentant mon emprise sur le bras de celui qui agissait comme le chef du groupe mais également comme le premier des timides face à une femme. Je déverse lentement mon fiel et mon charme. Mot après mot. Non je ne suis pas une faible femme. Oui je sais ce qui m’attend sur la route. Puis vint la question fatidique. Avais-je besoin de leur aide ?
« Je … Et bien en fait… Si j’insiste depuis tout à l’heure pour que vous ne m’accompagner pas, c’est parce que … ma magie… »
Ma voix se trouble et mes yeux se brouillent. J’éclate purement et simplement en sanglot, suspendant ma réplique dans un simulacre de terreur mainte fois répété pendant mon entrainement. La pauvre fille éplorée dont la magie tuait tout autour d’elle. Cette pauvre cruche qui se sentait coupable et qui préférait empêcher quiconque de mourir par sa faute. Le jeune homme rouge pivoine que j’avais asticoté me relève, me tend son mouchoir, me séchant mes larmes avec application avant de m’étreindre franchement le temps que je me calme.
« Je comprends ma petite dame. Ne vous en fait pas. Avec une magie pareille vous allez vous en sortir seule en effet. Et puis, un autre mage comme vous a été engagé, je pense qu’il saura survivre à ce que vous craignez donc nous allons vous laisser faire. - M-m-m…, je renifle bruyamment, merci monsieur… - Alexandro. Appelez-moi Alexandro je vous en prie. »
Je ré éclate en sanglot pour l’aspect du personnage de la pauvre fille et attend que le jeune garde me console et me conduise sur les bancs. Il s’assure que je m’installe confortablement et me demande d’attendre. J’essuie rapidement mes fausses larmes et me concentre sur l’imprévu. Un autre mage. Bordel de merde, voilà qui allait considérablement me faire chier. Bah. J’aviserais bien selon le sombre crétin que j’allais me coltiner. S’il m’emmerdait, il finirait au cimetière. Je mettrais ça sur le dos d’hypothétiques bandits. Oh oui. J’adorais déjà l’idée …
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Mar 25 Juin - 19:25 | |
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Yôshii A.Shunsui
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Limace en plein cagnard, limacant en mode limacaire sur son banc. Pour les moins doués, j'étais tout simplement allongé là, sur mon banc en train de faire une petite séance de bronzage en attendant que le temps défile et qu'il soit enfin l'heure de prendre nos clic et nos clac pour emmener ce fourgon... Enfin j'allais l'emmenr... Pas à l'endroit voulu. Mais ailleurs. Et garder l'argent pour moi. Muahah... Enfin c'est ce que j’avais espéré, malheureusement le destin qui allait m'être accordé, il était légèrement différent. Je faisais un merveilleux rêve... Celui où j'étais sur une tondeuse à gazon, avec un volant. En train de faire du karting dans une foire, avec deux canards sur les genoux, poursuivis par moi-même... Hmm... Je m'amusais tellement...
« Monsieur... S'il vous plaît, réveillez vous. Le chef vous appelle. »
J'attrapais par le col l'imprudent qui avait osé me soustraire de mon précieux rêve, je l'approchais de mon visage à peine réveiller, puis n'arrivant pas à trouver la force pour ouvrir les yeux et le regarder fixement... Je lui plantais mon front dans son nez et le laissez tomber en arrière.
« Amen mon frère. Il ne faut pas me réveiller quand je fais des jolies rêves. »
Je me levais lentement, frottant mes yeux de fatigue, puis je trouvais finalement la force de me lever et d'ouvrir les yeux. Je passais par-dessus le pauvre jeune homme étalait par terre, caressant le haut de sa tête affectueusement .. Enfin surtout ironiquement mais hein. Puis je retournais auprès du chef. J'avais la tête dans le chou, je bayais aux corneilles et comme ci cela ne suffisait pas je ne marchais plus droit. Dur les réveils décidément. Je vis le chef assis sur un banc, en compagnie d'une jeune demoiselle. Je m'approchais d'eux, dans la même attitude que celle qu'eut le droit le petit bonhomme au nez ensanglanté, c'est-à-dire de mauvais poil. Heureusement d'ici quelques minutes, j'allais être tout pimpant de vie ! Le cœur aussi léger que les nuages, le sourire aussi facile que le délice d'un chocolat délicat portait aux lèvres et la langue aussi aiguisé que celle de serpent ? Hm...
« Yôsh Chef, vous m'avez appelé ? » « Oui. Voici votre partenaire. Elle est un peu d » « Shalut ♪ »
J'attrapais sa main sans aucune délicatesse notable et en coupant la parole du chef, portait très légèrement mes lèvres sur le dessus de sa main. Elle était froide... Très froide. C'était un cadavre ambulant ou quoi ? Manquait juste la laideur et l'odeur... Soit cette fille était d'une fragilité monstrueuse, soit elle était d'un froid inamical et glacial et elle jouait bien la comédie. Elle était en pleure lorsque je fus devant eux. C'est sûrement ce qui me réveilla d'un coup lorsque je m'en rendis compte. Je posais ma main sur le crâne du chef, aussi chauve que le derrière d'un trol, tellement brillant qu'on avait l'impression qu'il l'avait astiqué pendant des années pour avoir un tel éclat. Je lui frottais le crâne puis d'une voix amusée.
« Vas donc mettre du lubrifiant sur ça et laisses les grands entre eux, veux-tu bien. »
D'un coup de fesses je décalais avec gentillesse le chef et m'installais sur le banc, à côté de la jeune femme. Je l'observai quelques instants fixement, puis je lui disais clairement ce qu'il me passait par la tête. Bon, je disais toujours ce qu'il me passait par la tête, mais là plus que les autres fois.
« Dis dis... Faut pas pleurer ! Pourquoi tu pleures hein ?? Il n'y a aucune raison. Le monde, il est joli, il est beau, il est magnifique. Enfin c'est ce que quelqu'un d'autre dirait... Mais je suis curieux... Tu as fait comment pour qu'ils acceptent que tu fasses la mission ? J'ai dû me battre contre trois d'entre eux pour montrer que j'avais les capacités de m'occuper de ce job, alors je reste perplexe devant le fait qu'ils aient dit oui et que la première impression que tu me donnes, c'est celle d'une personne fragile. Sans rancune hein... C'est juste que ça m'en trou le chou. Héhé... »
Dis-je aussi innocemment, que franchement. Je lui fis un petit clin d'oeil, du genre « T'inquiètes pas tu peux tout me dire, je n'irai le répéter à personne. » Comme si un clin d'oeil pouvait dire autant de choses hein... Bah c'est le cas avec moi ! Et encore là, il ne disait pas grand- chose, je pouvais dire bien plus de choses avec un clin d'oeil.
« Dis-moi aussi, comment tu t’appelles ? Ah et je te préviens. Je parle beaucoup. Enfin tu as du remarqué. Et... Et... ET... Oh, je te le dirais après. Hihi.... »
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Mer 26 Juin - 8:39 | |
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Oméa K. Shizuka
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Qu'est ce qui est pire qu'un voleur ? Deux voleurs, tout simplement. PV Yôshi
« Dis dis... Faut pas pleurer ! Pourquoi tu pleures hein ?? Il n'y a aucune raison. Le monde, il est joli, il est beau, il est magnifique. Enfin c'est ce que quelqu'un d'autre dirait... Mais je suis curieux... Tu as fait comment pour qu'ils acceptent que tu fasses la mission ? J'ai dû me battre contre trois d'entre eux pour montrer que j'avais les capacités de m'occuper de ce job, alors je reste perplexe devant le fait qu'ils aient dit oui et que la première impression que tu me donnes, c'est celle d'une personne fragile. Sans rancune hein... C'est juste que ça m'en trou le chou. Héhé... »
Mon cœur faillit rater un battement. Attend… C’était lui le mage … ? Il tombait dans mon cinéma aussi simplement ? Je rougis franchement malgré les larmes. Je donne un bref coup de cravache sur la croupe des deux chevaux qui tiraient le fourgon. Je glisse timidement ma main dans la sienne et me mouche bruyamment avec l’autre.
« Dis-moi aussi, comment tu t’appelles ? Ah et je te préviens. Je parle beaucoup. Enfin tu as du remarqué. Et... Et... ET... Oh, je te le dirais après. Hihi.... »
Je reste muette de surprise alors que le fourgon démarre. Je me rapproche gentiment de lui et lui adresse le plus beau sourire franc que j’ai jamais pu sortir dans toute ma vie. Il est gentil et je vais le rouler dans la farine. Une ombre passe furtivement sur mon visage, mais je la chasse pour laisser place à la joie. J’allais m’amuser au moins un peu. Je culpabiliserais peut être après.
« Je m’appelle Karito. Karito Shizuka. »
Non je ne donnais pas Oméa. Oméa… c’était plus personnel. C’était mon vrai prénom après tout. Celui que mes vrais parents m’avaient donné … Mes yeux se mettent à pétiller. Je lui fais un petit clin d’œil.
« Je vais t’avouer deux choses. Je ne suis peut-être pas aussi faible que ce que je parais. Mais surtout, le plus important… »
Je réitérais ma demande jusqu’à ce qu’il craque puis, je repris un grand sourire sur le visage en posant mon doigt sur son cœur.
« Cet argent, Il n’arrivera pas à destination , je pose ma main à plat et prend l’ascendant en me penchant pour me retrouver à genoux face à lui, front contre front et son dos contre le bois du fourgon.»
Je lui fais un petit clin d’œil et pose mon doigt sur ma bouche comme l’aurait fait un enfant de six ans devant un nouveau camarade. Il me plaisait bien. Je ne sais pas, il avait quelque chose de … familier. Un assassin déguisé peut être … Je tends l’oreille, prêtant attention aux alentours. Puis recule. Accroupie sur ses genoux, je dois avoir l’air fine tiens. Drôlement intelligente même. J’entends les démons en rire jusque-là. Je réfléchis quelques secondes avant de le questionner à son tour.
« Qui es-tu ? »
Puis, l’enfance revenant au galop, je ne peux m’empêcher d’ajouter, les yeux pétillants de curiosité et de malice mêlée alors que mes lèvres chuchotent doucement à son oreille.
« Et toi ? Quel est ton secret ? »
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Mer 26 Juin - 12:52 | |
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Yôshii A.Shunsui
| Une limace ne se jugeait pas à son physique repoussant et à sa lenteur exécrable, mais à la qualité de sa bave. Enfin... C'était totalement faux, mais il fallait bien trouver des amorces hein. Mais une chose était sûre avec cette jeune femme, elle jouait bien la comédie. Il n'y avait pas à tricoter des moutons pour s'en rendre compte. Un coup elle paraissait fragile, une jeune femme en pleure se mouchant bruyamment. Et le coup suivant, une allumeuse de première un tantinet trop tactile. La cage des bonobos c'était ailleurs petite, hein. Je pris tout cela innocemment et restait souriant et jovial, comme à mon habitude.
« Cet argent, Il n’arrivera pas à destination »
Owhi, je suis tout à fait d'accord avec toi ma petite. Cependant c'était dans mes poches qu'il allait finir et c'était mon gosier qu'il allait remplir. Je riais déjà d'amusement alors que les présentations n'avaient pas encore réellement commencé et la seule chose à laquelle j'arrivais à penser, était comment la suite de l'aventure allait telle se poursuivre. Je la laissais faire sa petite scène qui m'amusait beaucoup, je ne le niais pas le moins du monde, mais c'est ce qui trompa encore plus son personnage qui contrastait trop avec la jeune femme fragile qu'elle avait donné au premier coup d’œil.
« Qui es-tu ? »
Je restais muet comme une autruche qui se cachait en plantant sa tête dans le sol. Oui, les autruches étaient de drôles de bêtes et j'en étais sûrement un spécimen tout aussi étrange. Je plantais donc mon regard sur un nuage en forme de cookie géant... Bavant et laissant la jeune fille continuer, pour voir jusqu'où elle irait... « Et toi ? Quel est ton secret ? »
Je lâchais un petit soupire amusé, mélangé à mon rire étouffé... Qui je suis ? Quel est mon secret ? Hm... Le poteau était rose ! Ou non... Rose le poteau ?... AH ! J'avais découvert un poteau rose. Louche comme expression en passant... Je levais une main, la posant sur sa tête, en lui caressant le haut de sa chevelure comme je l'aurai fait pour Rico.
« Dis-moi Karito... Selon toi, cet argent finira où ? Je vais te le dire. Dans deux jolis petits coffres en or, où l'on se partagera cette somme. » Je glissais ma main glaciale vers le bas, la passant lentement sur son visage, jusqu'à finir sur son épaule. Remontant ensuite son cou, en passant le bout de mes doigts d'un geste délicat et tendre, dans une caresse un peu spéciale. J'approchais ses lèvres de miennes et dans un sombre murmure qui décrochait sur mes lèvres un sourire carnassier. « Les monstres reconnaissent les monstres. »
Un petit rire se glissa à la fin de mes paroles, alors que je descendais de nouveau ma main vers le bas... Un doigt pointé sur sa peau, la caressant à chacun de ses mouvements. Je redescendis de son cou, passais sur son torse pour m'arrêter sur son cœur, dessinant des cercles autour de ce dernier du bout du doigt.
« La respiration silencieuse, le regard félin, le toucher, les sensations glaciales et je t'épargnerai la suite... Toutes ces choses ne peuvent être déguisés complètement même avec le plus sophistiqué des déguisements. La mort rôde autour de nous, car nous l'offrons aux autres. N'oublies jamais que les monstres savent se reconnaître et que je te vois aussi bien que tu dois me voir. Ghihih... »
Je lui soufflais dans le torse pour la faire frémir légèrement, puis reculais ma tête en lui tirant la langue d'un air amusé, avec toujours ce sourire carnassier aux lèvres. Je regardais fixement mon cookie géant tout blanc et crémeux. Puis me tournait de nouveau vers Karito. « Mon nom est Arima et je suis... Le pire cauchemars des hommes. Voilà mon secret. Ou plutôt le seul auquel tu auras le droit pour l'instant. Hihi... Maintenant, si tu veux que l'on s'amuse tous les deux, pourquoi ne pas me dire tes secrets, ma belle ? »
Un sourire naturel, de toute façon tous mes sourires étaient naturels, un regard profond qui se plongeait dans le sien, et le main qui caressait le bout de son menton dans un petit rire diverti.
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Mer 26 Juin - 18:04 | |
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Oméa K. Shizuka
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Qu'est ce qui est pire qu'un voleur ? Deux voleurs, tout simplement. PV Yôshi
Je ris. Alors lui aussi, ce n’est pas un sain. Cet argent finirait dans nos poches alors. Parfait. Je partagerais. Le contact de sa main ne me fit pas tressaillir. Je le laissais s’amuser sans complexe. Oui, les monstres reconnaissent les monstres. Deux illégaux sur un fourgon de banque. C’est un comble non ? Je l’imite alors qu’il pose une main sur ma taille. Nous dépassons une caravane de marchand alors que mes deux mains se posent sur ses joues. J’entends les sifflements du cocher et de ses accompagnateurs puis, plus bas, les railleries, les envies…
« Tu es moins crédule que ce que tu paraissais. C’est parfait. »
Je décris des cercles avec mes pouces, en douceur, alors que son souffle me fait frissonner. Je me penche à nouveau, plaçant une nouvelle fois ma bouche au niveau de son oreille. Je murmure avec une voix des plus corruptrices.
« Pour avoir mes secrets, il faudra venir les chercher Arima. Ne te détrompe pas, je ne suis pas une fille aussi facile que ça. »
Je me redresse et lui pose un gentil baiser sur le nez avec un sourire narquois avant de dériver de nouveau sur ses lèvres. Je veille à ce qu’il me regarde dans les yeux en passant mes deux mains dans son dos et murmure de façon à peine audible l’invocation de mon armure. Mes lèvres se posent brièvement sur sa joue alors que mes tenues s’échangent et que j’appose un premier sceau sur les vêtements de ma victime. Je recule en lui tirant la langue.
« Tu m’excuseras pour ce léger … changement. Cette tenue était trop étouffante pour moi. Surtout que maintenant, je n’ai plus besoin de jouer un rôle non ? » ♫
Je lui tourne le dos, sachant parfaitement que l’armure d’Asmodée ne couvrait que le stricte nécessaire. Autrement dit, il aurait la belle vue le temps que je finisse de vérifier l’harnachement des chevaux. Je les hèle, les encourageant à prendre de la vitesse avant de me retourner face à lui. Je sens vaguement trois présences non loin de nous, un peu plus haut sur le chemin. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage. Voilà donc les futurs trouble-fêtes qui se pointent ? Parfait. J’avais amplement le temps de jouer avec lui.
« Arima…, mes deux mains retrouvèrent ses épaules avec naturel, tu m’amuses beaucoup. Enormément même… »
Un claquement de doigt le délesta de sa chemise alors que je le faisais basculer à plat sur le banc. Juste au-dessus de lui, je souris avec insolence. Un jeu dangereux. Voilà à quoi je me livre. Je tourne le dos aux bandits quand nous passons devant leur cachette. Nous les dépassons sans mal. C’est même d’ailleurs dommage qu’ils ne prennent aucune initiative à ce moment-là. Peut-être était-il trop subjugué par ma culotte blanche ? Oh. Quel importance après tout …
« J’ai comme l’impression que les pies bavardes sont parties… Quel dommage… J’aurais adoré les tuer. Mais quelque part on va peut-être faire quelque chose de plus intéressant tous les deux non ? »
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Jeu 27 Juin - 15:23 | |
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Yôshii A.Shunsui
| Une petite brise glaciale se levait tandis que cette manipulatrice de première ordre continuait son cinéma en jouant avec moi. Il était évident que chacun de ces gestes avaient pour but d'enchaîner l'homme avec qui elle jouait, dans cette prison où son esprit ne raisonnait plus clairement. Peut-être était-ce le but de toute sa mise en scène ? Il était possible qu'elle n'eut en tête que l'envie de me manipuler, pour ensuite se débarrasser de moi à la fin de notre escapade ? Toute possibilité était envisageable. Mais pour le moment, j'avais confiance en ses qualités de monstre.
Sans même comprendre ce qu'il m'arrivait – Dieu sait que n'importe qui aurait été perdu après tant d’événements inattendus et.. Ouaip . Hm. - elle posa ses mains sur mes épaules, pendant que je l'écoutai me marmonner ses quelques paroles qui je ne le cachai pas, me firent rire d'amusement et frémir d'excitation.
« Arima… tu m’amuses beaucoup. Énormément même… »
Toujours dans cette élan de légère confusion, je vis ma chemise s'enlever d'elle-même sans que quiconque ne la retire. Son claquement de doigt en était peut-être la cause ? Hm... Intéressant. Je restais profondément plonger dans mon silence en attendant la suite, pour voir jusqu'où la blonde était capable d'aller.
« J’ai comme l’impression que les pies bavardes sont parties… Quel dommage… J’aurais adoré les tuer. Mais quelque part on va peut-être faire quelque chose de plus intéressant tous les deux non ? »
Un large sourire se dessina sur mes lèvres, alors qu'un rire vicieux chantonnait dans ma gorge. Je glissai l'une de mes mains derrière sa tête, puis la rapprochant de mon visage, je glissai ma bouche à côté de son visage pour porter mes lèvres à son oreille et lui murmurer une chansonnette.
« Alors comme ça toi aussi tu les avais remarqué... Nous sommes deux à trouver cela dommage alors... Mais ne t'inquiètes pas, ils vont revenir. »
Je pris une lente respiration, avalant ma salive d'un air lasse...
« Oh, crois-moi. Il n'y a rien qui pourrait me ravir plus que ta charmante proposition, mais toute récompense ce mérite ma chère. Alors si tu veux jouer à un autre type de jeu avec moi, pourquoi ne pas nous occuper de ces trois-là pour ensuite prendre nos clics et nos clacs tranquillement. Les endroits calmes pour parler entre grand, ça ne manque pas dans ce genre d'endroit tu sais. »
Je l'attrapai par les épaules pour échanger nos positions, me plaquant contre elle, tandis qu'une flèche m'effleurait le dos et l'égratignait légèrement. Une petite tâche de sang commença à se former le long de la coupure. Je tenais fermement le bout du banc au-dessus de la tête de Karito des mains puis avec mes pieds qui étaient sur l'autre bout, je lançai en l'air la partie inférieure de mon corps. Admirez humains et inclinez vous ! Mon magnifique poirier au-dessus de la demoiselle. Le poids que mon corps exerçait sur le bout du banc fit soulever l'autre partie ce siège inconfortable, me déstabilisant et m'entraînant vers le sol.
« Nibai Asashin »
Une ombre passa au-dessus de Karito et moi-même, alors que dans ma chute, j'atterrissais enfin fesses contre terre et réceptionnait la demoiselle sur les genoux. Je lui fis un rapide clin d'oeil avant de sauter par-dessus un buisson, en l'emportant avec moi. Derrière nous, deux écrans de fumées avaient fait leur apparition, l'un dans les arbres où nos assaillants s'étaient cachés, un autre pour cacher la fuite du fourgon.
En un mince instant, j'avais utilisé la moitié de ma réserve en magie. Où avait-elle passé ? A votre avis, qui conduisait le fourgon ? Héhé. Je lâchais un rapide regard à travers le feuillage du buisson pour apercevoir nos assaillants. Trois. Il avait vu juste alors... Je posai la demoiselle à côté de moi, lui offrant un sourire amusé après cette petite acrobatie.
« Pas trop retournée ? Parce que là, nous allons pouvoir nous faire plaisir Cocotte. Ansatsu-sha no ningyō »
Ma tenue d'assassin apparut comme par magie – Oui, c'était de la magie et alors ? -, je dégainais mon épée et ma dague tout souriant, adressant à ma partenaire un regard... qui mêlait à la fois folie et plaisir.
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Jeu 27 Juin - 16:13 | |
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Oméa K. Shizuka
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Qu'est ce qui est pire qu'un voleur ? Deux voleurs, tout simplement. PV Yôshi
« Arima… »
Je n’ai pas le temps d’achever ma pensée qu’il inverse les rôles. Je vois la flèche lui raser le dos, me faisant grimacer. Il partit dans une jolie pirouette, faisant basculer ses fesses, le banc et moi dans la poussière. Il eut au moins la décence de me rattraper. Brave petit. Je claque des doigts et lui rend sa chemise. Son clin d’œil me surprit presque autant que le fait qu’il me soulève pour s’enfuir avec moi. Je me retourne illico, ouvrant de grands yeux devant le fourgon que nous abandonnions dans un écran de fumée compacte. Attend. Je fais mine de me séparer de lui et il me lâche.
« Pas trop retournée ? Parce que là, nous allons pouvoir nous faire plaisir Cocotte. Ansatsu-sha no ningyō »
Sa tenue sombre me fait sourire. Presque autant que la mienne qui change sur une simple invitation vocale faite au Hidden Fate. Je lui sers un sourire ironique. Luxure et Insanité. Le goût de mes deux péchés préférés.
« Il en faut bien plus pour me retourner. J’espère que tu tiendras le rythme parce que je ne ramasserais pas ton cadavre mon chou. Fatal Solth»
Je me soustrais à sa vue, saisissant mon arc invisible aux simples mortels comme lui. Belphégor semble soupirer en se logeant dans ma main alors que je me faufile jusqu’au convoi. Pas question que quiconque pique dans ma caisse. Et encore moins sous mes yeux. Je ramène la corde vers ma joue et vise la première tête qui dépasse. Le trait sombre se génère tranquillement alors que l’homme, persuadé d’être seul, sort à découvert. Tss. Quel idiot. Je lâche mes doigts et la flèche fend les airs. Elle se fiche dans sa cuisse sous la stupeur et dans un subtile hurlement de douleur. Mon sourire s’élargit quand je sens le chariot bouger sous le combat du clone d’Arima et du bandit qui a réussi à monter. J’encoche tranquillement une seconde flèche pour tirer dans le pied de ma première victime. Je rate lamentablement mon coup et elle le cloue à un arbre proche. Dommage. Ou plutôt tant mieux.
« Sharp Trick »
Le stylet apparait très brièvement sous les yeux des voleurs avant de disparaitre à son tour. Je fuse comme une ombre vers ma cible mais me stoppe à l’entrée des bois. Un miroitement me retient de faire le pas qui m’aurait été fatal. Un mince filin tendu entre les arbres. Un piège. Ils ne sont pas si bêtes que ça on dirait… Je bats en retraite, me glissant aux côtés d’Arima qui passait dans le coin, l’arrêtant in extrémis avant qu’il n’en enclenche un. Cela le surprend. Quoi de plus normal quand on sent une résistance sans rien voir. Je le vois lever sa lame. Il est prudent au moins. Mais pas suffisamment pour moi.
« Regarde où tu poses les pieds. Ils se sont aménagé un vrai petit bastion. »
Je me baisse pour couper le filin d’un bref coup de couteau en démonstration avant de changer d’arme.
« Infernal Pride »
Je lève la lame devant moi et me place dos à lui. Les projectiles s’écrasent contre la lame de l’épée batarde qui bouge toute seule pour toute personne observant la scène. Je recule légèrement sous la violence des tirs et révoque aussitôt mon arme au profit d’un nouveau tour.
« Simply True. Où se trouvent-ils Vassago ? »
Le pendule se lève et me désigne brièvement deux directions de façon prononcées. L’objet se volatilise alors que je redeviens visible. Mon costard semble inapproprié pour la situation mais qu’importe. ♫
« A toi l’honneur. Je te couvre en déclenchant les pièges. Alors gaffe à toi. Sharp Trick. »
Je repars, stylet à la main et invisibilité réemployée. Il n’a plus qu’à suivre mon chemin et surveiller ses arrières. J’entends le combat acharné du clone et du troisième clampin dans mon dos. Il va falloir faire vite.
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Ven 28 Juin - 21:47 | |
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Yôshii A.Shunsui
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Dansant comme le fou du roi, titubant comme le sombre ivre au coin de la rue, sautillant comme le plus énergique des enfants, riant comme le plus fou des prisonniers de l’asile, j’esquivais les coups qui arrivaient dans ma direction avec agilité et non pas que l’envie me manquait, mais je ne ripostai d’aucune manière que ce soit. J’avançai sournoisement derrière Karito, observant légèrement ses techniques de combat pour voir à quel point le personnage pouvait être intéressant même dans le feu de l’action. Je n’étais pas spécialement déçu, mais il était trop tôt pour m’avancer, la seule chose dont j’avais une certitude certaine, c’était tout simplement qu’elle était plus forte que moi. « A toi l’honneur. Je te couvre en déclenchant les pièges. Alors gaffe à toi. Sharp Trick. »
Huhu, j'effectuai les ordres de cette demoiselle, sans broncher. En même temps, il valait sûrement mieux pour mon derrière de suivre ces instructions ? Sinon elle allait me le botter sec. Mais la douleur n'était qu'une information que l'on pouvait canaliser et ce n'était pas quelques coups qui allaient ébranler mon appétit de pitrerie. J'avançai à ma guise, tandis que ma partenaire enclenchait les pièges. Rien de plus simple me direz-vous. Mais... Vous avez vu ma partenaire ? Une mage noire. Blonde -Chut, ça il ne fallait pas lui dire. Sait-on jamais... - Qui semblait assez manipulatrice. Alors ... Comment dire... Serait-il vraiment anormale que je me méfie un minimum ? Et pourtant je n'en fis rien. Je continuai d'avancer innocemment, dans toute l'éclosion de ma folie. Frissonnant. Bondissant. Sautillant. Riant. Je m'amusais énormément à cet instant-là. Malgré la présence de mon ange gardienne, quelques pièges ne manquèrent pas de m'arracher quelques grimaces en passant sous mes yeux stupéfaits et l'un d'entre eux traça même une longue déchirure sur l'une de mes belles joues de blond. Heureusement cela ne restait que superficiel, car la blessure n'était pas profonde.
« Asashin Kunai »
Je faisais apparaitre cinq tatouages en face de mes mains, tout en continuant ma route dégagée grâce à hm... Il fallait que je lui trouve un surnom. Bref. Une fois qu'ils eurent fini de se dessiner, chaque tatouage laissa place à un kunai acéré comme des lames de rasoirs virevoltant devant mes yeux. J'avais un contrôle total sur ces derniers et je pouvais les contrôler jusqu'à une certaine distance. Je profitais donc de cet avantage pour faire une scie circulaire avec mes petits kunais, les lames vers l'extérieur. Un magnifique cercle de cinq kunais, se mit lentement à tourner puis il prit de plus en plus de vitesse. Je le lançais d'un geste de la main devant nous pour couper les fils de tous les pièges et tous les enclencher les uns après les autres. Muahahah. Comment réduire un bastion de piège de fils en quelques secondes. Je repris ma course, plus rapidement que précédemment tout en faisant flotter mes kunais au-dessus de ma tête, toujours en mode scie circulaire. Le temps des réjouissances fut de courte durée cependant, car c'était un boucan affreux qui nous fouetta les fesses pour nous empresser de rejoindre le fourgon, étant donné que tout ce bruit venait de la direction qu'avait pris mon clone pour s'enfuir avec le magot.
« Bougeons nos fesses, je crois qu’on a un pitit problème, Cocotte. ♪ »
Nous approchions du fourgon qui n’était plus qu’à une cinquantaine de mètre et visiblement, il y avait du grabuge là-bas. Notre petit magot avait fini dans le décor et s’était couché sur le côté. Je voyais debout sur le flanc de notre trésor, mon pauvre clone qui résistait seul et dans toutes l’atrocité de sa situation, aux bandits sur-armés. Bon, il était temps de lui apporter un peu d’aide ! Un sourire se dessina sournoisement sur mes lèvres alors que je continuai de courir… Je stoppai net ma course en posant violemment un pied devant moi, puis prenant appui sur celui-ci, je m’élançai en arrière sur Karito. Un peu surprise ( ?) de ma soudaine modification de trajectoire, je ricanai légèrement d’un air amusé et jovial. C’était dans le creux de mes bras que je logeai son corps un bref instant.
« Kageboushi no Nin'ja »
Dans un sifflement, nous nous enfoncions dans la terre. Aussi étrange que cela pouvait paraitre une ombre se déplaça sur la terre sèche de la route, s’approchant rapidement du fourgon renversé. Elle grimpa sur ce dernier, se positionnant à côté de mon clone, et tandis que mon clone disparaissait, je sautais brutalement de l’ombre pour prendre sa place, un sourire carnassier au visage.
« Je vous souhaite bon appétit ma Reine. Voici votre repas, régalez-vous ! »
Prononçais-je à voix haute tout en apparaissant, alors que je lançais en l’air la jeune demoiselle qui était confortablement installée dans le creux de me bras, pour lui offrir une magnifique séance de vol, dans ce ciel monstrueusement infini. Volez Reine Sanglante, les têtes de ces bandits n’attendent que votre lame pour virevolter dans le désert qui s’étend au fond de vos yeux.
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Lun 1 Juil - 13:09 | |
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Oméa K. Shizuka
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Qu'est ce qui est pire qu'un voleur ? Deux voleurs, tout simplement. PV Yôshi
Il est efficace. Y’a pas à dire. Bien plus que moi et mon arme. Cependant, il était trop tôt pour jouer toute mes cartes. Et puis ma magie n’était pas infinie. Je reprends ma tenue normale quand la tonalité des sons du combat sur le fourgon changea. Je tourne vivement la tête. Danger. Arima a du s’en apercevoir également. Nous fîmes demi-tour pour rejoindre notre butin qui menaçait de se faire la malle sans nous. Le fourgon était couché sur le bas-côté du chemin protégé par un clone débordé par un ennemi en sur nombre et trop bien équipé. Je grimace. J’aurais bien voulu garder ce tour pour plus tard mais là il s’impose. Je prépare mon petit tour secret quand je vois Arima bondir sur moi. Qu’est-ce que…
La sensation de son bras qui me retient manque de me faire réagir en sa défaveur mais le son de sa voix m’en empêche. L’ombre du Ninja hein… Je vois disparaitre la scène du combat pour qu’elle réapparaisse une poignée de seconde plus tard. En plein milieu de la mêlée. J’en lâche Sharp, totalement surprise. Puis le naturel revint au galop. Je le pousse d’une brève impulsion de poing et me met en garde. Trois contre une. Six armes contre moi. Je n’avais qu’un seul moyen de faire le poids.
« Satan’s Wrath. »
Je saisis la faux et utilise la lame en arc de cercle pour parer le gros de l’assaut. Une des armes s’enfonce dans mon épaule mais qu’importe. J’avais besoin de toutes mes possibilités mais surtout, de la plus terrible des colères. Le moindre sentiment de ma part se désagrégea alors que je laissais à Satan la porte grande ouverte vers mon cœur et ma conscience. La colère m’envahit, toute entière. Karito était de retour. Je dégage mon arme et recule, faisant volontairement tomber Arima du haut du fourgon. Pour sa propre sécurité. Un sourire empreint d’une douce folie défigura l’absence de vie d’avant. La tueuse était parfaitement réveillée et prête à les éliminer.
Le premier coup désarma l’un de mes adversaires. Le second fit exploser une des lames alors que je coulais le long de celle qui m’avait blessée, passant sournoisement sous la garde.
« Crève connard. »
Je tourne sur moi-même, la faux décrivant un large arc pour passer dans son dos avant que je ne frappe. La lame lui entailla profondément le dos alors que je la lâchais, interrompus par un des petits camarades de la cible que je venais de pousser du pied. Mon regard se posa sur ce nouvel ennemi. Ma main se tendit alors vers l’Envie.
«Chain of Envy »
Deux cercles apparurent près de moi, vomissant leur contenu. Les chaines tintèrent douloureusement dans l’air avant de s’enrouler autour des poignets de ma cible. Je renifle, méprisante en regardant l’homme stupéfait.
« Qu’est-ce que t’as ? Tu n’as jamais vu le danger de ta vie ? Tssss. Sombre crétin. »
Je change d’armure au profit de celle d’Asmodée et m’approche de l’homme pour attraper le seul morceau de tissus qui dépasse de son armure. Je claque des doigts et le sous-vêtement s’enroule autour de sa gorge. J’observe alors tranquillement le spectacle, un sourire réjoui devant l’homme qui suffoque sans pouvoir se servir de ses mains pour sauver sa peau.
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ Ven 5 Juil - 16:42 | |
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Yôshii A.Shunsui
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Il danse. Il danse. Le magnifique papillon de nuiiiit. Tralala. J'observais le spectacle d'un air amusé, laissant limite -totalement- ma coéquipière se chargeait des trois brigands. J'étais derrière, dans ce petit monde qui était le mien, observant attentivement le combat, comme si je faisais partie du public dans les gradins, en train d'observer un match de tennis. Droite, gauche, droite, gauche, droite... Mon dieu. Ça en donnait presque le tournis. Les coups volaient aussi facilement qu'un nuage de pollen à la fin du printemps et c'est sans vraiment m'être préparé à une éventuelle action de ma partenaire sur moi, que je me retrouvais pousser par cette dernière, tombant fesses contre terre au pied du fourgon. Ah la crapule ! J'avais une nettement moins bonne vision de là où j'étais, mais je ne me plaignais pas et continuais d'observer le combat, prêt à agir. L'observais-je de ma position ? Non, pas exactement. J'utilisais la vue perçante de mon compagnon ailé qui surplombait le champ de bataille miniature. La sensation de voir le monde d'en haut était toujours aussi agréable et excitant. Des insectes, voilà à quoi ils ressemblaient vu d'en haut, mais grâce à la capacité naturelle des aigles à avoir une magnifique vue, je n'avais aucun problème pour distinguer parfaitement le combat. Je vis un des brigands tombait en arrière, par-dessus le fourgon après qu'elle l'ait poussé du pied et entaillé le dos. Je sautillais innocemment, telle une petite fille allant cueillir des fleurs pour sa maman adorée, faisant le tour du fourgon pour saluer le petit bonhomme qui venait de chuter.
« Qu’est-ce que t’as ? Tu n’as jamais vu le danger de ta vie ? Tssss. Sombre crétin. » Au son de sa voix, mes oreilles se dressèrent comme celle d'un chien sur ses gardes. Je sautillais sur place cette fois-ci, jetant des petits regards par-dessus le fourgon pour voir ce qu'il se passait. Elle était presque effrayante la petite... Elle étranglait l'un des brigands avec ses propres vêtements, sans le toucher. Hm... Derrière elle, le dernier des brigands était en train de se remettre des coups qu'ils venaient d'échanger. Je le vis saisir son épée juste devant lui, se remettre debout dans un bond plein d'ardeur et lever son épée pour l'abattre dans le dos de la jeune fille. Un sifflement fut amplement suffisant pour ordonner à mon compagnon de plonger en piqué sur sa main et le désarmer en lui griffant les poignets. Son arme tomba, tandis que dans ses mains, une rivière de sang se dessinait harmonieusement.
« Tatata, du calme mon agneau. Le grand méchant loup va te dévorer. Hihihi ♪ » Dis-je d'un air enjoué, alors que mon visage apparaissait dans son dos, sortant peu à peu de derrière le fourgon.
Mes mains se posaient de par et d'autre du fourgon, puis d'un bond je finissais devant lui, avec un visage assez...folâtre et dérangé. Oui, j'étais ce genre de personne un peu folle, si on en croyait les dire de certains. Il se tourna avec un air grave et presque épouvanté. Dans ma main gauche, une épée aussi propre que brillante. Dans ma main droite, une dague aussi rouge que coulante de sang. Je tirai un visage angélique, alors qu'il jetait un regard par-dessus le fourgon pour voir son compagnon. Un magnifique trou dans la poitrine, au niveau du cœur. Je ricanai sans vraiment m'en rendre compte, mais sans mauvaise conscience non plus.
« Jouons ma brebis, jouons au jeu du chat et la souris. Laisses toi tuer mon petit mulot, le lion que je suis ne te fera pas souffrir. Enfin pas énormément... Juste le temps que je m'en lasse. Il est temps de couper la queue du lézard pour voir si elle repousse... Héhé... »
J’avançais lentement vers lui, les bras flottant et armes à la main. Il reculait d'un pas, puis d'un autre. Avant de se figer, laissant apparaître un visage aussi transparent et vide que celui d'un cadavre en paix. Yahaaa. Je bondis sur lui dans un style assez sauvage et brutale, mais ça. Ce fut avant de voler dans le sens contraire assez sauvagement et brutalement aussi. Ironique comme situation... « On dirait bien que le lézard est devenu Mecha-Godzila. » Une bête... Un monstre... Un robot ? Il faisait désormais deux fois ma taille, et l'armure qui recouvrait entièrement son corps semblait lui être d'une utilité monstrueuse. Il avait un sabre aussi grand que lui et une arme loin d'être rassurante avec ces dizaines de tubes qui devaient servir de canon. « Gouttes à la fureur du lézard ! » Il y avait des jours, où on aurait mieux fait de rester au fond du lit... Et là... S'en était un. Je vis plusieurs ogives se dirigeaient sur moi avec leur air menaçant. Sans vraiment chercher le poussin dans le poulailler, je pris mes jambes à mon cou -Drôle d'expression.- et m'enfuyais à toute vitesse, esquivant les ogives par des petits sauts. La plupart des ogives me projetaient en l'air après leur explosion et envoyaient des gravas battre contre mon dos. Il en fallait plus pour m’empêcher de courir ! Je reprenais ma course pourfuite -Hm... Pas de commentaire sur ce mot.- poursuivis par un ahurie agitant son sabre géant derrière moi en criant. « Viens là petite patate, je vais t'éplucher ! »
Maman. Pourquoi je n'ai pas vécu aussi normalement qu'une autre personne ? Hein ?...
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| | | Sujet: Re: Alouette, gentille alouette, Alouette je te plumerais ~ | |
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