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Du chêne nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫
 MessageSujet: Re: Du chêne nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫   Du chêne  nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫ - Page 2 EmptySam 2 Nov - 19:14

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Elégante.
Là où il y a la confiance, le mal n'existe pas.

Elégante. Elle l’était, cette danseuse, du bout de ses iris myrtilles, jusqu’à la pointe de ses pieds ailés. Elle ne touchait pas le sol, le sol la touchait elle. Les flocons se posaient avec douceur dans ses cheveux, comme s’ils craignaient que la morsure du froid n’abîme ses mains délicates. Le vent ne touchait pas sa peau, il la polissait. Elle incarnait les éléments, elle était royale. Prismatique. Galaxyale. Elle impressionnait le Blondinet. Pendant surprenant à un musicien curieux, elle l’effrayait, et elle l’attirait. Misto Shida avait volé le Métronome du Cœur de Yäwé. Il comptait bien le récupérer, et lui voler à son tour le sien. Au moins ça.

Il tombe, il tombe, ce petit musicien. Elle joue avec lui, il n’est plus qu’un instrument, dépourvu de rythme, dépourvu d’âme. Elle joue son requiem, mais ne nous voilons pas la face. Il adore ça. Il l’ignorait. Ce sentiment, il ne connaissait pas. Blondinet qui maintenant goûte à l’étrange valse des émotions. Elle s’approche, elle fuit. Il sent son souffle, ses mains ne se referment que dans du vide. Uniques et silencieux témoins de la scène, la neige et le vent semblent se rire de ce jeu qui n’en finit pas. Qui est le chat ? Qui est la souris ? Y’a-t-il vraiment un gagnant et un perdant ? Dans la moite pénombre d’une antique aurore, le brouillard commençait à les dissimuler. Il rit. N’est-elle pas magnifique ?

« Virvoltante. »

L’instrument devient le musicien. Le musicien devient l’instrument. Une musique dans le lointoin qui évoque le son d’une flûte. La neige se fait plus douce, le vent moins houleux. La scène s’immobilise dans le silence du coton. Un souffle près d’une oreille, la chaleur d’un cœur. Inexpérimenté, il est curieux. Il veut savoir, apprendre. Apprendre ce sentiment, récupérer son Métronome. Récupérer un rythme régulier. Car, il le sait, il la connait la cause de ce dérèglement dans sa belle mécanique. Il sait qui est derrière l’envie de ce corps, qui avec une lenteur régulière, s’approche de son abysse. Le rythme s’accélère. Il ne sait plus. Il est près d’elle, sur le côté, une main dans la neige. Une autre qui touche sa peau. Qui frôle sa joue. Qui suit la courbe de ses muscles. Le naïf qu’il est lui chuchote dans son oreille.

« Tu es la cause. Merveilleuse, délicate causalité. Et même lorsque la musique avait cessé. »

Il approche son visage, la buée qu’il produit se mêle au souffle chaud de la danseuse. Il la fixe. Il la détaille. Sa main suit la courbe de ses yeux, descend, et lentement touche ses lèvres, silonne leurs contours. Hypnotisantes. Elles l’étaient. Elle l’était en son entier. Yeux bleus comme l’espoir qui détaillent, et se posent dans le bain myrtille que la demoiselle aux corbeaux lui offre. Elle lui avait volé son âme. Il pouvait bien lui voler son cœur.

« Rend moi mon Rythme, et je te répondrais. »

Naïf petit musicien qui penché sur ce corps pense pouvoir lui commander. Le temps est immobile, il se contente de les regarder. Dans le silence, un visage qui se penche, pour récupérer ce qu’il cherche, ou par curiosité. Pour que la mécanique de son cœur puisse de nouveau fonctionner.
And that's all.
 MessageSujet: Re: Du chêne nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫   Du chêne  nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫ - Page 2 EmptyDim 3 Nov - 18:25

Misto
Misto

Eagle's Claw

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La symphonie des aimés

PV - Yäwé ♫





Un frisson. Un battement de cœur raté alors que l’aigle se fait emporté par la douceur d’une peau inconnue. Un nuage de bué qui se forme alors qu’elle s’abandonne aux sons, aux sensations. Toute offerte à ce blondinet qui lui murmure délicieusement à l’oreille avant de s’imposer. Possession d’un unique personnage qui la dessine en son entièreté avant de la priver de ce qu’elle prônait comme sa liberté. Un battement de cœur puis bientôt un sentiment volé alors que résonne dans son corps la chanson complète de ce duo curieux dont les âmes se font écho. Mélodie nouvelle et symphonie heureuse de deux solitaires qui se rapproche lentement mais à chaque fois, à pas de géant.

Les prunelles colorées de la jeune femme se rouvrent et fixent le regard de celui qui lui a volé bien plus que n’importe qui en ce jour enneigé. Son cœur vibre, pulse, farandole alors que sa main se pose prudemment sur ce torse inconnu. Elle veut sentir ce cœur qui lui fait tant d’effet, comprendre cette note sucrée et acidulé qui la fait lentement mais sûrement sombrer. Immobilité. Ses deux corps qui se font face et qui tremble inconsciemment sous le poids, sous la tornade toujours plus folle de leur sensation. Elle bat des paupières, écoutant la supplique alors qu’elle-même se sait voler de l’intérieur. Son monde de musique et d’esprits perturbé par une seule âme, plus profonde, plus semblable d’elle qu’elle n’aurait jamais pensé croiser. Elle se relève inconsciemment, s’approchant toujours plus de ce mage inconnu qui n’est autre que celui que les huit âmes qualifient d’élu de son cœur.

« Tu es l’origine. Le cœur polisson d’un sentiment et le son doux de la plus simple des balades. Avec seulement un mot et un souffle. »

Ils se rapprochent toujours, à l’écart de tout, au centre de la ville, perdus dans une ruelle comme ils le seraient sur une île. Les yeux mi-clos, les deux souffle se mêlent et les sépare distraitement avant de disparaitre chassé par leur mouvement. Toujours plus proche, toujours aussi lentement. Il lui avait volé sa liberté. Elle pouvait bien chérir son esprit. Sa seconde main l’effleure du bout de doigt avant de se poser sur sa joue exposée. Un vague sourire illumina son visage avant de disparaitre comme la buée qui les cachait.

« Je te l’échange contre mon Âme perdue, voleur de cœur. »

Une curiosité partagée, une envie qui nait aussi sournoisement que l’idée se fraye un passage dans les émotions désordonnées de la jeune fille. Rien n’arrête plus ses deux visages qui s’approchent, voulant récupérer à l’autre le même objet. Une âme libre et envolée qui venait de se retrouver brusquement compagne et s’emprisonner pour partager ce sentiment confus et inconnu. Un murmure silencieux alors que leurs lèvres sont maintenant proche à s’en toucher. Un nom qui traverse la barrière pour être gouté par le vent et les flocons qui assistent à cette scène, comme émerveillé.

« Yäwé … »

Cette sensation nouvelle, frêle qui se déploie à son contact. Cette étrange fébrilité alors que la pensée se mue en action désespérée. Ce sentiment tourbillonnant qui enveloppe la dame aux âmes et celui qu’elle a choisi. Ses yeux sombres qui se ferment pour mieux ressentir, pour mieux goûter un verbe étrange qu’elle avait jusqu’à présent tout fait pour ignorer. Aimer.

© Lutèce Factory @ Misto

 MessageSujet: Re: Du chêne nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫   Du chêne  nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫ - Page 2 EmptyLun 11 Nov - 18:17

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Envoûtante.
« Je veux être égoïste, et te prendre, encore, un peu de ton Temps. »

Du chêne  nait un chêne, tous les matins dès l'aube ♫ - Page 2 614974SAYULOVEMEbyzhuzhu

Il ne restait guère qu’Eux, dans un enfer glacé. Misto et Yäwé. Yäwé et Misto. Une âme accompagnée d’un corbeau, et une autre, qui était multiple. Un miroir. Des instruments non imaginés pour fonctionner ensemble, mais qui pourtant ensemble produisaient une fascinante musique. Une symphonie, ou un requiem, à moins que ce ne soit les deux. Deux cœurs qui battent à l’unisson, sur le même rythme. Un rythme, que certains fuient, ou que certains cherchent. Un rythme que beaucoup ignorent simplement. Simple, ça l’était. Le moment présent, seul lui comptait, le reste pouvait bien attendre. Les gens, les flocons, le froid, le vent, la tristesse, le malheur. La tristesse qui rend malheureux. Les gens qui ont froid. Les flocons qui se perdent dans le vent, comme autant de larmes que la nuit pourrait verser. Désolé, mais aujourd’hui, sur cette aube, Yäwé voulait être égoïste. Il voulait être heureux. Il voulait simplement être là. Avec Elle.

Son violon, sa corde. Son archè. Son do majeur, ou son Ré mineur. Il voulait la garder. Pour lui, pour lui seul, encore, ici, maintenant, la garder dans ses bras. Garder à jamais ce souvenir, cette sensation, ses mains qui se cherchent, chaleur attirée comme pour aimant parmi les lumières éclatantes du matin. Une main droite qui continue, avec application, son dessin. Une main gauche qui cherche. Qui cherche une amie. Et qui trouve la main de son pendant. Des ombres qui se mélangent, qui ne sont plus qu’une. Soupir, froid, myrtille. Un soupir dans le froid alors qu’il plonge ses yeux dans deux petites mares violettes. Sourire, dessin, bleu. Des yeux bleus qui dessinent un sourire sur la bouche de la danseuse. Demain ? Hier ? Maintenant. Pas de demain, pas de hier, ici, seul comptait l’instant présent.

Il y eut un visage qui s’approche, et il y eut un autre visage qui souriait.

« Misto…Qu’es-tu donc ? »

Un rêve ? Il en avait peur. Sa main tenait donc une fantasmagorie ? Des couleurs, des souffles… Faux ? Fabriqués de toutes pièces ? Il le craignait. Un ange ? Céleste, pure, elle y ressemblait. Souriante. Ailée. Un ange souriant ailée, à moins que… Démone. Mélancolia. Et si derrière tout cela se cachait un monstre ? Une Abysse ? Un Abîme ? Dans ce cas, il y plongerait sans hésiter. Curiosité que la belle a réussi à insuffler, il ne pourra que y tomber. Perdre son âme. Ce n’est pas grave. Seul compte le moment. Le reste peu bien attendre. Il l’avait presque oublié : il avait un tempo à voler et un rythme à recouvrir. Un visage à explorer. Un sourire à insinuer. Des sensations à découvrir. Une envie, une lubie. Il avait fait un rêve dans cette aube.

« Le plus merveilleux des rêves. »

Un rêve à deux, ou deux rêves qui s’unissent pour n’en faire plus qu’un. Une idée, une folie. Une folle idée que le naïf pense pouvoir réaliser. Un gagnant et un perdant. Deux joueurs. Deux visages. Visages qui se touchent, ou qui se cherchent. Un dessin terminé, mais plein d’autres à faire désormais. Il se penche sur le visage de Misto, et la regarde, pour la première fois, non pas avec l’œil du musicien, mais avec l’œil d’une blondinet caché derrière un bonnet et une écharpe. Il parle, il est muet. Dans ce genre de situation, le langage n’est pas sonore. Il se fait silencieusement. Il y a pourtant un nom qui transperce, la neige, le temps et le silence. Un doigt prudent qui corrige le mot. Une main qui se pose sur des lèvres, avant de s’écarter.

« Chut. Ne dit rien. »

Une vague de sensations, nouveautés éphémères. Un échange. Une promesse. Un oubli. Rien ne compte lorsque deux esprits se parlent. Rien ne compte, sauf l’autre. Nouveau contact. Curiosité. Un ange ? Un démon ? A moins que ce ne soit que simplement un rêve. Simplement qu’un baiser.
Et il y eut d'autre aube, il y eut d'autre chêne...
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