Tout c'était déroulé si vite, un hasard, une route qui en croise une autre, attrait de la fête et de ses délices, fêtes de la jaillissante qui avait suscité l'intérêt du minet, tout un village célébrant la cascades et ses prétendues bienfaits, festivité et joie le temps d'une folle soirée. Boisson et musiques endiablées, masques et tenues semblant sortie de rites oubliées. Il avait craqué, avait succombé alors que la nuit tombé sur le village illuminé, masque acheté, blanc comme l’ivoire teinté de rouge, effigie du chat auquel il n'avait put résister, tenue traditionnel... Tenue lui rappelant étrangement celle de Dieserto, non il n'avait put résister à cette appel lancé à son âme blessée. Il avait revêtue la tenue obligée, de beige et blanc cassé, dévoilant en diverses endroit la peau basanée et le corps finement musclé. Il avait plongé, commencé à picoler, se laisser transporté dans cet événements aux allures de mystères teintés. Puis elle l'avait appelé, curiosité aux son de chutes fracassée, eau jaillissant au bruit qui émerveillé. Errant entre les âmes animées il s'était éclipsé, pris le sentier menant à cette cascade aux vertus vantées, un buisson comme dernier rempart à ses yeux teintés de monts et merveilles, sublimé par ce décor semblant issue de mythes oubliés. Attiré par l'eau miroitante comme un papillon vers la lumière, papillon de lumière sous la lune et sa blanche pureté. Un instant alors qu'il voit son reflet, le masque brillant aux miles reflets, un sourire alors qu'un bruit le tire de sa contemplation lascive, tête se relevant, devant faire face au miroir déformant... Que des eaux jaillissantes sort le sosie fulgurant, masque de chat aux reflets de sang, dans sa plus totale nudité, regard inquiet alors qu'il croit halluciner, qu'il reconnait son corps quasi parfait. Il se relève, choqué alors que l'autre avance vers lui, brisant les flots et leurs sanglots. Il se perd un instant à se contempler alors que du corps de l'autre entier suinte l'animalité, confronté à sa propre image, aux impressions qu'il dégage. Il s'approche toujours alors qu'il entend un léger rire se dégager du masque de félidé. Soufflé. L'autre réagit en quelques secondes, il a foncé, pris la direction de son corps choqué par l'événement. Foncé et dans un grognement strident effleuré la peau de ses griffes acérées. Choqué.Un saut en arrière pour esquivé alors que de la gorge animale le "ksccchhh" est lâché dans un réflexe des plus naturels alors que sa magie est lâché. Il ne parle pas, il n'en a pas besoin, tout étaient très clair, combat inévitable qui devait avoir lieu dans le décor de songes oubliés. Animalité déversé alors que les bêtes aux masque de chat se heurte dans un assaut forcené, identiques dans leurs mouvements et leurs déplacements, copie conforme sous la coupe du même animal révélée. Le temps s'écoule sans qu'aucun ne prenne l'avantage sur l'autre, assaut caduc et inutiles, blessures qui parsèment leurs corps de toute beauté, griffes utilisées, lâchées. Et dans un dixième assaut ils ne finissent projetés aux deux opposées, arrive alors l'idée, minet qui se relève exaspéré, exaspéré et très énervé, que le chat est balayé alors qu'il laisse tombé le masque symbolisant cet être tant vénéré. Magie lâché en un souffle, grognement alors que du guépard il prend les facultés, griffes rejaillissant dans le sang, gueule aux crocs se libérant, muscles empruntant la puissance du félin des terres du soleil meurtrier. Un ultime grognement alors qu'il fonce en ligne droite sur son opposé, que son corps atteint la vitesse caractéristique de l'âme empruntée, vitesse inhumaine et soudaine, quelques secondes ou les mètres sans franchit en ligne droite, tornade sauvage et bestiale, inaltérable une fois lancé, que dans un saut couplé à la vitesse il bondit sur son opposé, écrasant son poids sur son sosie détesté, il n'avait eut le temps de contré. Que sa sauvagerie s'abat sans aucune modération, griffes lacérant son propre corps dans un flot déchainé alors essoufflé par sa course il pante sa mâchoire dans le coup de son autre aliénée, que son propre sang emplie sa bouche dans un gout âcre, sensation de plaisir et de dégout teinté. Qu'il se déchaine de longues minutes semblant éternité, qu'enfin dans élan de lucidité il lâche le corps sans vie, choqué... Choqué et traumatisé, que dans une pluie d'étincelle l'autre sanguinolent disparait... Terminé... Et pourtant il ne retourne pas aux festivités, totalement choqué 'est recroquevillé, le corps ensanglanté qu'il passa la nuit... Traumatisé et réfléchissant à ce qu'il venait de se dérouler... Expérience qui l'avait certainement changé à jamais...