Tout s'était enchainé si vite, comme un signe du destin, une mission à sa mesure, une mission qu'il était le plus à même de mener, il n'avait pas hésité une seule seconde, il avait plongé, s'était élancé vers l'inconnu car son objet était tout ce qui importé : danser. Danser car il le fallait, danser car tel était sa passion irraisonné, héritage cultivé depuis tant d'années, non il n'avait pas hésité. Et alors que le rideau s'ouvre pour la représentation il s'élance déconnecté de la réalité, dans la tourmente des pas endiablés, de sauts enfiévrés il se laisse transporté par la vie débordante en lui, passionné. Can you feel it ? Peut-tu le sentir ? Ce son qui te transcende et te transperce, ce son qui ne fait qu'un ? Se mêle en toi au rythme de son défilé, que la pensée s'est évadé, que ne reste pour l'âme aux yeux fermés qu'à sentir se flot, le déverser pour qu'encore et toujours le spectacle puisse continuer. Il avait répondu à l'appel, signe accroché sur un tableau déglingué, et il dansait, aujourd'hui il dansait, dansait car il le fallait, tel était l'objet de ce bout de papier amoché, car tel était encore et toujours l'objet, désirs qui l'animé, volonté de ces âmes qui le comprenaient, il devait les chercher, le duo qui s'était envolé, kidnappé. Il devait, après. Car eux comme lui savaient, ils savaient que toujours le spectacle devait continuer, on ne pouvait annuler, car de danse on est passionné, qu'il s'agisse du minet décérébré au scandaleux déhanché ou des élèves et professeurs de cette école de danse réputé, car c'est cela qui les unissaient, cette chose qui créé le lien entre ces entités si éloignées, danser. Passionnés. Le spectacle continue, il remplace le duo avec brillo, il adore ça, aime ça, alors qu'en lui la bête est lâchée sous les rythmes irraisonnés et saccadés, que dans un mouvement il peut s’envoler sous les regards charmés, car il aime être regardé et adulé, égo démesuré du garçon ou le chat 'est depuis très longtemps invité. Créature fière et arrogante, attractive et enivrante, félin. Envoutant alors que le temps défile, il est hors du temps, virevolte, un saut, pas chassé avant que le sol ne l'appel jambes écartées à l'excès, souplesse incarné, il glisse sur le sol, glisse alors qu'en mêlant danse et acrobatie il les ravie, se redresse, jaillie par l'arrière alors que son corps se tend et se plie à l'excès. Un son, une note vibrante, stridente, elle sonne le glas, la fin alors que le corps tombe tel une poupée décharnée sur la scène où l'obscurité remplace les lumières tamisées. Numéro bouclé alors qu’essoufflé il quitte la scène sur les applaudissement du public enchanté. Mains contre genoux il reprend son souffle alors que sur la scène les élèves passionné de leurs art prennent le relais. Il sourit alors que se redressant il exulte, euphorie de courte durée alors que le directeur apparait, le spectacle étant sauvé il était temps de ramener les deux kidnappé. Un temps, il va s'y coller, laissez-lui juste le temps de récupérer, accordé.Et voilà il était temps... Il aurait préférer rester sur scène et s’envoler... Mais tout avait une fin... Malheureusement. Et c'est légèrement blasé qu'il demande au directeur de lui indiqué les chambres du duo disparut, après un regard d'interrogation il finit par s’exécuter. Le moins que le plus dire était que le mot ranger ne devait pas faire partie du vocabulaire du disparue, là ou la disparue semblait être une véritable maniaque... Lâchant sa magie son odorat s'amplifie à l'excès alors que le flair légendaire du chien vient l'habiter, son parfum à elle n'avait pas été compliquer à identifier... Lui par contre... Entre l'odeur des morceaux de pizza moisies lui collant la nausée et les odeurs de pieds ce fut légèrement plus compliqué... Et c'est sur un tee-shirt sale et abandonné qu'il dut reporté son attention.. Au pire il avait toujours l'odeur de pieds en réserve, bien contre son grès... Quel porc ce mec ! Bien il avait ce qui lui fallut, il était temps d'y aller. Et c'est en courant comme un attardé que le chien fou sort du bâtiment pour pister les deux disparus... Beaucoup plus difficilement que prévue, plusieurs jours étaient passé et la chose fut loin d'être aussi aisé qu'il ne l'avait imaginé... Il ne pu s'empêcher de penser que sans le chien jamais il n'aurait été capable de le retrouver, et c'est animé d'un sentiment étrange de volonté de les retrouvé qui poursuit la traque... Avec une étrange impression qu'il devait les sauver car c'est ce que sa fidélité exigée... What ? Fidélité... Il débloquait... Ce n'était que la deuxième fois que le chien était lâché dans son esprit et il était certain que cela n'avait rien à voir avec sa personnalité féline... Il se rendait compte que les pulsions et sentiments du chat étaient réellement incarnés, ne faisaient qu'un avec sa propre humanité... Mais le chien faisait vraiment tâche... Il chasse ses pensés alors qu'il émet un léger grognement de mécontentement... Hum, désolé le but n'était pas de te vexer. Il tourne, il a repéré le parfum de la fille, et c'est essoufflé qu'il se stoppe devant un genre de hangars semblant abandonné. L'élève renvoyé devrait vraiment avoir quelques cases en moins, dégénéré lâche-t-il à mi-voix pour lui-même. Et c'est avec précaution il pénètre les lieux, loin de sa discrétion habituelle... Les chiens étaient vraiment des boulets... Il le sent, leurs odeurs mêlé à une troisième. Ils sont là, il esquive de justesse alors chaîne de métal tente de l'agripper... Magie... Il avait oublié ce détail, et c'est déversant sa magie pour changer la forme de sa bête qu'il voit qu'il esquive le deuxième coup. Le chat reprenait ses droits et c'était bien mieux comme ça. Sa vision change alors que ses sens s'amplifie, que ses muscles et ses os se modifie, changeant leurs propriétés pour gagner en efficacité. Un cliquetis de métal, une ombre qui glisse dans l'obscurité, il est là. Une poussé, un élan et il se lance, ses mains agrippent une barre suspendue pour se hisser sur l’échafaudage au niveau supérieur. Cible repérée. Il sourit alors que dans un geste vif il bondit plaquant au sol son agresseur. Une ultime poussée pour l'effrayer, il déverse sa magie, dans un craquement sa mâchoire se modifie et laisse jaillir les crocs teinté de bave. La peur sur son visage, alors qu'il énonce la question de sa voix inhumaine. "Ils sont où ?" Il balbutie alors que du regard il indique une porte de fer usée en contre-bas, parfait. Lâchant son étreinte prédatrice il se relève avant de l’assommer d'un coup de pieds et de le balancer à l'étage inférieur sans ménagement. Bien fait ! Lâchant un léger rire il enjambe le corps inconscient et endolorie du ravisseur pour se diriger vers l'endroit ou il détenait ses prisonniers. C'est rangeant dans un craquement et un filé de sang ses crocs saillant qu'il trouve les deux élèves enlevés dans un état des plus pitoyables, totalement effrayé. C'est finis dit-il d'un ton se voulant rassurant en leur tendant la main, c'est terminé. Détachant leurs liens les deux ombres le suivent sans rechigner. Avec un léger rictus blasé il récupère le corps abandonné pour le hisser sur son épaule, il s'en serait bien passé mais une cellule devait lui être préparer et le temps que la police arrive il était mieux de s'assurer qu'il ne puisse pas s'échapper. Le soir même il était enfermé et les deux élèves avaient réintégrés leurs chambres dans l'école de danse si réputée. Tout était enfin terminé, et c'est satisfait qu'il décida de s'accorder un peu de repos dans la ville de Magnoria, après tout n'étais-ce pas là que la fameuse fairy tail était basée ? Il y avait surement moyen de beaucoup s'amuser.