Sujet: Re: Insane Nature - Altiel [Terminée] Lun 6 Mai - 6:17
ALTIEL RUDRAKSHAFeuille de Personnage
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Informations Générales
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Source : Tumblr c) Bebebe ● Nom : Rudraksha ● Prénoms : Altiel Sariel ● Sexe : ♂ ● Âge : 22 ans ● Situation Parentale : Célibataire. (Scotché aux basques de son « grand » frère) ● Date de Naissance : 11 Novembre 762 ● Lieu de Naissance : Nirlaren - Monarchie de Bosco ● Activité(s) : Ecolo terroriste - Mage mercenaire ● Statut / Guilde : Indépendant ● Alias : // ● Notes : Né une minute, trente secondes après son frère. ● Citation : « Accordez aussi aux fous une qualité qui n'est pas à dédaigner: seuls, ils sont francs et véridiques. »
/* Erasme - L'éloge de la folie */
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Description Psychologique
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Et si vous n'étiez jamais seul ? Qu'en vous, dans votre misérable chose qui vous sert de cerveau vous ne puissiez jamais trouver la paix ? Que se passe-t-il quand votre magie vous conduit indubitablement à la folie ? Quand au sein de ce qui vous sert d'esprit le silence vous est interdit ? Qu'on pollue vos rêves et vos pensées, l'éveil et le sommeil depuis que vous êtes en âge de vous en rappelez ? Cauchemars qui vous ont forgés, cauchemars s’avérant l'horrible vérité alors qu'elles dansent et s’immiscent en vous, voix enivrantes et envoûtantes de ces êtres damnés, vous êtes condamné. Un esprit qui ne peut trouver la paix, forgé par les années et les visions de beauté et d'horreurs mêlées. Pathétique alors que votre esprit s’éclipse, que la raison vous quitte dans la litanie maudite. Vous êtes ici et pourtant ailleurs, plongé entre deux mondes, en état de stase, alors que quand l'on vous parle la voix meurt avant de percuter, présent et absent en même temps, souvent. L'air absent et plongé dans son propre univers, décalé, déconnecté de la réalité alors que le bien et le mal disparaissent, qu'ils n'ont plus de sens, qu'ils n'en ont jamais eut. Amorale alors qu'une seule certitude vous habite, que la nature est la seule vérité, celle pour laquelle on doit pouvoir tuer, que ces voix sont les alliés, Ses voix immuables qu'il faut protéger, préserver, quitte à tuer. Elles sont les seules choses qui comptent car vous êtes reliés, vous suivez leurs pensées, sont-elles les leurs ou les votre ? Vous les voyez en temps réel, synchronisés, est-ce vous qui agissez ? Déconnectés quand leur présence se révèle à vous sans que vous n'ayez rien demander, déconnecté dans votre propre réalité même quand elles ont décidé de la boucler. Rien n'a de sens et rien n'importe réellement... Qui ? Quoi ? Comment ? Questions sans réel importance. Car il est le seul qui compte, le seul qui compte avec Elle , nature glorieuse et décadente, Eux, ses voies impénétrables, contre l'homme et sa multitudes de formes, contre l'homme, bête avide et vicieuse, envieuse et capricieuse, irrespectueuse et scandaleuse. L'homme ultime pêché du monde, souillure incarnée. Seul Lu i compte car vous êtes liés depuis le jour ou vous êtes né, qu'il vous a toujours protégé, frère chéri et adulé, idolâtré, seul contact avec la réalité... Il y'a du monde tout autour ? Où est le bien ? Où elle le mal ? Pauvres âmes... Renfermé et solitaire dans l'image renvoyée et pourtant il n'est jamais seul, folie transmise sans pouvoir y échapper, incapable de se lier à ses semblables, car il l'est déjà, déjà avec eux qui les haïssent ou ne voient en eux que l'objet de jeux teintés de perversité... Renfermé dans un monde qui lui est propre. Assuré malgré son apparente naïveté, action et réaction alors qu'il a toujours appris à respecter les règles données, ses règles, ses règles à Elle , pour qui les lois des Hommes ne sont qu'une vulgaire abstraction, incapable de les comprendre dans leurs fondements irraisonnés. Âme errante et vagabonde à la naïveté apparente, qui pourtant ne fait qu'un avec l'horreur, avec leurs horreurs, que rien n'étonne, air blasé du gamin fou à lier. Discret et doté d'une sensibilité hors des sentiers, sensible et à fleur de peau alors que parfois frappe à la porte de son esprit l'insidieuse hystérie dans une totale cacophonie. Un acte, un mot pouvant la déclencher sans qu'on ne puisse comprendre d'où elle est naît... Injustifiée ? Qui sait ? D'un naturel calme et plus ou moins raisonné malgré sa déconnexion avec la réalité, analysant le monde l'entourant, volonté de le comprendre dans ses rares moments de lucidité, d'un naturel effacé, bouffé par ses voix qui ne cessent de le harceler, peur teintée d'admiration pour ces créatures qu'il a depuis toujours côtoyé, peur car il les redoute, connait leurs excès et leur perversité, admiration car leur beauté n'est que celle de la nature incarnée, beauté et supériorité alors qu'il se perd à espérer leur ressembler, posséder un jour la chance de devenir l'une de ces entités, car il les a toujours côtoyés, monde étranger et pourtant si familier, ils sont connectés dans sa magie maudite, damnés. Et pourtant face à eux une chose ne cesse de l'emporter, souvenirs de l'amour reçut et donné, de son frère qui l'a toujours protégé, préservé de ce qu'il pouvait empêcher, face à eux elle est la seule chose capable de lutter, cette volonté dictée par un amour irraisonné pour celui qui est de quelques minutes son aîné, celui auquel jamais il ne désobéirai de peur de le perdre à jamais, sa seule attache à sa réalité, la seule chose ayant préservé ce petit bout d'humanité dans son esprit rongé, et malgré leurs dires, leurs volonté il ne le trahira jamais, il est sa raison de vivre, pour toujours et à jamais. Sa volonté passe avant la sienne et la leur, comme son bonheur, en cela il peut-être envahissant, constamment à le coller, car avec lui il ne se sent plus hors du monde... Tout simplement.
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An 762 - Nirlaren - Royaume de Bosco
« Le soir tombait sur la ville comme une courtepointe nocturne, auréolé des dernières lueurs du jour comme autant de traînées sanglantes, pourpres et ors, tandis que les petites gens s'affairaient dans les rues à mettre un terme à leurs activités, pressés de rentrer chez eux et de retrouver la chaleur d'un foyer. De la fenêtre, l'homme observait de son regard perçant toute cette agitation précéder le calme de la nuit et, toujours, cette même réflexion : les humains sont si compliqués.
._ Demain soir, il y a une soirée chez les Lakers, tu viendras ? » La voix de la femme le tire de ses préoccupations, à mille lieues de ce qu'il se passe ici, et le rappelle à la réalité. Il se tourne. Elle est là, assise dans le lit, remettant sa chevelure en place avec application et un petit sourire sur les lèvres. Il sent son odeur, d'albâtre et d'épices, lui titiller le nez. Si elle se doutait un instant de ce qui était réellement en train de se passer, elle aurait bien d'autres soucis à se faire que ces futilités. Un soupir, l'attente. Attente... Désolante et horrifiante, note discordante... Attente alors qu'elle donne l'illusion, un geste, un mouvement, simulacre lent, vent. Un sourire, soupir. Mascarade dans l’œil du diable, bal des monstres... Notables.... Être et paraître, jeu fulgurant, lassant, poupée y excellant. Aimer, être aimé, prétendre aimer. Simplement, si simplement, elle se redresse, attend, elle a toujours eut horreur d'attendre... Horreur de l'attente, attendre qu'il crève bouche ouverte, gobant l'air. Sourire pénétrant. Aimer, aimant, jeu de femme, vérité gerbante... Fuite en avant.
_ Je ne sais pas encore, Salomé. » Il s'éloigne de la fenêtre, fait quelques pas. Son intérêt pour la femme est très relatif, maintenant, mais il est toujours Samaël Rudraksha, et il se doit de jouer son rôle jusqu'au bout. Il lui sourit, d'une parfaite mascarade. Salomé Rudraksha est le parfait petit instrument dont il entend se servir et, pour l'instant, elle joue son rôle à la perfection. Elle se lève, son corps nu drapé d'un manteau de soie, et se dirige à petits pas vers son reflet dans la coiffeuse. Elle attrape l'un des flacons qui y trônent, à cet usage, et l'ouvre d'une main experte. Lui retrousse le nez, l'odeur forte et piquante de la substance lui agresse l'odorat et, mentalement, il la méprise. Cette femme, aliénée dans son monde, n'est que le fruit dégénéré de la perversion des Hommes, mais c'est, paradoxalement, ce qui fait d'elle le choix parfait du moment. C'est une femme de peu d'esprit, mais qui possède quelque chose que lui n'a pas : une fonction génitrice.Mouvement, lent, réponse à l'accent, voix du roi des chiants. Gerbant. Silence, bouches closes alors que s'ouvre le rose, qu'il s'y dépose. Elle embrume, embrume l'air, embrume les sens, odeur poivrée, pimentée, Caliente ! Sourire déguisé, odeur aimée, aimée car il la détestait. Pause lascive, air hébété, scénario qui semble se dérouler, routinière superficialité, masque futile de niaiserie teintée. Vanité alors qu'elle semble s'admirer, femme aliénée ? Rusée ? Dés jetés, cartes brouillées, voix qui s'élève dans le simulacre de naïveté.
_ Il y aura le Marquis Steinhart. Et le Chancellier, aussi, à ce qu'il paraît. » Niaise et enjouée, regard à gerber, sourire illuminé, expression hébétée. Entraînement d'une vie d'oisiveté, jouée, poupée déchaînée, envie de crier, frapper alors qu'elle sent son attention s'envoler. Parler et se heurter au vide de cet être renfrogné, orgueil et condescendance mêlés, homme respecté, mari détesté, jeunesse volée.
Elle réajuste son maquillage. Elle lui parle. Il répond, mais il n'écoute pas. Son regard sinople se pose sur lui, entre deux apprêts de coquetterie, et c'est comme s'il lui semblait, ici et là, y entrevoir les débris de cette lucidité voilée qu'elle avait sciemment choisi d'étouffer au fond d'elle-même. Il soupire, intérieurement, et lâche pour lui-même le murmure inaudible de sa pensée._ ...La graine est posée, il n'y a plus qu'à espérer. » Elle le fixe dans la glace, un air distrait sur le visage, parfaite petite poupée réglée. Surjouée ? Parfait.
_ Hm ? » Il sourit, avec la chaleur distante caractéristique dans ses traits, d'une façon plus machinale que réelle._ Il me faut aller m'occuper de certaines affaires urgentes que je dois traiter avant demain matin. J'ai quelques paperasses qui m'attendent dans mon bureau, je te rejoins après. » Il lit l'habitude dans ses yeux, il hume l'indifférence._ N'oublie pas pour les Lakers, demain. » Il acquiesce d'un bref hochement de tête mais, déjà, il est parti. Il est temps, la cible est sur le chemin de retour et rester ici plus que nécessaire pourrait compromettre l'affaire. Déambulant dans les couloirs du manoir, il croise quelques rares domestiques qu'il salue sans y prêter réellement attention. Tant parce qu'ils l'indiffèrent que parce que c'est le seul comportement qui sied à Samaël Rudraksha.Il sort, soupir lâché alors que dans un geste elle s'est effondrée, pression lâchée, colère déversée, masque retiré. Elle souffle et fixe la voûte de bois sculpté, richesse dégénérée, noblesse d'atrophiés. Un rire qui se laisse lâcher dans la chambre désertée, libérée, libérée l'espace d'un instant d'intimité. Avant que la Mascarade ne puisse continuer....
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Quelques minutes plus tard, il est dehors, sous des traits insouciants, profitant du souffle d'une nuit d'été. Assaillent ses sens l'odeur du soir, les derniers pépiements d'oiseaux épars et, surtout, les relents violents de l'odeur de la ville et de ses habitants. Il franchit le portique de fer forgé qui ceint la propriété, donnant sur la rue, et c'est d'un pas tranquille qu'il quitte les lieux. Cependant, alors qu'il s'apprête à tourner le coin, ses sens l'avertissent d'une collision imminente. D'un réflexe rapide, il évite la personne dans laquelle il serait sinon rentré dedans. C'est un homme, vêtu richement, la trentaine, le port altier. Exaspéré, l'inconnu fronce les sourcils et lui jette un regard agacé. Il feint la surprise, teintée de désolement, et il se confonds en excuses devant cet homme à l'allure distinguée._ Oh, pardonnez-moi, je ne vous avais pas vu... » Mais, intérieurement, il sourit._ ...Monsieur Rudraksha. » » ----------------------------------------
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VIDEOAn 770 - Nirlaren - Royaume de Bosco
Agitation, corruption, un grognement, gémissement. Le petit corps tressaute, tourne et se retourne, sa silhouette chasse l'ombre des draps, un gémissement, sueur qui coule et bat. Un gémissement. Il s'agite, tourne et s'agite alors que dans la nuit son esprit reçoit la visite, un flash, coup donné au vent, vide béant. Un soupire, sourire, expression béate de l'homme, flash, un sourire féminin, mouvement félin. Il se tourne, s'agite alors que dans ses rêves le lien grandit. Un rire qui résonne, son rire ? La lune l'éclaire, il peut sentir sa chaleur sur la peau, sa peau ? Eau. Il la sent, elle le caresse et le berce de son chant. Un sourire, il sourit ? Un mouvement jeté dans le vide, chaleur qui l'emporte et l'anime, il a chaud, très chaud, asphyxie alors que les désirs l'animent, envies étranges, incompréhensibles et violentes. Sexe et sang. Mouvement, il avance ? Ses mains caressent les épaules masculines, ses mains ? Membres féminins et fins, félins. Il le sent, veut crier, hurler, fuir, courir, cours ! Charmé, regard envoûté de l’intrus dans le décor vallonné, bruissement de l'eau s'écoulant, chant léger et discordant, bruissement terrifiant... La scène s'enclenche, continue et prend sa revanche, flashs saccadés d'un corps de désirs teintés, d'un être qu'il ne connait, d'un être qu'il est ? Est... Il est ? Tout s'embrume et s’accélère, désir qui flotte dans l'air, dans les draps de coton le petit corps est en ébullition, tornade de pulsions se débattant dans le vide, pression. Sueur qui coule et bat, imprègne son être et les draps alors qu'il voit, qu'il voit et ressent à mile lieux de là... Là-bas. Fuis ! Envoûté, il se laisse agripper, entraîner, homme inconnu aux traits qui resteront gravés, la sensation de l'eau venant lui lécher les pieds, eau l'embrassant et l'embrasant, alors qu'elle l'entraîne dans son néant. Qu'il l'entraîne dans le ruisseau chantant. Vent, brise nocturne, choc, il tressaute, bruit sourd alors que du lit aimant chute le corps d'enfant, pénétrant... Bouffée de chaleur et de douleur, il est dedans.. Dans quoi ? Gagne en puissance, intense alors que sur le sol le carrelage s’imprègne de sa chaleur débordante, suffocante, crise alors qu'il tressaute dans un gémissement, corps pris de convulsions sous l'impacte de l'action... Longtemps. Des heures durant, cela semble durer des heures durant alors que dans la chambre vide le corps se traîne et heurte objets et meubles traînant. Éternité ? Lassée, sentiment qui l'envahit alors qu'elle décide de couper, mettre un terme à son jeu de perversité, un sourire, euphorie alors qu'il voit ses lèvres de roses teintées, flash, séparation alors que dans une cacophonie d'images elle met fin à l'action. Mains qui l'agrippent, saisissent l’intrus à la gorge, traction et puissance, elle sert, il sert ? Mains qui se crispent alors que le corps belotant reprend conscience de la situation, émerge et se débat devant cette créature défiant les lois. Il étouffe, exulte, visage qui se teinte de rouge alors que la pression continue, que la tête inconnue plonge dans l'eau nue, et le corps d'enfant s'agite toujours, tressaute et se débat de ce sentiment qui l'embrase, plaisir incertain, malsain alors qu'il sent la vie s'échapper du corps masculin, un sursaut de violence, conscience alors que son hurlement déchire la nuit. "NONNNNN !" Lien qui se rompt, cauchemar qui s'évapore dans l'ultime vision d'un corps s'effondrant. On le secoue, il émerge, conscience qui le rappel, sortie de son cauchemar teinté de merveilles, son visage, frère alors que contre lui il le serre, qu'une larme émerge au creux de l'oeil mortifère. Enfer...
VIDEO An 780 - Nirlaren - Monarchie de Bosco
"Il est temps pour vous de perpétuer la lignée et de lui rendre honneur, votre mère et moi avons décidé qu'il était tant de renforcer notre famille par les liens du mariage." Sur le coup il n'avait pas compris, choc, il avait vue le choc s’afficher sur le visage de son frère. Choc, sans savoir discerner ce dont il s'agissait, et puis il avait oublié. Il était retourné dans ses pensées, son monde, on l'avait appelé, images d'eaux croupies et d'écailles battant les flots, oppressantes et intrigantes. Suffocantes par l'odeur putride qui s'en dégageait... A mile lieu du mariage... Mot incompris et sans profondeur, vide de sens... Lois des hommes... Mariage ? Curiosité qui grandit, envie de comprendre dans un éclair de lucidité, il demanderait, après. On dit souvent que ce que ne nous comprenons pas ne peut nous atteindre. Soit. Il était sortie, s'était laissé entraîné dans le flot d'images et de visions, flot étrange, horrible et merveilleux, il avait coupé la réalité, réalité si souvent effacée de son esprit habité. Nuit tombée, c'est à la nuit tombée qu'il était venue le voir, qu'ils avaient parler, qu'ils avaient parler et qu'il avait tenter de lui expliquer ce qu'impliquer ce mot jusque là dénué de sens premier, réalité qui le frappait... Hors du monde et hors des hommes, lois des hommes... Le sentiment de frayeur, peur qui l'envahit quand l'illumination jaillie, que marier signifiait le perdre à jamais. Ils étaient déjà liés... Lié à jamais avec ces êtres qu'il voyait, rêvant à leur rencontre, à devenir un jour leur image, glorieuse beauté d'une nature décadente et envoutante, gardien éternel de ses voies solennels... Eux et celui qui l'avait précédé, celui qui était son portrait craché, lien avec la réalité, son humanité incarnée, Uriel adoré. Poupée manipulée, manipulée et influencée par une seule idée, séparation de l'être aimé... Des êtres aimés, de ce cocon forgé, bulle imperméable et infranchissable, hors du monde... Dans leurs mondes... Il l'avait quitté sur un baisé donné, en promettant qu'il l’empercherait, questions qui avaient fusées dans son esprit étriqué, succédant à cet échange qui l'avait reconnecté à la réalité... Marier ? Il voulait comprendre, se l'expliquer... Présence qui répond à son appel, apparition teintée de révélations, voix froide et envoûtante qui avait raisonné, réponse aux questions muettes envahissant son esprit dégénéré. Perverse emprunte de lucidité... Âme déchirée... Bafouée, garce aux rêves étouffés... Damnée."Tu sais que cela te tuerais ?" Sourcil arqué alors qu'entre dans sa compréhension limitée une nouvelle donnée, question muette à la révélation donnée. Dans la chambre désertée la conversation née... Fruit de l'union dégénérée... Esprit condamné, théâtre où dansent les monstrueuses poupées... Givrées. Silence qui règne en maître, nuit qui le fait naître autour de cet être, bête enchaînée dans sa propre tête, huis clos aux miles sornettes... Réponse muette... "Se marier c'est accepter de se lier à jamais à un être qui mettra toujours en avant sa propre volonté, ses propres intérêts." Silhouette qui reste figée dans son mouvement, présent et absent, hors du temps... "Et c'est mal ?" Innocence incarnée ? Bafouée ? Dégénérescence d'une âme fragmentée. Aliénée. Visage figé, beauté glacée d'où disparait le sourire carnassier alors qu'elle se voit rattraper, rattraper par un passé jamais oublié, qu'elle laisse son masque tomber, lucidité de l’apparente dégénérée... Volonté de le guider ? Perversité incarnée ? Cartes brouillées... Redistribuées. Savoir c'est pouvoir parait-il... Savoir c'est devoir... Danger d'un savoir qu'elle ne devrait pas posséder, clefs de leur magie oubliée... Pensée balayée, liée par le secret... Règles respectées ? Peur voilée ? Résidus d'humanité ? Du fin fond de son sanctuaire elle se laisse emporter, transportée, connectée, masquant avec facilité ses pensées synonymes de danger. Guide taisant le secret alors que de sa lucidité elle tente de le renforcer. Garce invétérée aux vérités acérées. "En acceptant ce lien tu deviens alors l'objet, prisonnier d'une chose que tu ne peux contrôler, une chose qui ne peut ouvrir la voie qu'à la souffrance sans ne jamais pouvoir s'en dérober..." Naïveté lâché d'un simple mot forcené, esprit cherchant à comprendre une réalité dont il a toujours été séparé..."Pourquoi ?" Poison distillé, fantômes du passé... Colère qui la consume... Amertume d'une vie volée... "Car c'est prendre le risque d'aimer, d'aimer d'amour un être qui sera toujours susceptible de te contrôler, te contrôler et te trahir, de te tuer, d'éteindre la flamme de liberté, d'éteindre tes idéaux et ton identité." Refus total, enfant déchainé lutant contre la vérité, cruelle vérité, refusant qu'une telle réalité puisse exister... "Mais je ne l'aime pas... Je ne la connais pas... Et... Et jamais Uriel ne me ferais ça ! Tu es qu'une menteuse !" Un silence, hésitation, hésitation et absence, que dire ? Quoi dire ? Vision de cet être perfide... Il ne devait pas comprendre qu'elle savait... Et pour cela elle devait taire le secret... Apparente colère qu'elle revêt, masque qu'elle savait maîtriser avec un naturel à gerber... Manipulatrice invétérée, sachant comment jouer, comment masquer ses troubles et ses pensées. Ton qui se durcit alors que le visage crispé blêmit... "Pauvre petite bête égarée... Tu devrais savoir que je ne mens jamais... Tout comme tu sais que tu ferais mieux de ne pas me provoquer. ... Compris ?" Silence, stratagème emprunt de succès, la voix continue sa litanie empoisonnée. " Bien. .... Uriel est ta moitié, votre naissance l'a imposé et jamais rien ne pourra le changer, vous êtes connectés comme tu l'es avec nous, bien malheureusement.d'ailleurs ... Silence alors qu'elle semble se perdre dans ses pensées... Silence avant que la voix ne se durcisse, devienne iceberg incarné... "Tu dois retenir deux choses essentielles, deux choses qui ont valeur de règles universelles, se lier c'est s'obliger aux pires extrémités, aimer ou détester, Amour et haine, inexistant l'un sans l'autre, deux faces d'une même pièce, et l'un comme l'autre n'apportent jamais autre chose que la souffrance, la souffrance et la mort, physique ou psychique, à court ou long terme, peu importe, le résultat sera toujours le même. Je sais de quoi je parle... Te lier c'est accepter le pire comme le meilleur, te perdre et te noyer, t'oublier toi et tes pensées, tes idéaux et tes rêves. Tu n'es jamais seul Altiel, nous sommes là et il est là, veux-tu prendre le risque que quelqu'un d'autre puisse pénétrer dans cet intimité ? Que quelqu'un puisse nous séparer, briser ça ? Puisse te faire oublier que seule compte la nature et sa beauté ?" Air songeur qui se dessine sur le visage toujours crispé dans l'obscurité... Appréhendant mieux le monde et sa réalité... Désireux de comprendre en posant l'ultime interrogation qu'il ne peut taire car elle empêche toute compréhension... "Non... Mais alors... Pourquoi les gens se lient-ils ? Pourquoi se marient-ils ?" Couperet lâchée, ultime coup donné pour forger l'épée acérée, poing armé. "Car les humains sont mauvais, envieux et animés de désirs vains, qu'ils ne peuvent vivre seul et pourtant ils ne veulent être l'égale de leurs homologues. Que les liens peuvent apporter argent et pouvoir. Vanité et orgueil de sois, car un humain ne peut vivre que dans et par les autres, que l'humain n'est jamais rien qu'un pantin aux formes changeantes, monstrueux et misérable. N'oublies jamais que tu n'es jamais seul Altiel, jamais, et que succomber, rentrer dans la mascarade te tuerais, tu deviendrais comme eux, tu l'oublierais, elle et son appel, ce don qu'elle ta donné, ce don qu'elle vous a donnée... N'oublies jamais que nous sommes ses voies, vous êtes son bras armé... Bien, mal, tout est abstrait. Ne l'oublie jamais. Jamais." Le silence... Elle s'est retiré, envolée alors que l'écho résonne dans ses pensées, qu'il comprend ce qu'un si simple mot induisait, qu'il comprend que c'est eux, ensemble et à jamais, tel était sa destinée. Il refusait ! Il les détestait ! Eux qui voulaient les séparer, envie malsaine de vouloir les étriper, jamais ! Uriel les sauverai, il les sauverai et il l'aiderai, unis à jamais...
VIDEO An 777 - Vallée des Larmes - Royaume de Bosco
Un souffle, le vent. Bruit s’étouffant, son mourant : Plop. Goûtes ? Sens qui s'embrument alors que s'élève mère lune, tourbillon où meurt le son. Sens lâchés, éveillés, esprit déconnecté, un son, ruisselant, liquide hypnotisant... L'eau qui court, accourt, douce et calme, quiétude entre les arbres vallonnés. Peur... Peur et respect, dans le décor dansent les ombres diluées, inanimées, rêvées ? Un pas. Il avance, sens aux aguets, cherchant la provenance du son fantasmé, eau qui clapotait... Paysage déserté, nature préservée au creux de la vallée oubliée... Flashs qui reviennent et ensorcellent, flashs qui obsèdent et décèlent... Un son, étouffé, un souffle, glacé... Main posée, désir suinté... Un sourire, rêvé ? Images qui jaillissent et se bousculent dans l'esprit étriqué... A-t-il rêvé ? Va-t-il la trouver ? Intrigué... Intrigué et fasciné... Fasciné depuis cette nuit où elle l'avait appelé... Sortie de son tumulte de fantasmes damnés, lien échangé, flashs partagés, âmes communiées... Voix qui l'avait appelé, première depuis qu'il s'en souvenait... Elle le voyait ? Deux années... Deux années écoulées depuis qu'il l'avait rencontré, qu'elle l'avait guidée, bosquet oublié où il l'avait trouvé, gardienne esseulée, écorce incarnée. Folie semblant se dissiper alors que tout c'était arrêté, le temps d’espérer... Puis le tourbillon avait frappé, recommencé, l'avait subjugué, immergé... Souvenirs ressuscités de cauchemars passés, souvenir d'une nuit oubliée, plaisir teinté de perversité dans l'image d'une vie volée, dans le partage d'un plaisir souhaité... Oubliée alors que les autres s'étaient mêlés, que dans son crâne sa présence s'était effacée, que d'autres s'étaient immiscées, flashs emprunt de beauté et de monstruosité... Puis elle l'avait frappé, sentiment partagé, souvenir remonté, nuit qui l'avait vue tomber et crier, union malsaine de leurs âmes lointaines... L'obsession qui naît, comprendre, savoir et comprendre, la trouver. Images qu'il avait prit soin d'imprimer dans son cerveau déglingué... La trouver... Recherches qui l'avaient menés dans l'antre de la damnée, sorcière ensorceleuse du sexe dégénéré... Vallée... La vallée des larmes était le nom qu'on lui avait donné... Légendes qui circulaient, légende d'une créature de toute beauté se nourrissant des âmes égarées, errant au cours de l'eau, ruisseau où elle les prenait... Images qui le choc et l'atteignent alors qu'il se croit en décor familier, paysage dompté, qu'il sait, sait qu'il ne c'est pas trompé, qu'il est le lieu cherché... Souhaité. Un pas, souffle qui se brise alors qu'il le voit, une main écartant le feuillage qui l'avait révélé, eau chantante et enivrante, ruisseau de pureté, clair et illuminé par la lueur d'opale teintée, lune complétée en cette nuit aux allures de rêves éveillés... S'il savait... Pensée fugace en vers son aînée, déjà envolée. Pulsion qui l'envahie, envie irrésistible qui fait de son corps un objet, communion au sommet des âmes damnées. Émotions et sentiments mêlées alors qu'il sent le besoin l'habiter, besoin grandissant et dévorant de plonger, que d'un geste s'écroule les restes de son humanité, que dans l'eau le corps dénudé s'est glissé... Un soupire... Extase alors qu'elle apparaît, que sur le corps aux sorties de l'adolescence la main s'est matérialisée. Douceur glacée, muscles crispés alors qu'il sent la tension montée, passion l'habiter... Liés dans ses désirs carnassiers, dans ses névroses de sexe et sang versé... Union alors qu'il sait, sait qu'elle sait... La main se détache alors que dans l'eau le corps continue de se former, beauté mortifère, fille des enfers, l'eau s'efface pour former la chaire d'ivoire, chevelure dorée jaillissant tel la marée, sauvage et imprenable... Corps finissant de se former alors que ses yeux dorés le transpercent, la transpercent... Elle sait... Air de fée que se donne la sorcière révélée, inhumaine dans sa beauté, dans ses détails qui font tout changer, écailles parsemées en des endroits oubliés, branchies s'agitant sous la chevelure ondulée. "Eh bien... Je suis bluffée." Voix de cristal, glaciale. Echange qui naît entre les êtres s'étant révélés, que sous la berceuse de l'eau miroitante le pacte naît, qu'une nature oubliée se voit révélée aux yeux de l'enfant à l'esprit mort né... Fasciné par ces êtres et leurs beauté... Envoûté par la nature qu'ils incarnaient... Éblouie de la chaîne oubliée... Révélation et accord alors que les conditions sont échangées, que le pacte se voit constitué sans aucune moralité, hors des lois... Hors des hommes et de leur foi... Scellé alors que le baisé est donné, que dans l'eau transparente les corps se retrouvent plongés, que dans la passion et son tumulte les corps se trouve liés, liens des âmes, corps fusionnés, mêlés alors que pour la première fois il ressent le plaisir des êtres sexués... Fille de pureté, âme de pêchés... Eau changeante et violente, calme et virulente, que dans on esprit au fil de la nuit partagée est révélée l'incantation oubliée, pour qu'il puisse l'invoquer, que sa légende retrouve son identité, âme des ruisseaux et du pureté. Calypso...
VIDEO An 782 - Jackpot City - Seven
Un regard qui se perd, oeil mortifère quand s'élèvent les prémisces de l'enfer... Gout âcre qui s'imprègne, métal rouillé qui désaltère, altère... Un regard qui se perd dans les vapeurs mortifères, fumée d'enfer. Gout salé, contact mouillé, larme tombée sur le bitume grisé... Pollué... Conduit rouillé d'où s'évadent les effluves empoisonnées, déchets... Rivière souillée de son absolue pureté, Jackpot... Détruire pour plus de blé, destructrice avarice, humain emprunt de vanité, mauvais. Annihiler... Le besoin qui grandit, pressant et oppressant dans ce décor désolant, ruines d'une nature d'antan, vapeurs s'élevant, corruption rampante, gerbante... Le corps s'affale dans un déglutissement, sol heurté alors que des lèvres rosées jaillit le rendu macéré... Déglutissement alors qu'il tente de se relever... Choqué. Mal être qui l'imprègne, mauvais. Il tente de lutter, ville détestée, humanité dans une marre de gerbe lâchée. Lien ancré, soudé alors qu'au fil des années la nature l'a appelé, lié aux milieux qui la constitue par l'intermédiaire de ces êtres dégénérés, folie furieuse, glorieuse, d'une nature sulfureuse, victorieuse, monstrueuse. Colère qui succède au désarroi de l'éphèbe, corps d'éphèbe au cerveau déglingué, enfant bousillé, colère partageait alors que commence le bal des monstruosités, qu'une à une les voix s'élèvent dans son crâne décérébré..."A jamais son bras armé... Que dans leur sang ses larmes cessent de couler... Tout exploser... Que des cendres renaisse sa beauté. Car plus rien n'a d'importance... Vengeance." Silence qui succède à la sentence, qu'à travers ses voies elle réclame vengeance... Vengeance... Coeur où s'imprègne la colère, haine mortifère de sa propre espèce, mammifère agonisant... Mouvement alors qu'au soleil couchant naît la détermination du dément... Poupée pleurant, hurlant. Un murmure, " Ô Prince des marais... " jouet susurrant "Charmeur de réalités" soleil mourant dans la litanie aux accents chantant... "Au son de ton nom s'incarne ta mortelle beauté" regard inquiétant, implorant... "Asha" Roi dément... "Maître incontesté." Un souffle, vent chassant la fumée dans la direction opposée, que sous son impulsion résonne le tintement de la clochette dorée... Scintillement où prend forme l'homme serpent, menaçant et envoûtant, corps hybridé orné des artifices dorés, sourire carnassier, regard père d'une folie oubliée... Folie qui ne connait nul ennemis... Âme damnée, poison et perversité. Un sourire jeté à son jouet adoré, ils allaient payer... Magie lâchée alors qu'ils ont pénétré dans le bâtiment de béton armé, poison distillé, sens altérés alors que dans un rire devenant cri le prince joue à déverser le sang, redoublant d'imagination... S'amusant, torturant sous le regard souriant d'un enfant aux allures de morts vivant... Vengeance réclamée, donnée alors que la bâtisse devient l’échiquier de jeux teinté de perversité, que dans l'altération suicide, dépression, euphorie et envie naissent dans les yeux des humains inconscients du danger... Illusions aux allures de réalités alors que s’accroît la liste des chiens piqués... Qu'Asha jouie à les dominer et les enchaîner, avant de les achever, appel du sang résonnant dans l'esprit étriqué, unanimité des voix folles à lier... Temps qui s'écoule hors des réalités... Et arrive enfin le dernier jouet... Jouet à broyer, que croyant voir sa bien aimé son cou se retrouve brisé dans un craquement sec ponctué de bruissement de bracelets... Sourire emprunt de perversité alors que le petit humain déglingué sent la fatigue monté, qu'il pense à arrêter puis oublie pour le contempler, beauté d'un maître accepté qui décide lui-même de se retirer. "A très vite, ma petite chose" Il disparaît... Pensées retrouvées, inhumanité d'un humain décharné... Plaisir chassé pour laisse place à une cruelle morosité... Indifférence sans décence... Que dans la tombée de l'obscurité survient l'explosion, bâtiment s'effondrant dans le scintillement de lacrimas disséminées... Une derrière poussée, dans ses réserves il a puisé la force de terminer, l'invoquer pour que l'eau se voit purifier de toute trace de la souillure au nom donné... Souillure nommée Humanité...
An 03 - Vallée Verdoyante - Future Bosco
Un fredonnement qui se mêle aux bruits environnants, sourire illuminant de la blonde aux mouvements dansant, elle exécute, joie et désir alors qu'elle reprend, qu'au rythme de l'eau sa voix s'élève dans sa clarté, cristalline et de toute pureté. Elle fredonne alors que dans l'eau ses pas éclaboussent l'herbe verdoyante, resplendissante... Chevelure qui balaye au vent, loin des dragons et du monde, isolée dans son antre, soeur des rivières, fille de ses vallées où elle était née, qu'on l'avait élevé, hors du monde et de ses danger, isolée dans son enclave de nature révérée. Foi incarnée, louant l'eau et son chant, les fleurs et le vent, jeune fille hors du temps... Amoureuse alors que contre toute attente une rencontre avait eut lieu, voyageur égaré, il a dit qu'il reviendrait, nymphe dansant en l'attendant, chante et parsème sa chevelure de fleurs aux couleurs d'argent... Beauté d'une pureté incarnée, ballade alors qu'elle continue son sentier, une fleur déposée au pied d'un bâton planté, pensée pour ses parents disparues depuis plusieurs années, joie en pensant que la nature les avaient appelés, qu'il étaient en paix au coeur de ces vallées... Un fredonnement alors qu'elle s'élance, pas foulant le sol, sautant et riant au rythme des oiseaux l'accompagnant... Une voix grave qui résonne... Il est là ! Elle cri et jubile s’élançant en avant, que poussant les buissons elle voit celui dont elle voulait pour amant... Sourire fendant son visage de jeune femme aux airs d'enfant... Sourire alors qu'à son cou elle se jette sans demander son reste, l'embrassant... Baisé échangé alors qu'elle sent la pression sur sa nuque s'exercer, qu'elle commence à suffoquer alors que ses yeux lisent la monstruosité dans le regard qu'elle croyait aimer... Pourquoi ? Mouvements éparses, paniqués alors que dans la clairière s'enfuient les animaux paniqués, elle suffoque, cris étouffés alors qu'il continue de serrer, qu'elle tente de se débattre alors que sa vue se voit troublée, impuissante face à la force de celui qu'elle aimait... Son corps s'effondre alors que dans un éclatement d'eau elle se retrouve projetée, que le poids s’appuie sur le siens, bras se débâtant dans le cours du ruisseau chantant... Éclaboussements dans une transe paniquante alors que l'eau s'engouffre dans sa trachée, elle tressaute, une fois, deux fois, convulsions alors qu'elle sent la vie la quitter... Un instant... Fulgurant alors que le silence s'abat dans l'ultime claquement d'un bras heurtant la surface de l'eau... Ballottant au rythme de son écoulement... Le corps masculin reste ainsi un moment... Puis se détachant il se lève du corps léché par la douceur des flots, peau nue et livide alors qu'il contemple une dernière fois son regard devenue vide... Expression d'indifférence alors qu'il se détourne et quitte la clairière où règnait désormais le silence morbide...