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Le soin des dieux
 MessageSujet: Le soin des dieux   Le  soin des dieux EmptyVen 26 Avr - 20:30

Daryan C. Illunar
Daryan C. Illunar

[M] Weer Lopen

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Ces derniers temps tout avait changé. Il y a encore un peu plus d’un an j’étais un simple vagabond qui cachait ses meurtres, puis un mage indépendant qui cachait le symbole d’une guilde qu’il ne voulait pas. Et puis ces derniers mois : un homme. Un homme qui a rencontré beaucoup de personnes dans ce monde. Suzu et Naoko mages d’Angel’s Sky, Miku dont la capacité à contrôler ses sentiments était aussi élevée que celle d’un banc, Jiro l’ancien tueur passé pour un membre de Blue Pegasus, Yue le blond psychopathe, Nox ce mage du conseil exaspérant, la belle Abigail aussi forte que rapide, Enya la petite nouvelle dans la guilde, Senji le spécialiste en dentition par lame… Je ne comptais plus.
Depuis peu – ou plutôt depuis l’évènement de la cathédrale – j’avais disparu du monde sous une cape. Noire. Elle me recouvrait la tête sur les côtés, me cachait le buste, tombait jusqu’au chevilles, et s’ouvraient doucement sous les coups de vents laissant passer la couleur de mon pantalon tenu. Je me cachais pour préparer un sale coup. Ce village détruit il y a encore quelques années. J’ai appris que le conseil de Fiore – le conseil qui dit en passant contient des personnes d’une débilité profonde – gardait des archives des différents évènements qui ont eu lieu dans ce pays. Je pourrai sûrement apprendre quelque chose en allant là-bas. Ainsi, je disparais un peu, je fais une petite infraction, je disparais encore et puis un beau jour ma nouvelle réapparition. Cette idée n’était pas du tout du joli : pas du tout.

Bref aujourd’hui j’avais décidé de traîner. Encore. Du coup, je marchais dans les rues de cette grande ville que j’avais visitée si souvent. Magnoria. Le jeu du moment était simple : tourner chaque fois que je le pouvais. Je passais un pont, et je tournais. Je passais prêt d’une épicerie et je tournais. Puis à côté du magasin de magie et je tournais encore. Et puis devant moi se posa le drame le plus brutal au monde. Il était là. Il me regardait, je l’admirais, il me dévisageait, je réfléchissais, il me narguait. C’était bien lui. C’était… un carrefour. Gauche ou droite ? La question se posait et se re-posait. Puis le stresse de ce jeu idiot commençait à monter en moi aussi vite qu’une attaque en plein combat. Et là : un cri. Tout droit. Aigüe, fort : la voix d’une femme.
Miracle Lens…
Une larme coula, se coucha sur mon œil, scintilla. Elle devint d’un bleu aussi clair, encore plus clair, que le ciel. Une agression ? Oui. C’en était une. Je n’avais pas envie de bouger, de me montrer. Je scrutais les environs, regardant à gauche, à droite, derrière, et devant ; un bar, deux gardes, un troisième sur l’avant, du raffut à l’intérieur, un crime à l’extérieur.

« Eh ! Vous n’avez pas entendu un cri là-bas ?
- Excuse-moi gamin mais on est déjà en plein boulot on ne peut pas bouger.
- A vous gratter en attendant que votre chef fini de dégommer les alcooliques à l’intérieur ?
- Je ne vous permets pas ! »

Le conseil. Une vraie merde. Bande d’incapables. Ça parle beaucoup, ça reçoit des ordres, ça en donne, mais quand il s’agit d’enfreindre une règle pour le bien de la population on ne peut plus compter sur eux : ça se fout un ballet dans le cul. Le conseil m’écœurait de plus en plus. Entre des débiles qui attaquent un civil parce qu’un alcoolique l’accuse de ne pas payer une chambre d’hôtel et trois gardes qui ne bougent pas alors qu’une personne se fait agresser à quelques mètres… L’utilisation d’un pouvoir juste pour montrer qu’ils ont de la gueule. Je me précipitais vers la ruelle et m’y engouffrais en tournant sans perdre de vitesses. Je me retournais, et là, devant : une femme en sous-vêtements qui était à terre et un homme au-dessus d’elle portant une épée qu’il agitait dans tous les sens. N’ayant pas une grande contenance en eau tout prêt de moi, je choisissais vite l’option du corps-à-corps. Et là ma stupidité – mais surtout ma mémoire – commença encore à jouer des tours. Miracle Lens : toujours active. Un œil normale d’ouvert, un œil magique d’ouvert, il n’y avait pas besoin de faire des recherches pour savoir que les deux en même temps n’était pas un coup de génie. Je n’avais le temps de rien faire que le tranchant de l’épée frôla ma jambe. Pantalon coupé, peau tranchée, les gouttes de sang commencèrent à couler avant que l’agresseur ne prit la fuite.
Sous la douleur, je m’écrasai sur ma jambe pliée. Simple réflexe de la douleur, mes cils balayèrent la capacité touchant à ma vue vers ma joue. La goûte glissa lentement avant d’atteindre la courbe du visage et du coup, coula vers le menton, et tomba. Une seconde. Elle s’écrasa sur ma jambe. Sur la douleur. Sur la plaie. L’eau purifiée s’évapora, entra ; je ne savais pas. La peau commença à prendre de l’ampleur et la blessure fut guérie. Tout simplement. Je tournais la tête vers la femme qui attrapait son épaule d’une main pour cacher une nouvelle plaie, une blessure ensanglantée. Débouchant la gourde à ma ceinture, je lui agrippai violemment le bras. Les soins des dieux.
Water Poseidon…
De la même manière que la lentille, l’eau se purifia, se mit en contact avec la douce épaule de l’agressée et cicatrisa la plaie.

J’avais fait un travail qui n’était pas le mien. J’avais fait quelque chose pour un civil. Est-ce ça mon travail ? Sans ordres supérieurs ?
Je dois y retourner… Mais avant il me faut grandir. Encore.



   
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