| Sujet: Sentiments partagés [Shizuka] Mer 24 Avr - 20:13 | |
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Adrien Campbell
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Sentiments partagés
Rp avec Oméa K. Shizuka |
Je devais faire mon deuil. Amaterasu était déjà à un autre. J'avais compris ce qu'était que cette obsession qui m'avait envahi subitement. Je m'étais rendu sur place pour obtenir des réponses. Le destin avait fait en sorte que je croise sur ma route l'homme à qui elle appartenait de coeur. J'ai su ce que j'avais à savoir sans que nous ayons à nous battre comme des animaux. Malgré notre première approche qui fut plutôt agressive de ma part, je ne cherchais pas à me battre ou à faire du mal à la jeune femme. Je... Je l'aimais même si je ne la connaissais pas. Ce sentiment étrange éprouvé comme semblable à celui lorsqu'on est excité à l'idée de voir quelqu'un, comme un bourdonnement interne qui ne cesse de grouiller. C'était intense.
Il me fallait tout de même retourner à la Guilde. Justement, celle-ci me paraissait quasi vide. Où étaient donc passés ses membres... et Bastian? Il était toujours-là à vouloir réprimander les membres qui désobéissaient... C'était très étrange et malheureusement, il n'y avait personne à qui le demander... Je la quittais en prenant une mission dont j'avais à peine regardé le lieu où elle se trouvait. Je voulais m'occuper, faire autre chose que d'attendre des ordres ou des directives venant d'un Chef dont je n'avais jamais vu le visage parce qu'il était toujours absent. Je pris le train et me rendis à la forêt de Kunugi où la mission était censée se dérouler. Je devais par contre contacter les gardes que j'étais disponible pour les débarrasser de ces bandits. Je n'aimais pas les côtoyer, étant donné qu'à l'habitude, je les tuais...
Je me rendis au poste de la milice pour leur montrer l'affiche sur la mission. Ils me donnèrent les instructions brièvement pour me rendre à la base qu'ils avaient réussi à détecter. Ils m'avaient aussi dit de faire attention parce qu'il y avait une autre mage qui s'était rendue sur les lieux un peu avant mon arrivée. Je hochais la tête et quittai le bâtiment pour me précipiter dans la forêt. Je me tenais discret, tel un assassin, mais je me faisais rapide. Je voyais la silhouette marcher d'un pas rapide dans la forêt. Je m'efforçais de la contourner de loin pour être en mesure d'arriver en parallèle. Voir une personne de profil était déjà un début pour être en mesure de l'identifier. Par chance, celle-ci, je l'avais déjà vue... à la Guilde. Je fronçais les sourcils en me demandant ce qu'elle pouvait bien faire ici si j'avais pris l'affiche... Je m'approchais de plus en plus d'elle en faisant exprès pour qu'elle m'entende sans qu'elle puisse être en mesure de me voir.
| Adrien : «Vous! Qui êtes-vous? Que faites-vous? Où allez-vous?» | Je caressais l'écorce d'un arbre du bout des doigts et sentais son odeur particulière. Nous étions encore loin du campement des bandits, alors une petite conversion comme celle-là pour quelques explications à mon interrogation n'étaient pas de trop... vraiment pas de trop...
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Mer 24 Avr - 22:08 | |
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Oméa K. Shizuka
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Un sentiment bien circonscrit est un sentiment mutilé. PV Kusodari Un massacre. J’allais faire un massacre. Rester une heure coincée dans un train plein à craquer pour se faire annoncer qu’on nous foutait dehors. Sur le coup, je vous avoue que si le contrôleur avait été face à moi, sa tête aurait volé. J’avais les nerfs à fleurs de peau depuis un tour de temps. Comme un mauvais pressentiment. Ma dernière rencontre surement. Je lâche un soupir en cognant à l’entrée du poste des gardes forestiers. Pas de réponse.
C’est la journée manque de pot ou j’ai juste la poisse ?
Je frappe une deuxième fois et j’attends. Toujours pas de réponse. Je soupire. Est-ce que j’avais bien fait de venir pour cette fichue mission ? Non. Mais j’avais besoin d’argent pour soudoyer l’informateur qui allait me servir de passe-temps d’ici quelques jours. Oui oui, vous avez bien lu payer. Mais qui a dit qu’il les garderait ? Je cogne une troisième fois en m’annonçant.
« Oméa, mage indépendante. Poussez-vous, j’entre. »
Sans plus de cérémonie, je donne un coup de pied retourné dans le battant… qui n’était pas fermé. Une vraie blonde des fois je vous jure. La porte tombe et je commence à avancer dessus quand j’entends un grognement. Je descends et regarde sous l’entrée en bois. Un garde se l’était pris sur le coin du museau. Pauvre type. Ça t’apprendra à te laver les oreilles. Bref. J’approche sans me préoccuper du gars pour réclamer brièvement mes infos. Ils n’en n’ont pas, faut que j’attende leur supérieur. Super. Perdre du temps pour rien, j’adore ça. Je ressors en grommelant et rentre dans la forêt. Je n’ai pas de nom, pas de numéros. La dèche complète mais je ferais avec. Je marche jusqu’à la première clairière que je croise en cherchant une idée. Vassago s’impose presque illico. Je sors une carte de mon corset et l’étale au sol.
« Simply True. »
Le pendule de métal se love dans ma main et arrache un sourire à ma tête de gamine boudeuse. Je le relâche au-dessus de la carte de manière à ce qu’il soit bien droit puis me concentre l’espace d’un instant. Je devais choisir la bonne question si je ne voulais pas avoir de mauvaise surprise avec les résultats.
« Quel est la menace la plus proche ? »
Le pendule se leva illico à la verticale de la carte pour me désigner ma gauche. Ils étaient là ? Depuis combien de temps … ? Qu’importe, il allait falloir se préparer utilement. Je fais disparaitre Vassago et tire une dague d’un fourreau que je porte à la cuisse. Une acquisition que j’ai faite dans le train en sortant dans la bousculade. Oui, j’ai assommé un honnête gens. Non je n’ai pas de remords. Et oui je suis fière de moi. Je me mets en garde lentement alors qu’une voix s’élève, me faisant sursauter.
« Vous! Qui êtes-vous? Que faites-vous? Où allez-vous? - Shizuka Karito. Mage en mission. Déclinez votre identité ou mourrez. »
La garde complète, je fixais la direction de laquelle venait la mystérieuse voix. Je ne voyais rien. Ami, ennemi, qui que ce soit il était hissé à la catégorie danger potentiel, cible numéro un. Après un bref instant de concentration, je pus déterminer qu’il était seul. Un problème de moins. Cependant, il n’a pas l’air de vouloir bouger. Je vais donc me charger moi-même d’aller le chercher. Je fuse, rapide, impitoyable, silhouette d’un blanc immaculé entre les arbres. Je lève ma dague pour le frapper à la gorge quand mon regard se pose sur mon interlocuteur. Je dévie mon coup et il s’enfonce dans l’arbre le plus proche, juste devant la main du mage de Silver Fang.
« T’es complètement stupide ! J’aurais pu te tuer ! » commençais-je en le regardant droit dans les yeux.
Je commence à tirer sur la garde du poignard pour l’extraire. Il ne bouge pas d’un fil. Voilà pourquoi je hais les armes normales. Une fois qu’elles sont coincées, c’est bon pour la déco de cheminée. Je jure par tous les démons qui me passent par la tête avant de l’abandonner dans l’arbre. Qu’elle aille au diable cette quincaillerie. Je me retourne vers mon interlocuteur. Je l’ai croisé dans le QG. Une fois ou deux. Peut-être même trois, allez savoir, je ne passe pas ma vie à compter.
« Quel bon vent t’amènes ? »
Je remarque alors le papier qui dépasse de sa poche. Il était là pour la mission et je venais de répondre toute seule à ma question. C’est bien Shizuka. Tu viens de te ridiculiser mais ce n’est pas grave, tu as l’habitude, c’est la routine. Tranquille Gros Bill. Maintenant fait quelque chose, histoire de t’enfoncer un peu plus ou de te sortir de là…
« Tu n’aurais pas quelques détails sur les brigands du coin par hasard ? Histoire qu’on aille saigner du mariole à deux. » Super Karito. Maintenant, tu peux aller te pendre.
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Jeu 25 Avr - 22:21 | |
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Adrien Campbell
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C'était la première fois que j'avais l'opportunité de parler à la jeune femme. Était-ce ce que je voulais? Turbulente, et pleine d'étincelles, tout le contraire de moi, je ne savais pas si c'était une bonne idée. Je l'avais entendue courir vers moi, probablement pour m'attaquer. Elle ne voulait pas attendre une seconde de plus. Les réponses avaient été données et il s'en suivit un court silence. L'impatience avait été révélée et son couteau passa près de ma gorge. Dévié par la conscience et la volonté, il se planta dans l'arbre juste à côté. Elle me fit la morale, comme quoi je n'aurais pas dû rester caché parce qu'elle aurait pu me tuer. Et alors? Elle aurait probablement évolué après cette erreur irréparable.
Elle me demanda ce que je faisais là, mais le regard qu'elle posa ensuite, montra qu'elle regrettait son manque d'observation. Je m'abstenais de répondre, ayant compris qu'elle avait saisi ma raison. Elle me demanda si j'avais des informations supplémentaires pour la mission. J'hochais la tête et au même moment, ma main se tendit vers le poignard et d'un coup sec, il fut retiré de l'écorce. Je le pris par la lame avant de le tendre doucement vers Shizuka.
| Adrien : «Certes, il connait leur emplacement. Combien sont-ils? Cela il ne le sait pas vraiment. Espérons qu'ils ne sont pas mille. Cependant, avant ou après, cela n'a pas d'importance: Il aimerait savoir, en Silver Fang, votre importance. Il a l'impression que c'est désert et que plus personne ne sert...» | Elle semblait assoiffée de combat. Je supposai donc qu'elle m'expliquerait la situation de Silver Fang après que nous nous ayons débarrassés des bandits... J'attendis sa réaction avant de lui faire un signe de tête pour qu'elle me suive. J'espérais qu'elle soit aussi rapide que moi, sinon nous n'allions pas atteindre leur campement avant la nuit... Je courais furtivement sur la pointe des pieds en permettant très peu aux feuilles de voler à chacun de mes pas. Nous devions être prudents parce qu'il paraissait qu'ils étaient toujours prêts à recevoir quiconque dans leur territoire. Lorsque je nous savais à environ une centaine de mètres de distance de leur camp, je m'arrêtais de courir derrière un arbre pour reprendre mes esprits et les préparer au combat.
Je regardais ma comparse agir dans l'espérance qu'elle ne gâche pas notre arrivée en proposant son spectacle pour qu'on la voit qu'elle est qu'elle attire nos adversaires dans sa direction. Je regardais partout, mais je ne voyais rien. Je pris tout de même des précautions en me déplaçant derrière les arbres dans le moins de pas possibles et dans le plus grand des silences. Même si mes yeux ne percevaient rien, mon nez et mon sens du danger me disaient tout le contraire. Que se passait-il dans cette forêt?
| Adversaire : «Kyehehehe! Vous pensez qu'on ne vous verrait pas? Bande d'amateurs!» |
J'entendis une branche grouiller au-dessus de moi et comme si quelque chose chutait. Je me jetais derrière un autre arbre tout en gardant un oeil sur l'endroit où j'étais. Les feuilles se levèrent comme s'il y avait eu un impact, mais la chose était invisible... Étaient-ils invisibles? Jusqu'à quel point. J'osais espérer que Shizuka l'avait aussi remarqué. Je me préparai en position de combat, attendant de voir si d'autres éléments allaient se révéler à nous...
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- Spoiler:
Je ne voulais pas trop en mettre pour m'en laisser un peu plus pour le prochain post ^^
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Sam 27 Avr - 17:10 | |
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Oméa K. Shizuka
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Un sentiment bien circonscrit est un sentiment mutilé. PV Kusodari « Mille, deux mille, trois mille, de toute façon ils y passeront. Tous. »
Aucune peur. De toute façon, j’avais l’habitude des massacres. Toutefois la question sur Silver Fang me surprit. La guilde déserte ? Cela ne m’étonnait qu’à moitié. Bastian porté disparu, Oméga qui avait si elle en croyait ses sources, mit le feu au bucher … Autant de signe que Clifford connaissait son déclin. Dommage pour lui, je l’aimais bien.
« J’ignore tout de ce qui se passe à l’heure actuel. Je suis en stand by jusqu’à ce que j’aie retrouvé Bastian. Si vous avez besoin vous me sonnez. Après si Clifford fait face à une hémorragie de membre, c’est que la source de pouvoir de la guilde n’y est plus. Médite là-dessus. »
Je lui emboite le pas et m’élance. Je roule silencieusement sur les tapis de feuilles, mes armes bien attachées dans mon dos. Le moindre son pourrait être de trop. Un groupe de bandit organisé si j’en croyais mon camarade. Une vraie partie de plaisir si on se faisait attraper par surprise. Plus nous nous approchions plus j’avais l’impression qu’on nous observait. Une sensation dont j’avais proprement horreur. Ma main s’ouvrit tranquillement et je manifestais ma volonté.
« Fatal sloth »
L’arc invisible se logea dans la paume de main avec douceur alors que mes doigts s’emparaient de la corde. Le projectile commença à se générer, lentement, alors que je continuais à avancer en me dissimulant au mieux. Je me plaquais contre un arbre quand une voix me tira de mon attente.
« Kyehehehe ! Vous pensez qu'on ne vous verrait pas? Bande d'amateurs ! »
Je lâchais aussitôt mes doigts et la flèche fila sur l’impact entre l’adversaire et le sol. Elle se planta dans ce que j’estimais être son dos. J’aurais préféré la gorge mais au moins, il était un peu plus … Visible. J’entendis d’autres pas mais ne vit personne.
Tsss. Des lâches qui se cachent.
Un sort ou un vêtement ? Je fis disparaitre Belphégor et me mit en position, accroupie comme un chien dans la boue. Un sourire nait sur mon visage. Je n’ai rien à perdre à jouer cette carte. Peut-être même tout à y gagner.
« Luxury’s gift » ♫
Ma tenue disparut pour laisser place à celle de l’armure d’Asmodée. Je me ramasse sur moi-même et bondit vers une des formes, le frappant du plat de la main avant de reculer et de me mettre en garde. Je claque des doigts et mon sceau se met à réagir vivement. Les vêtements de l’adversaire se volatilisent, le rendant de nouveau visible. J’éclate de rire alors qu’il cache pudiquement ses affaires puis reçoit un coup de coude dans l’estomac.
« Grave erreur » soufflais-je en attrapant le bras.
Nouveau claquement de doigt et sa tenue disparait. Un coup de pied me cueille à la mâchoire et m’envoie bouler un peu plus loin. Mon dos heurte un arbre alors qu’une lame étincelle au-dessus de ma gorge.
« Fait tes prières. - Ne m’enterre pas trop vite mon vieux. »
L’homme, que j’ai privé de ses atours les retrouve aussitôt alors qu’il lui enserre la gorge. Ah le tissu. La chose la plus dangereuse au monde. Il lâche son arme pour tenter de desserrer mon étreinte. Sans résultat. Je saisis son arme et la lance sur celui que j’aperçois à travers les arbres. Elle se plante à son pied. Génial. Le fail du siècle. Je donne un coup de pied à son comparse qui commence à bleuir de manque d’oxygène. Je roule rapidement vers Kusodari et me remet à nouveau en garde le temps d’invoquer Baal.
« Sharp Trick »
Le stylet apparait brièvement dans ma main avant de se soustraire à la vue des autres. Ma main libre fit un bref signe à l’ennemi alors qu’un sourire moqueur s’étirait sur mon visage.
« Des volontaires ? »
- HRP:
Si quelques chose te gène n'hésite pas à me le dire je modifierais. L'armure est cachée dans la note si tu veux un aperçu
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Lun 6 Mai - 22:01 | |
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Adrien Campbell
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Elle me paraissait surprise lorsque j'eus posé ma question. Du moins, elle y répondit comme elle le pouvait. De la manière qu'elle en parlait, cela ne la dérangeait pas. De ce quelques mots, j'osais comprendre qu'elle avait intégré la Guilde dans le but d'obtenir une note de puissance et d'importance en retour. Voulait-elle connaître la gloire? J'avoue m'être joint à eux dans le but de trouver un sens à mes agissements, de trouver des gens qui me ressemblaient dans un côté de ma personnalité sans nécessairement m'être identiques. Je voulais aussi rendre mes nouvelles capacités utiles à quelqu'un, soit la Guilde. C'est un peu lamentable que de penser de soi-même à se comporter comme un instrument contrôlé...
L'ennemi à nos portes, nous nous battîmes en restant vigilants. Nos adversaires étaient invisibles et les repérer n'était pas chose facile. Cependant, ma partenaire semblait mieux s'en tirer que moi pour les repérer... Mes yeux ne me servaient à rien, je les fermis. Mes oreilles et mon nez à l'affût, j'invoquai un sort qui nous serait des plus utiles...
Ma cicatrice qui avait une forme canine s'illumina d'une lumière jaunâtre et le corps zombifié d'un chien en sortait comme s'il sortait d'un oeuf. Il tomba maladroitement parterre, secoua son pelage putréfié de tout son long et se releva pour me regarder, attendant mes ordres. D'un simple signe de tête, l'animal se propulsa en suivant son sens de l'odorat développé et ses oreilles fines. Seulement en touchant ces individus, ils allaient réapparaître. Le chien se jeta sur eux en ne faisant que leur piler sur les pieds. Il savait que le temps de les attaquer manquait et c'est pourquoi qu'il ne s'attardait pas. Un d'entre eux fut des plus intelligents soit de l'empêcger de l'atteindre en lui assénant un coup de masse dans la cage thoracique. Ce coup avait permis de faire cesser le sort d'invisibilité, mais s'il restait des ennemis de cachés, il faudrait les attendre habilement...
La cicatrice qui couvrait la majorité de mon corps s'illumina à son tour et le fil barbelé animé en sortit. Je l'empoignais de mes deux mains à deux endroits différents. Certes, il pouvait se battre par lui-même, mais la consommation de magie allait être beaucoup plus élevée et qui sait ce qui nous attend après cette première vague d'ennemis? Je dansais avec mon arme en me jetant sur mes ennemis. Mon arme s'enroula autour d'une lame, je tirai pour désarmer et j'écrasai l'autre bout du fil sur le crâne de mon adversaire, le tuant sans souffrance. Je l'envoyais ensuite étrangler deux autres adversaires de manière juteuse et tirai sur le fil pour les décapiter. Mon combat contre un autre s'engagea. Un peu plus intense, je ne pouvais pas avoir de facilité à le désarmer puisqu'il était armé d'un long bâton de bois. Nous avions tous les deux la portée et mon fil avait de la difficulté à s'accrocher au bois lisse de l'arme. Il fallait le briser. Il me fallait provoquer une ouverture et ensuite utiliser toutes mes forces contre l'horizontal de son bâton. Cependant, pendant notre échange, un d'entre eux me lança un poignard dans l'omoplate droite. Cela provoqua une ouverture pour mon adversaire déloyal pour me marteler de coups de bâton et m'envoyer dans un tas de feuilles mortes. Il s'approcha, le sourire aux lèvres dans l'intention de me finir. Je contrôlai mon arme à distance et l'envoya se loger autour de sa nuque. Elle se mit à tourner sur elle-même, donnant un effet de scie, coupant la tête. Je retirai la dague de mon omoplate et la lança dans la direction que je l'avais reçue. Bien sûr, il avait changé de position. Je fis tournoyer mon fil autour de mon corps pour me protéger d'éventuels attaques à distance en pensant à une nouvelle stratégie...
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Lun 13 Mai - 11:16 | |
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Oméa K. Shizuka
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Un sentiment bien circonscrit est un sentiment mutilé. PV Kusodari Je soupire alors qu’un énième coup d’un de nos adversaires invisibles m’envoie valdinguer contre le tronc d’un arbre. Ils semblent avoir compris que le corps à corps pourrait leur être déficitaire alors ils m’évitent. Pour s’acharner de plus bel sur Kusodari. Je grimace en constatant qu’ils l’ont bien charcuté. Accroupie et concentrée sur les mouvements autour de moi, je guettais l’occasion de fondre sur un imprudent. Pour le moment, je n’avais réussis qu’à me faire malmener dans tous les sens. Mais qu’importe. Ce que je voulais surtout pour l’instant, c’était en attraper un vivant. Celui que j’avais déshabillé avait disparu et l’autre était vraisemblablement mort si j’en jugeais pas son absence de respiration. Autrement dit, deux qui ne me livreraient pas leurs secrets de sitôt.
Je me baisse, laissant l’arme qui vrombissant près de moi s’encastrer dans le tronc que j’ai percuté. Mon adversaire, qui ne l’avait visiblement pas prévu, à tout juste le temps de se soustraire à Sharp. Le stylet ouvre un pan de la tunique sans pour autant trancher la peau, révélant fugitivement sa présence avant de disparaitre à nouveau. Ses trucs d’invisibilité, vraiment, quelle plaie. Je regarde furtivement du côté de mon allié pour être sûre que tout va bien quand j’aperçois un éclat métallique non loin de moi et qui court vers lui. Alors celui-là, non seulement il n’était pas discret mais en plus il faisait une proie de premier choix.
« Mon dieu mais quel boulet… »
Je m’élance à ses trousses, la paume tendue vers lui pour lui apposer le sceau. De l’autre je prépare ma garde au cas où il me repère. Cas qui d’ailleurs ne loupa pas. Je grommelle. Ne pourrais-je pas une fois avoir de la chance dans ma vie ? C’était trop demander ? Je pars in extrémiste le coup qui devait m’égorger.
« Oh attend bouge pas on va jouer. »
Mon pied le cueille dans les parties. Touch Down. Je réplique avec un second coup en direction de son torse, histoire de trancher dans le vif du sujet. Je fais un joli dessin rouge sang avant de me couler sous sa garde et de me plaquer contre lui. Il recule, surpris et trébuche sur la souche qui se trouvait derrière lui. Leçon numéro 36 du manuel : Savoir mettre son environnement à profit. Je lui tombe dessus, la dague posée contre sa gorge, ma main libre sur son torse. Les autres semblent avoir battu en retraite pour je ne sais quel raison. Et personnellement, je ne voulais ni savoir, ni la voir.
« Bon alors. On va parler affaire tous les deux … - Je ne parle pas aux étrangers. - Au moins ta mère t’as bien élevé. Cependant, fis-je en rapprochant mon visage de son oreille, ce n’est pas la réponse que j’attendais. »
Le stylet décrivit une brève arabesque le long de la peau tendre du cou de son interlocuteur.
« Parlons plutôt de tes amis. Pourrais-tu me dire où se trouve le camp ? - Et puis quoi encore ? Tu ne veux pas les effectifs et nos armes pendant qu’on y est ? - Bonne suggestion. Tu viens de gagner un petit délai de vie supplémentaire. - Tu … Tu vas me tuer ? - Si tu continus à me casser les pieds sans me dire ce que je veux oui. Mais l’agonie sera lente … Très lente … »
Il se mit à gémir alors que je caressais tendrement la peau de sa joue.
« Ne hurle pas maintenant. Les baillons ce n’est pas pratique pour l’échange d’information. Alors ? Tu coopères ou je te tue pour aller chercher un nouveau petit copain pour poser mes ravissantes questions ? - Ils-ils-ils…. - Ils ? Oublie les phrases chéri, donne-moi juste le plus important. - T-t-tout droit. - Combien ? - U-une trentaine. »
Je lui fis un grand sourire en murmurant un gentil « Merci de ta coopération » et l’assommais proprement avant de le charger sur mon épaule pour l’attacher à une branche par les deux mains. Histoire qu’on le repère bien. Je jette un œil à Kusodari alors que toutes mes armes regagnent leur emplacement initial.
« Pas trop blessé ? On en a encore pour un moment avant de nettoyer toute la zone et j’aimerai que tu en reviennes idem. Tu es un camarade après tout. »
J’arrache un pan de mon vêtement et lui en orne l’épaule dans un pansement improvisé. Je ne pouvais guère faire plus pour le moment.
« En route. Il vaut mieux qu’on leur tombe dessus plutôt que l’inverse. »
Je lui attrape gentiment le main et le tire derrière moi de façon à me retrouver en première ligne si une nouvelle attaque surprise survenait. Et puis il pourrait ainsi marcher dans mes empreintes. Ça trompera l'ennemi sur notre nombre. Ce sera déjà ça de prix. Je n'envisage pas la voie des arbres au vu de sa blessure. Inutile de l'élargir. Déjà que le combat risque de ne pas la ménager... Je le sens hésiter dans mon dos.
« Tout va bien. Ce sont des débutants, qui usent d'artifices certes, mais ça reste des débutants. L'astuce, c'est de les prendre à leur propre jeu et de ... »
Un sourire fend mon visage. Les prendre par surprise. C'est ça ! Je claque des doigts et fait réapparaitre un de mes gantelets. Dans les secondes qui suivent, j'évacue les deux capes que j'ai d'ors et déjà marquée. J'en tends une à Kusodari.
« Met ça. Il est temps de les piéger à leur propre jeu. »
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Mer 22 Mai - 1:42 | |
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Adrien Campbell
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Blessé, la douleur ne venait pas. Du bout des doigts, je tâtais le liquide chaud qui en jaillit à maigres jets. J'observais la substance foncée et frottai deux de mes doigts ensemble pour constater sa texture fine. Le sang se répandit un peu plus sur mes doigts. J'apportai mes doigts sous mon nez pour sentir son odeur différente de celle de mes victimes. Ma magie avait carrément pourri mon sang. Il ne restait que ma peau d'intacte à la pourriture. Je ne considérais pas mon état comme une malédiction, mais comme une étape supplémentaire, un niveau supérieur à ma magie. Je souris à moi-même et aux manoeuvres vulgaires de la jeune fille pour traiter ses prisonniers.
Elle me remarqua et s'inquiéta pour mon cas. Je me contentais du silence et d'un maigre sourire accompagné d'un scrutateur de regard. Elle utilisait un morceau de ses vêtements pour panser ma blessure. Le contact de sa peau douce me fit légèrement frissonner. Je ne me souvenais pas de la dernière fois où j'avais eu un contact humain autre que de la violence. Je la laissais prendre soin de ma blessure sans dire un seul mot. Je ne fais que ressentir le mouvement du tissu autour de mon bras. Je souriais pour moi-même... C'était étrange.
Elle me dit que nous devions aller de l'avant et elle prit ma main propre pour me traîner derrière elle. Un autre contact. Une nouvelle sensation. Cette sensation de chaleur corporelle, la fermeté sincère de sa main, la douceur et la délicatesse de la jeune femme... Je ne savais pas ce que je ressentais, en fait, je n'en étais pas du tout certain. Ce frisson était différent des autres. Je marchais dans ses pas pour que nous soyons dans une communion indirecte. Je ne pensais plus à l'ennemi, mais qu'à cette main qui me tenait. J'aurais voulu la serrer tout contre moi pour que mon corps entier puisse en profiter, puisse être en mesure d'identifier l'expression de «chaleur corporelle». C'était indécent. Je ne pouvais pas le faire. Ma main lâcha la sienne, mais je continuai de la suivre. Ma concentration se tourna vers la mission. Elle ressentit mon hésitation et mon léger dédain et suppose quelque chose qui ne faisait nullement partie de mes pensées. Je préférais la laisser dans l'ignorance que de lui faire part de cette vérité absurde. Elle me tend un vêtement qui nous permettrait de les prendre à leur propre jeu... Une cape d'invisibilité? Intéressant...
J'enfilais la cape comme il était prévu que nous le fassions. Maintenant, il ne fallait pas nous faire repérer par le son ou les odeurs sinon ils auraient des chances de nous repérer. Je me déplaçais avec le vent, le bruit des branches qui claquent entre elles, les feuilles qui bruissent et je regarde où je mets les pieds. Je ne pouvais pas voir Shizuka, mais je supposais qu'elle suivait mon rythme rapide et furtif. Quelques tentes se présentaient à nous. Leurs voix résonnaient en écho dans la forêt. Je ne saurais dire ils étaient combien, mais ils étaient au moins le double de ce que nous avions croisés quelques instants plus tôt. Je ne pouvais pas utiliser ma magie sans éveiller de soupçon, alors mon seul moyen était mes méthodes d'assassinats physiques. Je repère tous les gardes et m'assure de bien enregistrer leur manière de garder les lieux. Il fallait les éliminer en ordre et dans un bon laps de temps pour ne pas leur permettre de se retourner quand un d'entre eux quitte son poste...
Ma stratégie établie, je me mis à l'oeuvre. Un. Deux. Trois. Quatre. Les gardes que j'avais repérés avaient été éliminés dans le silence et sans qu'ils puissent se voir les uns des autres. Il nous restait à vider ces abris les uns après les autres en empêchant les renforts d'apparaître trop rapidement. Vider ces enclos en silence serait impossible. Il fallait bloquer les portes le temps que nous puissions nous débarrasser de quelques d'entre eux. Je me mis à dos le long d'un des murs, juste à côté de la porte et attendis. Je détachai la cape et la laissai tomber en la faisant glisser le long de mon corps pour éviter qu'elle brise l'harmonie. Je risquais un oeil à la fenêtre et n'y voyais que des ombres projetés par soit des torches ou un feu de camp intérieur... ou magique? Aucune magie n'était à l'oeuvre, c'était tout à fait naturel... Je me fiais au volume des voix pour entrer au bon moment. Quand j'entendais leurs paroles un peu plus sourdes, je savais que c'était ce moment-là, qu'ils étaient dos à ma position. Je me donnais un décompte et puis à 3, je pénétrais en sauvage dans l'abri faite en peau d'animal et me mis à l'oeuvre pour le massacre.
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- Spoiler:
J'ai supposé que nous n'allions pas dans la même tente, alors je laisse la suite en suspense Désolé pour le retard en passant ><
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Dim 26 Mai - 12:14 | |
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Oméa K. Shizuka
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Un sentiment bien circonscrit est un sentiment mutilé. PV Kusodari Mon sourire, dissimulé par la cape, s’agrandit quand j’approche de ma victime. Celle-ci ne m’a pas senti et se contente de monter la garde, observant les bois d’un œil vide d’intérêt. Le vent balaye mon visage alors que je me porte conte le torse de mon adversaire, les deux dagues de Mammon précisément plantée dans son cœur. Il s’affaisse sur moi et je le traine rapidement jusqu’à l’un des petits bosquets qu’il observait tantôt. Je le jette derrière sans aucune délicatesse avant de reprendre mon chemin vers l’étrange bâtisse. J’aperçois plusieurs bandit à l’intérieur sans vraiment savoir ce qu’ils font. J’entends leur voix par la fenêtre ouverte. Je m’y faufile pour observer plus attentivement la scène.
Ils se chamaillent pour une histoire de butin. Mais j’ignore totalement lequel. Je m’assois sur une des chaises pour attendre patiemment la retombée de l’histoire. C’était peut-être intéressant … Leurs voix montèrent d’un cran et, curieusement, la porte s’ouvrit toute seule. Je soupire.
Kusodari … Tu n’as pas choisi le bon moment.
Je ferme la fenêtre et les rideaux. L’obscurité totale les surprend alors que je me porte au contact du premier qui à eut l’idée saugrenue de bouger. Il émet un faible gargouillis quand lui tranche la gorge puis un bruit sourd quand il heurte le sol. L’un des protagonistes se prend les pieds dans le cadavre, me tombant dessus. Les pointes en avant, je le repousse après lui avoir fait subir le même sort que le garde de l’extérieur. Il en restait deux sur les quatre. Mais aucun n’était sorti et aucun n’avait hurlé. Kusodari les avait-il éliminés ? Je hausse les épaules et me fit à mes sens. Un bruit sourd m’annonce la fin d’une nouvelle vie.
Nous sommes trois. J’ai deux adversaires. Dont l’un est un potentiel camarade.
Le bruit d’une main cherchant le long du mur une quelconque sortie attira mon attention. Je fais quelques pas vers celle-ci, prudente et silencieuse. Ma main attrape l’épaule ornée du tissu que j’ai noué quelques minutes plus tôt. Je me penche pour que mes lèvres se trouvent à portée de son oreille.
« Il n’est pas loin, chuchotais-je. Mais je ne peux pas savoir exactement où. Cependant, il n’a pas donné d’alerte donc … est-il mort ? »
Un mouvement me détrompe et, dans un pur réflexe, je me jette sur Kusodari pour l’entrainer avec moi dans ma chute. Je lâche un juron en sentant quelque chose m’entailler le dos. Les dagues se volatilisèrent dans mes mains alors que je m’agenouillais pour reprendre mon armure. Ça ne m’avantagerait pas beaucoup mais vaut mieux peu que pas.
« Luxury’s Gift »
Je reste immobile le cœur battant. Je ne sais pas où se trouve mon adversaire et je dois protéger mon coéquipier. C’est plus sûr d’attendre et d’agir ensuite. Je risque un mauvais coup mais tant pis. Adviendra que pourra. Et mourra qui devra.
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Mar 28 Mai - 14:40 | |
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Adrien Campbell
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Ma partenaire m'avait devancé. Elle avait aussi eu la même idée que moi pour notre première cible. Elle avait réussi à entrer d'une autre manière... probablement à cause de sa petite taille. Dès mon entrée, toutes les sources de lumière furent éteintes par un moyen quelconque. Était-ce elle? Je ne pouvais la voir étant donné qu'elle était vêtue de cette cape d'invisibilité. J'observais la scène maintenant que ma meilleure amie était présente: l'obscurité. Oui, elle était la meilleure option qui puisse exister. Je voyais très bien dans l'obscurité. D'ailleurs, pour m'aider un peu plus à situer les personnages de la pièce, leur odeur m'aidait à connaître leur identité. Tous des hommes, sauf une. Tiens donc, saura-t-elle se débrouiller aussi bien que moi? Je la laissa s'attaquer à deux des hommes et moi, j'étranglai à mort un d'entre eux qui tenta d'atteindre la sortie. Il ne pouvait pas crier, il ne pouvait plus respirer, il s'effondrait sur le sol comme une poupée de chiffon. Le dernier de nos adversaires me semblait désorienté. Il tournait sur lui-même nerveusement. Je décidai donc de l'attirer vers moi en frottant du bout des doigts le mur. L'effet escompté ne fut pas celui que je pensais...
Shizuka, elle susurra à mon oreille quelques mots. Ces mots étaient probablement de trop, il l'avait entendue. Je le voyais, dagues en mains, il arrivait à voir de manière floue, ma silhouette. Ma coéquipière se jeta sur moi pour me protéger, croyant que je ne voyais rien. Elle se prit l'attaque de justesse et tomba à genoux. Je me donnai un élan, sautai par-dessus la jeune femme et plongeai, les mains sur celles de mon adversaire pour l'empêcher de m'attaquer. Mon élan le força à chuter sur le dos, mais il continua de lutter. En position de force, je donnai un coup de pied sur son plexus solaire, puis dans la gorge pour le terminer. Tous avaient été éliminés avec succès mais pas sans mal. Je me jetai sur les rideaux pour les tirer afin de nous donner de la lumière. La pièce empestait le sang. Il nous restait encore quelques tentes à nettoyer, mais pour le moment, je devais m'occuper de la jeune femme.
| Adrien : «Vous êtes blessée? Cessez de vous cacher, il veut vous aider.» |
J'attendais que la jeune femme retire sa cape avant toute chose. Je voulais analyser sa blessure et voir si j'étais en mesure d'arrêter l’hémorragie. Je voulais penser la blessure avec un morceau de vêtement que j'aurais attaché tout autour d'elle. Cela n'allait pas être élégant, mais au moins, cela allait empêché que sa blessure continue de se vider. Après m'être assuré qu'elle était en mesure de poursuivre la mission, je décidai d'utiliser une autre tactique pour les prochains adversaires. Bien sûr, je m'assurais juste avant qu'ils n'étaient pas très nombreux dans la cabane avant d'agir. J'empruntais une dague à un de nos adversaires et la mis à ma ceinture. J'allai frapper trois coups à la porte d'entrée. On me demanda qui c'était, mais je gardais le silence. Peut-être que Shizuka allait en profiter pour se faufiler? Je frappais à nouveau, les décourageant et les forçant à répondre. Même s'ils étaient prêts à l'intérieur, je l'étais aussi à l'extérieur. Ma dague se planta dans la gorge de l'homme qui ouvrait et son corps fut tirer dans ma direction au cas où des projectiles seraient lancés. Son sang répandu sur mes vêtements ne me dérangeaient pas. Ce qui me dérangeait, c'était l'état de Shizuka...
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] Dim 9 Juin - 13:42 | |
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Oméa K. Shizuka
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Un sentiment bien circonscrit est un sentiment mutilé. PV Kusodari Je l’arrête d’un geste. Arrachant la cape, je tire les cadavres pour les disposer en tas et la poser pardessus. Mon regard a certainement dû se vider. Shizu’. N’oublie jamais. Dans ce métier, c’est tuer ou être tuer. La loi de la jungle. Une loi des seules lois que je n’avais jamais enfreint. Je sers les poings et me relève.
« Hidden Fate. Sharp Trick »
Le costard de Bélial m’entoure comme le meilleur des manteaux. J’adresse un mince sourire à Kusodari avant de claquer des doigts. Je disparais sans plus de cérémonie et sort du bâtiment. Je continu d’avancer, passant dans le dos de tous les gardes que j’ai pu croiser en leur tranchant la gorge. Un, deux, trois, quatre… L’un d’entre eux pousse un cri en apercevant le stylet qui plane au-dessus du sol sans aucune explication. Il hurle au fantôme, alertant ses congénères. Je laisse mon arme tomber sur le sol. La fête va maintenant commencer.
Je m’accroupis, ramassant l’arme d’un des cadavres que je viens de laisser tomber. L’épée coulisse dans son fourreau. J’en saisis une seconde. J’en avais assez. J’étais lassée. La première arme décapita l’un de mes adversaires alors que j’entreprenais une des danses compliquée qu’on m’avait apprise. Le suivant fut entaillé, puis exécuté par la deuxième arme que je tenais. Je roulais au sol pour esquiver le coup d’estoc qui m’était destiné. Je lâche mes armes. Ils n’ont plus aucun repère pour me trouver. Je donne un coup du plat de la main sur les cervicales de l’un des types. Il s’écroule rapidement. La blessure dans mon dos me lance mais je l’ignore superbement.
Je recule et je les regarde frapper dans le vide. Le sourire aux lèvres, je fais demi-tour pour rejoindre Kusodari. Il est entré dans un nouveau bâtiment. Mon œil se posa sur l’homme qui courrait vers mon coéquipier. Je prie le temps de m’avancer dans la pièce, lui asséner un fabuleux coup de pied dans les parties. Il se plia et je n’eus plus qu’à le frapper au niveau de l’arête du nez. Un nouveau qui passe l’arme à gauche un. Je reviens vers Kusodari, me baissant un instant, tout juste détectable par l’ombre que je laissais derrière moi.
« Je retourne dehors chercher ceux que j’ai rameuté. Tu n’auras plus qu’à les abattre quand ils passeront. Normalement je devrais faire assez de boucan pour tous les faire sortir. »
La chape d’invisibilité se releva, me dévoilant à mon ami. J’étais couverte de sang mais mes yeux pétillaient comme jamais.
« Et ne t’inquiètes pas pour moi. Si c’est trop dangereux, je ne serais déjà plus là. »
Je fis demi-tour et me mit à hurler en voyant le groupe qui remontait l’allée vers nous.
« Oh la bande de bandits décérébrés ! Je parie que vous n’êtes même pas capable d’attraper une intruse pour la baiser tellement vous êtes manchots et moches à faire peur. Suffit de te regarder toi. Je comprendrais presque ta mère d’avoir honte de toi et ça ne m’étonnerais même pas que ton propre père t’es refait le portrait à la pelle dès ta naissance. »
J’adressais un gentil doigt d’honneur à mes adversaires avant de partir dans l’autre sens en courant. Pour faire bonne mesure, je me suis à chanter à tue-tête la chanson la plus insultante que j’ai pu trouver dans mon répertoire. A toi de jouer Kuso’ ♫
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| | | Sujet: Re: Sentiments partagés [Shizuka] | |
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