Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ? Refus, expression de frayeur, il reste interdit, sans réponse alors qu'un habitant de plus part en courant.... Eh bien ça promettait... Aucunes informations, rien, une journée qu'il était là cherchant à glaner des renseignements sur ses étranges disparition et toujours rien. Ils prenaient peur, refusaient de répondre pour fuir l'air horrifier... Il se sentait l'âme d'un oiseau de malheur dont les gens prennent peur... Et il commence sérieusement à arriver à saturation, l'envie grandissante de tout plaquer, de rentrer et d'abandonner... Encore un essai. Le dernier, après il jurait, il pouvait jurer qu'il repartait d'où il venait, même si le fait d'avoir effectuer un aussi long voyage pour rien ne l'enchantait guère... Soit. Il s'éloigne des abords de la ville l'air furibond, visage crispé et point serré, le prochain qui l'envoie bouler il bouffe ! Juré, craché. La tension descend sensiblement alors qu'il observe les alentours sauvages d'Oshibana, un ruisseaux qui coule, le bruit apaisant de l'eau, il est prit de la soudaine envie de s'y baigner, se détendre pour mieux se ré-enflammer, être entier qui s'adonne à ses envies arbitraires, passionné et irraisonné. Il s'approche de l'eau, un sourire alors qu'il s'y contemple un instant, que dans un mouvement il laisse tomber ses vêtements, lâche la mascarade humaine au profit d'une nature révérée, nudité primaire de ces êtres entiers, animal et parfait. Le bruit d'un claquement alors qu'il immerge son corps entier, enfouie sa tête dans la fraicheur de l'eau, dans sa clarté. Peau basanée qui brille sous les miroitements de l'eau ensoleillé. Il émerge, laisse la pression s'évacuer, le calme et la sérénité le submerger, c'est là qu'il l'aperçoit plus loin, pêcheur masqué par son chapeau ombragé. Il était temps de replonger dans cette chasse aux renseignements, ne pas abandonner, après tout quelqu'un devait élucider le mystère de ces disparitions dont les habitants semblaient si effrayés. Il sort de l'eau, son corps musclé luisant sous le soleil et les perles d'eaux mêlées, il a oublié l'espace d'un instant qu'il était dénudé... Boulet. Il l'apostrophe nullement gêné, le visage caché se lève doucement de sa lascive torpeur, un petit rire alors qu'il met une image sur la voix qui vient de raisonner. "Tu devrais peut-être te rhabiller l'gamin Un sourire gêné alors qu'il se rend compte qu'il se tient devant lui corps entièrement dévoilé. Un rire qui succède au sourire alors qu'il se frotte la tête, pas bête la guêpe, ce vieil homme avait l'air sympathique, il reprend doucement espoir alors qu'il s'éloigne pour revêtir les restes de sa mascarade humaine.Je suis envoyé par la guilde Blue Pegasus pour élucider plusieurs disparitions, mais j'ai beau questionner et interroger personne ne semble décider à me révéler une quelconque information... Pourriez-vous m'aider ? "Ah... Les habitants du coin sont très hum... Superstitieux, ils n'ont peur que si ils parlent elle vienne les chercher." Un sourcil qui se harque alors qu'il s'assoie, jambes croisés aux côtés du vieux pécheur avisé. Elle ? Le vieux émet un petit ricanement. "Oui elle, ils disparaissent dès qu'ils vont chez elle, pauvre enfant si belle et si renermée, je la vois parfois, pleurant seule dans les champs... Ils ont tous peur, alors ils la fuient, si tu veux mon avis gamin quelqu'un l'a punie pour un crime qu'elle n'a pas commis." Il indique le haut de la colline du regard. "Comment ça punie ? " Je pense qu'on l'a maudit, ceux qui ont disparue, ils étaient tous là pour une chose, l'épouser .... Mais peut-être que je ne suis qu'un vieux fou, tout aussi superstitieux que les autres... Qui sait ? Le vieux lui sourit alors qu'il réajuste son chapeau de paille, un remerciement avant que Damaz ne bondisse sur ses pieds, sur-excité, et que regard fixé sur la colline coupant le ciel il s'élance en courant. Un toc, deux tocs, trois tocs. Un silence. Puis un bruit, un léger bruissement derrière le bois flétrie, un craquement alors que la porte s'entre-ouvre pour révéler la fine silhouette dissimulée, il peut les voir, les larmes séchés sous yeux azurés. Elle semble si faible, faible et misérable, si frêle petite chose à la beauté bafoué par cet air profondément attristé. "Vous feriez mieux de partir, je ne peux rien vous offrir..." Un croassement qui rompt le moment alors qu'un crapaud s'échappe en bondissant de la maison... Beurk. Il se recentre sur la poupée cassée, un sourire qui se veut chaleureux. "Je peux vous aider, mais pour cela il faut que vous me racontiez." Un nouveau sourire alors qu'après un instant hésitant elle n'ouvre la porte en grand, l'invitant à entrer dans sa demeure. Il la fixe, assis face à elle, alors qu'elle verse le liquide verdâtre dans une tasse éméchée. Pâle cadavre errant, belle et pourtant carcasse se trainant, pâle reflet de la réalité... Il la contemple un instant, réfléchissant alors qu'un nouveau croassement lui tire une expression de dégout, il est là à ses pieds. S'il n'avait pas un si profond respect pour toutes les créatures du règne animal il aurait surement succombé à ce dégout qui l'envahissait, il l'aurait shooté du pied pour l'éclater, et celle seul idée lui tira la nausée, comment avait-elle put traverser son esprit ? Il s'en veut et se hait de n'y avoir ne serais-ce que penser. "Vous êtes là pour eux n'est-ce pas ? Elle indique du regard le crapaud croassant aux pieds du minet. Un regard incrédule alors qu'elle poursuit. "Ce sont eux, ceux que vous cherchez, il suffit d'un baisé..." Un baisé ? Il blêmit alors qu'il réalise que cette idée l'a déjà traversé à plusieurs reprises depuis son arrivé, devient vert alors qu'il réalise que sa pensée malsaine de l'écraser l'aurait tuer... Là maintenant il veut vomir, vraiment alors qu'à ses pieds il sent le contact humide et baveux... Est-ce qu'il est en train de le supplier ? Un nouveau croassement alors que le batraciens se voit rejoint par un, puis deux, puis une dizaine de ses congénères amoureux de la belle au baisé baveux ? Rassemblé à ses pieds il croise leurs regards... Humains... Étaient-ils en train de l'implorer de les aider ? En temps normal l'idée de voir tant d'hommes ramper à ses pieds ne l'aurait nullement déranger... Mais là... Là c'était tellement dégueux, dégueux et déconcertant... Il expire lasse pour relâcher la pression et maîtriser cette envie grandissante de gerber. "Lâchez-moi où je shoot un par un ! Sauvé. Dans un élan de panique la quasi totalité part se réfugié derrière la jeune fille épleurée, quasi totalité car le premier reste là ou il est... C'est pas vrai... Il soupire... Bon... Comment procéder ? "Avez-vous une idée de ce qui peut produire cet effet ? Ca dure depuis longtemps ? Elle soupire à son tour alors qu'elle s'écrase de tout son poids sur le dossier de sa chaise... Un an... Un homme ignoble est venue, me déclarant sa flamme, il était immonde, je l'ai repoussé, chaque jour il venait me déposer un nouveau cadeau pour que je succombe... Chaque jour. Puis un jour il a arrêté, laissant un mot "Si je ne peux t'avoir, personne ne t'auras jamais... Et depuis... Depuis... Eh bien voilà, chaque baisé provoque ce désastre... Il arque un sourcil alors qu'il sent la langue baveuse chatouiller ses orteils... Immonde. Il prend sur lui, ignore ce contacte non désiré pour dévoilé le fond de sa penser. "Mais vous êtes totalement stupide ou quoi ?" Elle commence à pleurer, il n'a aucune pitié. "Sérieusement ? Vous savez ce que font vos baisés et vous continuez ? Vous savez depuis quand sa dure et ça ne vous ai jamais venu à l'idée qu'il vous avait offert parmi ses cadeaux un objet ensorcelé ? Elle émet un hoquet de surprise... Oui elle est vraiment conne, pas de doute. Il se lève, en colère alors que en tressaillant il sent toujours le contacte de la langue baveuse... Mais il allait le lâcher lui ? Un léger coup de pied lâché par excès pour expédier le batracien plus loin. Ca suffit toi ! Reportant ensuite son attention sur la poupée écervelée, voix franchement énervée. "Qu'est-ce qu'il vous a offert ? Elle semble réfléchir, vraiment lente à la détente cette cruche... C'est pas vrai pourquoi il devait toujours se coltiner les missions impliquant des attardés. Beaucoup de fleur, énormément de fleurs... Et du maquillage, assez laid, mais le rouge à lèvre et divin je le met tout les jours... En plus c'est marrant il ne semble pas diminuer malgré le temps qui passe... .... Mais... Il explose alors qu'elle lui montre le tube violet, le saisit, en même temps que la trousse gisant sur le buffet à côté, les jetant dans les flammes dansantes de la petite cheminée. Essuyez-vous les lèvres. MAINTENANT ! Prise de frayeur elle s’exécute face au ton sans appel souhaitant qu'il ne soit jamais venue, elle aimait tellement ce rouge à lèvres... Il ne lui laisse pas vraiment le choix. Un ploc étrange alors qu'il sent de nouveau un liquide humide caresser sa peau, excédé il s’apprête à ré-expédier le crapaud d'un shoot bien placé quand il découvre l'image horrifiante du blond à quatre pattes l'air totalement hébété. Choqué, puis réellement excédé par tant d'absurdité et de stupidité il écrase son pied sur la face du demeurer avant de partir tel une furie, claquant la porte de bois craquelé trébuchant sur un autre crapaud ré-métamorphoser. Il explose sa colère se lâche dans un craquement glauque alors le chat noir prend sa place et ne fuit cette maison de fou en courant.