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Un jour pluvieux comme un autre...Ou du moins encore un. Cela faisait tout de même presque une semaine qu'il pleuvait sans arrêt et on avait presque les pieds dans l'eau. La météo était vraiment mauvaise et la plus part des gens redoutaient une tempête ou quelque chose du genre mais au vue du temps, je dirais qu'il fait bien trop humide pour que l'on se prenne une tempête...Mais ce n'est que mon humble avis, après tout je n'ai pas vraiment de connaissance sur le climat, j'ai simplement eus quelques lectures personnelles à mon actif. Ma dernière mission quand à mon problème d'invisibilité m'avais réellement fait un choc...C'est en devenant invisible que je me suis rendue compte que je n'avais pas d'amis. Ne me sortez pas la blague du Curly...Je la connais. C'est triste à dire et à constater mais cela faisait bientôt une semaine et demi que j'avais rejoins ma nouvelle guilde et toujours pas d'amitié naissante. D'habitude je ne cours pas vraiment après les relations avec les gens..Je trouve ça complètement tordues et ingérable. Etre seule c'est bien mieux. J'ai souffert trop de fois de mes anciennes amitiés passer que je n'ai pas envie de recommencer..Pas maintenant, ce n'était pas le moment pour moi de me laisser distraire par quelque chose de la sorte.

Après mon petit passage à Harujion et mes deux " problèmes" je pourrais dire, j'avais sauter dans le premier train qui passait par là de bon matin et je n'avais même pas fait attention à la destination...D'ailleurs j'en suis encore bien surprise. Je ne sais pas du tout comment je me suis débrouillée pour attérir là où j'en suis mais je ne suis pas déçue du décor..Bon il pleut souvent mais je ne suis pas en sucre, je ne vais pas fondre si je mets mon nez dehors.

En attendant que la pluie incessante ce calme pour que les transports reprennent, j'avais louée une chambre d'hôtel dans la petite ville d'Oak Town. Je ne suis pas déçue d'ailleurs car pour la première fois que je dors dans un hôtel, je trouve que c'est le grand luxe. Il pourrait y avoir pire...J'ai surtout connue pire.

Je regardais par la fenêtre, assise à une table, un verre à la main...D'eau je précise! Je m'étais décider à arrêter l'alcool ou j'allais mourir d'une crise de foie ou d'un truc du genre. Bon je n'arrête pas définitivement mais je me refuse à devenir une de ces pochtronnes qui se laisse vivre. HORS DE QUESTION!

C'est alors que je vis le journal sur le bar ce qui attira ma curiosité car il n'était pas très épais celui de cette semaine. Manque de nouvelle peut-être?

"- Je vous l'emprunte, fis-je au barman"

Je le pris dans les mains tout en retournant m’asseoir à ma table. Il y avait plusieurs avis de recherche quand à la disparition de mages d'une guilde marchande et cette dernière requiert l'aide de mages expérimentés pour retrouver ses membres. Ce serait un bon moyen de tuer la journée tiens...Elle était pas très loin d'ici qui plus est. C'était faisable.

Je glissais alors le journal sous mon verre, déchira la page concernée et la mis sur le côté de mon jean. On va dire que j'accepte ce boulot pas encore officiel mais qui ne serait tarder...Retrouver de pauvres mages incompétents c'était dans mes cordes largement. Je ne voulais pas me vanter, loin de moi cette idée..C'est juste que certains prennent de trop gros risques et se font parfois avoir à leur propre jeux, se croyant tout fort, tout puissant.

Soudain la porte s'ouvrit, grinçante et se bruit désagréable résonnait dans mes tympans. Qui osait perturber ainsi ma tranquillité? Quand je regardais vers l'extérieur, je ne vis qu'une ombre égouttée sur le pallier à cause du contre jour. Qui était-ce donc?

Il pleuvait, encore toujours, sans s'arrêter. Il pleuvait sans arrêt, je ne voyais personne sur mon chemin.
Et moi, je marchais seule, car la solitude était pour moi la meilleure compagnie.
J'avais quitté Iceberg depuis un petit bout de temps et je venais à peine d'arriver à Fiore. Et la pluie m'accompagnait à chacun de mes pas. Il me fallait à présent trouver un endroit où me reposer, ou alors chercher une petite mission à faire.
Je quittai les chemins escarpé et rejoignis une ville, où la vie semblait régner. Je commençai alors mon aventure dans les rues.

J'observais le décor, tout était si différent de mon pays d'origine. Et même du pays dans lequel j'avais fui. J'étais perdue dans un endroit tellement différent de ce que j'avais l'habitude de voir.

"Mais où suis-je..."

Il me fallut héler quelques passants qui avaient le courage de sortir par ce temps. Je pus apprendre que je me trouvais dans la partie nord du Royaume de Fiore, à Oak Town.

"Si je suis à Fiore, je peux forcément trouver quelque chose d'intéressant à faire..."

Sur cette pensée, j'entrepris de regarder les panneaux présents dans la ville. Les quêtes affichées semblaient être délicate, et en réalité, je ne me sentais pas la force d’effectuer les plus simples.

Je trouvai un petit banc relativement abrité. Je m'y installai et sortit mon instrument favori : mon violon.
Depuis que je marchais, j'avais rarement eu l'occasion d'en jouer un peu, et cela me permettait de me reposer quelques temps avant de reprendre ma marche.
Des les premières notes, une myriade de souvenirs me revint en tête, ainsi que ma détermination à trouver une guilde.
Une fois mon jeu terminé, j'étais plus motivée que jamais. Je rangeai mon instrument, rabattit ma capuche sur ma tête et repris ma marche.
La ville était petite, et pourtant je m'y étais perdue. Je dus encore demander des renseignements, et je détestais m'adresser au gens.

-"Je cherche un endroit où me reposer, vous pouvez m'aider?"

La pluie se faisait plus dense, les gens était pressés et personne ne prenait le temps de m'aider. Plusieurs fois je dus réitérer mes question avant que quelqu'un ne prenne la peine de m'indiquer la localisation d'une auberge.

-"Merci"

Je suivis les instruction que l'ont m'avait donné. Cette auberge était assez éloignée de l'endroit où je me trouvait et la fatigue commençait à me gagner à nouveau, comme si elle ne me quittait jamais et qu'elle attendait la moindre faille pour me reprendre d'assaut.
Après quelque minutes de marche, j'atteignis enfin l'auberge. La tête baissée et ma mèche chant une bonne partie de mon visage, je poussai la porte qui grinça et produisit un horrible bruit qui resta dans mes pauvres oreille de violoniste pendant un petit temps.
Puis, trempée et gouttant de partout, j'avançais sur le seuil de la porte. Doucement, je fis élever ma voix glaciale.

-"Bonjour... "

Je me dirigeai ensuite vers une table et m'y installai. Et j'observai la salle. J'aperçus dans un coin une jeune femme. Il m'a semblé l'avoir vu se retourner lorsque j'étais entrée dans l'auberge.
Je détournai mon regard de cette femme et enlevai mon manteau. Le tout dans le silence, le plus complet...

Une jeune femme aux cheveux blancs venue s'assoir près de moi. Elle comprit que je le regardais et dés que nos regards se croisèrent...Je détournais les yeux pour reprendre ma lecture. Le journal n'était pas vraiment mon meilleur ami mais parfois j'aimais lire les nouvelles qui y étaient inscrites..Bon ok je ne regarde que si il y a de gros évenements du genre des bals, des expositions etc...Assister à de grosses fêtes bourgeoises pour y dérober des objets de valeurs était devenu un jeu pour moi et rien qu'un jeu. Parfois je m'en lassais tellement qu'il était facile de voler un bijoux ou un tableau à un riche notable qui sort encore et toujours la même menace " Je vais me rendre de ce pas au Conseil pour vous signaler" Oui, oui, oui...Eh bah je les attends toujours le Conseil et leurs armées de flan. Soit disant qu'ils sont là pour protéger les honnêtes citoyens, ils sont plutot là pour s'enrichir sur leurs dos...Ils passent leurs vies à pourchasser des mages qui font leurs boulots uniquement parce qu'ils ont fait un pas de travers une fois dans leurs vies...Ridicule.

Peut-être qu'un jour, par envie ou par folie, tout dépends de la vision des choses..J'irais voir ce que je peux voler au Conseil uniquement pour avoir leurs petits flans aux fesses et les ridiculiser une fois pour toute. J'imagine déjà leurs têtes...Mouhahahaha c'est jouissif.

Après m'être imaginer tout un plan sur le conseil, je vis que l'article parlait de disparition de mages d'une guilde marchande dans le coin. Apparement ces derniers seraient partit en livraison mais ne seraient jamais revenus pour autant..C'est étrange. La dernière disparition remontrait à environ 2 semaines.

"- Dîtes Patron! C'est quoi cette affaire de disparition? demandais-je en m'approchant du bar
- Oh des mages disparaitraient en ce moment..C'est la dernière mode vous savez. Vous semblez particulièrement attacher à ça?
- Disons que je connais assez bien les personnes...qui disparaissent de nos vies pour toujours.
- Un proche?
- Je ne le considère pas comme tel. Bref! Cette guilde marchande..Elle est loin d'ici?
- Non à une ou deux heures de marche vers le nord de la ville. Vous trouverez facilement."

Je me retournais vers la jeune femme de tout à l'heure. Elle semblait avoir écouter toute la conversation avec un grand intérêt. Tiens, tiens...Curieux ça. Serait-elle intéressée par l'affaire également?

"- Bon bah tant qu'à faire...fis-je en soupirant"

Je jetais le journal sur sa tape, posa une main contre, l'autre contre ma taille et la regarda assise.

"- Je n'apprécie pas vraiment que l'on se mêle des affaires des autres alors je vais être très claire. Si l'affaire des mages disparues t'intéresse, tu te lèves, tu me suis. Sinon...Je te laisse 30 secondes pour me dire pourquoi tu écouter ma discussion et si je ne trouve pas ton excuse assez valable..Je t'apprendrais à voler par la fenêtre. C'est partit. Tu as 30 secondes."

C'est vrai...Je ne connais pas la délicatesse, la gentillesse, le tact...Non je suis très directe et très froide aux premiers rabords mais c'est seulement pour faire peur. Si elle a le courage de me répondre alors je la prendrais avec moi sinon..Je lui apprendrais réellement à voler en la jetant par la fenêtre.

Pourquoi être gentil et délicat avec des inconnus? La vie c'est comme la guerre...C'est marche ou crève. J'ai toujours appris ça de cette façon et j'ai toujours agit seule. Peut-être justement le fait d'être trop souvent seule joue en ma défaveur..Allez savoir.

Installée tranquillement à ma table, je posai mon violon, le sortis de son étui et commençai à l'astiquer. La plus sur le bois, même le plus lustré et le plus traité de tous, pouvait avoir des effets relativement néfastes.
Tandis que je lustrais mon instrument favori, le laissai mon regard parcourir la salle, avant qu'il ne tombe sur je journal que lisait la femme qui était là.
Cette dernière redressa la tête et discuta avec le barman. J'écoutai alors avec attention leur conversation.

- "Oh des mages disparaîtraient en ce moment..C'est la dernière mode vous savez. Vous semblez particulièrement attachée à ça?"

Alors comme ça des mages disparaîtraient...

-" Non à une ou deux heures de marche vers le nord de la ville. Vous trouverez facilement."

Une guilde marchande... C'était parfait, ce genre de mission était adapté à mon niveau. Cependant, il me restait un problème.
La femme avait remarqué que je les avais écouté et s'est donc approché de moi, plaquant le journal sur la table. Rapidement, j'eus le temps d'en retirer mon violon.

-"Je n'apprécie pas vraiment que l'on se mêle des affaires des autres alors je vais être très claire. Si l'affaire des mages disparus t'intéresse, tu te lèves, tu me suis. Sinon...Je te laisse 30 secondes pour me dire pourquoi tu écoutais ma discussion et si je ne trouve pas ton excuse assez valable..Je t'apprendrais à voler par la fenêtre. C'est parti. Tu as 30 secondes."

Je regardai fixement la jeune femme dans les yeux. Du moins, avec le seul oeil qui lui était visible. Et calmement, je faisais le décompte dans ma tête.

" 1... 2... 3... 4... 5..."

Je secouai un instant mes cheveux pour les remettre en place puis poussai de ma table la main et le journal de la femme afin d'y reposer mon violon.

-"Vous n'avez pas honte..."

"15... 16... 17... 18... 19... 20..."

-"On ne parle pas au gens comme ça... Qui plus est aux enfants..., continuai-je sur mon inimitable ton de glace.

Malgré mon jeune âge, je comprenais que les gens marchaient toujours grâce à la provocation. Un être humain qui ne provoque pas un autre être humain peut-être considéré comme anormal. Malheureusement, ma seconde nature m'obligeait à ne pas répondre à toute ces provocation futiles et à rester calme en toutes circonstances.

29... 30...

Le décompte était terminé. Et en rien je n'avais répondu à l'une des deux questions....

"- Vous n'avez pas honte...On ne parle pas au gens comme ça... Qui plus est aux enfants..."

Alors ça c'était le comble!!! Je rêve ou quoi? Mise à part le fait que c'était certainement une enfant, elle avait le culot de me répondre et après ça ose faire une remarque sur la façon de s'adresser aux gens. Je souris bêtement...Pourquoi? Peut-être parce que je m'attendais à me faire envoyer sur les roses. Je posais alors le journal sur une table à côté et fis craquer mes doigts avant de m'approcher de la gamine. Je crois que certaines choses n'ont pas été claires et j'allais devoir lui expliquer clairement comment on s'adresse aux grandes personnes.

"- Tu es une enfant bien impolie alors pour écouter la conversation des grandes personnes...Ta mère ne t'as jamais appris la politesse? Je crois que tu vas avoir besoin d'un cours et je serais ton professeur particulier."

Je la fixais alors droit dans les yeux pour essayer de l'intimider...Généralement je fais peur aux enfants donc j'en suis plutôt ravie. Je me posais encore bien des questions et sur comment j'allais m'y prendre pour qu'elle retienne la leçon mais au fond je crois que j'avais mon idée.

"- Suis moi!"

Je ne lui donnais pas le choix, je l'attrapais alors par sa veste et on sortit à l'extérieur du bar. Le patron était persuadé que j'allais lui mettre une raclée dehors, ce qui était fort tentant je l'avoue, j'avais besoin de dégourdir un peu mais au lieu de ça, je la traînais seulement à l'extérieur du bar, sous la pluie. Je la jetais par terre et lui montrai l'extérieur de la ville.

"- Vue que tu n'es pas capable d'assumer tes bêtises, tu vas me suivre. On va résoudre cette affaire ensemble et si ça te plaît pas, t'as 10 secondes pour partir en courant. Tu avais l'air aussi intéresser que moi donc maintenant tu es engagée dedans que ça te plaise ou non!"

Je soupirais un coup avant de rentrer dans le bar, ramassai mes affaires et partir en direction de la guilde marchande. Je ne savais pas encore comment allait se passer ce partenariat plus qu'étrange mais au moins...Si il y avait danger, cela permettrait à la gamine d'avoir sa propre leçon en lui montrant qu'il ne faut pas se mêler des affaires des autres.

"- Dépéche toi!!! Sinon je te laisse ici!!! criais-je en partant devant"

J'avançais sans l'attendre...Allait-elle me suivre ou bien rester par terre sous la pluie diluvienne? Elle pouvait bien faire ce qui lui plaisait...Moi je comptais bien savoir ce qui se trâme dans cette ville.

Alors que j'avais reporté mon attention sur mon violon, la jeune femme se remit à parler. Elle me disait que j'étais impolie, qu'elle était une grande personne... Bref, elle me traitait comme une gamine. Et je n'aimais pas ça du tout.

- ..."Ta mère ne t'as jamais appris la politesse? Je crois que tu vas avoir besoin d'un cours et je serais ton professeur particulier."

Ma mère... Disons que je suis partie de chez moi il y a quatre ans et que mes parents n'ont jamais pris la peine de me chercher. Mais bon, ça ce n'est pas grave...
La femme se mit à me fixer. Et moi, avec mon unique oeil visible, je la fixais également.
Et soudain, elle me saisis par ma veste et me traîna dehors, sous la pluie, à nouveau. J'eus juste le temps de saisir l'étui de mon violon et de le remettre dedans.

-" Mais qu'est-ce que vous voulez à la fin."

Elle me laissa tomber au sol avant de me répondre.

- "Vu que tu n'es pas capable d'assumer tes bêtises, tu vas me suivre. On va résoudre cette affaire ensemble et si ça te plaît pas, t'as 10 secondes pour partir en courant. Tu avais l'air aussi intéressée que moi donc maintenant tu es engagée dedans que ça te plaise ou non!"

Je soupirai. Tous les adultes avaient cette manie de temporiser les choses. Ça devenait vraiment très lassant.
La jeune femme retourna dans l'auberge afin d'y récupérer ses affaires, tandis que moi je restai dehors sous la pluie, alors que je venais à peine de sécher.
Elle ressortis et commença à avancer, me criant qu'elle me laisserait là si je ne me dépêchais pas.

Ma raison me disait de la laisser tomber, pour une première approcher, je ne me sentais pas capable de pouvoir porter gentiment cette femme dans mon cœur. Mais j'avais jouer ma fierté. Ne pas y aller et abandonner reviendrait à demander à quelqu'un de ne plus jamais manger. C'était tout bonnement impossible.
Je me relevai et marchai à la suite de la femme. Le début du trajet étant trop calme, je décidai de poser des questions qui pourraient m'être utiles.

-" Vous avez une guilde?."

Pas de réponse. Moi qui tentait de faire un pas en avant pour parler à quelqu'un, c'était pas gagné...

-" Vous appelez comment alors?"

Je soupirai. Si je devais monologuer durant tout le trajet, il valait mieux que je reprenne mes bonne vieilles habitudes.

Elle essayait tant bien que mal d'engager la conversation, j'écoutais briévement ce qu'elle me demandait. Cela avait plus l'air d'un interrogatoire plutôt que d'un échange amical. Amical? C'est vrai pourquoi on devrait se parler comme si on était copines alors que ce n'était pas le cas. Je ne la connaissais pas cette gamine et je n'avais pas envie de la connaître...Du moins je ne sentais rien en elle qui pourrait me donner envie d'avoir un intérêt certain pour sa personne.

"- Bon je vais te répondre uniquement pour que tu me lâches un peu. Ma guilde? Eagle's Claw...Mon nom? Je te donnerais le mien quand tu me donneras le tien."

La moindre des politesses n'était même pas respecter dans cet échange. J'étais sèche, directe et froide, certes...Mais entre nous pourquoi devrais-je faire un effort? Quand j'étais petite, j'ai été éduquer avec un minimum de régles de vie et cette gamine...N'est-ce pas aux plus jeune de faire le premier pas? Je songeais réellement à lui faire une crasse durant notre mission si ça se passait comme je l'imaginais.

Finalement au bout de quelques heures de marches, on arriva toutes les deux face à la guilde marchande et j'entrais en première et commençait à poser les questions au gérant.

"- Vous pouvez m'en dire plus sur la disparition de vos mages?
- En faite ils étaient senser livrer une commande vers une garderie à l'autre bout de la ville mais personne ne les a jamais vue atteindre la garderie...Peut-être sont-ils tomber sur des brigands sur le chemin...
- Est-ce que les mages respectent un plan de course ou un truc du genre? Enfin ils ont un chemin à suivre pour leur livraison?
- Oui je vais vous le cherchez de suite. Je reviens!"

Tandis que le gérant partit à l'arrière de la guilde, je regardais autour de moi...c'était étrange comme les guildes marchandes avaient un principe de fonctionnement différent que les autres guildes. Ensuite je me retournais vers ma jeune partenaire...

"- Alors? Tu te sens prête pour aller à l'aventure?"

Bon ok..J'essaye de faire un geste mais j'irais pas plus loin..Un petit pas en avant mais pas deux. Faut pas pousser mémés dans les orties non plus!

Visiblement, j'ennuyais cette femme avec mes questions.
Elle finit tout de même par me dire le nom de sa guilde : Eagle's Claw. Le nom était plutôt. En fait, je n'avais pas entendu parler de guilde, je m'attendais à quelque chose ressemblant à "la guilde de..."

Elle ne voulait pas me donner son nom parce que je ne lui avais pas donné le mien. Autant rester de parfaites inconnues alors...

Au bout de quelques heures de marches, nous arrivions enfin devant la guilde marchande dont il était question.
La femme entra en premier puis je la suivis sans un mot.
J'entrai dans une guilde pour la première fois. Bien que celle fut une guilde marchande, elle restait une guilde, et j'étais ravie.
Je regardai tout autour de moi, écoutant d'une oreille l'interrogatoire de ma partenaire.

- "Vous pouvez m'en dire plus sur la disparition de vos mages?
- En fait, ils étaient censés livrer une commande vers une garderie à l'autre bout de la ville mais personne ne les a jamais vu atteindre la garderie...Peut-être sont-ils tombés sur des brigands sur le chemin..."

Des brigands... Je me mis à réfléchir à cette éventualité.
Il me paraissait fort peu probable que des brigands aient pu enlever ces mages. Tout d'abord parce que je n'en avais rencontré aucun en venant ici et parce qu'ensuite les brigands ne s'intéressent principalement qu'à l'argent. Donc dans tous les cas, ces mages portés disparus auraient forcément été libérés. Il y avait donc forcément autre chose.
Je décidai de faire part de mon raisonnement à ma partenaire, bien qu'il pouvait être parfaitement faux.
J'étais vraiment prête à faire le premier pas lorsqu'elle me lança :

- "Alors? Tu te sens prête pour aller à l'aventure?"

L'aventure... Sérieusement...
Alors que j'avais ouvert la bouche, je la fermai rapidement et me retournai. Je n'étais peut-être qu'une gamine de quatorze ans cependant je ne considérais pas ce genre de chose comme une aventure, c'était une mission pour moi et c'était tout.

- "Je suis prête pour partir à la recherche de ces gens, lui répondis-je de mon inimitable ton froid. Rien d'autre."

Je croisais les bras, attendant que le gérant revienne et que l'on puisse partir. Pour patienter, j'allais m'appuyer contre le mur le plus proches, toujours les bras croisés, puis je fermai les yeux quelques minutes.
Je finis par me rendre compte que connaitre la guilde de ma partenaire ne m'avançait en rien. Moi qui ne voulais pas lui donner mon nom.

- "Je m'appelle Yûki... Yûki Slayer."

Je tournai la tête vers une fenêtre. Elle allait voir que j'avais cédé maintenant.

- "A vous de me dire qui vous êtes maintenant."

Je soupirai et attendis la réponde de cette femme sans dire un mot de plus.

La voilà qui digne me répondre...Eh bah c'est pas trop tot ma cocotte! C'est pas que je sois presser mais entre nous j'ai autre chose à faire que de faire la nounou de mages.

"- Je suis prête pour partir à la recherche de ces gens. Rien d'autre."

Eh bien, eh bien c'est qu'elle a du répondant la petite. A croire que de nos jours il faut se méfier de l'eau qui dort. Son ton froid et direct me fis sourire. Elle avait comprit comment s'adresser à moi ou jouait-elle à un jeu? Depuis le début de notre " rencontre" nous n'étions pas vraiment proche et je pense que je ne le deviendrais jamais. A son âge je savais déjà faire ce qu'un adulte de 30 ans peut faire..J'avais grandis et vécue à la dur. La tendresse? La douceur? Je ne connaissais que très peu. Les soeurs de l'orphelinat dans lequel j'ai grandis étaient douce mais je n'ai jamais aimer la façon dont elles nous mentaient en nous faisant croire que certains d'entre nous aller trouver une famille. C'était faux. Seulement 2 % d'entre nous arrivions à quittter ces lieux et c'était très peu. La plus part d'entre nous finissait voleurs, criminels, alcoolique..ou pour ceux dans mon cas, maîtrissant la magie, on arrivait à se débrouiller un peu mieux que les autres.

De toute façon rien n'a changer depuis le temps? J'ai beau avoir 18 ans...Mentalement je suis rester cette gamine froide n'aimant pas les attaches de peur d'être déçue. Je n'aime pas les êtres se raccrochant désespéremment à leurs sentiments comme des aimants, je n'aime pas les personnes vivants pour leur rêves. Ce monde nous détruit tout rêve, nous détruit toutes convictions et toutes envies. Ce monde nous façonne tous comme des mannequins et au final, on finit par oublier qui nous somme réellement. Rares sont les gens qui se battent pour rester eux mêmes. Rares sont ceux qui mènent ce combat contre la vie.

Tandis que j'attendis le gérant de la guilde partit dans sa remise, ma jeune coéquipière partit dans un coin et finit par me dire au loin,l'air boudeur comme les bébés...

"-Je m'appelle Yûki... Yûki Slayer."

Yuki hein? C'était sans doute son nom. Je me rapelle lui avoir dit que je ne donnerais pas le mien tant qu'elle ne me donnerait pas le sien...Peut-être aurait-elle apprit la politesse en quelques secondes. Le fait que je ne lui ai donner que le nom de la guilde était amplement suffisant pour moi. A quoi cela lui servirait-il d'en savoir plus sur moi?

"-A vous de me dire qui vous êtes maintenant."

Comme c'est étrange. Je m'attendais à cette réaction typique chez l'être humain..." Je te donne quelque chose donc tu me dois quelque chose" ils sont si stupides parfois ces hommes. La vie ce n'est pas le monde des poneys où tout est rose et où tout le monde est gentils.

Peut-être allais-je devoir faire un effort? Moi...Faire un effort envers une gamine insolente qui croit parler à son égal comme si on était potes. Je sais que l'on dit que "l'espoir fait vivre" mais quand même.

"- Je te donnerais mon nom quand je jugerais nécessaire de te le donner. En attendant tu n'en as pas besoin et tu continueras à faire sans. Ne m'oblige pas à me répéter, lui répondis-je encore plus froidement que précédemment"

J'avais essayer de faire un geste envers elle mais rien n'y fait..Je ne peux pas. Vue le vent que je me suis pris autant continuer comme ça. Si ça continue...Je crois que l'on va devoir en venir au main..Vue son niveau..Je ne donne pas longtemps face à moi. Pauvre petite se berçant d'illusion.

Finalement le gérant de la guilde revenu et me fournis tout les papiers très facilement. Maintenant que j'avais la feuille de route en main, je sortis de la guilde en passant devant cette...Yuki et lui fit brièvement.

"- En route le bébé"

Eh ouais..On jouer les durs..On va voir jusqu'où je peux pousser son mental d'acier à cette gamine.

Elle est loin de me connaître et dieu seul sait que je peux aller très loin dans mes ambitions et mes démarches.

- "Je te donnerais mon nom quand je jugerais nécessaire de te le donner. En attendant tu n'en as pas besoin et tu continueras à faire sans. Ne m'oblige pas à me répéter"

Je soupirai. C'était lassant de faire équipe avec quelqu'un comme ça. Mais pourquoi est-ce que je l'avais suivie?
Jusqu'ici, j'avais toujours fais les choses en solitaire. Jamais je n'avais fait confiance à qui que ce soit, mis à part à Sora.
Je craignais toujours de m'attacher au gens et d'être déçue et puis, il y avait aussi cet autre moi, qui faisait que beaucoup de gens me jugeait sans cesse si bien que j'ai fini par détester le monde.
Tous les gens fonctionnaient pareil, seule la provocation semblait régir leur vie. Et ça, je l'ai vite compris, et je me suis donc désintéressée de tout.
Cette attitude que j'avais prise m'avait rendue distante et froide, ou peut-être l'étais-je déjà naturellement.
Quand j'étais plus petite, je ne voyais pas les choses comme les autres enfants de mon âge. La différence était déjà là, et elle s'était faite ressentir. Et ce comportement qu'avaient les autres enfants à mon égard, j'avais l'impression de le retrouver chez cette femme...

Alors que je regardai l'extérieur, le gérant revint parmi nous et donna à la mage-sans-nom les papiers qu'elle lui avait demandé.

- "En route le bébé"

Bébé...
Je lançai un regard noir à ma partenaire, du moins, avec le seul oeil qu'elle pouvait voir.
C'était d'une profonde stupidité. Alors elle aussi vivaient comme les autres. N'y avait-il que la provocation qui comptait?
Les gens me désespéraient au plus haut point, ils étaient tous les mêmes, depuis que j'avais trouvé Sora, je n'avais plus jamais rencontré quelqu'un qui était digne de monter dans mon estime.
Je ne comptais pas garder pour moi mon avis, je voulais faire comprendre à cette femme que je n'étais pas qu'une simple gamine...

Je saluai le gérant de la guilde et sortis à mon tour.
Nous avions repris notre route lorsque je décidai de saisir la perche qui m'avait été tendue.

- "En fait, vous êtes comme tout le monde... Je trouve ça désespérant..."

Je pris le temps de rattraper la jeune femme afin de regarder la feuille de route. Après avoir lu ce qui m’intéressait, j'accélérai le pas.

- "Vous jugez les gens sans les connaître. Ceux qui font ça ne sont rien d'autre que des gens stupides. Et les gens stupides me dégoûtent. Je ne les aime pas. J'espérais un peu que vous ne soyez pas comme tous le monde même si au fond de moi, je savais pertinemment que vous leur ressembliez. C'est triste de voir qu'il n'y a personne dans ce monde qui soit capable de faire preuve d'intelligence."

Je comprenais mieux pourquoi j'aspirais à rester seule, en plus du fait que j'aie deux personnalités.

Sans dire un mot de plus, je continuais à marcher et après un petit moment de marche, nous arrivions devant la fameuse garderie...

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