Titre : La folle aux oiseaux Crédit : Katarina de LoL by Chenbo, yy6242 et unknown. Vava par Damaz et Yuuki ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (26900/35000) Mérite: (1238/1400)
Libertà
Un immense jeu. Une mélodie simple et douce dont la foule devient prisonnière alors qu’elle s’approche. Une musicienne brune qui t’invite lentement à onduler sur un air indolent et rebelle. Elle danse sous tes yeux de spectateurs ébahis, rebelle et aussi insaisissable qu’un feu follet. Les trois loups qui l’entourent semblent veiller sur ce drôle de phénomène qui enrôle ses spectateurs dans une ronde des plus provocantes. La brunette se moque des regards, ignore les remarques, virevolte et te ravit doucement ton cœur. Vibrant. Le son qui vibre dans son instrument change bientôt. Il te ravit discrètement ton attention, aspirant ton âme délicatement pour te l’offrir en chanson. Captivant. Les fauves qui entourent la demoiselle se détachent lentement de toute cette foule qu’elle amasse en faisant son numéro dans la rue. Par simple jeu sournois.
L’aigle tournoie dans les rues, fait de l’ombre à tous ceux qui tente de l’imiter, enjôle tous ceux qui s’arrêtent, captivé. Le jolie petit oiseau tourne le dos à son prédateur, chasse celui-ci à travers la ville alors qu’il danse quelque part non loin d’ici. Elle s’envole littéralement au détour d’un carrefour et se soustrait à la vue enivrée de ses centaines d’oreilles qui l’écoute. Un simple jeu qui se rompt. Un seul instant. Puis il reprend quand elle s’invite dans la première taverne qu’elle croise. Un hymne impromptu à une liberté voulue. Elle souffle la première note sous les yeux d’un tavernier outré par un précédent joueur. Deux joueurs qui se passent la balle dans un jeu de hasard.
Une table qui devient scène. Des buveurs qui deviennent spectateurs. Un public aviné qui devient le lieu de tous ses désirs cachés. Sensualité. Les prédateurs qui l’accompagnaient se sont volatilisés. Liberté. Une âme qui s’élève et domine les autres le temps d’un baiser. Une bouteille qui traine sur une table. Offerte. Une aigle amusée, qui la chipera une fois qu’elle sera à portée. Sournoiserie. Le propriétaire qui se rebelle. La musicienne qui s’éloigne déjà, tourbillonnant sans s’arrêter. Il se lève à peine que la porte est déjà passée. Le prédateur vient de s’envoler. Sa proie la poursuit. Maitresse l’Aigle tient en son bec une bouteille. Un alcool dérobé sans payer. Un jeu qui ne fait que commencer. Elle s’amuse, le fait courir, tournoie pour échapper à son bras tendu. Intouchable. Elle le laisse visiter les murs, les ruelles sombres, sans même s’arrêter. Un instant de trop. Un retard de sa part. La jolie voleuse disparait à la vue de son poursuivant. Petit oiseau a perdu.
Elle range son instrument et rit à gorge déployée. La brune continue son chemin, dansante, indolente. Pour flirter avec le hasard dans la nuit noire. A moins que ce ne soit pour rencontrer le joli chat noir qui arrive dans la rue d’en face ? L’aigle l’aperçoit de très près. Dans leur chute, elle s’est agrippée à lui. Petit réflexe. Jeu qui reprend son cours. Bouteille qui s’envole vers un poursuivant inconnu. Fracas. Cri. Une douleur causée par un peu d’eau de vie. Corps qui chute. Sonné par l’alcool. Une jeune fille étalée sur un ainé. Rouge de honte. Un sourire gêné puis une idée. Un nouveau jeu imprévu. Un hasard qui les rendra surement tous les deux fous. Un fauve et un aigle entremêlé. Son sourire joueur qui devint une réponse à la question du jeune homme. Tu paries ? Je te défie ! Une main qui le saisit. Une danse qui reprend, plus surprenante que prévue. Une course effrénée. Un rire qui s’élève alors que le poursuivant de la jeune femme reprend sa traque derrière les deux fuyards. Joli petit hasard.
La brune fait volteface et lui sourit. Un clin d’œil. Une porte qui s’ouvre. Deux verres qui se posent sur une table. Une nouvelle taverne dans laquelle jouer. Des esprits qui grommellent dans une tête qui s’abandonne à ses envies. Un ocarina qui se pose devant l’invité. Une question. Tu danses ? Une musique enivrante qui provoque le félin. Un nom qui se porte à ses oreilles avinées. Moi c’est Misto. Des clients qui se regardent. Des grognements. Des encouragements. Une danse qui reprend. Un hasard qui joue avec l’instant.
Deux artistes réunis sans se connaitre. Qui, le temps d’un soupir, se lie pour s’amuser. Sournois, beaux, insoumis. La liberté le englobe de ses douces ailes de cristal pour relancer un jeu qui n’est pas près d’être finis.
Titre : La folle aux oiseaux Crédit : Katarina de LoL by Chenbo, yy6242 et unknown. Vava par Damaz et Yuuki ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (26900/35000) Mérite: (1238/1400)
Juego
Ils s’envolent, complices. Leurs poursuivants se lancent sur leurs traces. Mais ont-ils seulement conscience de ce que la jeune femme sème dans son sillage ? Pigeons pigeonnés, voleurs envolés. Une danse qui se tisse pas à pas dans le dos des deux fuyards qui en rit encore à gorge déployée. Outlaw. Ils s’envolent à l’assaut du ciel, toujours plus haut. Ils jouent tous les deux avec leurs envies. Les loups qui accompagnent la jeune fille apparaissent sans prévenir. Mauvaise surprise ou nouvelle crise de rire ? L’un d’eux se prête au jeu et court détourner les clients de leur chemin. La brune se laisse emportée, enivrée. Liberté. Elle tourbillonne à sa suite, fait tourner leurs poursuivants en bourrique.
Elle ouvre de grands yeux en se sentant soulever. Alors qu’il déploie ses ailes pour s’envoler. Son compagnon se détend comme un ressort. Félin félon joueur câlin canon. Son qui s’adapte à la situation. Les ténèbres les enveloppent et les font disparaitre comme un souvenir. Elle s’amuse en tombant sur les mains, continue tranquillement son chemin. Tombe sur les fesses bruyamment. Eclate de rire innocemment. Elle saisit la bouteille, la fait tourner entre ses doigts avant de répondre. « S’ils nous retrouvent un jour » Un simple son qui n’était que réalité. Quelques âmes dont elle s’était jouée et qui dansait maintenant parmi les mirages que le hasard leur avait transmis.
Une simple rasade qui rafraichit sa gorge sèche. Le verre qui rencontre à nouveau la tuile. Un corps essoufflé qui s’allonge pour regarder la lune. Elle se tait, tend son ouïe au-delà de ce qu’elle devrait. Un bruit silencieux qui les poursuit. Silencieux et calme comme la nuit. Un sourire qui s’étire alors qu’elle fait signe à Damaz que le jeu n’est sans doute pas finis. Un bruit feutré. L’aigle se lève précautionneusement et prend son élan. Elle s’envole au-dessus du vide et atterrit souplement sur le toit d’en face. Elle lui désigne la ruelle sous eux. L’ocarina quitte de nouveau son étui. Interminable nuit. Contretemps qui jouera leur tranquillité. Est-ce cela la destinée ? Cœur qui vibre à l’instar de ce qui va lui arriver. Louve imprudente qui l’enverra valser. La mélodie s’élève et le berce. Un pas, deux pas, le voilà envouté. Trois pas, quatre pas, il les a oubliés. Cinq pas, six pas, l’hiver s’est déchainé. Sept pas, huit pas, l’homme repart au loin. Neuf pas, dix pas, l’illusion, comme le son, se dissipa.
Misto hoche les épaules quand elle remarque le regard du félin. Un regard perçant qui souhaite sans doute déterminer qui elle est. Un sourire candide pour détourner l’attention. Un nouveau saut et elle se vautre sur lui en beauté. Elle se relève, sincèrement désolée. Une vague présence qui se dessine dans son dos. Un loup éphémère qui sourit narquoisement au chat. Une impression qui se dissipe dans l’instant suivant. Ephémère présence, maitresse d’éphémérides ? Mirage vivant ou musicienne hors du temps ? Elle s’assoit près de lui, épuisée. Puis saute de nouveau sur ses pieds. Infatigable créature de la nuit, joueuse de toutes les envies. Un baudrier qui laisse l’hymne de la vie s’échapper. Une tenue noire qui ne laisse rien percevoir dans l’air nocturne. Une âme qui ouvre ses oreilles pour anticiper l’autre. Une partie d’échec dont elle est l’unique camarade temporaire du roi. « Quel est le jeu suivant ? » Une invitation. Une autre. Une danse qui reprend. Un tango hasardeux vers l’inconnu. Jeu. Infini. Immuable. Ils en auront surement pour toute la nuit.
Une présence qui s’enflamme. Une équation erronée qui devient danger. Un aigle qui fait volteface pour observer. Une main venimeuse qui effleure un fleuret. Un sourire imprévu qui se dessine. Un loup roux qui s’incruste et qui repart. Seul ? Non. Alcoolisé ? Oui. Un butin volé qui s’envole. Duo de voleur plumé. Loup 1 – Artiste – 0. La voix de la jeune femme qui ne rit plus. Sa main qui attrape de nouveau celle de Damaz. Une chanson qui franchit ses lèvres. Une valse endiablée qui laisse place à un tango improvisé. « A nôtre tour de jouer»
Titre : La folle aux oiseaux Crédit : Katarina de LoL by Chenbo, yy6242 et unknown. Vava par Damaz et Yuuki ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (26900/35000) Mérite: (1238/1400)
Bailar
Une crainte en sentant la douleur s’accumuler. Une main lâchée qui lui manque déjà ? Une autre qui se pose sur la clochette de crystal qui renferme son secret. Secret de larmes et de chagrin. Une impression fugitive qui s’efface. Il va bien. Tout va bien. Un sourire amusé devant cette ombre nouvellement formée. Chat joueur qui vient de s’évader. L’aigle s’envole sur ses pas dansés. Le loup qui tient leur butin s’est dédoublé. Le temps de tourner à l’angle d’une ruelle, il s’est triplé. Un blanc, un gris, un roux. Qui court ventre à terre avec une bouteille qu’il se passe tour à tour. Un qui s’arrête en plein milieu de la rue pour fixer la panthère de ses yeux rusés. Un sale tour de prévu. L’heure de jouer a sonné.
Ils se séparent chacun dans une rue. La jeune femme s’élance, essayant de rattraper la panthère qui arrive vers la louve grise. Celle-ci l’attend de pied ferme. Fièrement campée sur ses pattes, elle hurle à plein poumon son sort. Fehu. Les racines émergent de la terre pavée. Uruz. Leur volonté se joint à celle de l’esprit. Jela. Elle s’enroule autour des pattes puissantes du fauve noir comme la nuit. Prisonnière la belle amie. Disparue la louve hardie. Misto se précipite à ses côtés. L’éclat passager d’une lame tirée. Le bruit mat du bois qui heurte le sol, sectionné. Un regard entendu entre l’aigle et le félin. Une main furtive qui lui gratte la tête avant de s’éloigner à regret. Amitié nouvelle née et pourtant déjà si passionnée. Une rapière qui rejoint son fourreau. Une maîtresse qui mutine et montre le lieu de rébellion.
Deux ombres dans la nuit qui court à l’infini. Une jeune femme, fine, qui s’envole par-dessus des poubelles. Une main qui crochète un balcon. La voici qui survole la panthère qui file à toute allure. Fugitivement. Elle ressent et remonte, s’agrippant à une corde à linge qui cède aussitôt son poids. Elle chute. Se rattrape à une fenêtre. Change d’appui et se laisse couler au sol. Sous elle, il évolue. Chat. Gros chat. Souple et taillé pour la terreur. Doux ami d’un autre prédateur. Un monde. Deux mondes. La terre est ronde ? Un univers. Deux univers. Chien et chat à l’endroit à l’envers ? Une chanson qui meurt sur les lèvres de l’aigle. Un rire libre qui naît pour se joindre au ronronnement de la forme élastique du félin.
Un bâtiment qui disparaît. Fille qui roule sur un sol imparfait. Embuscade. Deux loups qui leur sautent au cou. Éphémère. Deux canidés qui échappent à leur contrôle. Deux esprits qui s’évaporent alors qu’ils chutent tout deux. Un panache roux qui les nargue au loin. Une maîtresse qui l’interpelle par son nom. Un simple murmure qui devient un cri de réprimande. Asulf ! Une jeune femme qui se relève aussitôt. Qui cesse de bouger pour prendre un instant de repos. Qui ferme doucement ses yeux. Qui sent lentement revenir cette danse effrénée qu’elle avait entamée. Une âme à laquelle elle prêta une oreille, passionnée. Une nouvelle chanson qui vibra en elle. Son pied qui se mit à frapper le sol, en rythme. Cette Uta résonnant à ses oreilles, comme pour l’inviter à la célébrer. Un cœur. Deux cœurs. Trois cœurs. Un pas de danse esquissé. Quatre cœurs. Cinq cœurs. Un second qui prend possession d’un corps charmé. Six cœurs. Une main qui caresse l’air dans une parodie de baiser. Sept cœurs. Un loup qui réapparaît, ensorcelé. Huit cœurs. Une musicienne qui vit pour son art et qui reprend le contrôle sur ses pensées.
- Et si tu venais lentement, tendrement, Attraper cette main que je te tends ? Et si je venais rapidement, sournoisement, T’embarquer dans un jeu des plus amusants ? Et si nous allions gaiement, librement, Nous envoler dans un aperçu de monde palpitant ?
Une brève musique qui s’est évadée. Une dame aux loups enjôlés. Une bribe de passé. Un fragment de présent. Croisés. Une âme. Une femme. Entremêlée. Un esprit qui s’évade. Une course suspendu qui reprend. Lentement. Trop lentement. Trop rapidement ? Une joueuse d’âme qui s’envole de nouveau, ensorcelée. Une panthère qui fuse vers un loup qui s’amuse. Jeu dangereux qui reprend. Qui disparaît pour renouer, plus fort que jamais. Des rues qui défilent. Une à une. La lune qui les observe et sourit. Est-elle blonde ? Une Danse féline et canine qui commence, chassant la réflexion. Miroir opposé de deux prédateurs déchaînés. L’un qui esquive l’autre qui s’avive. Un précieux butin tenu dans la gueule de l’un. Une gueule acéré qui viendra tôt ou la lui piquer pour l’autre. Une demoiselle dont la robe décolle devant le déchaînement du vent. Deux mains posées pour cacher à temps ce qui manque d’être révélé. Un loup qui en prend note, littéralement amusé. Qui s’élance vers elle, riant. Qui passe sous l’ourlet soulevé par le vent. Une panthère qui s’élance à sa suite. Une jupe retombée qui lui barre la route. Un duo qui finit une nouvelle fois à terre, l’un face à l’autre. Une main féminine qui se tend vers le museau noir d’encre. Qui l’effleure du bout des doigts, doucement. Un sourire heureux qui s’étend. Raté, on reprend ? Un simple baiser sur le nez qui relâche le fauve. Et un loup mécontent de la tournure que prennent les événements.
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Hors du temps ♫
La jeune femme attrape la bouteille. Se rince la gorge avec ce qui reste. Elle poussa le jeune homme nu avec le cul du récipient. Nullement troublée par la vue. Une aigle voltigeuse qui ignore le signal de timidité que son cerveau émet. Ses joues qui se parent de rougeur. Cette robe qui virevolte alors qu’elle tourne. Un contre temps. Un simple contre temps pour des vêtements. Un loup qui se blottit contre le jeune homme. Content. Camarade animal amusant. Un tango qui se suspend. Un instant ? Une main adolescente qui saisit des vêtements. Une robe qu’elle chasse d’une main. Un pantalon qu’il emprunte de l’autre. Vol ? Usurpation ? Non, juste une action.
Une démarche dansante qui revient. Deux ou trois pas qui la font voltiger. Un jeu qui accompagne une nuit qui ne fait que commencer. Valser, tournoyer. Misto passe dans le dos du fauve redevenu humain. Sa main lui effleure l’épaule et se déporte lentement sur l’autre. Pudique ? Libertine. Un vêtement qu’elle lui fourre dans les bras qu’il tend pour l’attraper. Le spectacle doit continuer. Un loup qui remue la queue. Amusé.
Une main libérée qui attrape l’ourlet de sa robe. Une musicienne intrépide qui revêt l’apparence d’une danseuse qu’il n’avait pas devinée. Elle se met à virevolter. Un esprit qui fait volte face pour s’en mêler. Une mage qui n’était qu’un cirque. Une saltimbanque des rues qui ne faisait que passer. Une roue intrépide. Une prudence oubliée. Une couleur personnelle révélée ? L’aigle chute au sol en l’attendant. Un félin préparé ? Une danse retrouvée. Une chanson qui ne fait que l’accompagner.
- Chat insouciant, Friant de son instinct présent. Il danse, il vole, il charme, il court, Sous tes yeux de vautours Qui ne réclament que sa liberté hors du temps.
Une ronde qui s’approche du jeune homme. Un loup qui disparaît. Asulf, au plaisir de te recroiser. Une main qui saisit le poignet de Damaz. Deux regards qui se croisent. Encore. Toujours. Oui, la soirée ne fait vraiment que commencer. Qui seront les pigeons suivant ? Des bruits de pas qui les rejoignent. Un imprévu qui s’ajoute à cette danse improvisée. Une aigle, avisée qui saisit silencieusement ses fleurets. Deux pauvres voleurs qui les croient démunis. Une erreur ? Grossière ironie. Voleur à plumer. Défi relevé.
Une demoiselle qui s’enroule autour d’un bras qui n’est pas le sien. Son dos féminin qui heurte doucement le torse masculin. Son murmure qui s’élance doucement vers l’oreille de son ami. Dansons contre eux. Un flamenco à leur dépend. Deux fauves amusés par ce nouveau passe-temps. Trois loups qui se dessinent dans l’obscurité. Qui grogne bruyamment pour impressionner. Trois prédateurs qui ne réussissent pas à éclipser le danger des deux humains qui tiennent là.
Un sourire insolent qui répond à une demande de jeter son argent. Une lueur de jeu qui brille dans la pupille rouge sang. Viens donc le chercher. Un rire déluré qui s’étend devant leur tête effarée. Alcoolisée ? La demoiselle ne fait que s’amuser. Des esprits qui s’évanouissent sans prévenir. Un spectacle qui va les embellir. Le félin et l’aigle qui se serre doucement la main. Leurs adversaires qui ne sont que des pauvres fous qui s’interposent dans leur danse endiablée. Un tango pour commencer ? Une valse pour les achever ? Une invitation à virevolter pour les attaquer. Une malice insoupçonnée ? Un jeu qui devient un vice. Deux fauves qui agissent. L’une qui frappe, l’autre qui mène. Un ourlet qui s’envole pour commencer. Tendre étrenne annonceuse d’un spectacle dont ils sont les principaux amusés.
Titre : La folle aux oiseaux Crédit : Katarina de LoL by Chenbo, yy6242 et unknown. Vava par Damaz et Yuuki ♥ Feuille de personnage Maîtrise Magique: (26900/35000) Mérite: (1238/1400)
Tango valse, premier mouvement ♪
La jeune femme se plie, s’allonge, support humain de la volonté d’autrui. Une main experte qui la guide, lentement, doucement. Une personnification de l’insolence qu’ils s’amusent à montrer, démontrer. Ensorcelés. Une rapière qui dévie la rouille du fer. Une main unie à celle de Damaz qui lui permet de servir de point d’appuis. Un pied qui fuse, sans pitié, vers la gorge de l’ennemi. Un retour dans le tango le temps que celui qu’elle a touché l’oubli. Un échange peau contre peau pour un nouveau jeu dangereux. Celui de deux fauves qui s’élancent dans une danse, une transe, sous le regard d’un public douteux. Un ourlet qui se relève, le temps d’apercevoir une jarretière puis apparaît l’enfer. Une lame qui brille de mille feux. Douloureuse arme qui fend les cieux.
Un mouvement qui la ramène à son ami. Duo suggestif, symbole de l’insolence de la nuit. Un sourire partagé alors qu’elle roule sur son dos éhonté. Une valse qui poindra demain. Au profit d’un tango qui sonne la décadence des faux héros. Des voleurs qui sont de trop. Imprudents, fous, qui avaient interrompu un jeu qui ne leur était pas destiné. Destinée qui allait maintenant se venger. Deux opposés qui allaient les corriger. Homme prédateur de la terre et femme destructrice du ciel. Danger conceptuel. Une arme tendre qui regagne le fourreau sur sa jambe. Une nouvelle façon de jouer qui allait l’amuser. Elle mais pas sa proie embarrassée.
Un feu follet dans la nuit. Qui esquive et défit. Un tournoi libertin dont elle seule choisira la chute et la fin. Un pigeon effrayé qui attaque les yeux fermés. Une robe longue, trop longue, qui se fait tailler sur certain ourlet. Une capoeira improvisé qui frappe durement la proie aux pieds. Une chute qui se fait entendre alors qu’elle vient de se retirer. Un félin tendre et aimant, une aigle délicate et chantante qui s’applique à ne faire qu’un. Deux mains qui s’unissent à nouveau pour une figure imprévue. Un rire amusé qui s’échappe à l’instant où leur regards se sont croisés. Une main douce placée dans le creux du dos de la valseuse enthousiasmé, avinée. Un homme qui s’approche, se penche, l’embaume de cette odeur qu’elle apprécie déjà à l’excès. Son pied qui quitte le sol, heurte le menton de voleur qui a osé essayer de les séparer. Un sursaut qui la relève.
Un pas, deux coups de pieds parfaitement coordonnés pour les éloigner. Deux pas, une demoiselle qui se contorsionne pour passer sous la lame d’une épée. Trois pas, un envol que Damaz a parfaitement manié pour qu’elle puisse frapper. Quatre, une aigle délivrée, tournoyante, qui fait chanter brièvement sa rapière argentée. Un cinquième qui les réunit. Un sixième où la main du chat s’arrange pour la faire plier à sa volonté. Une aigle et un chat qui ne font que jouer. Jouer avec le hasard qui les a fait se croiser. Eux quatre, les acteurs de cette danse endiablée. Deux pigeons, deux danseurs passionnés. Un regard commun que le deux fauves se sont volés. Il est temps d’en finir avec ce jeu éphémère. De rendre plus dangereuse leur danse primaire.
Une robe qui s’envole, une lame tranchante qui quitte le fourreau de la jambe dansante. Un voleur étourdi qu’elle désarme d’un revers en suspendant son pouls. Instant brisé, danse relancée. Jeu amusant, effilé. Un prédateur lassé. Une nouvelle menace qui vient de se préciser. Une ronde qui soulève l’ourlet. Une seconde épée brisée. Il est temps pour vous de nous quitter. Des adversaires qui ne sont pas à la hauteur. Qui recule, effrayé. Pauvres souris devant les artistes amusés.
Un sourire chargé de danger. Une véritable danse avec la mort qui pourrait commencer. Temps pervers qui vient de les duper. Au profit de l’aigle et du chat enjoué. Un dos qui heurte son torse à nouveau. Un duo brillant, charmant, tout simplement beau. Celui de deux prédateurs contraires unis dans le même tango. Un murmure. Il ferait presque chaud. Un rire. Que dirais-tu de filer au plus tôt ? Un sourire. Une danse qui reprend ? Un achèvement qui prend part à l’instant ? Une louve qui devient instrument dans les mains du chat envoûtant. Hasard délirant. Fin d’un vague contretemps.