sosie - mission rang c
 MessageSujet: sosie - mission rang c   sosie - mission rang c EmptyJeu 21 Mar - 19:53

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

Indépendant Légal

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Elle trainaît sur les boulevards, sur les souvenirs. Elle se souvenait d'un pas grand chose, de quelques fragments indécis qui s'étaient bloqués dans sa tête, qui avaient refusés d'être oubliés. Abigail, un peu troublée, un peu chancelante posa sa main contre un mur aux briques miteuses.
Elle s'étira, se crispa, puis un souvenir de douceur et de tendresse la submergea. Elle se pétrifia puis sursauta, une main venait de se poser - froide - sur son épaule.

Puis une voix d'homme, à la locution mélodieuse.

_ Vous allez bien ?

Sa tête pivota par dessus son épaule pour fixer l'inconnu. Des yeux bruns, charbonneux, des cheveux en masse devant ses yeux et se répartissaient en boucles épaisses.

_ Je vais bien, juste perdue dans mes pensées.

Il sourit en retour. Elle était proche de lui, soucieuse de se tenir droite tandis que son regard s'attardait sur elle. La main froide de l'homme se pressait contre son épaule, comme s'il palpait sa chair à travers le tissu. Elle déglutit.
Mauvais pressentiment - sûrement.
Mais tu délires, Abigail.

_[color=CornflowerBlue] Des mauvaises pensées on aurait dit.[color=CornflowerBlue]

Un souffle d'étonnement la traversa. C'était quoi son problème à lui ? Son regard accusé l'homme, qui parut amusé. Il relâcha son épaule avant qu'Abigail n'eût le temps d'envoyer valser son poing sur sa figure.

_ Ne mords pas, ma belle. Je me disais juste que c'était triste de voir une jolie fille qui parraissait perdue dans ses songes.
_ Je n'étais pas perdue, merci de votre inquiétude.
_ Je m'appelle Emmerich.
_ J'en suis ravie pour vous.

Et elle ponctue sa dernière sentence par un sourire amère avant de s'éclipser.

Pourquoi elle avait ce mauvais pressentiment qui lui brûlait les entrailles.

L'homme la regarda s'enfuir, un sourire aux lèvres.

***

Le souffle lui manquait, l'oxygène s'arrachait de sa bouche comme s'il allait vomir de terreur. C'était un enfant qui frôlait l'adolescence, la peau cuivré, les cheveux d'un brun terne, les jambes athlétiques. Il chevauchait les obstacles qui se présentait à lui aisément, peut-être était-ce l'adrénaline qui lui offrait sa vitesse éphèmére. Il jeta un regard par dessus son épaule pour voir si la furie le poursuivait.

Mais non, il n'y avait personne.
Alors ne jettant plus un regard prudent devant lui, il rentra dans une personne et un cri s'étrangla dans sa gorge.

***

_ OUAAAAAH !

Un sourcil se arqua, interrogateur. C'était la journée des fous aujourd'hui ou quoi ? Abigail venait de se faire entrer dedans par ce satané morveux et il osait lui hurlait dessus comme si elle était un monstre sanguinaire.

_ Hé, calme-toi ! Je vais rien te faire !

Il se calma, reprenant ses émotions vives, ses yeux étaient fuyants et il surveillait autour de lui comme s'il pressentait quelque chose de mauvais. Abigail adopta un ton plus conciliant, loin de la locution aggressive qu'elle venait d'avoir. Elle plia ses jambes pour s'accroupir en face de lui pour le mettre en confiance et ne pas aiguiser sa méfiance.

_ Un truc ne va pas ? Tu as l'air paniqué.

Abigail prit la main du garçon pour le rassurer, mais aucun mot ne lui venait à l'esprit. Le garçon ne répondit pas. Son corps était soulevé par des spasmes de terreurs, sa respiration cherchait comme un point d'ancrage. Abigail le couva du regard pour ne pas que sa peur s'ennivre dans une sorte de paranoïa et qu'il s'enfuit. Enfin, il parla.

_ Il y a quelqu'un dans ma ferme. Il a tout détruit. Tout !

Abigail fronça les sourcils. Un mage qui dépouillait une ferme ne pouvait être qu'un illégal ou alors dans l'extrême, un indépendant.

_ Il faut que j'ailles prévenir le village !

Elle lui attrapa les épaules et déposa un léger baiser sur son front pour appaiser, elle eût raison du garçon.

_ Ne t'en fais pas, je suis une mage et je vais m'en charger. Montre-moi juste où tu habites.

Il désigna une espèce de ferme ou un épais nuage de fumée s'élevait. Elle s'y rendit en allumant ses halos verts, le garçon quant à lui reprit sa course pour prévenir le village.

***

La ferme était éventrée, les vitres étaient brisées et le bétail était complétement effrayé. Ils avaient pétris la terre avec leurs sabots. Le bruit, l'agitation, le mouvement se muaient en silence, à part le cri effrayé des bêtes.

Le mage était toujours là.
Elle tourna la tête vers la ferme.

A l'intérieur.

Elle s'avança en prenant appui sur le sol et attérir sur le seuil. La porte était entrouverte, donnait lieu à un espèce de corridor sombre, sur la droite au long couloir, il y avait une autre porte ouverte qui esquissait des espèces de meubles barroques. Un salon, sûrement, dévasté par l'offensive du mage. Elle respira avant de se glisser à l'intérieur. Le parquet grinça sous ses pieds, lorsqu'elle fit quelques pas à l'intérieur.

Sa position était repérée.

Elle n'eût pas le temps d'anticiper une forme de défense qu'un coup de pieds violent l'envoya valser à travers le mur, qu'elle brisa avec la force de l'attaque avant de rouler jusqu'à un espèce de champs où le bétail s'était divisé pour ne pas être emporté par l'impact qui l'avait projeté. Elle se releva, un peu sonnée, tituba quelques secondes avant de reprendre une nouvelle fois ses esprits.
Son épaule et le haut de son bras tressautaient de douleur, une grimace incrédule détruisit son visage doux. Non, ce n'était pas possible.

Non ce n'était pas possible.
Elle connaissait cette magie.

Elle appuya fermement ses doigts autour de ecchymoses qui germaient sous sa chair. Impossible, qu'elle murmurait, Impossible. Elle venait d'être frappée par un de ses propres coups. Son menton se releva vers la ferme. Impossible. Elle martelait cette idée d'impossible dans son esprit, comme pour rassurer son esprit et anesthésiée la pression qui se diluait dans son sang.

_ Montre toi, bordel !

Elle l'avait clamé, armé d'un courage superficiel. Elle serait rassurée si le coup qu'elle s'était prit n'était que le fruit étrange du hasard.

_ Comme tu voudras.

Ses yeux s'exhorbitèrent. L'aggresseur sortait de sa tanière. Les jambes d'Abigail restèrent clouées dans le sol, comme si elles s'enracinaient. Devant la mage de Blue Pegasus... Se tenait elle-même ? Elle se replia dans un rire jaune qui articulait le blâme.

_ Une blague pour le moins assez réussie mais qui peut vite devenir agaçante.
_ N'est-ce pas ?

Abigail affichait une mine désenchantée ce qui fit sourire son sosie.

_ Montre-toi, que je puisses admirer ton nez avant de te fracasser le visage.
_ Mais c'est mon vrai visage ! S'exclama son sosie en adoptant le même timbre de voix qu'elle. Ce timbre un peu chaud, un peu amusée. Voir la mine d'Abigail, la vraie, s'effriter de colère ne pouvait que ravir le sosie - l'imposteur.

Son poing se vérouilla violemment, et un halo vert illumina les chevilles d'Abigail, faisant onduler l'herbe sous elle, comme des vagues, comme un déluge. Qui allait tout dévorer, tout engloutir. La fausse Abigail mima une mine effrayée, avant d'éclater de rire.

_ Tu ne veux plus discuter avec toi-même ?

En réponse, l'imposteur reçut une impact douleureuse sur la joue qui l'envoya tournoyer dans les airs. Abigail, fléchit les genoux pour le rejoindre dans l'antre du ciel et lui exploser les articulations. Son poing allait de nouveau rencontré son visage, que l'imposteur l'attrapa avec sa paume, et l'envoya de nouveau plus loin avec son jeu de jambes.

La mage de Blue pegasus - la vraie - rebondit contre le sol plusieurs fois, avant de se relever. Elle tituba de nouveau avant d'appuyer son coude contre un tronc d'abre, le dos vouté. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle aurait pu se battre contre elle-même - sa colère s'hérissait, pulsait sous ses tempes, des veines s'y dessinaient comme des arabesques. Son sosie attérit aisément en soufflant un cri admiratif.

_ Wouah ! J'imaginais pas que j'pouvais t'envoyer pètre aussi loin... Oh, merde.

Derrière elles se tenaient une milice de la ville, des soldats ou plutôt des paysans déguisés et qui brandissaient des lances, fourches et autres outils agricoles en leur direction. Abigail - la fausse - leur fit un léger signe de main.

_ Eh, je suis de très bonne humeur aujourd'hui. Regardez !

Les soldats parurent intrigués. L'imposteur souleva son vêtement du haut, pour ainsi dévoiler la naissance de sa poitrine. Abigail, la vraie, se rua sur elle pour la plaquer et au sol pour ensuite l'enchaîner d'une salve de coup de poings aussi violents les uns que les autres.

_ Arrête de montrer ma poitrine, je vais te buter !
_ C'est si dommage de pas les faire partager !
_ Ferme là !

La fausse, Gail - allons l'appeler - avait réussit à expédier Abigail plus loin en l'envoyant valser à causes de son jeu de jambes. Abigail sentait une once de rage imbibait ses poings, on lui avait ôté son apparence, sa magie était sans effet sur celle de l'adversaire. Elle saisit ses lèvres et les pinça violemment de frustration entre ses dents. Ensuite, elle se tourna vers la milice. Sa colère lui contractait le coeur.

_ Dégagez, j'ai peur que nous -

Gail s'était jetée sur elle, et elles roulèrent au sol, soulevant un nuage d'herbe sous la lutte. Des poings fusés, mais Gail avait le dessus et bombardait sans sciller les bras d'Abigail. La milice observait, maintenant un souffle régulier, comme s'ils assistaient à une sorte de spectacle funèbre. Abigail sentait les impacts de coups de poings et y ne pouvait les parer, impuissante.

_ Alors, ça fait comment de se sentir battre par soi-même ? Tu es moins amusante quand tu te laisses faire.

Gail riait de vive voix, enchantée de voir Abigail dans une position indélicate, qui se faisait marteller le corps et irrité l'esprit par ses coups, ses propos. Tout. Elle la voyait, là, Abigail, écrasée entre ses paumes de mains. Le visage chaud, la colère maculée son visage pâle, dans ses yeux bleus se déchaînaient l'océan, assombrit, les vagues allaient s'éclater, la happer dans un tourbillon sans fin.

Gail fut subujguée et en souriant se pencha vers Abigail pour se plonger dans son regard.

_ T'es vraiment amusante quand je vois ta résistance.

Abigail se releva d'un coup, envoyant son front se briser contre celui de Gail. Gail ne s'y attendait pas et pressa son visage qui hurlait de douleur contre ses paumes de mains. Abigail se releva avec vitesse et envoya claquer sa jambe contre sa hanche, avant de tournoyer sur elle-même, comme une danseuse puis reproduire le même geste sur l'autre côté. La chair de l'imposteur claqua sous ses assauts répétés, et elle sentit un os rompre sous la violence de son coup.

Gail cria.
Mais son cri fut vite étouffé par un autre coup de poing qui venait de rencontrer son visage.

_ Ferme là, cracha Abigail , je t'ai dis que j'allais te briser le nez. Je suis pas du genre à ne pas tenir mes promesses.

Et le nez se brisa sous la jointure frêle des mains d'Abigail.
Gail s'apprêtait de nouveau à gémir.
Mais cette fois-ci le poing partit dans ses lèvres, laissant comme empreinte une marque de sang sur la main d'Abigail.

_ Ferme-là, je t'ai dis. Souffla t-elle, haletante.

***

Abigail était spectaculaire. Violentée, bafouée, humiliée, elle vengeait l'affront par une série de coup aussi, ses impacts imprégnés sa chair, dévoilés sa réelle identité. L'imposteur souriait tout en étendant sa main contre la joue d'Abigail, et de la caresser lentement avec son pouce. Cette dernière, stoppait dans son élan de fureur, le regarda.
L'identité de l'imposteur, affaiblit, c'était révelé à elle.

_ Tu es -
_ Oui, Emmerich.
_ Tu es un métamorphe. Pourquoi est-ce que tu as fais ça, espèce d'abruti ?! Pourquoi est-ce que tu as utilisé mon apparence pour attaquer cette ferme ?
_ Tu étais intéressante et je voulais voir de quoi tu étais capable.
_ C'est tout ?!
_ Bah ouais, quoi. C'était super agréable de se mouvoir dans ton petit corps.
_ Ferme-là, tu prends l'apparence des autres pour détruire et voler leur biens.
_ C'était un bien piètre sacrifice par rapport à notre petite incartade, à toi et moi. Tu sais, si ça te dis on peut en
faire une à caractère différents dans mon -


Il n'eût pas le temps de conclure sa phrase qu'Abigail lui expédia un nouveau coup de poing dans le visage pour l'assomer pour ne pas avoir à supporter l'offre qu'il allait lui dire. Sa colère avait été complétement avortée, elle se releva en pressant contre elle un peu ses côtés. La milice s'avança vers elle et le garçon.

_ Qu'est-ce qui s'est passé ici nom de dieu ? Clamèrent-ils, en désharmonie complète.
_ Une personne s'est attribuée mon apparence pour avoir attaqué la ferme. Malheureusement, elle a réussit à me distraire et a prit la fuite. J'ai trouvé ce garçon, inerte, allongé dans l'herbe. Vu l'état de son visage, il doit s'être ramassé des coups qu'il n'oubliera sûrement jamais. Quant à moi (elle s'inclina vers eux, respectueuse) je vais poursuivre cet imposteur !

Et elle leur tourna le dos, et sauta par dessus une haie près de la ferme pour s'échapper. Elle ignorait si le choix qu'elle avait fait était le juste, ce type était un imbécile. Mais un imbécile qui paraissait heureux.

Elle sentit un sourire s'étendre le long de ses lèvres.
C'était une journée de fous, une journée elle aperçut un peu plus ses coups d'un point de vue ennemi.
Elle se stoppa, pivota vers le chemin qu'elle venait de parcourir.
Il était temps qu'elle mette en jeu son potentiel.

   
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