| Sujet: Qui rira bien, rira le dernier ~ Dim 17 Mar - 12:52 | |
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Qui rira bien, rira le dernier ~
Qui aurait pensé qu’un jour j’en viendrais à devoir voler. Enfin, ce n’est pas vraiment voler mais bon. Un marchand s’est fait voler toute sa marchandise. Une pastille qui donne le goût qu’on veut, je crois. Enfin un truc bien en marche en ce moment. L’homme vient de m’expliquer tout ceci. Il a l’air démoralisé. Ce que je peux comprendre dans un sens. Mais apparemment j’ai affaire à des incapables, enfin, je ne vais pas m’en plaindre. Ceux-ci ont laissé tomber une brochure d’un parc d’attraction. Mais si je suis bien informée, celui-ci est fermé depuis un moment. C’est sûrement là-bas qu’ils se trouvent. Je laisse le marchand désemparé seul et me rends à l’extrémité de la ville. Enfin, vu la grandeur et la largeur de la capitale, ce sera dans un petit moment.
*-N’empêche qu’ils n’ont pas l’air très fute-fute ceux-là. -On ne va pas s’en plaindre.
Je me faufile entre les gens, et après plusieurs heures de bousculades j’arrive enfin devant la grille du parc. Effectivement, il avait l’air abandonné, au premier aspect. Parce qu’en regardant bien, des traces au sol montrent que le portail s’ouvre encore. Aaaah, ils ne sont pas futés. J’ouvre la grille et avance en fonction des trainées par terre. Quelque chose avait dû être trainée par là, les cartons de la marchandise sans doute. Les marques conduite jusqu’à un grand entrepôt. J’attrape mon épée ranger dans son étui et ouvre doucement la porte sur le côté en restant attentive au moindre bruit. Etrangement, il n’y en avait aucun, seulement celui de mes pas sur le carrelage. Je relâche ma défensive et appuie sur le premier interrupteur à porté de main, pour allumer la lumière. Et j’ai bien raison, il n’y a personne. Je fais le tour rapidement et constate que je suis la seule ici.
*-C’est étrange tout ça quand même. -Je confirme, mais je vais pas m’en plaindre.*
J’attrape un chariot et y dépose tous les cartons embarqués ici. Puis je tire celui-ci en dehors de l’entrepôt et dans les ruelles pour éviter de me faire bousculer. Surtout avec ce truc qui pèse des tonnes. J’arrive devant le magasin du marchand au moment ou le soleil se couche. Je lui explique que j’ai pu tout récupérer sans encombre, sans plus de détails. Il me remercie et me donne mon salaire. Je fais demi-tour en direction de la gare pour prendre un train jusqu’à Oak Town. Je sais ce que c’est de tout perdre, et le sourire qu’affichait cet homme… Aurais-je le même quand je les retrouverais ?
Crédit: Cali' in Epicode |
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