Une matinée comme les autres ou presque. Il faisait froid, dehors. Du moins, Atios, dans son lit, le sentit quand il se leva et tira les rideaux. Une lune encore pleine tirait lentement sa révérence dans un ciel qui dansait avec les flocons de neige sur une valse étoilée. Qu'allait-il faire aujourd'hui ? Il n'en savait encore rien. Baillant en s'étirant, il finit par ouvrir la fenêtre, laissant l'air gelé s'infiltrait à travers son corps. Brusquement, il sentit sa conscience émerger avec rapidité et force, comme si vous lanciez un saut d'eau froide sur quelqu'un blottit dans des couettes. Le jeune homme aimait décidément, beaucoup l'hiver. L'automne et le printemps étaient de jolies saisons aussi, mais il ne retrouvait pas l'esprit et le mouvement qu'imposait l'été, tandis qu'il ne retrouvait pas la poésie de l'hiver et ses parures blanches. Refermant la fenêtre, il soupira et se laissa glisser contre le sol, dos à la fenêtre. La pénombre de sa chambre était désormais partiellement éludée par la lueur blafarde de la lune et les ombres de flocons dansants. Ramenant ses genoux contre lui, il posa son menton dans l'espace entre ses genoux et soupira. Cette maison était vide. Désespérément vide. Une année plus tôt... Il avait encore une petite sœur. Et des amies qui vivaient ici. Et puis, elle avait disparu. Finalement, il n'arrivait plus à voir Arthuria désormais. Désormais, il n'arrivait plus à sentir la présence de celle-ci. Et cela s'était empiré depuis qu'il avait rencontré Shizuka. Est-ce que celle-ci avait remplacé totalement Arthuria ? Est-ce que par les jeux de son inconscient, fourbe et égoïste, l'illusion avait été écrasée par la réalité ?
Il trouvait cela cruel. Tellement cruel. Il n'avait même pas pu lui dire au revoir. Il avait la sensation de l'avoir utilisé et jeter comme un mouchoir pour ses anxiétés. Il se trouvait si pitoyable, là, recroquevillé dans cette chambre, froide, sous le regard impartial et impitoyable de la lune, qui l'éclairait tel un projecteur sur une scène de théâtre. Il se souvenait de toutes les épreuves que l'ancienne porteuse de l'épée avait affronté avec lui. Et désormais, il n'arrivait plus à la voir. Ni à la ressentir. Et jamais Shizuka ne serait Arthuria. C'était le châtiment pour les menteurs et les hypocrites, incapable d'affronter la réalité en face... La dure confrontation, brutale, avec la réalité. Pourtant, elle avait été là. Dans ses bras. Il lui avait donné un prénom, de lui-même. Il avait été avec cette illusion. Dormant dans les parcs du conseil, la tête posée sur les genoux de celle-ci. Ce serait-il menti jusque-là ? Pourtant les autres avaient pu croire en la présence d'Arthuria ? Avait-il menti inconsciemment à tous les gens autour de lui ? Et à lui en tout premier lieu ? Peu importe la réponse, celle-ci serait forcément horrible pour lui.
Pourtant, il l'imaginait encore, ce sourire amusé, lui tendant la main, le forçant à se relever et à affronter cet univers qui semblait ignorer toutes ses souffrances. Le poussant alors, le forçant à avancer. Il sourit, bien malgré sa peine, laissa échapper un soupir rieur. Elle ne voudrait sûrement pas le voir ainsi, où qu'elle fût. Atios se devait de perpétuer la volonté de son ancienne équipière, malgré la solitude. Alors, enfin, après dix minutes sans bouger, il se permit de relever les yeux brouillés par ses larmes. Se morfondre ne changerait rien. Se relevant brusquement, se cognant contre la poignée de la fenêtre, il laissa échapper un petit "aïe", avant de prendre des affaires pour s'habiller et de se rendre à la douche. Sortant propre et humide, il se sécha comme il put, enfila ses affaires... Se servant le breuvage fort nommé café, il s'était assis à la table, les bras croisés, le visage caché parmi ceux-ci. Ici, il pouvait se permettre de fermer les yeux sur le monde. Ah, il aurait aimé ne pouvoir que regarder le visage de ceux qu'il aimait, sans se soucier des difficultés de la vie. Se reposer dans une éternité colorée, un fragment de temps inaccessible .. Encore un peu, il se sentait presque à se rendormir, malgré les effets du café. Et d'un coup...
Bang. "Aïe". Atios releva le visage, surpris, les yeux écarquillé. Quelque chose était tombé du toit ? Pourtant, ce n'était pas Noël, il doutait sincèrement voir le père Noël chercher à lui ramener des cadeaux d'avance.
Se levant, il se dirigea vers l'extérieur d'un pas tempéré, il soupira. Sûrement un de ces journalistes qui avait voulu tenter de s'infiltrer chez lui par les fenêtres de sa chambre ... Si c'était le cas, il irait le raccompagner jusqu'au journal qui l'embauchait, histoire de témoigner son profond remerciement d'avoir régulièrement des espions chez lui. Ouvrant la porte, il ne vit rien. Timidement, il s'avança prudemment plus loin, sur l'allée qui menait à la barrière bloquant l'entrée de sa propriété privée. Rien non plus. Soupirant, ses yeux tournèrent au cramoisi. Ses sens se préparèrent. Un assassin ? Bastian l'aurait-il trahi ? Ou peut-être un audacieux de Silver Fang ? Le conseil? Qui était-ce ? Qui mourrait en vain ? Pourtant, le bruit qu'il entendit derrière lui n'était pas le sifflement d'une dague ou d'un couteau. Il se retourna et fut surpris.
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Atios ‼Souvent, à Noël, les gens s'attendent à voir un ange tomber du ciel.<< Je ne pensais pas que ce serait vrai pour moi. >>Une fille nue qui vous tombe dessus et dans vos bras en criant votre nom, par un bon -10° Celsius vous y croyez, vous ? Remarque, il y avait bien des violeurs près du QG d'Angel's Sky, qui terrorisait les jeunes paysannes de la région, sans que le conseil n'intervienne. Atios, préoccupé à chercher s'il avait pris une douche à l'amiante ou s'il fallait qu'il aille à l'hopital psychiatrique de Crocus rapidement, se fit violemment plaquer au sol, dans la neige bien froide pour ses bras dénudés, par la jeune fille aux longs cheveux blonds, aux yeux brun clair orangés et au teint aussi pur que la neige. Cherchant à confirmer le fait que son esprit déraillait ou non, il se pinça simultanément la joue tout en posant une main sur le bras délicat de cette inconnue qui venait de tomber littéralement du ciel sur lui. Ah bah zut alors. Un elle avait la peau douce. Deux, elle avait très froid. Trois, il avait lui aussi très froid. Quatre, il venait de confirmer qu'elle était vivante et humaine. Par contre ... Elle n'avait pas de mémoire. Se relevant alors, tentant de garder son calme, il regarda derrière lui... Heureusement, il ne vit pas surgir le photographe du sorcerer's magazine prêt à prendre les photos payées, mises en scène par l’hypothétique actrice qui lui était tombé dessus. Alalah, décidément, ces journalistes allait vraiment le rendre fou.
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Atios ! Atios ! Atios !Oulah. Oulah. Oulah. Oui, c'était bien lui. Il regarda à gauche, à droite. Elle se blottit contre son torse.
Oulah. Oulah. Oulah. Ahem... Déjà :
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Tu ... Tu pourrais aller te rhabiller... euh ... ?▬
Mashiro !Ah. Bon. Elle connaissait au moins déjà son prénom. Atios attrapa la demoiselle en détournant le regard, le visage devenu rouge. Il n'allait pas la jeter dans la neige, tout de même. Et elle allait faire une hypothermie, si elle restait comme ça dehors. Et imaginez la tête des voisins, s'ils voyaient une jeune fille nue dans la neige ? Nononon. Décidément, rien n'était une bonne idée, mais il avança jusque chez lui. Comme quoi, vous vous levez avec le blues, vous affrontez votre journée blasée. Montant avec ce qui aurait pu être une poupée en porcelaine qui s'agrippait décidément très forte à son t-shirt, il rentra dans la chambre inoccupée, la déposant sur le lit, ouvrant l'armoire en grand.
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Eh bien.. Mashiro-san ... Il ... Il y a des habits ici. Je reviens dans dix minutes, si tu peux t'habiller d'ici là .. Ahem. Bref, je reviens.Café ! Vite. Café ! Il claqua la porte, pressé, descendit les escaliers avec la tête d'un assassin. Décidément. Lui et les filles en ce moment.
Vite. Café. Kaboom. Atios repose sa tasse à moitié vide et remonte en catastrophe les escaliers jusqu'à la porte. Il soupira et rentra brusquement. Il s'avança et glissa en arrière, sur une petite culotte. La question était de savoir comment elle avait fait son compte pour transformer une chambre rangée en un champ de bataille pour femme, rayon lingerie, en période de solde extrême. Se retrouvant dans une tempête de sous-vêtement dans sa chute, il regarda, écarquiller, la jeune fille, assise au sol, toujours nue, avec une culotte enfilée sur un bras. Atios cligna des yeux. Encore une fois. Le temps de comprendre.
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Tu ne sais pas t'habiller..Ce n'était pas une question. C'était bien une assertion, désespérée.
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S'habiller ? Fut la seule et innocente réponse de la jeune fille.
Et c'est dans ces moments-là que toute l'expérience au combat que vous pourriez avoir vous rit au nez, devant votre incompétence face à des situations aussi loufoques. La jeune demoiselle, elle, vraiment très calme et aucunement gêné par le fatras, s'amusait à comparer les différentes culottes qui siégeaient aux alentours d'eux. Atios procéda alors à retirer celle qui cachait partiellement son champ de vision et à se relever, en retirant une de son épaule. Puis, il s'avança vers la jeune fille et lui tendit une main, en souriant, avant de rire.
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Oui, s'habiller. Ajouta-t-il, résigné, alors qu'elle accepta sa main. Détournant le regard, il la vit difficilement tenir l'équilibre. Donc, la jeune demoiselle ne savait pas marcher... Surprenant. Mais déjà, il fallait se charger de la couvrir. Il s'imaginait alors les réactions que pourraient avoir son entourage, face à la présence d'une jeune fille nue devant eux, qui ne savait visiblement, plus rien faire. Bastian était sûrement le pire qui vint à l'esprit. Shizuka, si elle voyait la jeune "Mashiro" chez lui, risquait de faire une crise de jalousie. Coloro ... Il n'en savait rien, en fait. Jerenn ? Il l'espérait intègre. Et qu'aurait fait Arthuria, à sa place..? C'est en se demandant cette chose, que la jeune demoiselle s'avança vers lui, avant d'attraper son visage et de sourire en lui disant, avec une voix enjouée, qui fit rougir Atios, surpris :
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Atios !Et c'est dans le visage de la jeune fille, qu'il vit alors un éclat faible et familier... Haussant un sourcil, il sentit le besoin d'un nouveau café. Mais il se sentait déjà bien énervé et se dit que ce serait une très mauvaise idée. Finalement, il ajouta ...
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Arthuria ... ?▬
Atios !!Pouf. Elle venait de le refaire tomber au sol, glissant elle-même sur les sous-vêtements allongés au sol. Mais la jeune fille avait sourit d'autant plus qu'il avait prononcé le prénom de l'illusion disparue. Comment était-ce possible ? Bon, remarque, il avait eu vent de projets de création d'êtres humains par la magie.. Mais là ... C'était un .. Miracle. Réalisant alors qu'elle était encore nue, Atios eut pratiquement envie de se mettre une claque avant de comprendre que s'il voulait qu'elle ne soit plus nue, il allait devoir l'habiller lui-même. Décidément. Après Shizuka, Alice, voici venue le tour d'une troisième fille. Il allait bientôt avoir le tiercé, quarté, quinté plus, à ce train-là. Soupirant, pris d'une migraine affreuse, il l'assit sur le lit et procéda à lui enfiler une culotte. Désespéré par la situation, Atios ne put s'empêcher de s'exclamer :
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Bordel, trois ans à affronter des monstres et des mages noirs pour finir par rhabiller des filles ! Karma de merde.Oh, il se plaignait un peu trop, beaucoup de gens auraient voulu sa place. Mais il retenait son esprit d'avoir des pensées impropres à ses responsabilités. Par ailleurs, si l'un se forçait à préserver sa propre innocence, l'une semblait vraiment tout à fait innocente et elle semblait vraiment à avoir du mal à comprendre ce qui se passait. Pour autant, quand la culotte fut partiellement enfilée, Atios recula et mima le geste pour la remonter jusqu'en haut. Mashiro sourit et s'exécuta. Atios soupira pour seule félicitation. S'emparant d'un soutien-gorge, il alla lui enfiler et l’agrafer, tant bien que mal. Il avait peur d'en demander tant à la jeune fille. Plus tard. Il s'empara d'une chemisette qui trainait non loin et alla lui enfiler. Surprenant le jeune homme gêné, elle procéda à boutonner la chemise... Sans succès. Elle se trompait de trou. Finalement, lui attrapant les mains avec une douceur nerveuse, il lui montra comment boutonner correctement l'habit, mais lorsqu'il voulut retirer ses mains, elle les serra d'un air désapprobateur. Relevant le visage au ciel, il procéda à continuer l'ascension des boutons. Pour autant, ce n'était pas sa poitrine, aussi, ses mains allèrent tâtonnant contre son gré. Il tourna son visage vers la cuisine et la tasse encore à moitié pleine. Il eut presque envie de pleurnicher un "
café", mais il se retint. Allant chercher un pull débardeur bleu clair et sans manche, il compléta le haut ... Il manquait de mettre quelque chose en bas... Atios se saisit d'une jupe à fermeture éclair qu'il procéda de remonter jusqu'à la taille de la demoiselle pour la fermer. Comprenant qu'elle était fin prête, elle se releva, marchant difficilement, avant de se retourner vers le jeune homme et de lui faire un grand sourire, visiblement comblée.
Bon. Une chose de faite. Elle ne serait plus arrêter par les gardes runiques pour trouble à l'ordre public, si elle sortait. Il devait lui-même finir de s'habiller. Le jeune homme, rigide comme les aiguilles d'une horloge, fit un pas devant lui, puis un autre, avant de sentir contre son dos, doux visage. Dans le bas de son dos, elle tenait son t-shirt comme si elle tenait à sa propre vie... Atios, ignorant ceci, avança alors jusqu'à sa chambre. De toute façon, il ne lui restait qu'à mettre une chemise et tout ce qui allait avec. Il était donc plus prudent qu'elle reste avec lui, vu ce qu'elle avait fait à la chambre à côté ... Nouant sa cravate, soudainement, il sentit une étreinte plus complète autour de son torse, alors qu'elle coulissa jusqu'à lui. Levant ses deux grand syeux, elle dit alors, sur un ton faible et pourtant pratiquement langoureux, l'index posé devant sa bouche :
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Atios... Mashiro en veut une.De quoi ? Ah. La cravate. Ah bah ... Oui, c'était possible. Il devait y en avoir dans l'autre chambre. Il procéda de finir de nouer sa cravate rouge et se rendit, sur ses talons, à nouveau, dans la chambre où l'on aurait pu dire qu'un ouragan s'était déchaîné...
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Alalah, quel foin ... Tu en veux une de quelle couleur ?▬
Comme celle d'Atios !Le porteur de l'épée arqua un sourcil à nouveau. Elle avait une façon enfantine de s'exprimer, pratiquement déréglée, même... Il l'assit devant une coiffeuse et procéda à lui montrer comment la nouer, avant de la coiffer. Décidément, c'était vraiment une jolie fille. Mais était-ce vraiment Arthuria ? Elle se retourna vers lui, avant de le faire tomber en arrière avec la chaise, le coinçant en dessous. Surpris, les yeux écarquillés, Atios vit lentement la jeune fille s'avancer sur la chaise, l'écrasant sous la chaise. Que comptait-elle faire ? Était-il en danger ?
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Atios ... Atios ...
Putain, pas ces yeux-là ! Pas ces yeux-là !▬
Atios ... Nononononon ! Je .. Mashiro t'aime !Par tous les saints, en cet instant, il eut l'impression qu'il venait de rentrer dans le pire des champs de bataille. Si Shizuka avait ça, il était mort. La ville serait rasée par la jalousie plus que probable de la jeune fille. Atios était tout rouge. Bordel, si elle savait plus marcher, pourquoi elle savait encore faire ça ? Et soudainement, le porteur d'Excalibur fut embrassé par la jeune fille aux cheveux blonds. Et il se surprit à ne pas détester ça. Et ça, ce n'était pas bien. D'autant que les yeux de la jeune fille étaient irrésistibles. Les mêmes que ceux de Shizuka. Ou plutôt, était-ce l'arme des filles ? Un regard félin et de velours ? Son cœur se crispa dans sa poitrine. Finalement, elle se releva, souriante. Au moins, il y en avait une qui n'avait pas de cas de conscience.
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Mashiro ... Tu m'écrases ...Atios se retira lentement de la chaise, alors que la jeune fille paniquée, se leva de la chaise, non pas sans écraser encore plus le jeune homme prisonnier. Elle tenta de le relever en disant, calmement :
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Désolé ..▬
Pas grave, tu ne l'as pas fait exprès. Atios prit une pause :
mais que vais-je faire de toi ?Atios soupira. Il savait très bien ce qu'il allait devoir faire. D'autant qu'il était certain au fond de lui-même, que d'une manière ou d'une autre, elle était ce qui restait de l'illusion nommée "Arthuria". Atios la ramena sur ses genoux, puis dans ses bras, où elle se blottit, en s'agrippant à son pull. Atios caressa les cheveux de la jeune fille. Oui, c'était bien elle. Mais qu'allait-il faire ? Il se sentait pris par sa loyauté envers Shizuka, qu'il ne voulait ni voir en colère, ni souffrante. Pour autant, pouvait-il réellement se débarrasser de la jeune fille ? Qu'elle soit ou non une transfiguration humaine d'Arthuria, il ne pouvait pas abandonner qui que ce soit. Et même s'il était clair qu'il aimait Shizuka, une part de lui-même ne pouvait pas mentir sur l'affection qu'il ressentait pour cette jeune protégée tombée du ciel. Et s'il devait en choisir une ... ? Il ne choisirait personne. Comme ça, il n'y aurait pas de favoritisme. Et pour une fois qu'il pouvait se permettre de ne pas choisir... Se relevant avec un ange dans les bras, il se décida à sortir dehors, après lui avoir enfilé des collants, des chaussures et un manteau.
Quittant sa maison, fermant le portail à clef derrière lui. Mashiro agrippait son manteau, alors qu'il se retourna vers l'aube, au loin, à l'est.
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Atios ... J'ai faim .. Murmura la jeune fille, en lui faisant des yeux de chat.
<< Il semblerait que je sois désormais, beaucoup moins seul ... >>