L'air voletait dans les cheveux du boulet canon humain, projeté dans les airs. Il se contrefichait de savoir si cela ferait peur aux badauds et aux vilains, ou si encore c'était peu mature. Le vent était frais, agréable et l'étendue enneigée qui s'étendait devant ses yeux était simplement un rêve annuel qui se reproduisait, encore et encore, toujours, lui rappelant une symphonie d'un pur blanc, une douce mélodie de vent qui dansait sur les carreaux de verre, nuit et jour, lui rappelant que même s'il était seul, tous ces flocons dansants l'étaient aussi, perdu dans l'immensité du ciel grisonnant d'Earthland. Surfant dans les courants frigorifiant, sa chemise déformée par le vent, il se stabilisa peu avant le sol, pour éviter une chute mortelle. Dans un éclat doré, s'échappant de son dos, il se posa avec fracas sur le sol, provoquant une vague de neige et de poussière. L'ordre de mission lui disait de rejoindre un membre de la guilde assez hétéroclite, extravagant. Du nuage de poussière et de neige tourbillonnant qui se calma très vite, sortit une ombre fine, grande, mais terriblement fine. Les mains dans les poches, il s'approcha de la louve. Atios sourit, totalement attendri par la créature, il posa ses bras autour de la créature.

▬ J'aime ton odeur. Je ne sais pas d'où tu viens. Mais je devais dormir à cette époque. Salut, petit homme, aussi !

Oui, Atios sentait une créature qui lui était semblable mais fondamentalement opposée à lui. Caressant le pelage du loup comme s'il s'agissait de la soie, l'étreinte du porteur d'Excalibur était chaleureuse et sincère. Pour preuve, il déposa un de ses fameux bisous sur le front du loup, avant de se relever et de repartir quelques pas en arrière.

▬ Je suis Atios. Actuel porteur d'Excalibur et Dieu de la mort. Même si, je te rassure, je n'assure plus vraiment cette fonction désormais. Le cumul des mandats est nul, dans mon cas, la première citée étant prioritaire sur le second.

Son sourire était grand. Chaleureux. Et la façon dont il avait annoncé ses deux titres contrastait totalement avec le contenu de ses paroles.

▬ Eh bien, eh bien ... Je suis ici pour m'assurer que notre mission se déroule correctement. Nous devons nous rendre à la forêt de Kunugi pour enquêter sur la chute de ce que les gens du coin ont identifié comme étant une météorite. Même s'il s'agit d'une épée, des informations que j'ai retirées de la part de mes collaborateurs. Un nouveau et grand sourire, avant d'ajouter : eh bien, en route.

Atios se mit à avancer, mains dans les poches, jusqu'à la forêt de Kunugi. Oui, le Dieu de la mort n'était pas non plus l'archétype typique de ce que ses quantifications pouvaient sous-entendre le concernant. Son sourire n'était pas faux, mais ce masque impénétrable était effectivement la plus belle des couvertures pour ses propres démons et ses sentiments ébréchés. Tel un prince joyeux et parfait, il amènerait la louve vers son succès.

HRP : Désolé si c'est peu inspiré, j'espère néanmoins que cela te plaira.

▬ Oui, le monde est grand, même pour nous, alors ne t'en fais pas pour ta taille; il faut de tout pour pouvoir le remplir.

Cette phrase, à destination d'Issun, avait été murmurer dans un ton vide et une expression impassible. De tout pour faire un monde, hein ? Oui ... Même lui était nécessaire par bien des égards, même s'il n'aimait pas la fonction originelle que ses pairs lui avaient transmise. Le jeune homme dont la lumière apportait la mort, paisiblement. Tout n'était que magie, mais après qu'un culte aussi grand soit érigé et qu'une réputation aussi sinistre que la sienne se soit transmise à travers les océans et les mers, les légendes d'un rituel garantissant à tous la possibilité de l'ascension vers le paradis par la bénédiction de la divinité de la mort, il n'avait pas eu d'autres choix que d'assumer ce qu'il était. Et sous le poids de ce qu'il avait fait, il avait sombré au plus profond des ténèbres qui peuplait son être, avant d'un jour de comprendre ce que c'était le bonheur et que ce qu'il avait, ce n'était pas du bonheur, mais du désespoir. Désespoir qui l'avait vu rejeter sa propre existence et à tenter de la museler par de nombreuses illusions. Mais le destin avait voulu que sa personne refasse surface et plus le temps passait, plus sa véritable origine se réveillait et était difficilement filtrée par l'épée sacrée. Il avait alors ajouté, perdant son sourire, dans un ton monocorde et impassible, entre les regrets et l'acceptation de l'immuable :

▬ L'endroit d'où je viens n'existe plus. Toute vie est morte là-bas, par ma faute. C'est une longue histoire dont je n'ai pas envie de me souvenir, mais les gens se sont servi de mes pouvoirs pour devenir des êtres libérés de leurs chaines corporelles en procédant à un rituel où mes pouvoirs étaient centraux. Ils ont tous renoncé à la vie grâce à mes pouvoirs pour devenir des êtres uniquement spirituels et rechercher le bonheur après la mort, tous ensemble. Peu importe ce que j'en pense ou ce que vous pouvez en penser, le fait est que ... Ce qui est, est fait. Rien ne pourra plus changer ce qui a été fait là-bas.

Oui, même lui qui n'avait pas désiré se réveiller dans la capitale de son peuple, vide, remplit de corps froid et paisible, ne pouvait rien y faire. Il avait bien changé, en 400 années. Devenu le défenseur de l'humanité, il tentait de retenir ses plus sombres souvenirs, ses plus sombres pouvoirs et leurs effets néfastes, au fond de lui-même. Il avait parlé en avançant quelque peu, côte à côte avec ses deux compagnons de mission. Un lourd silence s'était posé, mais la louve déesse du soleil sembla vouloir restaurer une ambiance moins froide, morte et tendue, notamment en tentant de donner un rythme à la traversée de la forêt. Elle courait vite - forcément, c'était une louve - et ses puissantes pattes avaient jeté au visage du jeune homme de la neige, qui s'était écrasée contre un bouclier d'or, qui était instinctivement apparu pour protéger le visage du jeune homme, faisant fondre la neige avant de disparaître. La voyant prendre de l'avance, Atios activa un de ses sorts de vitesse. Laissant une trainée lumineuse dorée, le jeune homme dépassa la louve sans effort, comme un flash aux multiples images différées. De temps en temps, cet effet d'optique s'arrêtait pour laisser le temps à Atios de recalibrer le vecteur de son sort et d'éviter des obstacles, mais il tenait sans effort, la tête devant la louve blanche.

▬ Il faut faire attention. Les rumeurs parlent d'une épée plantée dans le sol non ? Connaissant les mages de Fiore, cela ne m'étonnerait pas que beaucoup s'asseyent à la déloger pour mieux pouvoir s'en emparer. Et en général, il n'y a pas que des jeunes hommes purs, dans ce genre de concours à savoir qui mérite plus de porter une épée magique.

Cela lui rappelait aussi la façon dont il avait obtenu l'épée sacrée. La bonne nouvelle, c'est que peu importe qui s'essayerait à retirer la lame, il serait capable sans trop de problèmes de calmer les ardeurs de ceux-ci. Après tout, son autorité était en général, écoutée. Il n'y avait que les mages d'élite qui réfuteraient en bloc son autorité, mais il doutait que ceux-ci soient venu pour s'emparer de l'arme tombée du ciel ; sinon ils l'auraient déjà su.

Réserve d'encre restante:

Spoiler:

Pas joyeuse ? Oh, la sienne oui. Celle de son peuple, elle, était, quoi qu'on en pensait, celle d'un peuple qui avait voulu atteindre l'illumination. Quant à savoir ce qu'il leur était arrivé, Atios en avait une petite idée. Mais ceci, était un autre sujet auquel il n'était pas intéressant de s'intéresser. Personne ici, ne se souciait de savoir s'ils avaient atteint le statut désiré, ou si au contraire, ils avaient été remis sur les rails de la vie, dans des formes moins gracieuses (ou plus, selon les points de vue) qu'un être humain. Dans tous les cas, lui continuait sa route, 400 ans après cette fameuse tragédie, affublé d'une épée d' or et d'un objectif tout à fait différent.

▬ Oh, c'est Laxus, qui m'a demandé de vous encadrer le temps d'une mission, notamment pour rattraper le temps perdu en vacances, quand je n'étais pas là.

Eh oui, Dieu de la mort, porteur de l'épée sacrée, cela n'empêchait pas que l'été était sacré, donc immanquable et si possible, sucré. Bien que concernant ce dernier côté, ce fut plutôt rappé, pour l'an - bientôt - passé. Les cocotiers, les plages et le soleil de Caelum... Le vent frais à travers les paysages sablonnés.... Les jolies filles aux courbes et formes mesurées - ou non, d'ailleurs .. - ; dommage qu'il en fit partie, de ces filles en bikini, en une-pièce et monokini. Et ce fut aussi l'occasion de voir lentement sa très chère tutrice disparaître. Après l'amour, la famille, c'était l'heure pour son illusion gardienne de disparaître. Oui, désormais, il était seul. Il ne lui restait que ses joyaux dans les banques des royaumes. Très regretté passé, le futur s'annonçait. Et il aurait de quoi s'occuper l'été prochain bien qu'il ne s'en doutât point. Sa phrase s'était perdue dans les bois enneigés de Kunnugi à destination du petit homme, alors que la louve faisait de son mieux pour le rattraper, dans cette vitesse anarchique mais mesurée.

Ils s'arrêtèrent le temps que la louve au pelage blanc attrape un lapin - il fallait bien qu'elle se fasse la mains sur quelque chose, après tout - (même si en l'occurrence, c'est plutôt des pattes, s'agissant de la concernée déesse du soleil) mais il ne fallait pas qu'elle se fatigue de trop ; il était là pour encadrer, pas faire le boulot à sa place - même si c'est ce qui se passait, en règle général, quand Atios accompagnait quelqu'un en mission - ; Atios sourit à la louve quand celle-ci tenta un sourire vers lui et en profita pour lui caresser la tête. Le porteur de l'épée sacrée avait une meilleure compréhension de son environnement que la plupart des gens au travers de sa magie psychique.

▬ Allons, allons, ne sois pas déçu, tu ne peux pas sourire, mais tout est dans ton expression.

Oui, les canidés avaient de grands yeux. Beaucoup plus visible que ceux des êtres humains. Et la forme des yeux exprimait beaucoup de choses. Les oreilles, la queue, le comportement... Tout ceci était des règles de base concernant la lecture des autres. Suivant ses compagnons divins jusqu'au cœur de la forêt, ou une légère odeur de magie se répandait. Mais rapidement, ils atteignirent le périmètre de sécurité imposé par les mages du conseil . Les chevaliers runiques, s'imposèrent devant eux, dans ce qui semblait être une muraille humaine. La dirigeant de ce détachement de chevalier runique s'approcha, pour venir s'exprimer au jeune homme, qui se tenait les mains dans les poches.

▬ Voyons, Issun, soyons polis avec les gardiens de la paix en Earthland, veux-tu ?

▬ Ce périmètre est sécurisé au nom des conseils des mages de Fiore et d'Earthland. Tous les civils sont priés de rebrousser chemin.

▬ Nous sommes des mages d'Angel's Sky, voici Ôkami Amaterasu & Issun. Quant à moi, je suis Atios. J'ai sur moi l'ordre de mission me permettant de passer.

Atios sortit le papier, le déplia et le remua devant le visage de son interlocuteur qui semblait peu enclin à faire passer n'importe qui. Il s'apprêta à refuser, mais il se ravisa en croisant le regard du jeune homme qui remuait le papier de la main. Faisant signe à ses deux compagnons d'avancer, les chevaliers runiques, en silence, s'écartèrent sur leur passage, avant de refermer la barrière runique derrière eux.

▬ Bon, maintenant, il nous reste plus qu'à nous rendre au site du crash. En espérant que l'épée dont il est question n'ait pas fait de mal à la faune locale.

La jeune divinité de la mort avait tendance à se méfier. La magie, mal utilisée, ou mal contrôlée, pouvait être très dangereuse pour ce qui environnait l’émetteur de cette source de magie. Atios fit apparaître l'épée sacrée dans une de ses mains en se préparant au pire.

Une barrière du conseil ? Ils avaient raison sur un point : s'ils attendaient l'aval d'un paladin du conseil, vu la distance avec Era ... Non, ils avaient raison sur l'idée de forcer la barrière. Sinon, ils perdraient un temps fou à ne rien faire. Un temps fou qu'il ne voulait pas perdre. La tentative de la louve fut courageuse mais impulsive et irréfléchie. Le résultat en fut logique. Concentrer sa force en un point est beaucoup plus dur qu'on ne l'imagine. Alors pour une louve ... Atios n'avait jamais appris à le faire, même si ça l'intéresserait sûrement dans le futur. Les épées c'étaient bien, mais ça ne laissait pas de marge de manœuvre en ce qui concerne les cibles : ne pas tuer à coup d'épée, c'est dur. Si Arès lui avait appris une chose, c'est que les arts martiaux à mains nues pouvaient être utile. Autant pour se défendre d'un Dieu bourré que lorsque l'on devait neutraliser une cible sans la tuer..

Atios posa ses doigts puis sa main dessus avec délicatesse. Puis, il tenta de se concentrer pour comprendre comment fonctionnait la barrière. Des runes. Elles étaient reliés à huit lacrima qui servaient de générateur pour la barrière. Atios alla examiner en silence, les lacrima. Deux méthode. Péter les Lacrima. Mais le temps de détruire les générateurs, le conseil rappliquerait. Il valait mieux tous les détruire d'un coup pour maximiser le chaos qui résulterait de la mort de cette barrière. Atios recula. Fit signe à ses compagnons de reculer. Et dit alors :

▬ Bon. Je m'en occupe. Restez pas devant, ça va ... Bah je vais détruire la barrière d'un coup.

Atios se mit en position. Dans sa main droite, l'épée sacrée apparue dans un petit flash de lumière. Cette épée à la garde d'or et aux inscriptions inconnues, écrites en langue féérique, était fait d'un métal inconnu et d'un pur blanc. Les contours de la lame brillait d'un faible éclat doré, une douce lueur chaude et diffuse. Atios, la tint à deux main et la mit droit devant lui. Et tout autour de lui, une aura d'or apparut lentement, alors que d'innombrables lumières dorées apparurent dans le paysage autour d'eux. La lumière se condensa et se focalisa sur la main qui devint au fil des secondes, une lame faite de lumière... L'air s'était fait plus dansant, plus libre, mais aussi plus lourd en même temps, alors que le soleil s'était mis à briller dans les mains du jeune homme. Une masse d'énergie critique à la force cinétique de plus en plus élevée et dangereuse. La déesse du soleil pouvait contempler la lumière d'une arme qui appelait la lumière de toute l'univers pour vaincre ces adversaires... Étoiles, lune, soleil ... En ce moment, voilà ce que la lumière de l'épée rassemblait. Celui qui tenait cet assemblage de force magique releva la lame au-dessus de lui, dans une garde haute. Et d'un mouvement vers l'avant, il relâcha cette accumulation lumineuse.

L'air hurla. La nature elle-même se fit silencieuse, alors que le souffle de l'explosion se propagea comme le hurlement d'une créature vorace. La lumière grimpa haut dans le ciel, de telles sortes que les nuages se dissipèrent sous l'impulsion du souffle du tir de l'épée sacrée. Quand l'explosion fut totalement dissipée, les générateurs avaient explosés et la barrière avait disparu. L'effroyable pouvoir de destruction de l'épée sacrée venait de se relever à l'envoyé Divin et à Amaterasu.

▬ Voilà qui est fait. Dépêchons avant qu'ils ne se regroupent et viennent nous poser des questions. Même si je pense qu'ils savent de qui venait une telle attaque.

Décidément. Rien n'allait comme il le désirait, en ce moment. Et le plan d'Ôkami & Issun, encore une fois, lui parut très douteux. Attaquer le conseil ? S'ils faisaient ça, c'était lui qui payerait pour le trio. Nononon. Les foudres de Laxus, même s'il savait y réchapper, ce n'était pas du tout son truc. Attaquer le conseil .. Et puis quoi encore ? Pourquoi ne pas demander au conseil de passer Angel's Sky en tant que guilde illégale, tant que nous y sommes ? Nononon. Atios réfléchit rapidement, pour le coup, pris d'une intense poussée de pression. S'il ne faisait rien, Ôkami et Issun attaqueraient avec l'inconnu à six bras, les mages du conseil et ils auraient de graves ennuis. Alors le premier réflexe, courroucé du jeune homme fut de crier un ordre. Sa voix, bizarrement, tinta avec plus de force que d'habitude. Comme si elle était soudainement, bien plus autoritaire que par le passé.

▬ STOP !!

Voilà ce qu'ils avaient tous entendu. Et les rangs du conseil avaient obtempéré, tout comme le guerrier à six bras et ses deux compagnons de route. Oui... Même la forêt, s'était tue, soudainement. Le silence prit place dans la scène et Atios put souffler, l'espace de quelques instants. Il était presque sûr qu'ils ne pourraient pas s'entre-tuer dans les cinq minutes qui suivent. Il fallait trouver un moyen de faire partir le conseil d'ici. Soit de force, soit poliment. Atios s'avança en silence vers le lieutenant, à qui il expliqua pourquoi il avait dû détruire la barrière du conseil pour le bien de la mission et que ce n'était pas du tout un acte irréfléchi ou dangereux. Le lieutenant protesta quand même, mais il accepta bien de repartir et de laisser ça aux autorités compétentes, gérer la crise. C'est-à-dire à Angel's Sky. Essuyant un gros filet de sueur, il e retourna vers ses compagnons.

▬ Ce que j'en pense ? Il fit un rire nerveux, légèrement ironique : attaquer le conseil, vous voulez ma mort dans le bureau de Laxus, non ? Il se tint le visage deux seconde avant d'ajouter : si nous attaquons le conseil ouvertement, c'est toute la guilde qui est en danger par notre faute. Déjà là, on va avoir un rapport un peu houleux pour la barrière, faut pas leur filer des motifs pour qu'ils discutent de nous en réunion, hein ..

Atios se retourna alors vers le ... Truc à six bras. Il pointa Excalibur vers lui et dit alors : quant à ta proposition pour récupérer l'épée, je ne suis pas contre. Mais c'est à cette louve de savoir qui de moi ou elle et son ami se battra contre toi.

Honnêtement, Atios doutait très peu de ses chances de défaite. Six bras étaient un avantage, mais face à Atios, cela était sûrement négligeable. Avec une seule épée ou sa magie seule, il ne doutait pas de ses chances de victoire. Cependant, l'objet ici présent dans la main gauche du bretteur semblait avoir une valeur particulière pour la déesse du soleil. Alors, il laissait à celle-ci le soin de déterminer qui irait chercher le trophée en duel avec la créature.

▬ Que décides-tu, Amaterasu ? Vous y allez, ou j'y vais ?