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quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta
 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptyVen 7 Déc - 21:16

Daryan C. Illunar
Daryan C. Illunar

[M] Weer Lopen

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Le malaise était le sentiment excessif qui avait possession du lieu. Les yeux se tournaient en haut, à droite, sur les autres. Les questions se posaient en silence. Le vent sifflait sans être là. Ce calîn collectif m'avait dégoûté mais c'était le seul moyen d'approcher Abigail sans rien montrer. La drogue ? Échappée. L'organisme l'avait digérée. La cause ? La moitié. Je n'avais avalé que la moitié, et rien d'autre. L'autre moitié était cachée dans une bulle d'air de la gourde.

Tête au dessus de l'épaule de Lorenz, je me sentais mieux. La brume sur mes yeux s'évaporait, mes muscles se contractaient et se décontractaient : je reprenais le contrôle de mon corps.
Une menace. L'épaule de celui que j'avais accusé plus tôt bougea. Sa tête fit un mouvement. Et ectoplasme frappa derrière moi, passant à grande vitesse près de mon flan. Trop près pour ne pas l'avoir touché. La cause ? Fantomatique. Lorenz se fit projeter. Au tour de mes deux alliés. Bizarrement l'ectoplasme avait prit forme en peu de temps. Mais j'étais près à parier qu'au moment où il toucha Lorenz, il n'était pas encore sortit complètement de sa dimension.
Aucune réaction. Je fermais les yeux. Je me laissais attraper. J'avais senti ce malaise peser sur mes épaules. Comme un énorme sac. La seule chose que j'avais faite ? Laisser cette flaque d'eau aux pieds Kôta, écrasé.

Bientôt, je me retrouvais dans une pièce complètement noire. Il faisait froid. J'avais froid. Pourquoi ? J'étais complètement emprisonné dans de la glace. La tête positionnée vers le bas obligatoirement, je levais les yeux pour apercevoir cette forme fantomatique assise sur une chaise.

« Tu es réveillé ? »

Des murmures. Mes lèvres bougeaient. Je me rappelais de ce qu'avait dit Lorenz avant de se faire attaquer. Kôta, un regard mystérieux ? C'était son erreur...
Le spectre devant moi ? Une invocation. La glace commençait à fondre. Mes murmures n'étaient que formules. L'eau bougeait dans un cube de glace. L'invocation commençait à grincer des dents.
Aqueous Jet...
La glace se fissura prêt de ma tête. Mes bras bougeaient par le courant qui se créait dans le cube. Et là, mon corps fut prit. Un torrent fit éclater le cube et s'écrasa contre le mur voisin. La salle était noyée. L'invocation disparaissait, s'écrasant contre le mur de pierre. C'était bien une dimension à part.
Miracle Lens...
Les couleurs disparurent. Le paysage se changeait en noir et en blanc. Une lumière bleue, comme une âme, entourait l'endroit où avait disparut le fantôme. Une brèche ? Ma main toucha le cyclone de magie. Comme un trou noir, je me fis aspirer pour m'écraser dans un autre lieu. Où ? J'étais revenu dans la cathédrale. Derrière une zone de piliers.

« Chris a été enlevé, et j’ai peur qu’avec le temps, l’assassin le tue. Et fasse ça pour nous trois aussi. Je suis navré de dire ça, mais j’ai peur que ça soit déjà fait… »

Je devais rire ou m'énerver ? Une pitié pathétique : c'était ça. Mon doigt qui toucha la pierre, la flaque que j'avais laissée près de Kôta vint se coller à son corps, mouillant ses vêtements et puis sa peau. C'était la première fois que j'allais faire ça sur une autre personne. L'eau passa sur son bras, puis sur son torse, pour finir comme un filet à remonter sur son visage, le contraire d'une larme. L'eau se pausa sur ses iris.
Miracle Lens...
Lorenz cachait magnifiquement ses pouvoirs dans son corps. Mais avec ça, l'homme de Blue Pegasus pourra les voir. Abigail, c'est mon sang que je te donne. Mordant l'avant de mon pouce, près de la paume, j'envoyais le sang se déplacer contre chaque pointes de ciments qui collaient ces carreaux servant de sol. Près de ses pieds. Une lettre : L.

Et puis la brèche qui m'avait permit de sortir s'ouvrit encore une fois, devant moi, une main m'attrapa, la drogue paralysait à nouveau mes muscles, la technique que j'envoyais à Kôta allait bientôt disparaître. Et moi, j'allais comprendre que cet homme masqué n'était pas une invocation, mais bel et bien un allié.
 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptySam 15 Déc - 16:13

Hirata Kôta
Hirata Kôta

Silver Sword

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Les ombres dans la cathédrales se mirent en mouvement. Aussi furtivement que possible, une silhouette tomba des hauteurs pour atterrir dans un grondement sourd sur le sol. Un homme, masqué, les toisa de bas en haut. Mais sans s'arrêter sur eux assez longtemps; comme s'il les connaissait déjà, qu'il ne faisait juste qu'imposer sa présence à eux. Kôta eut un frisson, et se mit sur ses gardes. L'homme masqué disparu et réapparut face à Lorenz. Kôta, à l'instant, su qu'ils étaient face à un danger des plus grands. L'homme aurait pu les tuer avec fourbe, mais il s'est montré avec eux, n'ayant même pas peur d'une confrontation. Il était sûr de lui et les attaquait de l'avant pour leur faire peur. Et ce n'était pas du bluff. Ses pirouettes en étaient la preuve. Kôta s'avança, tentative perdue d'avance, comme pour essayer de l'empêcher d'attaquer... de tuer Lorenz. Pourtant, il n'entailla que légèrement l'homme. Kôta se stoppa, déconcerté par l'offensive troublante. Pourquoi ne l'avait-il pas tué alors qu'il aurait pu le faire ?

L'homme masqué continua sa danse. Il apparut devant Kôta cette fois et fut prêt à l'attaquer. Pourtant, Abigail, usant d'une rapidité hors du commun, intervint au dernier moment; elle poussa Kôta et se prit l'attaque prévue initialement pour celui-ci en plein fouet. Kôta tomba sur le côté, presque tendrement, à terre. Abigail fut propulsée quelques mètres plus loin, brisant quelques meubles au passage. Le mage se releva et vit l'assassin déjà loin, aux côtés de Chris, pour disparaitre, encore, inlassablement. Mais cette fois, en enlevant le garçon. En posant un regard circulaire autour de lui, Kôta eut une vision d'horreur. Lorenz était affalé par terre, une blessure superficielle mais qui devait se faire ressentir tout de même sur le torse. Abigail, plus loin, se relevait, presque mal en point. Elle ne montra rien, et se contenta de s’inquiète de la santé de ses compagnons plutôt que de s'occuper de la sienne.

« Il nous a eus par surprise parce que l’état de Chris nous a alertés. Kôta, il …était là depuis le début avec nous, épiant nos mouvements et nos gestes. J’ai peur qu’il ait prit connaissance des lieux et qu’il est, à cause de ça, à l’avantage sur nous.
_ Chris a été enlevé, et j’ai peur qu’avec le temps, l’assassin le tue. Et fasse ça pour nous trois aussi. Je suis navré de dire ça, mais j’ai peur que ça soit déjà fait…
_ Non, c'est faux. Si l'assassin avait pour but de nous tuer, il l'aurait fait, là, maintenant. Il en a été capable. Il joue avec nous. Il aime se sentir traqué, il aime manipuler ceux qui le recherchent. Oui, c'est ça. Il joue avec nous et veut qu'on se perde. En ayant Chris avec lui, il nous force à rester là. Il nous a bloqué ici. On est des pions sur son échiquier géant.»

A peine sa phrase terminée, le corps de Kôta vibra faiblement. Que se passait-il ? Il cligna des yeux, et se rendit compte que sa vue avant changé. Il voyait des sortes d'auras se dégager de certains endroits. Il tourna autour de lui. Il vit une ombre violette planer autour de l'endroit du meurtre. Et cette ombre, également, tâchait les mains de Lorenz.

Kôta ferma les yeux. Pourquoi voyait-il ça ? Cela ne lui en avait jamais été arrivé. Il ne chercha pas à comprendre davantage. Peut-être était-ce un piège ? Ou peut-être... un indice d'un allié.

Lorenz était lié au meurtre. Ce fait ne venait qu'affirmer toutes les suspicions de Kôta. Il se tourna vers Abigail.

« Et cet homme... Qui a dit qu'il était l'assassin ? Il a attaqué Lorenz, puis il m'a attaqué moi-même. Mais tu l'en as empêché. Puis il s'est occupé de Chris. Peut-être que... »

Il ne formula pas la fin de sa phrase. Et si l'homme au masque était un ami ? Si c'était un homme qui voulait s'attaquer à Lorenz, et à Kôta ? Peut-être que cet homme avait vu au fond d'eux deux... Peut-être qu'il avait sentit leurs pulsions passées, peut-être qu'il avait senti leurs mains tâchées de sang. Après tout, un frisson meurtrier avait hérissé le garçon quelques secondes plus tôt. Son regard noir s'était dirigé vers Lorenz. L'homme masqué, un chasseur d'assassin ? S'il avait embarqué Chris, c'était peut-être pour le guérir de la drogue qu'il avait ingéré.

Sa thèse était bonne, du moins, elle était possible. Un allié mystérieux qui veut sauver Chris et Abigail des intentions meurtrières de Lorenz et Kôta. Mais Abigail, jamais, ne pourra croire à une telle hypothèse. Car Abigail est sûre que Kôta est Kôta. Pour elle, il n'est pas possible que quelqu'un attaque Kôta en pensant que Kôta est un danger, un assassin.

Mais derrière l'apparence du mage de Blue Pegasus se cache un imposteur.

Son regard se porta vers les hauteurs de l'église qui étaient ombrées, denses d'obscurité.

« L'homme au masque venait d'en haut... Il y a peut-être une partie de l'église, en hauteur, qu'on n'a pas encore visité. Lorenz, votre blessure vous fait mal, non ? Si vous ne vous sentez pas capable de nous suivre, Abigail et moi, restez-là. »

Malaise, malaise. Kôta se compromettait davantage avec ses paroles douteuses. Il n'avait pas confiance en Lorenz. Il était même sur le point de le désigner comme coupable. Mais il restait Abigail. Pouvait-il gagner sa confiance à elle ?
 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptyMar 18 Déc - 15:22

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

Indépendant Légal

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Un noeud d'anxiété se tissa dans son ventre, l'agitation, le bruit, les mouvements brusques l'avaient déstabilisé. Son corps était soulevé par la peur et troué par la douleur du coup subit. Elle avait eût l'impression de se trouver, démunie, face à un homme trop prédateur pour qu'elle n'eût parée le coup. L'homme avait eût pour proie Lorenz mais s'était ravisé de le tuer, se contentant juste laisser dans son sillage une blessure au dessus de son torse. Sa gorge s'était serré, comme si elle subissait l'étreinte d'une main froide et réche. Lorenz semblait rejoindre son opinion, comme quoi, l'homme qui avait attaqué était l'assassin. Mais Kôta paraissait se détacher de ce point de vue, exprimant le sien.
Lorenz secoua violemment la tête quant à l'énonciation de sa phrase qui s'opposait à la sienne.

_ Mais...Kôta ! L'homme a tenté de nous attaquer, il nous a blessés, Abigail et moi !

La patience de l'homme s'effritait tandis que les minutes s'alourdissaient par une légère tension. Abigail capta une étrange animosité de la part de Lorenz. Elle fit un geste doucement pour garder la situation sous contrôle. La voix de Kôta s'était altérée, brisé dans son début de phrase qui fut vite avortée, qu'est-ce qu'il cherchait à dire ? Qu'est-ce que tu cherchais à expliquer, Kôta ? Elle se contenta de rester muette, s'évanouissant dans ses réflexions et se perdant dans son vide à elle. Chris était pris en otage, disparu dans une artère de la cathédrale. S'il avait été kidnappé, c'était par leur propre manque d'organisation, elle s'appuya contre un mur. Ses yeux fixaient le sol, jusqu'à distinguer une arabesque s'esquissait au sol. Une lettre : un L. Ses paupières se plissèrent pour reconnaître les courbes de la lettre, mais le pieds de Lorenz s'abattit dessus, troublant Abigail par la vivacité du coup. Elle positionna sa main près de sa côte d'où des élancements douloureux commençaient à se faire ressentir. Lorenz demeurait dans une apathique inertie, violemment heurté par la blessure.
La méfiance de Kôta s'aggrandissait, s'aiguisait, se forgeait à travers des paroles calmes, elles prenaient forme, se contorsionnaient sur le seuil des lèvres. Comme une vague qui cogne et frappe, douce mais violente à la fois. Il semblait repousser la présence de Lorenz, en lui intimant de rester ici. Le menton d'Abigail se releva, elle tenta de cerner la méfiance de Kôta, mais les mots que son cerveau lui ordonnait de dire n'aurait sûrement aucune influence sur son jugement.
_ Kôta.

Elle marqua une pause, s'humectant légèrement les lèvres. Si Lorenz était réellement un potentiel suspect, il ne fallait pas le laisser seul dans la cathédrale, il pourrait mourrir de la main de l'autre mage. Etait-ce réellement un autre mage, d'ailleurs ? Et Lorenz pouvait-il être coupable ? Abigail aimerait lui accordait le bénéfice du doute et ne pas le martellait de meurtrier tout de suite même si les légers indices véhiculés une vérité qu'elle refusait d'admettre.

_ Viens avec moi, s'il te plaît. Lorenz, reposez-vous, nous revenons dans quelques secondes ne vous inquiétez pas.
L'ambiance de la cathédrale était sombre et glacé. En amenant Kôta plus loin, Abigail avait espéré s'y échapper. Elle murmura, légèrement.

_ Regarde sur la dalle lorsque tu reviendras, une lettre en forme de L je crois, y est inscrite. (Elle marqua une pause) Kôta, on ne peut vraiment pas dire que tu es hypocrite.

Elle sourit.

_ Ta méfiance se fait ressentir dans ta façon de parler et surtont dans ton regard. Fais attention , il ne vaudrait mieux pas irriter Lorenz, surtout s'il est l'assassin. Pour faire sortir l'ours de sa tanière, il vaut mieux l'appâter avec du miel. Quand bien même si l'ours réside vraiment dans le corps de Lorenz... Kôta, je...

***

Il avait transporté le corps de Chris et l'avait emprisonné dans un cocon de glace que le garçon brisa facilement. L'homme masqué avait réfléchit, il avait sous-estimé les trois mages de Blue Pegasus, si sa mémoire était juste. Il avait eût la possibilité d'abattre Lorenz d'un coup, et faire d'une pierre deux coups avec Kôta. Néanmoins, la spontanéité d'Abigail avait entravé sa stratégie. Il avait disparut de la vision de Chris, mais était de nouveau réapparut près de lui. Le mage de Blue Pegasus possédait plus d'une seule ressource, il avait comprit que depuis le début de l'enquête, Lorenz était l'assassin. L'homme masqué salua respectueusement la justesse d'esprit du jeune garçon. Il s'avança près de lui, positionna sa main près de sa bouche.

_ Ne bouge pas, je vais te retirer le poison que tu as ingurgité. Si tu ne me laisses pas faire, tes muscles vont se paralysés et tu ne seras d'aucune utilité aux autres mages qui te servent de partenaire. Laisse-moi faire"
Il retira un liquide digéré hors de la bouche de Chris qu'il regarda.

_ Ton corps est épuré de toutes drogues, il va bientôt que tu retournes voir tes amis, Lorenz ne va pas tarder à dévoiler sa nature. Mais avant cela, il faut que j'éclaircisses un point avec toi. Ton ami, Kôta, possède en lui aussi, une aura meurtrière.

D'un mouvement, il lui dévoila qu'elle était la réelle nature de Kôta, au plus grand étonnement de Chris, bien entendu. Après cela, l'homme masqué se décalla.

_ Je suis un tueur qui me charge des assassins qui passent à travers les mailles du filet, Lorenz était ma proie et votre ami aussi. Néanmoins, je pense que je m'attelerai à une autre tâche, vous me semblez apte à... y arriver. Mais nous nous recroiserons de nouveau, sûrement.
Il lui tourna le dos, claqua des doigts et Chris se trouva dans la nouvelle dimension, quoi qu'un peu éloigné des trois autres personnes. Sans trace de l'homme masqué.

***
_ Pour attaquer, il aurait fallut nous déployer sur deux fronts pour nous occuper de Lorenz et rechercher Chris. Néanmoins, si Lorenz est vraiment l'assassin, dans ce cas-là sa quantité de ressource magique est puissante pour réussir nous la cacher.

Elle fit d'un ton plus bas.

_ Le seul moyen de l'appâter, c'est de lui faire croire qu'il a le pouvoir, je pense que c'est ça le miel qui permettra à l'ours de sortir de sa tanière.

Elle monta d'un coup le ton, espèrant que Kôta comprenne ou elle en voulait venir.

_ Kôta, c'est irresponsable de ta part ! Je peux pas y croire, surtout venant de toi ! Je te portais en mon estime, mais là, je te jure que tu es en train de chuter ! Je te jure, ça te surprendrais.
Elle fit un léger clin d'oeil, avant de revenir près de Lorenz qui restait non seulement - agréablement surprit - qu'Abigail revienne en colère, outrée sûrement par une démarche qui aurait pu la décevoir. Ce que tu ne sais pas, mon pauvre Lorenz,
c'est que tu peux foncer dans une stratégie où tu pourrais y égarer tes plumes.

(Désolée, c'est vraiment pas top. :/)



 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptyMar 25 Déc - 15:57

Daryan C. Illunar
Daryan C. Illunar

[M] Weer Lopen

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La lettre de sang posée, je continuais à écouter les quelques conversations. Je sentais l’atmosphère lourd qui commençait à se poser autour des trois personnes, le doute volait et se posait sur les lèvres douces de chacune d'entre elles.
Alors que je frappais la tête sur le pilier à cause de mon manque de magie qui commençait à se faire ressentir, le trou noir de tout à l'heure dans lequel était sorti l'homme masqué réapparu devant moi. A peine le temps de plaquer ma paume contre le sol et d'essayer de me lever qu'une main en sortit et m'attrapa par le cou pour m'envoyer dans le dimension que je venais de quitter ; et j'attérissais sur le dos, roulant à terre.

« Ne bouge pas, je vais te retirer le poison que tu as ingurgité. Si tu ne me laisses pas faire, tes muscles vont se paralysés et tu ne seras d'aucune utilité aux autres mages qui te servent de partenaire. Laisse-moi faire.
Je suis un tueur qui me charge des assassins qui passent à travers les mailles du filet, Lorenz était ma proie et votre ami aussi. Néanmoins, je pense que je m’attellerai à une autre tâche, vous me semblez apte à... y arriver. Mais nous nous recroiserons de nouveau, sûrement. »

Mon ami ? Il ne semblait pas parler d'Abigail puisqu'elle n'a pas été blessée directement mais en défendant Kôta... D'ailleurs, tout à l'heure, quand j'ai utilisé la lentille magique pour scanner les émanations de magie, il me semblait bien que la magie autour du mage de Blue Pegasus me semblait bizarre, mais pourtant pas si maléfique que ça...
Sous ces révélations, l'homme masqué s'évaporait, laissant derrière lui le trou noir que je devais emprunter pour sortir, mais un moment de réflexion se devait d'être créé. On nous donnait pour mission d'en finir avec Lorenz et ce Kôta... Tuer ? Non, les envoyer chez les autorités devrait suffir. Par contre, Kôta... Il était bien à la guilde, nous sommes partis tous les trois en même temps, Bob n'avait rien dit à son sujet, et aucun moment de notre voyage n'a permis d'échanger deux êtres. Et dire que je prenais l'homme masqué pour une invocation de Lorenz alors qu'il n'était là que pour m'aider. Et pour me complimenter par dessus tout.

Je me relevais doucement pour revenir dans la dimension de la cathédrale où je retombais derrière un pilier au moment où des cris se faisaient entendre dans la cathédrale. Lesquels ? Bonne question... Ceux de mes deux coéquipiers. Ils se disputaient. Comédie parce qu'ils avaient comprit le manège de Lorenz ou véritable dispute ?
Je me déplaçai pour aller jusqu'au mur près de ma position. Paume contre la pierre, je fermais les yeux et y enferma toute la magie qui me restait. Un cercle bleu se dessina petit à petit sur le mur, et je l'abandonnais en me montrant au groupe des trois personnes. Tous choqués je l'imagine. Et je riais.

« Aller Lorenz, balance nous tout. Ce que tu as fait, comment, ton vrai nom. Et pourquoi pas te balancer toi-même en prison qu'on finisse vite fait. »

Il faisait mine de ne rien comprendre devant les autres, la mine déplorée, tournant la tête entre mon visage et celui de mes deux coéquipiers.

« Je suis un mage qui arrive à voir les émanations de magie. Dès que tu as ouvert les portes de la cathédrale, tu étais déjà le plus grand suspect que je n'avais jamais vu. Par contre, la prochaine fois, essaye de supprimer la magie que tu as laissé lors de ton meurtre, pour que quelqu'un d'intelligent ne puisse pas la comparer à la tienne. »

Je regardais Kôta. Il savait de quoi je parlais. Il l'avait vu, lui aussi, cette aura qui entourait ce criminel à la crédibilité zéro. Et moi, je le voyais grincer des dents, ce fou à l'aura sombre.
Il baissa la tête et son ombre se détacha de son corps pour former une épée. Sa vitesse était terrifiante : il frappa Abigail près de l'épaule d'un coup.


« Jet ! »

Le mur où se trouvait le cercle magique devant nous trembla. Quelques cailloux s’effritèrent, et je tombais sur le genoux par un manque de magie énorme. Là, tombant à terre, c'est un torrent d'eau immense qui sortit du mur pour charger Lorenz d'un coup énorme. Comme l'homme masque : il finissait contre le mur. Il était fort, il n'allait pas en rester là. Le reste, c'est pour vous deux.


Spoiler:
 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptyMer 16 Jan - 16:23

Hirata Kôta
Hirata Kôta

Silver Sword

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Abigail avait été réceptrice au message implicite de Kôta. Elle avait regardé, d'un œil soucieux, Lorenz, puis elle avait emmené l'autre garçon à part. Ils se retrouvaient, à nouveau, qu'à deux, et elle lui fit part des éléments qu'elle avait trouvé. Ils n'osaient pas trop désigner Lorenz comme étant le meurtrier. Au fond d'eux, peut-être en étaient-ils de plus en plus convaincus. Mais à haute voix, ce n'était qu'une hypothèse. Comme s'ils ne voulaient pas que cette idée devienne réelle en la prononçant, comme s'ils voulaient qu'elle reste sous forme brumeuse dans leur esprits, là où les rêves illusoires règnent.

« Le seul moyen de l'appâter, c'est de lui faire croire qu'il a le pouvoir, je pense que c'est ça le miel qui permettra à l'ours de sortir de sa tanière. »

Kôta hocha la tête. Il n'avait pas parlé, écoutant les paroles d'Abigail sans sourciller. Il en était même fier, de voir qu'elle avait une capacité de déduction assez intéressante, du moins pour se sortir des situations embarrassantes, ou alors, pour découvrir la vérité. Le garçon sût que leur plan allait marcher, il s'attendait même à voir la vérité éclater et Lorenz désigné meurtrier, mais encore une fois, il ne le prononça pas. Il restait peut-être une chance qu'il ne le soit pas, après tout. Et aussi, il avait le droit à un minimum de répit. Si la vérité éclate à son sujet, il ne pourra pas faire marche arrière. Sa vie ne sera plus un long fleuve tranquille, mais un torrent bouillant et déchainé où on se noie plus difficilement qu'on ne le croit, buvant la tasse amère chaque seconde. Lorenz, assassin ou non, avait le droit de profiter des derniers instants de libertés de sa vie.

« Kôta, c'est irresponsable de ta part ! Je peux pas y croire, surtout venant de toi ! Je te portais en mon estime, mais là, je te jure que tu es en train de chuter ! Je te jure, ça te surprendrais. »

Kôta, au début brusqué, compris soudainement le plan d'Abigail et lui répondit par un sourire. Elle lui adressa un clin d'oeil d'encouragement, et ils revinrent vers Lorenz. Ce dernier, ayant évidemment entendu ce qui s'était tramé, du moins la partie qu'il devait entendre, affichait une mine grisée, comme s'il se prêtait à l'atmosphère qu'il avait ressentit, faignant faussement de ne pas être au courant de ce qu'il venait de se passer. Il adressa un regard compatissant à Abigail, puis il se tourna vers Kôta et lui envoya un sourire glacial, satisfait. Kôta se contenta de baisser les yeux, réussissant presque à rougir. Il s'en surprit lui-même, découvrant que quand les situations l'exigeaient, il pouvait réussir des choses naturelles qui ne l'étaient pas pour lui. Lorenz reprenait l'ascendant. Bientôt, sans doute -du moins, s'il était l'assassin-, il allait vouloir manipuler Abigail pour la faire se retourner complètement contre Kôta. S'il était l'assassin, il allait disloquer leur petit groupe pour mieux les dévorer un à un. Kota réprima un frisson. Ce n'était pas qu'il n'était pas habitué à tant de violence ou de sadisme. C'est que de le voir de manière concrète, de voir les rouages s'amenuiser petit-à-petit en direct, celà lui flanqua une sacrée frousse. Après tout, ils étaient tous à la merci de l'assassin.

Puis une voix se fit entendre.

« Aller Lorenz, balance nous tout. Ce que tu as fait, comment, ton vrai nom. Et pourquoi pas te balancer toi-même en prison qu'on finisse vite fait. Je suis un mage qui arrive à voir les émanations de magie. Dès que tu as ouvert les portes de la cathédrale, tu étais déjà le plus grand suspect que je n'avais jamais vu. Par contre, la prochaine fois, essaye de supprimer la magie que tu as laissé lors de ton meurtre, pour que quelqu'un d'intelligent ne puisse pas la comparer à la tienne. »

Kôta tilta; alors c'était ça, qu'il avait vu, l'espace de quelques instants ? L'ombre menaçante qui planait sur la scène du crime était donc due à Chris qui l'avait mit sur la piste. Kôta afficha un sourire à son camarade quand il croisa son regard. Un sourire qui le félicitait d'avoir parfaitement joué le rôle de l'innocent pour finalement prendre au piège l'assassin. Sur ce coup, il avait largement prit de court toutes les tactiques d'Abi ou de Kôta.

Lorenz, au début, ne réagit pas. Comme s'il attendait qu'Abigail ou Kôta réagisse à sa place, disant que c'était impossible. Mais personne ne bougea, personne ne dévia son regard grave de l'assassin planté au milieu du cercle qu'ils formaient, tous les trois, autour de lui. Il grinça des dents, puis activa un sort, faisant apparaître une épée. Et il s'attaqua à Abigail, mais fut presque immédiatement attaqué par un torrent d'eau glacée qui le projeta jusqu'à un mur derrière lui. Chris attaquait avec force, et Kôta, en voyant l'attaque aquatique, frissonna légèrement, comme s'il ressentait la douleur que Lorenz devait ressentir. Mais malgré l'attaque de Chris, l'homme se releva. Kôta alla à sa rencontre, vibrant par des émotions trop fortes. Il voulait faire mal à l'homme qu'il avait devant lui. Vraiment mal.

Il sortit deux poignards de ses poches, et s'approcha docilement, sur la pointe des pieds. Lorenz, amusé de voir des armes si simplettes, reprit sa longue épée et attaqua de face. Là, Kôta, dans une pirouette remarquable - qu'il n'avait sans doute jamais faite avant - évita l'attaque et trancha de ses deux lames le bras de Lorenz qui présentait son épée. Lorenz lâcha son arme en même temps qu'un filet de sang gicla. Kôta continua et voulut poignarder l'homme directement dans le ventre, mais son geste fut soudain stoppé par... par rien du tout. Son bras était immobile, incapable de bouger dans le vide. Et pourtant, il se rendit compte, trop tard, que Lorenz avait usé d'un sort : il piétinait d'un de ses pieds l'ombre du bras de Kôta, et Kôta était comme bloqué par ce pied. L'homme administra un crochet à la mâchoire de Kôta qui tomba à la renverse, lâchant ses armes. Il fut rattrapé au vol et l'homme, se baissant pour récupérer un poignard, le pointa sous la gorge de Kôta et se retourna vers Chris et Abigail.

« Très bien. Un seul geste et votre copain crève.»

Kôta déglutit, sentant sa pomme d’Adam frôler la lame de sa propre arme. Il regarda tour à tour Chris, puis Abigail, puis il ferma les yeux.
 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptyMer 20 Fév - 20:54

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

Indépendant Légal

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Etonnement.
Ca fait s'étire, ça s'hérissedans son muscle cardiaque. Ca s'étonne, ça s'étole puis ça détonne. Elle avait les yeux qui piques, la bouche arride et les mots émit restaient murés dans un silence méfiant. Après plusieurs tentative pour prendre la parole ponctuée de silence, Abigail avait choisit le silence, elle analysait. La venue de Chris n'était pas prévue. La vérité explosait contre les murs de la cathédrale, ça s'englobait en eux. Puis elle tourna, elle pivota, elle fixa Lorenz.

Petit enfoiré.

Elle fixa, elle fixa et elle se perdit dans les yeux charboneux violent mécontent de Lorenz. Puis elle se sentit chamboulée, elle avait peur de ses yeux violents de ses yeux hautains de ses orbites méchantes. Elle avait peur de ses mains longues, de son corps long, de ses yeux violents, de tout ce qui suintait au travers de sa chair. C'était mauvais. Elle n'aimait pas parce que Lorenz était glacial, sa chaleur chaleureuse s'était dissipée au fur et à mesure que Chris relatait son accusation et la confirmait. Elle fixa d'ailleurs Chris, incrédule. Comment avait-il compris tout ça, qui était la personne qui l'avait soit disant enlevé? Un complice, quelqu'un de factice ?

L'illogique l'effrayait, les choses qui ne prenaient pas un itinéraire qu'elle avait envisagé l'intimidait. Elle s'appliqua à oublier les détails. Elle devait songer à Lorenz. La colère avait tremblé dans le corps de Lorenz, qui dans un geste puissant envoya une valve d'ombre qui entailla l'épaule d'Abigail. Ca l'avait touché d'un geste sec, si bien qu'elle esquissa une grimace avant d'aggriper sa blessure. Une entaille, évalua t-elle instantanément, violente mais impuissante pour ne pas qu'elle se batte.

Attaque violente pour intimider principalement l'adversaire.

Chris avait déclenché un sortilège puissante, qui dans un violent torrent s'engouffra contre Lorenz qui s'éclata contre le mur, faisant trembler d'horrreur les murs de la cathédrale. Abigail accourut vers Chris, tandis que Kôta s'écartait pour commencer un échange violent avec Lorenz. Chris paraissait extenuée, la drogue qu'il avait ingurgité avait anihilée, supprimée sa force. Elle saisit un bout de Chris pour le maintenir debout. Elle l'avait aggripée aux côtés et l'avait un peu reculé du combat pour ne pas qu'il soit touché.

_ Il faudra que tu m'expliques comment tu as fais pour découvrir tout ça. Ca va aller ?

Elle l'avait relâché pour qu'il s'adosse contre le mur de la cathédrale. Elle entendit un bruit sourd derrière elle, Kôta venait d'être attrapé, la lame près du cou, prête à être allégrement plantée dans sa chair.

Merde.

Abigail s'appliqua à regarder la position de Lorenz. Sûr de lui, il pouvait le tuer.

_ Levez les mains. Tous les deux. Un faux mouvement, et le sang de votre copain brillera sur le pavé.

Abigail baissa les yeux, Chris aussi. Ils levèrent les mains tous les deux, Lorenz ordonna qu'ils s'agenouillent. Ils s'agenouillèrent. Lorenz sourit tandis que son étreinte se vérouillé autour de Kôta. Il allait le trancher sous les yeux impuissants des gens de sa guilde. Le regard d'Abigail jongla entre Kôta, l'assassin, Chris. Elle posa ses mains au sol, elle se mit en position de course. Ferma les paupières un instant.

Tu peux essayer de le faire.

D'un coup, un halo vert scintilla au niveau de ses chevilles et elle s'élança à travers l'église. Ses jambes se mouvèrent à une vitesse folle, déraisonnée, en quelques secondes à peine, elle franchissait dévorait consummait les mètres qui la séparaient de Lorenz. La vitesse était si rapide et incontrôlée que l'impact ferait sûrement mal. Lorenz leva le bras pour abattre Kôta. Grimace. Abigail tendit les bras vers Kôta et prit un élan pour sauter et le saisir avant que sa gorge soit tranchée. Elle réussit à attraper la carcasse de Kôta dans ses bras, le couteau lui embrassa le bout du cou, tandis qu'elle accélerait. Il allait peut-être avoir une légère blessure du à la pression, elle ressera ses bras autour de lui tandis qu'ils roulaient tout les deux au sol.

Elle relâcha son étreinte, vu la vitesse Kôta roulerait sûrement encore au sol. Abigail reprit contrôle de ses mouvements et se releva avant de se ruer une nouvelle fois sur Lorenz. De là Lorenz se prépara, Abigail envoya des coups de poings que Lorenz esquiva aisément. Avec un bras amputé, elle avait néanmoins l'avantage. Lorenz étirait des sourires glacials.

_ Alors, alors, j'imaginais pas que tu pouvais avoir une quelquonque once d' animosité. Tu caches bien ton jeu petite.

Elle se stoppa brusquement, énervée, agacée.
Son poing se serra, trembla.
Sa gorge s'étira, sa voix s'érita.

_ Co...comment as-tu pu avoir... l'idée de tuer...

Elle releva la tête, les sourcils froncés.

_ Ton propre frère ?!

Le rire de Lorenz se brisa comme un éclat de verre, car le poing d'Abigail venait d'embrasser violemment sa joue. Il glissa en arrière sur plusieurs mètres tandis qu'Abigail l'harcelait de nouveaux coups de poings, énervée, incontrôlée, violente. Lorenz restait néanmoins un assassin, méchant et aussi violent. Il parvint à parer son poing avec la paume de sa main.

_ Qu'est-ce que vous pouvez, comprendre, vous ? Vous n'êtes que des enfants pathétiques et inaptes à comprendre. Blue Pegasus, une guilde ? Un réfugié à crétins, ouais. Dégage de mon chemin, gamine.

Et il sortit une nouvelle vague d'ombre qui s'abattit sur Abigail. Ses jambes se plièrent sous les impacts sanglantes des attaques de Lorenz qui lui maintenait de nouveau le poing et lui tordait le poignet. Mal, ça faisait mal.

_ Tu es la dernière que je voulais tuer, petite.

Et un craquement rugit dans la cathédrale.
Un cri se fit entendre.
Le poignet d'Abigail venait d'être brisé, et expulsé contre un mur.
Des fissures marquaient l'impact. Mal. Ca faisait mal. Elle glissa le long du mur et tomba allongée sur le côté.

***

Les épaules de Lorenz tréssautèrent, un silence ponctué de gloussements. Il se tourna faceà Chris, et Kôta, la tête penchée sur le côté, euphorique. La souffrance faisait pulser ses artères, vibrait son coeur et diffusait une sensation de béatitude dans son encéphale. Ca faisait drôle à voir - un peu stupide aussi.

Il s'avança en titubant vers Kôta.

_ Toi, je voulais que ça soit toi le premier que je bute. Ensuite ton pote.

Il explosa de rire.

_ En fait, vous que vous m'avez fait marrer je vais vous expliquer un truc. J'ai tué mon frère parce que ce petit con a refusé de me verser de l'argent, j'étais accroc à l'argent, à ses trucs à gratter. C'est pas ma faute... il avait décidé de m'abandonner financièrement. Je refusais et refuse toujours qu'il m'abandonne. Il avait pas le droit, j'étais son frère ainé. Il avait pas l'droit ! - sa voix s'accentua sur sa dernière phrase -

Il pleura.

_ Qu'est-ce que vous pouvez comprendre, hein - hein ?! J'étais son frère ainé, quand nos parents sont morts, je me suis occupé de lui. Et vu mon envie de jeux, des pertes d'argent, il voulait m'abandonner ? Alors du coup...du coup...

Il se pencha, sur le temps de la confidence.

_ Je l'ai tué.

Il explosa de nouveau de rire, ça faisait gonfler ses poumons très fort et faisait tressauter ses abdominaux. Ca faisait du bien.

_ Je l'ai tué!

Ca résonnait. Sa folie s'injectait dans son cerveau et il perdait ses principes humains et devenait un primate. Il regardait Chris et Kôta avec un sourire angoissant, étouffant, opressant. Il allait vous tuer. C'est alors avec une puissance colossale qui se jeta sur Kôta, prêt à l'étrangler.

***

Chris était appuyé, erinté contre la façade. Il avait assisté impuissant à l'effondrement et la violence que Lorenz débordait en tentant d'étrangler Kôta. Une étrange aura s'échappait de son corps et de ses muscles épuisés. Une chaleur qui le prenait au ventre, qui lui possédait les membres. Elle scintillait, s'éteignait, se reprenait, scintillait, s'éteignait à nouveau et s'allumait.

Son regard s'égara, incompréhensibl e à cette nouvelle force qui se diffusait dans ses veines. Il tourna la tête, et remarqua qu'Abigail allongée au sol avait la même aura. Il s'avança vers elle et la tira à lui. Il lui tapota la joue pour qu'elle reprenne ses esprits, lorsqu'elle ouvrit les paupières. Ils se regardèrent et hochèrent la tête. Ils se relevèrent, comblés d'unen ouvelle puissance. Ils se prirent la main, Lorenz se tourna vers eux, étonné.

_ Bordel de mer -

Il n'eût pas le temps de terminer sa phrase que Chris et Abigail pointèrent de leurs mains l'assassin.

_ Unisson-raid.

Deux jets d'eau sortirent de la paume de main des deux mages, les jets d'eau couronnés d'une flamme verte rentrèrent en fusion et une espèce d'arme à feu énorme en sortirent. Chris tenait l'arme, visa Lorenz qui se mit à courir hors de la cathédrale pour s'enfuir. Une immense boule d'eau s'en échappa, la puissance d'eau de Chris, la rapidité d'Abigail venaient de fusionner pour donner naissance à cette arme.

Lorenz fut happé par l'immense boule d'eau et s'écrasa de nouveau contre le mur. Il serra la mâchoire sous la pression de l'eau et perdit instantanément connaissance. Après cette union de magie, Chris et Abigail tombèrent assis, complétement épuisés. Le corps de Lorenz gisait plus loin, insconscient. Mais Chris n'était pas satisfait, un autre détail le rendait soupçonneux : Kôta. Tout simplement parce que Kôta n'était pas Kôta. Quelqu'un d'autre. Il se releva en tentant de retrouver son souffle.

_ Maintenant qu'on a trouvé Lorenz, y'a un truc qu'il faut que j'te dises. Parce qu'en réalité, lorsque j'ai mis mes pupilles magiques au début, un truc s'échappait aussi de toi, Kôta. Enfin, j'veux dire, si t'es réellement Kôta...

(désolée pour le retard, en espèrant que tout vous conviendra. La réponse de Chris est incluse dans ce post ! \o )

 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptyDim 24 Fév - 16:35

Jiro Yu
Jiro Yu

Eagle's Claw

Click

L'aigle nageait dans les courants d'airs. Ses ailes dépliées le faisaient virevolter de haut en bas, sa tête piquait vers l'horizon, son corps balloté par les puissantes rafales nocturnes. Les voyages la nuit se font plus fréquents pour Kôta, qui s'évade en se transformant, qui oublie en écartant ses ailes. Son quotidien est morne mais il a heureusement comprit qu'il fallait prendre le problème à la source : lui-même. Il nageait, et il se lavait de tout péché. Un bol d'air pur, une union des plus fortes avec la nature, de quoi se faire pardonner un peu, et repartir d'un bon pied le lendemain. Dejà, les premiers rayons chaleureux du soleil pointaient sur la cime des arbres les plus hauts. Il allait devoir rentrer à la guilde, et rapidement, histoire de dormir quelques minutes avant d'entamer une nouvelle journée.

Son réveil fut difficile; il venait à peine de fermer les yeux qu'il eut l'impression de devoir les rouvrir. L'agitation dans la guilde commençait à se faire entendre malgré l'heure matinale, et il se résolut à se lever. Il descendit, dit bonjour aux personnes présentes, et demanda au bar un chocolat chaud. Pour ne pas devenir fou avec tout ce bruit -il avait besoin de silence, le matin, surtout au réveil- il sortit dehors, et fit le tour du parc, ses deux mains entourant sa tasse brulante.

Il entendit soudain le grillage grincer. Il se tourna vers le portail, et vit un silhouette s'avancer le long du chemin. Une silhouette encapuchonnée. Elle s'approcha cependant de Kôta, sans intention... mauvaise. (Kôta se demanda si mauvais était un mot juste pour caractériser cet homme. Quand il se disait qu'il ne semblait pas mauvais, un picotement lui grattait l'estomac, comme quand il mentait. Quand il se disait qu'il semblait mauvais, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une quelconque peine, comme s'il accusait cet homme qui ne semblait pas... responsable de son étrange aura). Kôta l'accueillit avec le sourire, en buvant une gorgée de chocolat.

« Bonjour, je suis Hirata Kôta, vous venez demander l'aide de Blue Pegasus pour un quelconque problème ?
_ Un problème...? Non, je... je ne crois pas que ce soit un problème.
_ Si vous voulez discuter avec le Maitre Bob, continuez jusqu'au bâtiment principal, il sera surement en train de manger, sa gym matinale a du se terminer. Vous voulez-que je vous y accompagne ? Je remonte me coucher, j'ai passé une nuit blanche. Ahah, ne vous inquiétez pas, tous les mages ne sont pas comme moi ici !
_ Merci de votre aide... J'attends seulement quelqu'un.
_ Très bien, dans ce cas, je vous souhaite une bonne journée ! »

Kôta, en retournant vers la guilde, se retourna une nouvelle fois vers l'inconnu à la capuche, et s'aperçut qu'il avait disparu. Il se dit qu'il ne devrait pas être aussi enthousiaste avec les inconnus. Il lui avait parlé de sa vie, et l'homme n'en avait rien à faire, sans aucun doute. Un jour, à être trop communicatif et bavard, tout celà lui retombera dessus. Vraiment.


L'homme à la capuche attendit quelques temps dans le parc, caché derrière des arbres, avant de s'assurer que le jeune homme qu'il venait de rencontrer dû être arrivé jusqu'à son lit. Il avait eu de la chance, et il avait trouvé un mage, seul, qui s'était présenté. L'homme utilisa sa magie et, au bout d'une demi-heure, fut intégralement transformé physiquement. Il abandonna la capuche, et se remarqua dans un miroir. Oui, il était le sosie même de cet Hirata Kôta. Fier de sa nouvelle apparence, il s'avança vers la guilde, respira un bon coup, et entra. Des têtes se tournèrent vers lui et lui sourirent. Il essaya de sourire comme le garçon le faisait. Visiblement, personne n'était étonné de son arrivée ici, donc il pouvait continuer à se comporter comme s'il avait été le seul et l'unique Kôta. Il tourna sur lui-même, et ne trouva pas la personne qu'il était venu voir. Il décida donc de monter à l'étage, traversa quelques couloirs sans oser ouvrir les portes, et redescendit dans la pièce principale. Il entendit alors qu'on l’appelait. Il se tourna et vit une silhouette petite et rondouillette s'avancer vers lui. L'homme l'entraina à l'écart et lui parla.

« J'espérais te voir de si bon matin... Et je m'excuse d'ores et déjà pour ce que je vais te dire, mais je vais avoir besoin de ton aide au nom de toute la guilde. Un membre a été tué. Je sais qu'en ce moment, tu as besoin de te ressaisir, nous en avons déjà parlé, mais si il y a une chose qui est restée concrète depuis ton arrivée ici, c'est bien ton amour pour la guilde. Et je veux que tu en témoignes, encore une fois, en réparant l'affront qu'on nous a causé. L'assassin est introuvable, mais nous, nous sommes capable de le trouver. On ne pourra honorer la mémoire de notre frère tombé sans cet homme derrière les barreaux. Je t'assigne donc cette mission, Kôta. Tu seras accompagné de Chris Tsukiyo, un petit brun qui ne passe pas énormément de temps ici mais qui a représenté notre guilde au Festival, et de... d'Abigail. »

Kôta eu un frisson d'excitation. Il avait eu peur, au début, d'être embarqué malgré lui dans quelque chose qu'il voulait à tout prix éviter. Mais c'était un don du ciel qui se présentait : on lui offrait Abigail, la personne qu'il était venue voir, et par la même occasion, le jeune Chris, qu'il avait rencontré la veille du festival. Et ils allaient partir en missions, à l'écart de toute autre personne, tous les trois. Chris, Abigail, et lui, sous l'apparence de ce jeune Kôta...

... Jiro Yu, le Marionnettiste aux Cent Visages.

*

« Maintenant qu'on a trouvé Lorenz, y'a un truc qu'il faut que j'te dises. Parce qu'en réalité, lorsque j'ai mis mes pupilles magiques au début, un truc s'échappait aussi de toi, Kôta. Enfin, j'veux dire, si t'es réellement Kôta... »

Kôta se massait le cou, chassant du revers de la main la trace de sang qui s'était étalée jusqu'au col de son gilet, et se figea directement en entendant Chris parler. Il se souvint du pouvoir étrange qui l'avait habité pendant quelques instants, quand il avait eu la confirmation que Lorenz était l'assassin... C'était Chris, à l'origine de ça; et avec cette même faculté, Chris l'avait démasqué. Sa couverture était tombée à l'eau, et ça, il ne l'avait pas du tout prévu. Son sang se stoppait dans ses veines, et ses yeux, légèrement écarquillés par la surprises, ne purent s'empêcher de fixer les deux silhouettes exténuées par le combat avec appréhension.

Appréhension de la suite des évènements. S'il était venu jusqu'à Blue Pegasus, c'était parce qu'à ce moment de son périple, il jugeait bon de savoir ce qu'était devenue Abigail, celle qu'il avait tenté de briser sans raison. On l'avait payé pour ce travail, oui, mais il avait lui même faillit être brisé face à elle. Comme si elle agissait comme un miroir, comme si elle avait renvoyé chacune de ses attaques psychologiques sur lui-même. Il pensait, aujourd'hui, avoir compris les raisons de ce trouble. Quand il répondait à des avis de missions, il y avait toujours une raison, derrière ceux-ci. Tuer un tueur, tuer un violeur, tuer un humain des plus violents. Il n'avait pas de justice propre à lui-même, il se contentait d'obéir seulement aux ordres. Mais face à Abigail, le "Fais-lui mal", sans raison valable, l'avait déconcerté. Parce que le valable était son excuse jusqu'à présent, mais pouvait-il affirmer qu'être tueur était une raison valable pour être tué ? Non, il ne pouvait pas l'affirmer. Mais ce dont il était sûr, c'était qu'Abigail, elle, ne méritait aucunement ça. D'où son trouble, son dégout de lui-même, sa tentative de suicide ratée et son désir...

... d'expier ses crimes passés non-valables.

Et peut-être que l'expiation devait s'accompagner du jugement et de la punition. Car en voulant revoir Abigail, pour savoir si elle allait mieux et s'excuser ainsi, à distance, de sa conduite, il ne pensait pas en venir jusque là. Mais, après tout, il n'avait fait qu'écouter sa raison, et c'était sa raison, donc lui-même, qui l'avait amené à ce point. Il ne pouvait s'en prendre qu'à sa personne, et c'était peut-être une bonne chose, alors, d'être le seul à être jugé.

« Je ne vais pas continuer à mentir encore longtemps. Comme vous l'avez compris, je ne suis pas Hirata Kôta. J'ai usurpé son identité pour... (dit la vérité, Jiro.) ... pour espionner Abigail. Je vais vous montrer ma véritable apparence, maintenant. Vous allez être surpris de voir que vous connaissez tous deux mon visage. Je vous demanderais juste de ne pas tenter de choses désespérées. Je suis tout à vous, et je ne vous ferais pas de mal, malgré ce que vous pourriez penser. »

Il inspira un bon coup, et sortit de sa poche un caramel. Il croqua dedans, ce qui annula le sort de Sayuki. Lentement, son corps se changea. Ses cheveux poussèrent, lisses. Son visage se tendit. Ses membres s'allongèrent. Il releva la tête, totalement redevenu lui-même, vers les deux autres personnes.

« Abigail, je suis ton médecin. Chris, je suis l'assassin que tu as combattu. Je... je tiens seulement à vous remercier de m'avoir sauvé face à Lorenz, et... »

Sa voix se perdit. Il était totalement désemparé, et attendit qu'ils réagissent avant de savoir quelle conduite adopter.
 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptySam 9 Mar - 22:18

Daryan C. Illunar
Daryan C. Illunar

[M] Weer Lopen

Click


Une grande scène venait de se passer et je ne comprenais toujours pas. Lorenz était visiblement à terre. J’étais tombé sur les fesses, assis, les jambes croisées, les genoux complètement à l’opposés de l’autre, les mains jointes posées sur le trou formé formant un seul et même poing, le visage critique, la bouche de travers, j’avais la tête d’un idiot qui comprenait à la fois la moitié de la chose et bien plus que ça : j’étais exaspéré.

Kôta – ou plutôt le métamorphe devant moi – se leva doucement, se plaignant avec une légère épine sur le sourire. Celle-ci avait pointé du mauvais côté lorsque mes mots lui brisèrent la tranquillité de ses oreilles mais surtout de ses émotions. Qui était-il exactement ? Je sentais son poul s’accélérer, son cou se serer, ses veines dégénérer, sa gorge déglutir, ses yeux se figer : la surprise émanait de lui autant que la chaleur d’un corps en plein hiver.
Toujours les jambes croisées, je les poussais d’une impatience nerveuse pour les frapper contre le sol des deux côtés : j’attendais.
Sa bouche s’ouvrit doucement, hésitante à donner ce qu’elle savait. Et puis il parla. Je restais là, essayant de comprendre ce qu’il voulait, ce qu’il était, pourquoi il avait fait tout ça. Mais pourquoi réfléchir avant tout ? Il expliquait. Tout. Il disait. Tout. Il parlait. De tout. Ses lèvres s’entrechoquaient à chaque syllabe prononcée correctement, mon corps échappait un rire nerveux. Il plongea sa main dans une de ses poches pour en sortir une sorte de caramel. Ma langue s’écrasait contre ma lèvre inférieure et j’avalais ma salive. J’avais faim dans un moment comme celui-ci.
Sa transformation m’étonnait. Ou plutôt m’épatait. Sa tête tomba, ses cheveux revenaient en arrière et retombaient plus épais, plus nombreux, tel un chignon qui s’écrasait sur son crâne puis dans l’air. Sa couverture était tombée à l’eau (AHAH ! Jeu de mot).

« Abigail, je suis ton médecin. Chris, je suis l'assassin que tu as combattu. Je... je tiens seulement à vous remercier de m'avoir sauvé face à Lorenz, et... »

Mhhh… Je devais réagir maintenant n’est-ce pas ? J’hésitai effectivement entre deux choses. La première était normale. La deuxième était extrême. Une personne normale aurait trouvé la première extrême et la deuxième normale. Oui, le contraire. Mais je ne suis pas une personne normale. Ma décision avait toujours raison. Et j’avais décidé de l’accepter, de lui obéir, de l’écouter, de l’embrasser. Je me levais, tête baissée, exaspéré, pitié en moi pour lui, je m’avançais, et mon poing vint embrasser sa joue. Rouge. Il allait être rouge. Comme son habit. J’avais vu de quoi il était capable. Je l’avais vu encore une fois aujourd’hui. Il me faisait pitié. Pourquoi ? Ce poing, c’était la toute première décision, la deuxième chose : l’action normale.

« De rien. »

Et la deuxième chose, la deuxième décision, l’action extrême arrivait. Je me retournais, plia mes genoux pour que mon bras, tombant, passait à la hauteur de la main de la jeune femme de Blue Pegasus, et lui agrippa la main.
Je la regardais doucement de haut, lui montrant la grande porte pour sortir, lui laissant le choix de dire quelque chose ou de s’éclipser.


Spoiler:
 MessageSujet: Re: quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta   quand les fleurs un jour éclosent, parfois elles explosent ▬ Chris, Kôta - Page 2 EmptyDim 17 Mar - 16:32

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

Indépendant Légal

Click



Ca grondait.
Sous ta peau, sous tes yeux, sous tes ongles fânés. Sous ton corps, ça pulsait, ça se violentait.

Ca grondait.

Abigail, plus désarmée que jamais, venait d'assister lointainement à l'effondrement de Jiro. Sans un geste, sans une parole de colère ni de chagrin, sans être inapte à prononcer quoi que ce soit, elle faisait face à Chris et Jiro, privée de parole sans pour autant se détourner. Ca tonnait dans son corps, ça lui agressait les tempes, ça lui tortillait le ventre.

_ Mon médecin...

Abigail et ses mots tardifs, à la locution étrangère, comme si tout trottait dans une réminescence lointaine et inssaissisable. Surtout inssaisissable. Jiro ou le bourreau de son présent meurtri. Ses cheveux était d'un noir inaltérable et ses yeux aussi ternes qu'une pierre de jiais. Sa métamorphose renforça son silence, si bien que ses iris se posèrent sur Chris. La spontanéité de son geste ne l'étonna guère. Le poing fusa, comme un ultimateum géant, avant de s'écraser lourdement sur la joue de l'imposteur.
Des idées lui explosèrent au visage, des embryons, des hypothèses. Pourquoi avait-il au début cherché à la couper du monde en lui imposant l'exil, pourquoi tout ça, pourquoi tu lui as fais mal, Jiro ?

Abigail fixait Jiro avec ses yeux d'enfants qui avaient germés trop vite, il était ce mystère qu'elle ne résoudrait jamais. Elle ne comprenait pas la démarche de ses actions pour la rejoindre pour réclamer une sorte de repentance. Comme s'il se sentirait soulagé qu'on lui accorde. Chris avait répondu d'une manière on ne peut plus violente. Mais Abigail comprenait sa réaction, si bien qu'elle se leva en maintenant son poignet broyé.

Chris s'avança vers elle et lui effleura les doigts, comme pour lui indiquer une direction. Fuir, sans rien dire, étreinte par un mutisme et un silence, ou alors exploser. Et que tout gronde. Mais Abigail n'était plus d'humeur à quémander le conflit ou quoi que ce soit. Elle ne pourrait sûrement pas pardonner Jiro, mais elle pouvait agir pour lui offrir ce qu'il désirait.

La repentance.

Elle quitta la protection de Chris pour se déplacer face à Jiro. Elle regardait son visage, déformé par une douleur sourde, le pincement gêné de ses narines. Une de ses mains se tendit et lui caressa la joue. Elle ne le quitta pas des yeux et sa main encore apte à toucher quoi que ce soit lui saisit une main. De là, ses paupières se fermèrent pendant quelques secondes.

_ C'est chaud.

Elle rouvrit les yeux et lui sourit tristement.

_ Tes mains sont plus chaudes et plus chaleureuses que la dernière fois.

Elle affichait un détachement poli, sans que rien ne trahisse sa pensée ou ses sentiments. Elle était si bien dans son indifférence, mais Jiro l'effrayait parce qu'elle ne se sentait plus en sécurité, il l'avait jeté dans la boue, ses paroles l'avaient transpercés, il l'avait éloigné.

_ J'ignore qu'elles ont été tes motivations, lors de notre première rencontre. Mais je sais qu'elles ont été guidées par quelqu'un et je pense savoir son identité. Je ne peux alors pas te blâmer si quelque chose t'a influencé pour agir comme ça...
Néanmoins...


Ca grondait.

_ Je te pardonne, Jiro.

C'était un souffle inaudible. Elle lui tourna le dos et s'avança vers Chris

_ Néanmoins, fais attention à ce qu'à l'avenir, elles ne deviennent plus froide.

Ses yeux se fermèrent, elle saisit la main de Chris avant de s'éloigner. Dehors, une milice du conseil s'était avancé, avertit par les bruits sourds qui avaient résonnaient dans la cathédrale. Abigail pivota une dernière fois vers Jiro et lui fit un sourire. Elle ne lui en voulait pas, elle était dépouillée de rancoeur. Sa main s'enroula autour du bras de Chris, de là, elle lui sourit.

_ J'imaginais pas qu'on aurait pu être capable toi et moi de faire une Unisson raid.

Elle rigola légèrement. Lorenz fut arrêté, quant à Jiro... Elle ignora où il se trouvait.
Peut-être que ses paroles avaient été implicites, en tout cas elle l'espèrait.
Car elle savait qu'un jour, si l'occasion y jouerait, ils se rencontreraient de nouveau
A pieds d'égalité.
(Voilà désolée pour la longueur, c'était juste pour conclure \o)

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