| Sujet: Tic ♫ Tac ♪ Thé ♥ Mer 3 Oct - 13:23 | |
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Tic ♥ Tac ♥ Thé ♫ Lund ♪
[ ... Précédemment ... ] Intégration de Crysis, simplet aux yeux de Lund, mais mage néamoins intéressant, au sein des aiglons ♫ L'aigle fou d'Eagle's Claw se sent mal parmis tous ce monde, et finalement se dirige vers Magnoria, où on peut trouver du thé excellent ♥ En plus, une saine distraction va s'offrir à lui...
BrouHAHA. Tic. Tac. FoLIE. TictICTacTIctAc. BruiT,PAS, BRUIt. TICTAC. FOLIe. FoLIE. Tu eS FoU. JUSte pour RiRE. HAhAHa ! COUleur, Bruit, Pas, TICTacTicTacTICTAcTictaC. Cling ! GLOUglou ! CRIE, FOuFoUFOOOOu. JE, tU, mOi, tOI. EMilY. TICtACtICtAc. HoRLogE de FoLIE ! CaUChEmAR oU RÊvE. FolIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIIIIe. BruUUUit. TicTaCTIctACtiCtAC. ClING ? GlOup. FAntÔmE, cAUcHEmArdEsQuE. ClIK ClAK. CkAnL. ANcRRRRRRRRRRRRE. Bruit, soleil, couleur et FOLIIIIIIIIIIIIE. Folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie folie AHAHAAHAHAHAHAHAHA.
Tsap.
Lund Saleight reposa sa tasse sur la table en bois du salon de thé où il se trouvait. Il porta deux mains à sa tête, un bourdonnement le dérangeait. Cela était apparu une fois au Festival, et voilà que cela revenait en force maintenant. Il soupira. L’inaction, probablement en était la cause. Il ne devait pas se faire dévorer par la Folie. Car elle le rongeait ; il le savait. A chaque pas qu’il pouvait faire, elle prenait la place de son ombre, et dernièrement se faisait plus présente. Il ne savait plus, il savait sans savoir, bref, il avait des moments d’absences. Il regarda, en penchant la tête, le fond d’un blanc nacré, typique de la porcelaine, de sa tasse. Green Forest. C’était le nom de l’enseigne où il se trouvait et aussi celui de l’endroit où il attendait, quoi ? Il n’en savait rien. Le rouquin se trouvait chez un salon de thé de Magnoria, lieu qu’il avait découvert à l’occasion du Festival de la Fraternité, qui s’était déroulé dernièrement dans les rues de la ville, et là où il venait se réfugier maintenant, et ceux pour une raison aussi absurde que véridique : La Guilde était trop fréquenté. 4 personnes en même temps, c’était trop. Le côté lunatique de Lund avait ressurgit et celui-ci c’était enfui, pareil à un enfant froussard. Sur la table se trouvait donc la tasse vide et un échiquier, d’apparence rapiécée, avec une partie entamée. Les noirs gagnaient. Lund jouait contre lui-même jusqu’à maintenant.
Il se leva soudainement, fit un geste au patron pour lui signifier qu’il reviendrait prochainement, et abandonna la Tasse vide et le jeu de stratégie. Les blancs avaient déjà sacrifié suffisamment de pions, il était l’heure du temps de la distraction. Être dans un salon de thé à ses avantages : on peut y entendre nombre de rumeur. Or on ne cessait de parler depuis quelques temps d’un mystérieux « malfaiteurs », un mage, qui commettrait des violences à l’égard de jeunes filles. Parfais pour Lund, de quoi se distraire, et en rendant justice qui plus était. Le Saleight eut un sourire, juste avant que son visage ne blanchisse.
Le jour tomba quelques heures après la disparition du Lunatique. Le patron du salon, un vieil homme a l’air avenant, rangea les chaises, lava les tasses et rentra avec lui l’échiquier. Il faisait maintenant encre sur la nuit, et le ciel sans nuage permettait à l’astre Lunaire de poser sur la scène ses rayons éthérés, ce qui ne faisait que renforcer l’impression d’angoisse que ne pouvait que ressentir la jeune fille : Elle marchait, seule évidemment, et apparaissait comme la victime idéal pour quelqu’un comme le Hasard. Celui-ci n’attendit pas longtemps : Une présence, ombre furtive, suivait la frêle et innocente jeune fille… L’harceleur ricana : une cible facile, pas un chat dans les rues… La naïve tourna à droite et s’engagea dans une ruelle étroite et mal éclairée. Le sourire déjà malsain de l’ombre s’agrandit : à ce stade, c’était quasiment de la provocation ! L’ombre s’engagea donc à son tour dans la ruelle, refermant le rideau d’un effroyable spectacle.
L’ombre s’engagea donc dans la ruelle, et là première surprise, la jeune fille l’attendait et deuxième surprise, elle souriait. Ce détail aurait dû attirer l’attention du bandit : il n’en fut rien, celui-ci continuant à s’approcher d’un air typiquement mauvais. Sans doute pensait-il déjà à la souffrance et à la peur de ses victimes, et au plaisir que cela lui procurerait. Une fois qu’il fut assez près il toucha la jeune fille, qui, nota-il sur le moment, avait les cheveux d’un roux presque rouge. Le visage de celle-ci se décomposa, c’était Lund. Qui lui souriait.
Depuis sa disparition, celui-ci avait mené son enquête. Il en avait conclu à la fin que le seul moyen d’atteindre une personne, un mage capable d’immobiliser sa cible, c’était de le laisser s’approcher. C’était chose faites. Dans le creux de la main de Lund se matérialisa une sorte de « sphère » blanche que le Saleight lâcha soudainement. L’ombre n’eut même pas le temps d’apercevoir qu’elle était morte ; elle était morte avant. Des gerbes de sang pleuvaient sur le visage de celui-ci tandis qu’il riait. Au salon de thé, le lendemain, alors que nombres de gens parlaient de la résolution terrible de l’affaire du harceleur, d’un le principale suspect avait été retrouvé en plusieurs bouts. Un garçon roux riait, tout en sirotant un thé, et en jouant aux échecs.
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