Hum... Je réfléchissais encore à comment faire. Après tout, mon plan n'était pas forcément parfait. Il fallait que je peaufinne encore un peu. Le moment où je dois m'échapper n'était pas parfait, il me fait une autre sortie de secours pour être sûr de partir sain et sauf avec un butin qui ne serait pas légers dans la pire des estimations. Sans rien dire, je travaillais sur les plans que je m'étais procuré via des contacts. Un plan des alentours plus un autre plan, représentant le bâtiment où aura lieu le futur braquage. Pourquoi braquer alors que c'est mal ? Pour attirer des guildes. Attirer du monde, qu'ils se rendent compte que je peux être utile. Bref, pour faire l'intéressant quoi... Histoire qu'on me cible. Voilà pourquoi, pour pouvoir faire chier le monde et avoir un nom dans celui-ci. Rien de plus simple quoi... Je me trouvais assis sur une chaise, devant un simple bureau, réfléchissant, grommelant, pensant. Je me torturais l'esprit à imaginer les gardes, les emplacements stratégiques, là où il peut se trouver des dispositifs de défense ne sait-on jamais.

* Ça me barbe... *

Je m'endormais soudainement étant plus que crevé. Sans rien dire, je me réveillais doucement le matin, continuant à penser. D'après des rapports, les moment d'affluence sont entre 16h et 16h30, passé ce délais, la présence est affaiblis puis les gardes sont plus attentifs. Il me fallait donc frapper en trente minutes, sachant qu'il fallait infiltrer le bâtiment, trouver la pièce, neutraliser les gardes, puis repartir avec le coffre si possible. Tout ça en 30 putain de minutes... Comment faire sans soutient quelconque... Je soupirais réfléchissant, encore et encore. La fête n'était pas loin heureusement, j'avais du temps pour me préparer. Je m'habillais donc simplement. Cette fois, pas question de prendre l'épée, juste de petits canifs et encore.
Habillé d'un haut sans manche blanc, je mettais avec cela un simple jean noir et une ceinture rouge pour faire tenir le pantalon. Ajoutez à tout ceci une veste noir en cuir plus un pendentif spécial, et hop, vous m'aviez en chair et en os

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15h45, l'heure approchait. Difficile de se déplacer dans cet endroit où le monde grouille. Je m'avançais vers une attraction, puis une fois que l'heure était critique, j'allais aux toilettes, endroit très proche du bâtiment. Le plan débutait maintenant. Chaque toilettes avait des fenêtre menant derrière l'autre bâtiment, pas gardé. Alors je m'enfermais dans les toilettes une fois pas suivis, puis je brisais cette vitre pour atterrir dans un endroit vierge de population et de garde. L'infiltration commençait. D'abors, cinq minutes pour le repérage. Visiblement, pas de caméras extérieur, chose qui était bonne à noter. Souriant, j'entrais par une porte pour le personnel puis enfilais rapidement une tenue plus une casquette. Ainsi, incognito. Je marchais dans les couloirs, recherchant deux trois trucs, puis un moment, je croisais un gars.

«  Bonjour... euh... »
«  …  »
«  Je suis nouveau donc je reconnais pas trop les gens... »
«  Ah... Moi c'est Jean... Je m'occupe de l'entretient, que fais tu ici ? »
«  Bah... J'allais aux toilettes. »
«  C'est dans l'autre sens... Vas-y discrétement, puis retourne à ton taff, sinon le boss va être méchant. »
«  Hai... »

Suite à tout ceci, je repris confiance en moi pour alors avancer. Non loin de là, se trouvait un couloir menant à une pice visiblement gardé. Je souriais pour alors avancer, ajustant ma casquette avançant vers les gardes.

«  Halte.... Que faites vous ? »
«  Je viens nettoyer la pièce... »
«  Hum ? Mais il n'y a pas besoin... Puis … Jean ?!! Mais tu es pas en vacance ? »

Mince.. un qui le connais. Je soupirais pour alors redresser le regard, démontrant un sourire narquois et qui se voulait mauvais. Ma jambe droit partit vers les parties du premier garde, tandis que mon bras lançait un des canif, se plantant dans la manche de l'autre garde sans le blesser. Je m'avançais alors le voyant se débattre. Cherchant dans ma poche, je pouvais sortir enfin un truc que j'avais testé. Une plante aux vertues droguantes. Souriant, je lui faisais macher la feuille qui le rendait gaga à vue d'oeil. Souriant, je disais d'une voix amusé.

«  Bonne nuit mes coco... »

J'avançais ouvrant la porte sans difficultés. Idiots, même pas ils prenaient soin de fermer la porte... Devant moi, le coffre était là, vieillot... Un coffre sans code, comme on trouve dans les jeux de donjon. Soupirant affligé par leur négligeance, j'ouvrais la caisse pour alors voir le butin. De l'argent et j'en passe. De quoi me faire un bon gueuleton. Souriant, je vins à prendre tout, même si mes poches semblaient craquées, puis je partis par la porte d'entrée, refermant la porte, le coffre, reprenant mon canif pour ne pas laisser de trace, tout en laissant un petit mot.

* Chers Minus...

C'est avec joie que j'ai récolté le pactol plaisant ma fois. Je penserais à vous lors de mes repas ent priant que vous n'ayez pas d'ennuis.

Le renard *

Content, je fuyais emportant avec moi la tenue, servant de sac, puis je m'enfuis en passant par l'arrière de la place. Ainsi donc s'achevait mon braque de bolosse. Rien de difficile... Des amateurs pour un braquage amateur. Pas de brutalités notable, bref, j'étais entré et sortit d'un véritable moulin en faite. A quand le prochain vol ? …