| |  Sujet: Leçon de chimie improvisée.  Lun 30 Juil - 10:08 | |
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Travis Lagrange
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[ ... Précédent ... ] Après avoir fait une mission de baby-sitting qui avait mal commencé, Travis avait enfin prit le train qui se dirigait vers Magnolia.
J'étais confortablement installé au fond de la banquette, paisiblement endormis. Je vais vous passer les détails de mon rêve. De toute façon, j'ai pas envie de vous le raconter et vous vous en foutez surement.En résumé, j'étais bien. Sauf qu'un type a violemment posé ses pieds à côté de moi, ce qu'il m'a réveillé.
Yo, gros ! J'peux siter ?
*T'as pas besoin de demander, vu que t'es déjà assis, crétin !*
Ce gars devait avoir mon âge, mais il n'avait pas du tout la même mentalité que moi.
Dis, tu crèche où ?
T'as pas quelqu'un d'autre à emmerder, non ?
Eh ! Calmos ! J'te veux pas d'mal !
Dans ce cas, fous-moi la paix.
Je remarquais alors que j'avais une couverture sur moi.
C'est l'aut' bouffon de contrôleur qui t'la donnait.
Aucun respect, c'est navrant. Mais il faudra que je remercie ce contrôleur.
Pour le coup, j'l'ai bien couillonné !
Comment ça ?
J'ai pas de billet.
Il m'a dit ça avec un grand sourire. Il est fière de ne pas avoir payer sa place ! Je rêve !
Tu sais que tu risque gros ?
Ca va, cool papi ! Il le saura jamais !
Papi ? PAPI ! Il croit que j'ai 40 ans ou quoi ?!
Na mais oh ! J'ai ton âge, pauvre con !
Sous le coup de la colère, je m'étais redressé, ce qui a fait tombé la couverture sur mes genou. Quand à lui, il s'était mit debout, en position de combat.
Tu m'cherche ? Tu veux t'battre ? Allé viens, j't'attends.
Ok.
D'un bond, je me lève et lui envoie un uppercut dans le menton, assez fort pour l'envoyer cogner contre le plafond Ce qui l'a assommé. C'était pas la peine que j'utilise ma magie contre lui. C'est à ce moment là qu'entre le contrôleur.
Mais qu'est-ce qu'il se passe, ici ?
Cet homme a essayé de m'agresser. Et il est monté sans billet.
Je vois. Et bien, merci de l'avoir assommer.
De rien. Et merci à vous pour la couverture.
Je vous en pris. Je suis là pour ça.
Alors qu'il partait, traînant l'autre crétin vers un autre wagon, je me suis rassis et j'ai regardé par la fenêtre. Le ciel était dégagé et la lune y brillait de mille feux. Il devait être deux heures du matin, environ. On voyait déjà les lumière de notre destination, au loin. Dix minutes plus tard, le train arrivait à la gare. Je pris mon sac, rendis la couverture au contrôleur et descendis sur le quai, avant de sortir du bâtiment. Et Magnolia se découvrit devant moi. De nuit, cette ville est vraiment magnifique. De là où j'étais, je pouvais voir, au loin, la Cathédrale Caldia et, plus à gauche, la fameuse guilde de Fairy Tail. On peut dire que ses membres en ont détruit, des bâtiments, surtout un certain groupe. Mais bon, c'est pas le sujet. Je descendis les quelques marches et je m'avançais dans les rues quasi-déserte, à la recherche d'un hôtel où je pourrais passé le reste de la nuit en sécurité et, surtout, au calme. C'est alors qu'un jeune homme s'avança vers moi.
Hum... Excusez-moi ? J'aurais besoin... D'aide.
Oulà ! Il est très gêné. Soit il est timide, soit son problème est pas franchement glorieux.
Quel est le problème ?
Et bien voilà. Mon grand-père a un problème...
Pourquoi vous ne le réglez pas vous même ?
Je ne suis pas intéressé par la magie. Je vais d'ailleurs rejoindre dans quelques jours une guilde de marchant.
*C'est donc un problème d'ordre magique. Hum... Ca sent l'expérience foireuse à plein nez.* Je vois... Dans ce cas, je veux bien vous aider.
Je vous remercie. Lorsque se sera fait, rejoignez-moi au bar, à l'angle de la rue. Bonne chance !
Hey ! Mais...
Je voulais lui demander des précitions sur la mission, mais il était déjà partit.
Oook...
Je me suis donc dirigé, septique, vers la maison qu'il venait de m'indiquer. Je me suis approché de la fenêtre pour jeter un oeuil à l'intérieur mais il faisait tellement sombre que je ne pouvais rien voir. J'ai donc frapper à la porte mais je n'ai eus aucune réponse.Je savais que je n'avais pas le droit, mais je n'avais pas le choix : j'ai ouverts la porte et j'ai passé ma tête dans l'ouverture.
Eh oh ! Il y a quelqu'un ?
Je n'ai eus, de nouveau, aucune réponse. Je suis donc rentré et j'ai fermé la porte derrière moi. Franchement, j'étais pas rassuré. En même temps, se retrouver seul, dans une maison inconnue, dans le noir, sans savoir ce qui peut me tomber dessus à tout moment, c'est flippant. C'est pour ça que j'étais sur mes gardes. Je me suis avancer dans le couloir, jusqu'à arriver devant la porte, à l'autre bout. De la lumière filtrait par en dessous, signe que la pièce était occupé, surement par le fameux mage en difficulté. J'ai frappais à la porte et je suis entré.
Eh oh ?
Il y avait un bordel, la dedans ! Des centaines de fioles, contenant divers liquides inconnus, étaient rangées sur les étagères ; des objets de toutes sorte formaient des tas indescriptibles... Bref, un gros capharnaüm. Je me suis à fouiller dans toute la pièce, à la recherche du mage, quand j'ai sentis mon pantalon se faire bouffer par...
Une chèvre ! Mais qu'est-ce qu'elle fout là ? Allé, dégage !
Quand j'ai vu la bestiole reculée, toute penaud, j'ai commencé à me poser des questions.
Veuillez m'excuser. Je ne voulais pas manger votre pantalon. Un simple réflexe de chèvre.
Que... Putain, j'y crois pas ! Le mage que je cherchais était en fait à mes côtés, transformé en chèvre !
C'est mon petit fils qui vont envoie ?
Heu... Oui, en effet. Il m'a dit que vous aviez un problème mais il ne m'en a pas dit la gravité.
Hum... Je vois. Bon, passons. Il faut que vous...
Monsieur ?
Mmmméééééééééé !!!!
Et merde. Il est redevenu un chèvre. Bon, je vais devoir me débrouiller seul. Je l'attache déjà à l'autre bout de la salle, pour éviter qu'elle ne vienne me brouter. Je me dirige ensuite vers la paillasse et je me mis à mélanger diverses produits. Lorsque je voulus faire chauffer une fiole, j'ai remarquer qu'il n'y avait rien pour allumer le bèque benzène.
Bon, comment je vais faire ? Une minute... Chuis con, où quoi ?
J'ouvris le gaz, j'approchais main et je claquais des doigt. Une petite étincelle se produisit, enflammant le gaz. C'est pratique de contrôler l'électricité. Je pouvais reprendre mon expérience.
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Après plusieurs heures de tests et une dizaine d'expériences, J'en avais marre et j'étais fatigué. Tout ce que j'avais réussis à faire, c'étais de transformer le pauvre homme en d'autres animaux. Et ce fut, dans l'ordre :
- Un chien ;
- Un cochon ;
- Un mouton ;
- Un pigeon ;
- Un crapaud ;
- Un rat ;
- Un iguane ;
- Une mygale (je déteste les araignées) ;
- Une poule ;
- Et, enfin, une vache.
Mais c'était sans compté sur l'autre qui, lorsqu'il reprenait ses esprits, me gueulait dessus et me donnait des ordres. Bref ! Durant mes expérimentations, j'avais changé tellement d'ingrédients que j'étais perdu. J'avais donc décidé de lister, dans l'ordre d'utilisation, les ingrédients de la prochaine potion que j'allais créé. Ceci fait, je fixe sur le mur le papier de la formule avec se que j'ai pus trouvé, soit un clou qui reposait sur la paillasse. Je pris ensuite la fiole et je me suis approché de la vache. Je l'ai détaché et lui ai fais boire ma... création. Et là, dans, un nuage de fumée, il est...
*POUF !*
... Redevenu lui-même ! Génial ! J'ai trouvé l'antidote !
Bravo, mon garçon ! Vous avez réussit ! Merci de m'avoir rendu forme humaine.
Je vous en pris. Mais, je dois vous avouer quelque chose...
Oui ?
Je me grattais l'arrière de la tête, un peu gêné.
Voilà. C'est la première fois que je fais des potions.
Ah oui ?Et bien, vous vous êtes très bien débrouillé.
Vous êtes sûr ? Parce que j'en ai raté plusieurs.
Comme je le dis toujours à mon petit-fils : "C'est en faisant qu'on apprend." Maintenant, sortez ! J'ai du travail.
Il venait de m'ordonner de partir. Je n'ai rien dis car, durant ces dernières heures, lorsqu'il reprenait ses esprits, il faisait pareil. Après lui avoir indiquer la formule de l'antidote, je me suis donc dirigé vers la porte d'entrée mais, à mi-chemin, j'ai entendu :
Oh non ! C'est pas vrai ! J'ai encore oublié un ingrédient ! Mais quel... *POUF !* GRRRAAAAOOOOW !!!
Fallait pas être devin pour comprendre qu'il s'était encore transformé en animal. Mais, vu le hurlement, c'est tout sauf un animal pacifique. Je ne me suis même pas retourné et je me suis précipité vers la porte, que j'ai ouverte et refermée aussi sec derrière moi. Je me suis calmé avant de me diriger vers le point de rendez-vous avec le petit-fils du mage. Je suis à peine entré dans le bar que le jeune homme m'a vu et m'a invité à le rejoindre, ce que j'ai fais. Arrivé à sa table, je me suis assis juste en face face de lui.
Alors ? Comment ça s'est passé ?
Très bien. Votre grand-père est de nouveau lui-même.
Ah, Parfais ! Tenez, voici votre récompense.
Il m'a lancé une bourse que j'ai attrapé au vol, avant de sortir du bar. D'après la position de la lune, il devait être 6 heure du matin. Et non, je ne lui ai rien dis concernant la nouvelle transformation de son vieux. Après tout, j'ai remplis la mission qu'il m'avais confié. Tout ce qui se passe après, ce n'est plus mon problème. Je me suis remis à la recherche d'un hôtel pour le reste de la nuit et j'en ai trouvé un non lion du parc. Ce n'était pas un hôtel très haut de gamme mais ça me suffisait. Je suis entré et je me suis adressé au réceptionniste.
Excusez-moi ?
Bon soir, Monsieur. Que puis-je faire pour vous ?
J'aurais voulus une chambre, s'il vous plais.
Bien Monsieur. Tenez, premier étage, troisième porte à gauche.
Je pris, en le remerciant, la clé qu'il me tendait et je suis monté. Lorsque j'ouvris la porte, je découvris la dite chambre. Elle n'avais qu'un grand lit, une petite table de chevet avec une lampe posée dessus, un fauteuil et une commode. Une porte sur le côté menait à la salle de bain. Le strict minimum, et ça m'allais très bien. J'ai posé mon sac sur le fauteuil et je me suis allongé sur le lit. Malgré le fait que j'ai dormis pendant tout le trajet en train, j'étais tellement fatigué que je m'endormis.
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