| |  Sujet: Quand une mission de surveillance se transforme en mission de sauvetage. Partie 2  Sam 21 Juil - 21:54 | |
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Travis Lagrange
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Précédemment...
C'est fou comme, en quelques minutes, une rue peut passé de calme et quasi-déserte à animée et noire de monde. J'avais du mal à suivre Tony, mais j'y arrivé, tant bien que mal, me frayant un chemin au travers du flot de personnes qui allaient et venaient entre les différents magasins. J'avais l'impression d'être dans une piscine à vague. Mais revenons à nos moutons. J'étais quelques mètres derrière le garçon quand soudain...
Bonjours Monsieur ! Venez goûter à notre nouvelle soupe !
Désolé, j'ai pas le temps.
Je m'étais arrêté et tourné vers lui pour lui répondre. Mais quand j'ai reporté mon attention sur le petit... Il avait disparus. Bordel, c'est pas possible, ça ! On peut pas faire son son boulot tranquillement sans se faire accoster toutes les cinq minutes par des vendeurs ambulants ! Pffff... Bref ! J'ai été obliger de chercher Tony pendant au moins dix bonnes minutes, pour le retrouver devant la vitrine d'un vendeur de jouets. J'ai aussi remarqué, à gauche de la porte d'entrée du magasin, un type assez louche, qui regardait le gamin ou dans sa direction, j'étais pas sûr. Quoi qu'il en soit, je me suis rapproché tout doucement du garçon, en restant bien cacher par la foule, pour qu'il me voit au dernier moment. Malheureusement, le gars de tout à l'heure se jette sur lui et l'emporte. Et merde ! Manquait plus que ça ! D'abord, le gamin me fout un coup dans l'entre-jambe avant de me fausser compagnie, puis il se fait enlevé. Cette mission va de pire en pire ! Ni une, ni deux, je pars à la poursuite du kidnappeur. Mais avec ce monde, j'avais du mal à le suivre de près. Je commence alors à réfléchir à toute vitesse pour trouver un moyen de le rattraper. Hum... Ah, ça y est ! J'ai trouvé ! Je me mets à chercher et m'engage dans un petite impasse, afin d'utiliser en toute sécurité mon saut électrique, se qui me permet de me retrouver sur les toits. Eh oh ! Je suis pas fou, non plus ! j'allais pas l'utiliser en plein milieu de la foule ! Enfin bref. Je suis donc sur les toits et je tente de retrouver le kidnappeur. Je le retrouve et me mets à le suivre de loin, tout en me rattrapant plusieurs fois de justesse à un cheminée. Putain de sens de l'équilibre de merde ! Malheureusement, j'ai réussi à les perdre ! C'est à un moment, mon pied glisse et, bien sûr, pas de cheminée où me raccrocher. Je me retrouve donc suspendu dans le vide, accroché au bord du toit par une seule main, prêt à m'écraser au sol comme une crêpe.
Pourquoi j'ai eus cette idée, moi ?!
Et là, je sais pas pourquoi, je me mets à regarder en bas. Et là, qu'est-ce que je vois ? Une grosse charrette de foin ! Génial ! Je vais pas attendre qu'elle s'en aille, donc je saute dedans. Atterrissage silencieux mais pas indolore. Je suis sortis de la carriole en me frottant les fesses. Et là, qui je vois passer devant moi ? Le type qui a enlever Tony ! Je pensais les avoir perdus ! En fait, je les ai simplement devancer. Je repartis à sa poursuite.
*La vache ! Il est rapide, le bougre !*
Finalement, nous arrivâmes dans les cartiers plus ou moins malfamés de Crocus, où il entra dans une petite maison en mauvais état. Je me suis arrêté entre la porte et la seule fenêtre apparente de la bicoque et je repris enfin mon souffle. J'en profitais aussi pour écouter ce qui se passait à l'intérieur.
Ouiiiiin ! Je veux ma mamaaaaaan !
Rhaaa ! Arrête de chialer et dis-moi où est ton père.
Je le connais paaaaaas !
Ah... Bon tant pis. Elle est où, ta mère ?
*Renifle et essuit ses larmes* J'te l'dirais pas ! T'es qu'un méchant pas beau !
Sale petit... !
Je le vis alors dégainer une épée. Bordel, je l'avais pas remarqué, celle là ! Ayant repris mon souffle, je me fous devant la porte, que je défonce avec un grand coup de pied. Le gars a même pas le temps de se retourner que je me précipite sur lui. Je plaque ma main gauche sur son dos et je lui envoie un grand Electro Choc, qui le propulse contre le mur qu'il traverse comme si c'était du papier. Je me tourne alors vers le petit.
Tony, reste ici et, surtout, ne bouge pas.
Sur ces mots, je me précipite dehors et je me retrouve face au kidnappeur, dos à moi, en train de se relever.
Pourquoi l'as-tu enlever ?
Il se retourne. Un peu de sang coulait de sa bouche.
T'es qui, toi ? Son frère ? Son cousin ?
Ni l'un, ni l'autre. Et, de toute façon, t'as pas à le savoir. Maintenant réponds. Pourquoi tu l'as enlevé ?
Pour le fric, pardi ! Je voulais que ses parents me filent une rançon pour leurs merdeux.
En disant ça, il avait un petit sourire au coin des lèvres et s'était mit face à moi. Il pointa alors sa lame sur moi.
Maintenant, dégage ! Ca te concerne pas !
Oh si, ça me concerne ! Et si je pars, ce sera avec lui.
Je venais de montrer du pouce le petit qui, caché derrière les reste du mur, regardait la scène. Le visage de mon adversaire passa alors d'une expression légèrement joyeuse à une expression haineuse.
Ca, il n'en est pas question !
Il s'élance vers moi, l'épée levée, prêt à me frapper. Je fais un pas de côté et il rate lamentablement son coup. Rapide mais pas assez vif. J'en profite pour lui envoyer un uppercut électrique (cherchez pas, c'est juste un dérivé de mon poing électrique) du poing gauche, avant d’enchaîner une série de coup de poings électriques. Après ma contre-attaque, je fais, par sécurité, un bond en arrière. Evidemment, il fallait que je me réceptionne mal. Je me retrouve donc le nez dans une motte de terre.
Pouark ! Et m...
Attention !
J'ai juste le temps de lever la tête pour voir le kidnappeur en train d'essayer de me planter avec son arme. A la dernière seconde, je fis une roulade sur la gauche, avant de plaquer ma main droite au sol.
Merci Tony. Geyser électrique !
Ma colonne magique l'envoie s'envoler à 30 mètres de haut. Je me précipite alors vers le garçon et je le prends dans les bras.
Allez, on s'en va. Le temps qu'il redescende, on sera déjà loin.
Mais il va se faire mal, quand il retombera.
Haaa, la naïveté des enfants.
Ne t'en fais pas. Il va atterrir dans un arbre.
Je partis alors au pas de course. Même si lui ne nous causera plus de problèmes, je veux pas rester plus longtemps dans ce genre de cartiers. Au bout de seulement cinq minutes, nous étions revenus dans la rue principale. Je posais Tony , le pris par la main et nous nous remettions à marcher. Le calme de dura pas car, deux minutes plus tard, le petit se mit à réclamer. D'abord de l'eau, puis un tour de manège... Au bout de dix longues minutes, j'en avais mais vraiment marre de ce merdeux. C'est là que j'ai vu une pâtisserie, et mon visage grognon s'est éclairé. Je me suis dirigé vers elle mais, à l'entrée, je me suis accroupis vers Tony.
Attends-moi là. Je reviens. Ne bouge pas, d'accord ?
Je ressortit deux minutes plus tard avec un gros paquet dans les mains. Je vis alors son visage s'illuminé.
C'est quoi ? C'est quoi ?
Si tu es sage, tu le sauras.
Et pendant les cinq minutes suivante, il étais silencieux et me suivais sans rechigner. Nous sommes allés dans un petit parc, où nous nous sommes assis sur un banc.
Alors, c'est quoi ?
Ferme les yeux.
Rhooo !
Allez. On ne discute pas.
Il ferma enfin (et à contre coeur) les yeux. Je pus alors ouvrir la boite et mettre son contenu sous son nez.
C'est bon. Ouvre les yeux.
Ouai ! Un gâteau au chocolat ! Merci.
Je sortis un éclair au chocolat et nous commencions à manger. Nous pouvions alors parler tranquillement.
Au fait, comment tu t'appelles ?
Travis.
T'es trop fort, Travis !
Ah ? Heu... Merci.
Mais c'est vrai ! Tu combats super bien ! Et ta magie est trop cool !
*Tien, on dirais que j'ai un admirateur.*
Dis, où tu l'as apprise ?
Quand il m'a posé cette question, j'ai faillis m'étouffer ! Maintenant, va falloir que je trouve un bobard.
Ecoute. J'ai pas l'habitude de le dire à quelqu'un. Alors promets moi de le dire à personne. D'accord ?
Promis !
Je m'approchais de son oreille pour lui chuchoter...
C'est un dieu qui m'a transmit ses pouvoirs.
Non mais... C'EST QUOI, CETTE CONNERIE ?!!!! J'aurais pas pus lui dire autre chose ?
C'est vrai ? Trop cool !!!
Hein ? Il... Il a gobé mon histoire ? Bon bin, tant mieux alors.
Mais, pourquoi il a donné ses pouvoirs à toi et pas à quelqu'un d'autre ?
Il faut d'abord que je te dise une chose. Il a été banni.
Ah bon ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
J'en sais rien. Il a pas eut l’occasion de me le dire. Tout ce que je peux te dire, c'est comment il est arrivé à Fiore.
Ah ? Et comment ?
Comme une météorite qui serait tombée du ciel. J'étais pas loin de là où il était tombé. Quand je me suis approché, je l'ai vu au fond d'u grand cratère qui devait faire, au moins, vingt ou trente mètres de diamètre.
Whow ! Le choc a vraiment dut être fort pour faire un aussi grand cratère !
Lorsqu'il ma posé cette question,je venais d'avaler le reste de mon éclaire. Eclaire qui est, d'ailleurs, très bon. Quand je reviendrais, je retournerais dans cette pâtisserie.
Vue la distance qu'il a parcourut, c'est tout à fait logique.
A bin oui ! Comme c'est un dieu, il doit habiter au paradis.
Il est plus futé qu'il n'en a l'aire, ce petit !
Exactement ! Mais on s'éloigne du sujet, là. Quand je l'ai trouvé, il était à plat ventre au fond du cratère. Je me rappelle qu'il parlait mais il était tellement loin que, tout ce que j'ai compris, c'est qu'il devait transmettre ses pouvoirs à quelqu'un. C'est là que j'ai vu une grande lumière apparaître au dessus de lui.
Whooo !
Je voyais dans ces yeux que Tony était subjugué par mon récit. Au moins, il se tiens tranquille.
A ce moment là, le dieu bani m'a envoyé en plein dans le ventre une petite boule jaune, ce qui m'a assommé. Quand je suis revenu à moi, la lumière était partit. Je suis allé voir dans le cratère pour aider le dieu mais il n'était plus là.
Tu crois que c'est la lumière qui l'a emmené ?
Possible. Mais on ne le saura jamais.
Je vais vous passer mon explication sur comment j'ai sus que j'avais des pouvoirs. Je l'ai ensuite emmené au parc. Mais, évidemment, il fallait que le petit démon qu'il était quand je l'ai rencontré se réveille. Il n'en faisait qu'à sa tête. Soit il voulait la balançoire qui était, bien évidemment, déjà occupée par un autre enfant. Soit il voulait passer le premier au toboggan... Nyaaaaa ! Il va me faire tourner en bourrique !!!! J'ai été obliger d'expliquer aux différentes mamans que ce n'était pas mon fils mais que j'étais juste le babysitteur. Quand j'ai enfin pus soufflé, c'est à dire quand il était enfin fatigué, j'ai regardé l’horloge du clocher de l'église qui surplombait le parc. 14H30...Je lui ai courus après pendant au moins une heure et demi. En plus, il m'avait donné chaud, à courir dans tout les sens ! J'ai été obliger d'enlever ma veste. Avec cette chaleur, nous nous sommes arrêtés à l'ombre d'un arbre. Je me suis couché sur le dos, ma veste placé derrière ma tête. Tony, quand à lui, s'est couché à côté de moi et s'est endormie presque aussitôt. J'ai placé mes mains derrière ma tête et je me suis moi même assoupis.
Le soleil était assez bas quand je me suis réveillé. J'ai alors regardé l'horloge de l'église pour voir qu'il était 17H30. Une sieste de trois heures... Pas mal. Je me suis tourné ensuite vers le petit garçon.
Tony ? Réveille-toi.
Huuum...
Allez, debout.
Il se redressa et se frotta les yeux.
C'est l'heure d'aller retrouver maman ?
Oui. allez, lève-toi.
Nous nous mires debout. Je remis ma veste, avant de prendre la main du petit et de partir vers la gare. En chemin, j'ai acheté une glace à la fraise pour lui et une à la vanille pour moi. Il y avait beaucoup moins de monde maintenant, ce qui fait que le trajet fut plutôt calme. Arrivé à la gare, je suis retourné au même endroit que lors de notre rencontre : sous le panneau d'affichage. Je me suis alors accroupis vers lui.
Tony, j'ai quelque chose à te demander.
Quoi ?
Promets-moi de ne rien dire à ta maman au sujet du méchant monsieur, d'accord ? Ce sera... notre petit secret.
D'accord !
Il me tape dans la main et je me redresse.
Le train en provenance d'Oshibana va entré en gare. Veuillez vous éloigner du quai.
Ah ! Ta maman arrive.
Effectivement, deux minutes plus tard, je la vois sortir de la foule. Aussitôt, Tony me lache la main et court se jeter littéralement dans les bras de sa mère.
Alors, mon chérie. Ca va ?
Ouai ! C'était génial ! On s'est super bien amusé !
Ouai bin, parle pour toi, sale morveux ! Entre ton enlèvement et ta surveillance, chuis crevé, moi.
J'espère qu'il n'a pas été trop turbulent ?
Non, rassurez vous. Un vrai petit ange. *Un vrai démon, ouai !*
Aaah, tant mieux. Merci de m'avoir aider.
Attendez. Je vais vous rendre votre argent.
Non, gardez-le. On va dire que c'est votre récompense.
Ah ? Bon, très bien.
Je dois partir, maintenant. Allez, au revoir. Et encore merci !
Au revoir, Travis !
Au revoir, Tony !
Je leur fis un signe de la main avant qu'ils ne sortent du bâtiment. Puis, je me suis dirigé vers le casier dans lequel j'avais placé mon sac, avant d'aller vers le guichet. Ah tien, c'est pas la même personne que tout à l'heure.
Bonjours Madame.
Bonjours Monsieur. Vous désirez ?
Tout d'abord, je viens vous rendre la clé du casier que j'ai loué plus tôt dans la journée.
Attendez, je regarde dans le carnet.
Je lui donne la clé.
Mmmm... Monsieur... Lagrange. C'est ça ?
En effet, c'est bien moi.
Très bien, tout est en règle.
Heureusement que je l'ai payé d'avance.
Quel est le prochaine train, s'il vous plait ?
Voyons... Ah, voilà ! Le prochain train part pour Magnolia dans cinq minutes.
Parfait. Un allé simple, s'il vous plait.
Le billet en main, je me suis dirigé vers le quai, où le train attendait. Je suis montais à bord et j'ai placé mon sac dans le filet, au dessus des banquettes, avant de m’asseoir près de la fenêtre. Deux minutes plus tard, le train démarra. Je me suis calé la tête contre la vitre, et j'étais tellement fatigué que je me suis endormis.
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