Thème d'Apocalius ♫

Ex Psychologie:

6 ans d'une nouvelle vie

Apocalius est retourné et à vécu de nombreux événements pendant les 6 années qu'il a passé à Enca, cela a énormément changé sa manière d'être et de penser. Autrefois Apocalius était distant et peu enclin à travailler en équipe à cause de son ancienne timidité, bien qu'il reste un mage plutôt solitaire, Apocalius l'est devenu non plus à cause d'un léger malaise a être avec les autres mais plus par son caractère actuel assez froid et brutal, en effet la mort de Gladius, les horreurs des combats à Enca ainsi que la colère et la tristesse qu'il a accumulé dans ce pays lointain l'on rendu très terre-à-terre est enclin à la violence, même dans des situations inappropriées.

Apocalius est également moins enclin au doute, autrefois il se laissait guidé par ses démons mais aujourd'hui il n'écoute que lui même, se libérant de la plupart de ses pulsions. Au contact des rebelles d'Enca le vocabulaire archaïque qu'il utilisait s'est volatilisé pour laisser la place à un langage bien plus simple et moins cérémonieux.

Son ancienne aversion pour les nobles est passé d'une simple colère envers un statu sans visage à une haine envers cette classe qu'il se matérialise comme étant de la pire espèce, catégorisant les nobles de toutes les nations au niveau des ordures humaines qu'il avait dû affronter à Enca et qui ont arrachés la vie de Gladius. Par ailleurs Apocalius est mené par la loi du Talion, si quelqu'un lui fait du mal ou fait du mal à quelqu'un qu'il considère comme ne méritant pas d'être victime de ce mal alors il est prêt à tout pour lui rendre la pareil, si ce n'est plus.

Autrefois Apocalius n'était pas réticent à tuer si cela était nécessaire, maintenant c'est encore pire : Tout être qu'il considère comme « maléfique » se doit d'être éradiqué, la prison n'est qu'une échappatoire pour eux, alors il se doit d'être la justice, la juste qui empêche au criminels de sévir de nouveau, même si pour cela il doit aussi être un criminel.

Avec la disparition de ses démons Apocalius est devenu bien plus sûr de lui, son gain d'assurance peut le rendre très intimidant, voir arrogant, de plus il ne craint pas la mort au combat à cause d'une croyance, celle à laquelle Gladius croyait, celle du Némésis, cette croyance veut qu'un guerrier mourra au combat uniquement contre son Némésis, aucun autre être ne pourra le vaincre, en d'autres termes si ce n'est pas son Némésis face à lui il ne mourra pas car seul son Némésis peut le tuer, et s'il s'agit de son Némésis alors son destin est de mourir au combat face à lui.

Sa timidité envers les femmes est certes bien moins forte qu'autrefois mais elle persiste, il sera moins enclin à contredire ou à faire acte de violence envers ou en présence d'une femme. Un dernier point important est qu'Apocalius a appris à cuisiner, il s'agit d'un passe temps qu'il apprécie particulièrement, même s'il n'est pas un fin cuisinier, cela est l'une des rares activités qui le calme, même s'il ne fait que préparer les aliments.

Je ne sais par où commencer, tout d'abord, je vis à Enca, cette île est en guerre civile depuis déjà des années, je vais commencer par vous raconter la partie la plus floue de mon histoire, ma naissance, en réalité je n'en ai que de vagues souvenirs, tout ce dont je me souviens c'est un homme au sourire machiavélique, qui le défigurait, Moi je sais qui c'est ! Chut ! Laisse-moi raconter mon histoire seul. Oui t'inquiète pas hin hin hin., dans ce cas reste tranquille, je disais donc que je fus recueilli par un homme au sourire des plus inhumain.

Ensuite tous mes souvenirs sont nets et précis, l'homme qui m'avait recueilli était un aristocrate, il s'était occupé de moi, jusqu'à mes huit ans, enfin, occupé était un bien grand mot, disons qu'il m'avait laissé en vie, il m'avait enfermé dans une sorte de cellule, pour mes quatre premières années j'étais nourris comme il fallait, et j'avais un lit plutôt confortable, mais lors de mes quatre ans l'aristocrate m'avait mis dans une sorte de cellule de prison, un lit en bois simple, une petite fenêtre en hauteur fermée par des barreaux, j'étais nourri au strict minimum, et surtout je n'étais pas libre. Que sais-tu de la liberté alors que tu ne l'as jamais connue ? La ferme ! Je t'ai dit de ne plus intervenir ! Oui, oui, ne t'inquiète pas je n'interviendrai plus...pour un moment hin hin hin

....ainsi donc jusqu'à mes huit ans je vivais, sans réelles difficultés, je vivais, sans joie mais je vivais. Après mes huit ans ma vie devint un enfer. Je fus envoyé dans une grande salle, la lumière des torches donnait une lueur embrasée à la pièce, les odeurs mêlées des torches flambées et du sang étaient prédominantes, enfin les murs usés et tachés, ainsi que la chaleur étouffante du lieu me rendaient mal à l'aise. Sur le côté, il y avait tout un groupe d'hommes masqués, que venaient-ils faire ici ? Je compris alors avec effroi pourquoi ils étaient venus, ils venaient assister à un macabre spectacle, lorsque je vis un infortuné compagnon, sans doute aussi âgé que moi devant moi ainsi que l'endroit où il se tenait je n'avais plus que crié d’effroi, moi ainsi que l'autre enfant n'étions ni plus ni moins que de simples futurs torturés, acteurs martyres d'une tragédie dont nous ne connaissions pas les actes et les scènes. En plus de ça tu es un poète dans l'âme ? J'en apprends tout les jours Tais-toi ! Mais pudique toutefois, sûr ce je suis las, je vous laisse compter votre histoire tragi-comique à quiconque voudra bien l'entendre ! C'est ça, pars et laisse-moi donc tranquille.

Je disais donc que l'autre enfant et moi-même fûmes torturés devant les hommes masqués, coups de fouets, bains de feu, fausses noyades, ce soir là nous avions crié quand nous le pouvions, autant de douleur que de terreur. La nuit fut longue, très longue, les nobles, car c'en étaient, se délectaient de notre souffrance. Lorsque nous eûmes fait le tour des installations, nous étions, lui comme moi, saignant de la tête aux pieds, des brûlures le long du corps, des plaies, certaines profondes d'autre non, décoraient notre peau comme des tatouages violents. Cela semblait être fini, grosse erreur, l'un des geôliers nous pointa de sa carabine « combattez vous jusqu'à la mort, un seul d'entre vous ressortira vivant ce soir de cette salle » j'avais regardé l'autre enfant, nos regards se sont croisés, il était mon parfait opposé, il était plus petit, plus frêle aussi, sa peau était d'un blanc laiteux, si ce n'était les endroits des brûlures, il était blond, et avait les yeux bleus clairs, c'est alors qu'il se mit à me sauter dessus, apparemment ce soir là il avait eu pour idée de survivre, malheureusement pour lui moi aussi.

Nous nous sommes battus à mains nues, l'un de nous deux devait y passer, ni lui ni moi ne méritions cela pourtant la fin tragique de l'un d'entre nous était inévitable, ce soir là je fus remplis d'une rage de vaincre, celle qui nous incite à survivre, je lui avais arraché la mâchoire à mains nues et lui avais arraché la gorge avec mes dents. Ce n'était qu'un simple enfant, moi également, pourtant ce soir là j'étais devenus autre chose, un monstre ? Un démon ? Pour moi j'étais devenu un loup, sans pitié, les griffes souillés pour la première fois par le sang, les nobles s'étaient levés, applaudissent ma performance, l'un d'eux avait retiré son masque, il s'agissait de l'aristocrate qui m'avait recueilli huit ans plus tôt « bravo petit, très impressionnant, d'ici huit autres années tu devrais être prêt, sur ce je te laisse, j'ai d'autres choses à faire » et il tourna les talons « plus jamais ! » lui avait-je crier « plus jamais je ne crierais de douleurs ou de terreurs devant vous ! ».


Ainsi huit nouvelles années passèrent, je vivais toujours cloitré dans ma cellule, incommode et froide, tout les soirs j'étais envoyé à la salle de torture, comme je l'avais clamé je n'avais plus crié, subissant la torture jour après jour sans broncher.


Nous en sommes donc à mes seize ans, cette journée fut plutôt spéciale, en effet on était venu me chercher en cours de journée, chose rare et cette fois l'on ne me dirigea pas vers la salle de torture, il m'emmena vers un long couloir, une fois arriver au bout il y avait une porte, le garde interpella quelqu'un de l'autre côté afin qu'il m'ouvre la porte, cette dernière s'ouvrit laissant entrer la lumière du jour, celle ci m’éblouit, je me protégeais donc le visage de ma main gauche, puis une fois mes pupilles habituées à la lumière je me mis à regarder ce qui se trouvait devant moi, une arène, ni plus ni moins, un énorme terrain plat, uniquement fait de sable, je me mis à toucher du bout des doigts cette nouvelle matière qui m'est aujourd'hui si familière, on me poussa à entrer dans l'arène, deux autres hommes furent envoyés avec moi.

« Bien le bonjours à vous trois ! Vous voilà dans l'arène, votre but ? Survivre ! Contre qui ? Contre les tigres que voilà » trois autres portes s'ouvrirent laissant voir les animaux toujours en cage, hurlant qu'on les libère, qu'ils puissent se jeter sur nous et nous dévorer « vous trois, seuls, sans aide et sans armes, vous êtes prêt ? Non ? Et bien tant pis ! Trois, deux, un, lâchez les fauves ! » les cages furent ouvertes et les portes refermées une fois les félins hors des cages, ils nous foncèrent dessus, mes deux « alliés » trop effrayés pour se battre prirent leurs jambes à leur cou, chaque tigre avait pris sa cible, l'un d'eux me fonça dessus, bondissant avec toute sa masse musculaire, je ne comptais pas fuir comme les deux autres, mais faire face, je fonçais donc vers l'animal, lui sautant dessus à mon tour, le choc fut plutôt brutale même si en réalité ni lui ni moi n'avions été vraiment blessé, mais nous retombâmes assez violemment sur le sol, nous nous redressions aussi vite que nous le pûmes, il fut plus rapide que moi et me bondit de nouveau dessus, me plaquant au sol, tentant de me mordre et de me griffer, je réussis à retenir une patte et la tête, toutefois je ne pouvais pas gagner en restant ainsi, je lui crachais donc au visage, je lâche sa patte afin de lui faire un crocher, il termine un peu sonner , j'en profite pour tenir sa tête de mes mains, puis je lui brisais la nuque d'une pression forte et rapide, le tuant sur le coup.

Je jetais un coup d’œil aux deux autres, l'un d'eux se faisait dévorer et l'autre se faisait découper en rondelles, je m'approchais donc sur celui en plein repas d'un pas silencieux, enfin silencieux pour un être humain, mais le tigre qui m'avait entendu se tourna vers moi, lui s'élança vers ma direction, je me penchais donc calmement vers le sol, je pris une poignée de sable dans ma main droite, lorsqu'il fut proche de moi je lui lançais ma poignée de sable dans les yeux, l'aveuglant, le déstabilisant et le stoppant dans son élan. J'en profite pour sauter sur son dos, il tente de se débattre mais déboussolé comme il est je le prends sous mon emprise, je cale mes pieds sous ses pattes arrière, je passe mes coudes sous ses pattes avant et place mes mains derrière sa nuque, dans cette position le tigre ne peut plus se défendre, j’emploie donc une pression sur son cou avec ma main, pour au final le lui briser. La bête s'écroule alors lourdement sur le sol.

Le dernier se dirige vers moi aussi vite qu'il le peu, alors qu'il sort ses griffes pour me planter avec je lui lance le cadavre de mon congénère, cela le stoppa dans son élan, je le bloque donc sur le sol et le tabasse à mort à coup de poings. Une fois l'animal mort je me relève les mains en sang, je suis alors acclamé par la foule de noble ivre de sang. Un garde me vise de sa carabine et me fait signe de le suivre, bien évidemment je le suis sans faire d'histoire, comme un gentil petit mouton, mais manque de chance pour eux, j'étais un loup et je comptais bien montrer mes griffes et mes crocs.


Treize ans, treize ans où ma vie était rythmé par les tortures du soir et les combats dans l'arène, tantôt j'affrontais des animaux, tantôt d'autres gladiateurs, parfois en groupe, mais la plupart du temps en duel, mes victoires étaient célèbres, les nobles et les autres gladiateurs m'avait surnommés Fenris, mais le vrai nom qu'ils me donnèrent fut Apocalius, car je suis d'après eux la personnification de l’apocalypse avec un grand A, grand, les cheveux et les yeux d'un rouge sang séché, d'une peau coloré, je suis également gaucher, signe de malheur, je tue sans émotions et avec une efficacité presque surnaturelle, ainsi avais-je obtenus mon nom.

Ainsi passèrent treize ans dans une routine presque plate, les nobles voulurent donc innover en faisant participer tous les gladiateurs lors d'un seul et même combat, mal leurs en pris, car une fois dans l'arène un petit groupe de combattant se dirigea vers la porte, tentant une rébellion, très vite les autres suivirent, moi de même, bien qu'armés jusqu'aux dents les gardes ne purent tenir face à cette marrée de combattants sanguinaires, tout alla pour le mieux jusqu'à ce que les nobles employèrent la magie, nous faisant reculer petit à petit, nous ne fûmes plus qu'un petit groupe encore en vie, nous nous battions avec acharnement mais rien n'y fit, ils étaient bien plus fort que nous, au final il ne resta plus que moi, prêt à en découdre.

C'est alors qu'arriva l’évènement qui allait changer ma vie, le ciel se brouilla puis une craquement sourd se fit entendre, le ciel devint rouge, la terre trembla, puis il se mit à pleuvoir, à pleuvoir du sang, puis sortis du ciel deux silhouettes s'écrasèrent, produisant un soulèvement de poussière, mais ce nuage se dissipa bien vite laissant place à deux créatures qui s'affrontaient, l'un n'était qu'un colosse noir et lisse, quand à l'autre c'était la faucheuse elle-même, ils s'affrontaient, ignorant leur nouvel environnement, la faucheuse avait clairement le dessus, le colosse noir était en difficulté, ils s'affrontèrent, ne pensant pas aux personnes alentour, ils tuèrent ainsi sans le vouloir tout les nobles, ensuite l'un des coups du squelette mis le géant à terre non loin de moi, il me regarda alors de son regard uniforme et sombre.

« Petit, ne croit pas que je sois faible, et ne croit pas non plus que ce satané démon est plus fort que moi, c'est juste qu'il....a le dessus malheureusement j'ai.....besoin d'aide, sers moi de réceptacle ! »

- De réceptacle ?

-Bordel fallait que je tombe sur un sourd !

-Mais qu'êtes-vous ? Qui êtes-vous ?

-Bon, j'ai pas vraiment le temps de t'expliquer, en gros je suis un démon, j'affronte un autre démon, je me prends une dérouillée, mais mon adversaire est bien affaibli, donc si tu m'absorbes afin de devenir plus fort tu peux lui botter le cul !

-Mais comment voulez-vous que je vous absorbe, et....

-Rhooo puis merde laisse toi faire ça ira plus vite !

Alors il me touche de sa main, mon corps me brûle, mon regard se voile et je n’aperçois qu'une fumé noir autour de moi, je sens mes ongles pousser, ma peau qui se durcit et devient lisse, mes dents s'allongent et deviennent plus pointues et je sens des choses tirer sur ma tête, je me tire le visage, criant de douleur. Le nuage noir disparaît, je suis devenu un démon.

* Je vais lui mettre la misère maintenant *

* Je ne crois pas non *

Mon corps avait changé, je me sentais tout puissant, mais je restais maître de moi-même.

-Alors c'est cela d'être en partie un démon ? Intéressant...

*Hé ! Dégage petit, je suis le nouveau maître ici !*

-Désolé mais je ne compte pas me laisser faire, c'est moi qui tire les rennes.

*Sale petit c*n tu crois pouvoir me surpasser ?!*

Mon corps se met alors à rebrûler, le démon tentant de prendre contrôle de mon corps. Mais je lutte tout de même pour ne pas me laisser emporter par cette autre esprit, je me tiens la tête des deux mains, rencontrant au passage ce qui semble être des cornes.

-Tu ne m'auras pas !

-Au secours ! Que se passe t-il ? Je ne comprends pas je ne comprends jamais rien, je n'arrive à rien, je ne vaux rien, je ne sers à rien, je ne suis rien, bouhou !

Je regardais stupéfait de la réaction de la faucheuse, il était en larme en se morfondant sur son sort.

*....attends ne me dis pas que le démon qui est en moi était en difficulté contre lui ?*

*La ferme ! C'est pas ce que tu crois !*

*Ah oui ? Et alors c'était quoi la raison pour laquelle tu viens me squatter ?*

*.....Ta Gueule !!!!!!!!*

Mon corps se mit à bouillir de plus bel, cette fois je tombais à genoux, le front sur le sol. Je souffrais comme jamais, mais je continuais à garder le contrôle, je ne lâchais pas l'affaire.

-Bon arrête crétin ! Tu veux avoir mon corps pour le battre, alors d'accord, mais on le fait à ma manière et tu arrête de m'ennuyer, ok ?

La douleur commençait à s'estomper.

*Pfff ! t'es vraiment casse-couilles ! pète-lui la gueule, après je prendrais contrôle de toi !*

Voilà, j'étais enfin libre de mes mouvements, je regardais alors mon adversaire, il s'était replié sur lui-même, en boule, pleurant dans son coin.

-Tu es sûr qu'il est vraiment si dangereux que ça ? Il me semble bien inoffensif.

*Ouai ! Tu me fais pas confiance !?*

-Comme si je pouvais tiens.....

*Mais crois moi bordel ! Frappe en premier ! Sinon c'est fichu !*

Comme me l'avait ordonné le démon je me dirigeais vers le squelette, mon corps me paraissait bien plus lourd, mais en même temps bien plus puissant, je sprintais vers le second démon, me préparant à lui donner un coup de poing, mais mon coup fut stoppé par le manche d'une arme, une faux, dont le manche semblait être une longue colonne vertébrale.

-Pourquoi tu veux me tuer ? Tu ne m'aime pas c'est ça ?

Il se releva, tentant de me couper en deux avec sa faux. J'esquive de justesse.

-Dans ce cas je vais te tuer

Fait gaffe ! J'veux pas crever ici comme ça

-Moi non plus ne t'inquiète pas

Le squelette tenta un nouveau coup, que j'évitais, je lui donne un coup de poing, enfin de griffe, celui ci vole sur quelques mètres. Il se releva avec une partie du crâne en moins.

*pas mal mec, continue comme ça*

La crâne du second démon se reconstruisait alors devant mes yeux.

*Ah merde ! Et là on fait quoi si il est immortel ?*

-Chut ! Tais toi, tu n'a pas vu sa faux je me trompe ?

*Sa faux ?! Qu'est-ce tu veux que j'en ai à foutre ?!

-Regarde bien, le manche est moins long, autrement dit à chaque fois qu'il se régénère sa faux rétrécit.

*Et ça veux dire ?!*

-En gros qu'il faut le blesser assez pour qu'il ne puisse plus se régénérer

Le squelette ne se fit pas attendre, il me fonça dessus, cette fois son attaque atteint son but, me touchant la gauche du ventre, je fis à mon tour un vole plané, suivi par un filet de sang. Je me relève alors mais dans mon mouvement le second démon tenta une nouvelle attaque, si il ne s'était pas pris un coup de poing magistral au visage crâne, le coup était partie tout seul, ma main était entouré par une lueur rouge.

* Vražji Claw, ouai je t'aide parce que bon t'a l'air de galérer*

La faux de mon adversaire avait encore perdus quelques centimètres, il se releva néanmoins en repartant à la charge, cette fois il tenta un enchaînement de coups circulaires, je n'ai pas réussis à tous les éviter, prenant quelques blessures par ci part là, mais de simples égratignures, malheureusement je ne trouvais pas de faille pour le toucher, et encore moins pour le blesser.

Il fallait que je trouve quelque chose, je me recule alors pour prendre de la distance, mais encore une fois mon ennemi ne me lâcha pas d'une semelle, je tente de contrer son nouveau coup avec un revers du bras, la lueur de mes mains partit d'un coup, droit sur mon adversaire, le blessant, je profite de son inattention pour l'enchainer à coups de poings, il n'arrivait plus à se défendre, et sa faux perdait en taille à chacun des coups, assez vite il fut hors-combat. J'avais vaincu un autre démon, mais ce dernier me toucha la jambe, et il disparut dans un nuage de pestilence vert, c'est alors que je vis ma peau fondre, je criais de désespoir, ne pouvant que regarder ma peau tomber comme si j'avais eu une lèpre accélérée. A la fin je ne finis qu'avec les os.

-*Hé ! Dégage Kerusakan ! Il est à moi !*

-*Non ! Moi aussi je veux vivre !*

Mon corps se transforma de nouveau en un démon noir, assez vite elle commença à se désagréger, une autre couche de peau lisse et luisante remplaça la première, c'était un cycle sans fin, et moi j'étais le seul à en souffrir, écroulé par terre, ne pouvant que subir la lutte entre les deux entités.

-Allons les enfants ! ça suffit !

Tout d'un coup mon corps repris son aspect initial, celui qui avait crié n'était autre que le noble qui m'avait recueilli, apparemment seul survivant à par moi.

-Hé bien, tu es bien plus intéressant que je ne le pensais hin hin hin

-Comment cela ?

C'est alors que devant mes yeux le noble que je connaissais depuis maintenant 29 ans devint un petit garçon de huit ans.

-Disons que déjà lorsque je t'ai trouvé, tu m'avais intrigué, mais là tu as dépassé toutes mes espérances hin hin hin

-Mais...vous...

-Je ne me suis pas encore présenté il me semble, je me nomme Síofra, le démon aux milles visages, je suis un démon changelin.

Je le regardais encore, sous le choc, alors comme cela j'avais été sauvé par un démon, décidément je n'étais pas né sous une bonne étoile.

-Je crois que tu mérites quelques explications, qui a créé cette arène ? Moi, qui à fait mourir plus d'un homme ici ? C'est encore moi.

-P...

-Pourquoi ? Parce que je m’ennuyais, une secte sataniste de se pays à tenter de m'invoquer pour me contrôler, grosse erreur, je suis resté avec eux, un an, sans leur dévoiler mon pouvoir, je les ai étudié quand eux croyaient en faire autant, grosse erreur une fois encore hin hin hin ! J'ai lu dans leurs cœurs leurs désespoirs, leurs peines, leurs désirs, eux qui voulait savoir ce que j'étais, ils étaient tombés sur quelqu'un de bien plus fort qu'eux en psychologie, je ne suis pas un démon qui compte sur sa force physique comme tu peux le voir, je me sers de ma tête, j'ai alors pris l'apparence de certains d'entre eux, fomentant des querelles et des bagarres entre eux, s'énervant les uns les autres pour des histoires de prises de tête où certains étaient accusés à tort, ou de vols entre eux, qui était en fait mon œuvre, hin hin hin, ha ha ha ha ha !

Sais-tu à quel point il est drôle et intéressant de voir les hommes s'entre-déchirer ? Les voir commencer par des insultes, en venir aux mains pour finalement aller en crescendo et ainsi à des meurtres ? C'est ainsi que l'on peut renverser des gouvernements, les guerres sont nées ainsi, se faisant s'entretuer les pions qui n'ont pas assez de cervelle pour réfléchir ou se retenir, sache d'ailleurs qu'il est d'autant plus facile de faire céder les esprits faibles, une femme avait perdu son enfant, je lui ai dit que je le lui ramènerai si elle tuait trois autres membres, elle m'a cru la sotte ! Ha ha ha ! Elle les a égorgés sans pitié, j'ai alors pris l'apparence d'un autre membre pour les avertir, elle s'est alors faite tuer à son tour, un autre détenait une image de son beau-fils chéri, j'ai alors pris la physionomie d'un autre membre, lui volant la photo en courant devant ses yeux. Ils ont donc réglé leurs comptes aux couteaux, les deux sont morts, ils se sont entretués, tragi-comique n'est il pas ? Ha ha ha ! Ils se sont tous étripés les uns les autres ainsi, lorsqu'il ne resta finalement plus que quelques membres je les terminais, j'ai pris l'argent du gourou de la secte, il était riche, j'ai monté mon commerce sur des années, et finalement j'ai construit cette arène, y embarquant des nobles pour leurs argents, d'une pierre deux coups. Si je tombais, eux aussi, et je gagnais de l'argent grâce à eux.

J'y ai tout d'abord embarquer des mendiants dans les arènes pour de l'argent, je ne prenais que les plus désespérés, ensuite petit à petit j'ai pris les prisonniers du pays par des pots de vins, j'ai pris des esclaves sur le marché noir, ce que je voulais voir c'était jusqu'où la folie humaine pouvais aller lorsque ceux-ci étaient en danger, oh vous ne m'avez pas déçus, mais il me fallait toujours plus, j'ai alors kidnappé de simples gens sans importances, puis j'ai commencé à prendre des enfants dans les orphelinats, j'ai toujours aimé les enfants, si innocents, si doux, si gentils....jusqu'à ce qu'il se trouve face à la dure réalité des choses, certains deviennent psychopathes, d'autre sont traumatisés à vie, mais surtout ils ne terminent plus si innocents une fois les mains tâchées de sang.

Il fit une pause avec un sourire à glacer le sang, toujours avec son apparence d'enfant, comment pouvais t-on être aussi ignoble, une tel manière de pensée était tout simplement révoltant.

-Mais j'ai commencé à m'ennuyer, tous les hommes commençais à réagir de la même façon, c'était affligeant, c'est alors que j'ai fait une balade en extérieur, et là je suis tombé un tout petit bébé, il m'avait intrigué, un je-ne-sais-quoi le rendais unique à mes yeux, en tout cas je l'ai emmené avec moi, tu vois où je veux en venir n'est-ce pas ?

En effet, ce bébé n'était autre que moi.

-Tu as grandis, tu étais comme les autres enfants, non tu étais plus...mature, tu ne pleurais pas, tu ne devenais pas fou, ensuite lors de tes huit ans, la manière dont tu t'es battu et surtout cette indifférence à ton geste avais éveillé en moi la satisfaction d'avoir trouvé un être unique ! Certains tue par plaisir, ou par nécessité tout en regrettant leurs gestes, mais non, toi tu étais impassible à cette acte, ni dégouté ni enjouer par le fait de tuer. Je t'ai observé pendant 21 ans, tu es un aboutissement des plus convainquant ! HAHAHAHAHA !

Je lui ai donné un coup de poing, comment pouvait il se moquer ainsi de moi, de ma vie, me traitant d'expérience, de « succès », du moins j'ai tenté de le frapper, avant que celui ci fut arrêté par ma propre main, ce n'était plus un enfant qui se tenait devant moi, mais moi même, un double, comme un miroir, qui me souriait du même sourire fou qu'avant.

-Aujourd'hui je voulais mettre fin à tous cela et voir ce que tu pouvais devenir, j'ai alors embrigadé une autre secte pour qu'elle ouvre un second portail, dans l'arène, je me doutais bien que vous alliez vous battre pour votre liberté, car l'homme désespéré tente toujours l'impossible.

Je ne savais pas qui passerait par ce portail, encore moins qu'il y aurait deux démons qui le traverseraient, mais bon le hasard ai parfois de paire avec le prévu, ce qui donne assez souvent un mélange plutôt réussi. Mais ce que je ne m'attendais vraiment pas c'est que tu les absorbe tout les deux bravo.

Il marqua encore un pose, inspirant et expirant fortement.

-Voilà tu sais tout....il ne reste plus rien ici et tant mieux, j'avais besoin de changement

-Pourquoi.....pourquoi le gouvernement ne nous a pas sauvé ?!

Il se mit à rire à gorge déployée.

-HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!! Tu es vraiment très drôle quand tu le veux, premièrement car comme je te l'ai expliqué des nobles étaient impliquées dedans, garantissant ma sureté, de plus tout cela s'est produit dans le plus grands des secrets, sache de plus que les pots de vins ont pas mal aider aussi, mais surtout le plus gros point c'est qu'il n'y a plus de gouvernement, le pays est en guerre civile, aucun gouvernement ne peux sauver des petits bonhommes inconnus alors qu'il ne peut pas se sauver lui même, et avant que tu ne me pose la question, non, ce n'est pas moi qui ai fomenté celle-ci, bien que j'aurais aimé l'être, j'aimerais bien rencontrer celui qui l'a fait d'ailleurs, enfin bref, j'ai donc tué chacun des membres de la secte, il ne reste plus que nous deux ici, et je compte bien partir avec toi.

Il me toucha alors, disparaissant dans un nuage léger et bleu.

*Voilà, ici je suis bien, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te voler ton corps, et je vais empêcher les deux autres de le faire, il te faut refaire ta vie mon petit, je te conseil le royaume de Fiore, il est le plus loin d'ici.*

-Et pourquoi devrais-je te faire confiance ?

*Sans doute parce que tu ne connais rien du monde extérieur, et que moi je sais tout, et crois moi Fiore et le meilleur endroit pour la suite de ton existence*

-....en effet, dans ce cas qu'y ferais-je ?

*J'avais pensé à une entré dans une guilde de mage, tu pourras y t'entrainer à utiliser les deux autre nigauds,et puis cela te fera de l'argent, je te propose une guilde neutre, les légales te pourchasseront si ils connaissent ton pouvoir, quant aux illégales ils tenteront de t'utiliser, or il n'y a que moi qui ais le droit de le faire, hin hin hin.*

-......ok, dans ce cas qu'elles sont elles ces guildes neutres ?

*Il y a Continuum Shift et Eagle's Claw*

Eagle's Claw, ce nom avait résonné dans ma tête comme un appelle, de plus je suis comme un loup, et un loup ça a des griffes.

-Dans ce cas les aigles vont recevoir la visite d'un loup démoniaque dans leurs rangs.

Et c'est ainsi que je partis pour Fiore, qui sera mon futur, avec trois démon en moi dans mon présent, et laissant mon passé derrière moi.


Apocalius pour une raison qu'il ignore décide de retourner vers sa terre natale, Enca. Sur place il ne découvre qu'un lieu désert, à l'abandon. En cherchant plus avant il il tombe enfin sur quelques personnes, il se fait alors attaqué, il libère la force de Bijes afin de se défendre, réussissant sans trop de difficultés à vaincre ses assaillants mais fini assommé par un adversaire caché.

Une fois réveillé il est mené à un vieil homme du nom d'Harnan, l'un des chef d'une armée de rebelles contre l'aristocratie locale, ce dernier lui explique qu'il peut détruire les contrats qui le lie à ses démons, assez vite Apocalius accepte de se délier des chaînes démoniaques qui l'entravent. Malheureusement le dernier des démons, Síofra, décide de ne pas se laisser faire, blesse Harnan et attaque son ancien réceptacle, ce dernier arrive finalement à piéger et vaincre le démon qui retourne dans sa dimension parallèle d'origine. Apocalius décide de rester pour la soirée dans la afin d'attendre le réveil du vieil homme.

Le lendemain Apocalius retourne voir Harnan qui lui explique comment invoquer la puissance du Souffle du Démon, s'ensuit alors un rapide « échange » entre Apocalius et l'un des rebelles nommé Gladius. Les coup de Gladius intensifient la flamme du pouvoir d'Apocalius qui parvient à saisir et utiliser la puissance démoniaque qui est rester en lui.

5 ans plus tard, après des années de combat Apocalius a lié une amitié profonde avec Gladius, l'action se déroule le jour du nouvel an, Apocalius se retrouve à préparer la base pour l’événement, le soir même il se retrouve sur la piste de danse avec Helena, la fille adoptive de Gladius, mais à peine la musique sonne son arrêt qu'un inconnu sorti de nul part prend en otage Gladius et disparaît avec lui aussi vite qu'il est venu. Helena et les autres rebelles fous de rage décident de mener l'assaut à l'aube contre les nobles qui ont enlevés l'un des leurs.

A l'aube la bataille fait déjà rage, Apocalius arrive assez vite à atteindre la porte d'entré du château, se retrouvant avec Helena contre un mystérieux colosse aux vêtements amples, alors qu'Apocalius se voit contraint par Helena de continuer son chemin dans la fortification, l'inconnu de la veille s'interpose entre lui et sa destination. Après un rude combat Apocalius retrourne auprès d'Helena ayant vaincu son adversaire, elle se rend compte trop tard que l'homme gisant dans ses bras n'est autre que son père adoptif qui avait été manipulé par la magie, la vision de son ami mort et de la jeune femme en larme rend Apocalius fou de rage qui gravi les escaliers du château avant de lancer son sort le plus puissant contre les nobles impuissant qui lui faisaient face, cela se fini par des corps carbonisés et de graves blessures pour le mage.

Le lendemain il se réveille, la victoire remporté par les rebelles, il décide finalement de repartir pour Fiore, promettant aux rebelles de revenir une fois qu'il serait plus puissant. De retour sur le continent de Fiore il découvre la guilde d'Eagle's Claw brûlé et réduite en cendre, il arrive finalement à obtenir quelques brides d'informations sur ces 6 années d'absences, dont la disparition de l'ancienne maîtresse du nom de Nywell. Il décide donc de retrouver Misto, la remplaçante de Nywell pour obtenir de plus amples informations et de partir à la recherche de ceux qui ont sacagés le bâtiment de la guilde des aigles.

Cette magie nécessite deux point essentiels pour pouvoir être utilisée, la première est de passer un pacte avec un démon, la deuxième est de détruire ce pacte après être resté au moins un mois avec ce démon. L'utilisateur de cette magie invoque le « Souffle du Démon » afin de se transformer, ce « Souffle » est en fait une sorte d'emprunte laissé par le démon sur l'âme du mage, le mage doit alors déclencher l'étincelle pour faire brûler ce souffle et ainsi se transformer, obtenant ainsi une magie démoniaque qu'il peut utiliser au même titre que n'importe quelle autre magie.

Ex Magie: