Kazue avait trouvé la mission qui lui convenait, elle allait à Oshibana pour l’effectuer. Par chance, le soleil était au rendez-vous, pour attendre celui qui lui donnera la mission. Toujours accompagné de son inséparable sac-à-dos, où se trouvait son oreiller, sa couverture et le reste de ses affaires, Kazue étant quelqu’un de prévoyant.
Elle regardait son point de rendez-vous, où une grande ville s’y tenait. De grandes maisons, comme de plus petites se serraient les unes contre les autres, et une grande ligne d’horizon s’offrait devant, laissant une impression de calme et de sérénité.
Elle s’était assise sur un banc de pierre, sirotant une glace à l’eau à la fraise, qui commençait à fondre par le soleil tapant de l’après-midi.
Coiffé d’un chapeau noir, elle considérait cette nouvelle ville avec tant d’enthousiasme, qu’on aurait dit une enfant regardant un nouveau jouet. Elle s’était assise au fond du banc, ce qui l’empêchait de toucher le sol de ses pieds. Elle balançait ses jambes maigres. De temps en temps, un petit air frais agitait la jupe courte de Kazue et ses longs cheveux noirs attachés en couettes de chaque côté de sa tête. Sa chemise blanche, lui arrivait en peu en dessous de la ceinture, cachant quelque peu sa jupe. Tout en mangeant sa glace, elle regardait la ville.
Les toits rouges des maisons reflétaient le soleil, si bien que si on le regardait de trop près on pouvait être un peu ébloui. Une ambiance joyeuse semblait régner dans la ville, ou non loin de là se trouvait un marché. On entendait la foule parler, les vendeurs criaient pour que les consommateurs viennent acheter, ou encore quelques pleurs de bébé fatigués ou affamés. Le tout donné une ambiance joyeuse qui fit sourire la jeune Kazue.
Une statue, en forme d’animal trônait au milieu de la place. Kazue, curieuse alla y jeter un coup d’œil. Elle avait la forme d’un lion rugissant. Quelques inscriptions se trouvaient en dessous, mais Kazue ne prit pas le temps de les lire. Elle repartit vers le banc, d’un pas lent et mou. Elle se replaça au même endroit que tout à l’heure et on aurait dit qu’elle avait inscrit son nom là où elle s’était installée. Elle continua à balancer ses jambes, tout en mangeant sa glace qui était presque terminée. Elle releva la tête, quand elle entendit des chuchotements des passants qu’elle voyait. Il était vrai que ses blessures de son combat contre le jeune garçon aux traits fins, n’étaient pas encore guéries.
Elle les fixa de ses yeux marron, qui rappelaient la boue. Les passants passaient très rapidement, en voyant ces yeux marron les fixer. Quand elle en eut assez elle se repencha sur sa glace. Elle l’avait enfin fini, et en sortit une autre, cette fois-ci à la framboise. Elle l’ouvrit et alla jeter le bâton de la précédente et le papier. Elle se réinstalla quand elle entendit les pas de quelqu’un qui arrivait. Elle se retourna, violement qu’elle faillit en perdre sa glace. Et …

Kazue après s’être retournée violemment, se retrouva nez à nez, avec un garçon aux cheveux noirs qui lui arrivaient pas loin de ses épaules. Elle le regarda et constata qu’il était bien amoché. Elle regarda sa main tendue, et vit qu’il tenait une pommade. Il lui avait dit de faire attention que ça faisait mal, et aussi qu’elle avait l’air amoché. Elle regarda la pommade puis lui et enfin redirigea son regard sur la pommade. Finalement, elle fit un geste de la main pour lui faire comprendre qu’elle n’en avait pas besoin.
– Non, merci. C’est gentil.
Elle lui souriait timidement, sourire qui finit par une grimace à cause de ses nombreuses blessures. Elle continua à le regarder, comme si elle voulait apprendre chacun de ses traits. Elle continua de manger sa glace, tout en continuant de le regarder. Elle imaginait la gêne probable de l’inconnu devant son regard scrutateur, mais elle continua de le regarder. Puis après quelques instants, elle détourna le regard et regarda si elle ne voyait pas la personne qu’elle attendait arriver. Ne voyant personne, elle continua à manger sa glace sans un mot. Puis continuant à balancer ses jambes, elle se retourna vers l’inconnu, tout en cherchant quelque chose dans son sac. Puis trouvant enfin ce qu’elle cherchait elle s’adressa à l’inconnu :
- Tiens, tu en veux une ? J’ai fraise, framboise ou cassis ? dit-elle en lui montrant une glace de chaque parfum. Au fait, tu t’appelles comment ? Moi c’est Kazue, Kazue Hiraku. J’attends ici pour une mission. Et toi ?
Elle continua de le regarder avec un sourire et un regard enfantin comme une enfant demandant à son père un jouet. Elle fronça les sourcils pour mieux le voir, quelque peu gêné par la lueur du soleil.
(C’est court … Je n’avais pas beaucoup d’inspiration)

Après la proposition de la jeune Kazue, Meta avait prit la glace du milieu, celle au goût framboise. Il avait répondu à sa question rapidement et d’un bloc, en lui disant comment il s’appelait et qu’il attendait une annonce pour des soldats. La même que Kazue. La remerciant brièvement, il ouvrait l’emballage plastifié de la glace tout en regardant froidement celle-ci. L’église retentit douze fois, ce qui fit comprendre à Kazue qu’il était midi. Personne n’approchait et Kazue semblait s’impatientait, en gesticulant un peu sur le banc. Meta s’était installait sur le banc.
Après quelques secondes, des bruits de pas se firent entendre, accompagné par des sons métalliques. Meta regarda sur sa droite. Il se leva et regarda vers la personne qui arrivait. Il s’agissait sûrement du chef des gardes afin de les emmenait vers le camp. Meta tendit la main vers Kazue qui la prit doucement. Ils se dirigèrent vers l’homme en armure. L’homme les salua comme à l’armée, au garde-à-vous. L’homme demanda :
- C’est vous qui êtes là pour la mission ? demanda-t-il se sa voix grave qui fit frissonner Kazue.
Kazue hocha la tête, car aucun son ne voulait sortir de sa gorge. Elle serra un peu plus fort la main de Meta, car cet homme l’impressionner un peu. Sous cette apparence infantile, Kazue savait se montrait ferme, et autoritaire. Elle savait que cette mission serait assez compliquée, car des soldats auraient du mal à la respecter. Mais elle savait qu’elle la réussirait car Meta était là, et au premier regard elle avait eu confiance en lui. Elle se ferait respecter par ses hommes, elle en était sur. Elle avait aussi un fort tempérament. Kazue, déterminée, souriait mystérieusement.
Tous les trois se dirigèrent vers le camp d’entrainement. Pendant qu’il marchait, Kazue avait lâché la main de Meta et regardait le paysage. Kazue semblait être une enfant. Deux personnes qui passaient par-là, pouvaient penser que Kazue était plus jeune qu’on ne le pensait, et qu’elle était là avec son père. Ils marchèrent pendant un bon moment jusqu’à ce qu’ils arrivent au camp d’entrainement. Kazue se plaça à côté de Meta et ils attendirent. Quand le chef des soldats arriva avec Meta et Kazue, tous les soldats se mirent aux garde- à-vous, comme l’avait fait le garde devant Meta et Kazue. Il cria aux soldats que ces deux jeunes gens allait leurs apprendre à se défendre. Quand les soldats virent la jeune Kazue, ils s’esclaffèrent en disant à leur chef que cela était une plaisanterie. Kazue, offensée, lâcha une boule de feu verte, qui frôla l’un des soldats, ce qui eut l’effet de faire taire les soldats.
- Je m’appelle Kazue, et je suis là pour vous entrainer. A ce qui paraît, vous auriez besoin d’aide pour défendre votre ville. Dit Kazue d’une voix forte. Mais ce qui doute de notre expérience peuvent très bien venir essayer de battre deux magiciens ? Menaça Kazue

Après que notre jeune Kazue ait défié les soldats, l’un d’eux se lança à l’assaut essayant de la gifler. Par chance, le jeune Meta, arrêta l’homme d’un de ses pouvoirs. Le soldat fût projeté au sol, s’écrasa de tout son poids sur le sol dur. Il se releva et Meta lui dit alors :
« Je vois à ta réaction que c'est le combat que tu cherches, tu serviras d'exemple à tous les autres, vient te battre, je te laisse 5 secondes pour m'approcher et me frapper. »
Meta compta jusqu’à cinq, et inévitablement le soldat rata le jeune garçon qui murmura un « trop lent ». Il lança de nouveau un sort. Kazue ne comprit rien à ce qui venait de se passer, mais compris seulement quand Meta lui dit d’en défier un autre.
Elle en invita un à entrer dans la danse sans savoir où en était son jeune ami.

Kazue en mit un à terre grâce à un sort. Elle avait lançait une boule de feu, qui avait fait trébuché le jeune homme. Kazue fière de son résultat se dirigea d’un pas plutôt rapide du jeune homme, sonné, couchait sur le ventre. Elle attrapa son bras gauche, et le fit monter sa main jusqu’au milieu de ses omoplates.Quelques réflexes de ses cours d’art martiaux. L’homme lâcha une plainte sourde, et essaya de se défaire de l’emprise de la jeune fille.

Malgré qu’elle paraisse chétive, Kazue possédait une petite force pouvant contenir un homme comme dans ce cas-la. Elle murmurait une brève parole, et l’homme ne put plus bouger, utilisant son pouvoir du « pris au piège », qui entoura le pauvre homme, qui commença à être brûler doucement, et quelques cris se firent entendre, de celui-ci.

L’homme supplia Kazue d’arrêter, et elle arrêta sur le champ, lâchant au passage le bras du jeune homme. Il se releva doucement, pour faire comprendre à Kazue, qu’il ne voulait pas lui faire de mal, et se plaça, près de ses compagnons assis en tailleur, tout en faisant bouger son bras.

Mais, un autre étant sûrement un peu têtu, courra vers cette jeune fille qu’il pensait inoffensive alors qu’elle venait de mettre hors d’état de nuire l’un de ses camarades. Il commença un combat au corps à corps. Kazue utilisa une deuxième technique « arme blanche ». Elle créa une épée, avec elle se battit habilement. Elle entailla la joue droite du jeune homme avec sa lame, qui saigna directement d’un sang écarlate. Kazue avait compté dans sa tête, cela faisait une minute.

Elle continua d’enchainer des coups, qui entaillèrent le soldat, dont les vêtements commençaient à être maculés de son sang. Il ne restait que trente petites secondes pour mettre à terre le jeune homme. Elle s’approcha en courant de l’homme, feintant de vouloir lui trancher la tête qui s’accroupit pour éviter, et elle en profita pour fléchir une de ses jambes, et avec l’autre lui faire un croc-en-jambe qui le fit tomber par terre, la tête la première. L'arme de Kazue disparu en un vent e poussière. L’homme essaya de se relever, mais se fut trop tard. Kazue avait posé son genou sur ses côtes l’empêchant ainsi de respirer correctement, et qui lui fit très mal.

Elle attrapa son bras, et comme pour l’autre, lui monta la main jusqu’au milieu de ses omoplates. Elle en profita pour lui faire une légère torsion du poignet, qui lui arracha un cri. L’homme essaya de se débattre, mais plus il essayait de se défaire ou de bouger plus elle resserrait l’étreinte de son poignet, et de son bras. Elle appuya aussi un peu plus sur ses côtes qui lui arrachèrent un cri.

Après quelques secondes, l’homme ne bougea plus et s’avoua vaincu. Elle prit sa tête avec sa main, et lui fit tourner doucement pour qu’il puisse voir ses collègues.
- Tu vois, il ne faut jamais juger sur les apparences. On ne t’a jamais dit de ne pas juger un livre à sa couverture ? dit-elle. Maintenant, tu bouges et j’appuie un peu plus, tu veux essayer ? dit-elle ironiquement avec un léger sourire.
– Non, dit l’homme en faisant une grimace, car Kazue lui tordait de nouveau le poignet.

Elle cria de toutes ses forces à l’attention des soldats qui l’entouraient :
- Ecoutaient tous ! Voyaient l’homme qui est à terre, dit-elle en le désignant de la tête, sa vie est entre vos mains, j’entends par là, qu’il s’agit de son futur. Je tiens son poignet où j’effectue une torsion, et ce n’est qu’une question de temps pour qu’il casse. Son bras droit, que je tiens et aussi sur le point de casser. Mais aussi, mon genou est placé au-dessus de ses côtes, j’appuie un peu plus, et elles se cassent. Le premier qui bouge aura sur la conscience le fait que je lui casse quelque chose soit le poignet, les côtes ou le bras. Alors le premier qui bouge, qu’il pense avant de le faire, qu’il y réfléchisse à deux fois avant. C’est compris ? dit-elle en appuyant un peu plus sur les côtes du pauvre homme. Il arracha un cri strident, qui fit comprendre aux autres hommes qu’ils ne devaient pas bouger.