Wilhelmine William, un noble déchu qui a décidé d'abandonner son passé afin de profiter du présent et de tracer sa propre route vers le futur. Cet adolescent n'était jamais sorti de chez lui jusqu'à sa fugue et pour lui, le royaume de Fiore est une terre inconnue qu'il aimerait explorer dans ses moindres recoins. On peut donc dire que Wilhelmine William est curieux de nature, surtout qu'il touche à tout ce qu'il découvre et n'hésite pas à se mêler des histoires qui ne le concernent pas. Malheureusement, c'est connu, la curiosité peut se révéler être un vilain défaut qui attire les ennuies, mais il s'en fiche royalement.
Chaque jour, William fait des efforts pour s'en sortir tout seul, il souhaite montrer que malgré son passé de "gosse de riche", il est débrouillard et peut mener à bien sa vie. Il souhaite uniquement de l'aide durant les combats puisque sa magie n'est pas offensive. Il acceptera l'aide qu'on lui donne mais n'en demandera jamais. Par contre, l'adolescent aidera toutes les personnes en détresses qu'il rencontrera et n'hésitera pas à suivre l'un de ses amis en enfer s'il peut lui être utile à l'aide de sa magie ou de ses capacités. D'ailleurs, William cuisine depuis sa fugue et a découvert une nouvelle passion qu'il exerce sans aucune difficulté apparente. Du moins, pour l'instant.
En dehors des combats, de la cuisine et des moments de tristesses, il gardera une joie de vivre hors du commun : son sourire ne s'effacera jamais de son visage et il rira constamment aux éclats. Cependant, cette joie de vivre est en réalité un masque qu'il porte constamment pour cacher son deuil. William a perdu le garçon qu'il aimait en même temps que son statut de noble et il n'arrive toujours pas à surmonter cette épreuve. Pire, il ne s'est confié à personne et n'ose plus avoir de nouvelle relation amoureuse. Sentimentalement, c'est un adolescent perdu.

William est inconscient. Il ne se rend jamais compte du danger qu'il court durant un combat ou quand il est en terrain ennemi. Sa priorité, ce n'est pas de vivre mais de permettre aux autres de vivre. Cette pensée pourrait lui être fatale, mais il ne s'en rend pas encore compte. Ce qu'il déteste par dessus tout est sa magie, certes elle soigne de nombreuses blessures mais, elle n'est que temporaire, jamais elle ne durera. A ses yeux, sa magie est un moyen de retarder la mort et cette pensée le fait peur, c'est ce qui le pousse à affronter le temps chaque jour pour permettre à ses techniques de soins de durer plus longtemps. Malheureusement, bloquer le temps est dangereux pour l'adolescent, notamment lorsqu'il utilise la chambre du temps qui a pour effet de l'épuiser physiquement et psychologiquement. William se fiche des répercussions de son combat contre le temps, l'essentiel est de permettre aux gens de rester en vie et en état de combattre le plus longtemps possible. Même si cela équivaudrait à frôler la mort à chaque utilisation, ou pire : à succomber à sa magie. Cette utilisation abusive de son pouvoir montre la volonté de l'adolescent qui est prêt à tout pour les personnes qu'il aime.
William déteste aussi toutes les personnes de la haute-noblesse et ne les juge que sur leur statut de noble et non sur leur caractère. Son passé l'a éloigné de la haute société.
Enfin, le plus important pour William est de ne jamais être seul, il a déjà trop souffert de la solitude et fera tout pour ne plus y replonger. C'est sans doute pour cela qu'il a décidé de rejoindre Lamia Scale..

Comme tout le monde, j’ai un passer. Un passé que je n’aurai jamais voulu avoir. Ma naissance s’est faite dans un palais qui est en réalité une maison résidentiel d’une famille de noble dont je ne dirai pas le nom, un nom que j’ai perdu et que je ne veux plus récupérer. Dans ce palais digne des plus grands seigneurs, mes parents me firent emprunter le chemin de ma vie qui correspondait le plus à le leur. Ainsi, je n’ai pas pu faire mes propres choix et je fus gardé enfermer dans ce palais que je voyais comme une forteresse dont j’étais le seul prisonnier. Jour après jour, nuit après nuit, ma vie se répétait et se ponctuer de leçon d’histoires, de langues, de mathématiques, de politiques, de manières, de musiques, tout ce que devait savoir un fils de noble. Si je devais être optimisme, cette façon de vivre m’aura appris à être un virtuose au piano, instrument que je joue et dont je partage les mélodies à ceux qui souhaitent m’entendre. Et la musique est devenue un refuge pour moi à travers laquelle je partage mes sentiments.

Pour en revenir à mon enfance, mes parents n’exprimaient aucune affection à mon égard et ne m’adressaient la parole que pour me gronder si j’osais me décaler du chemin qu’ils ont choisi. Heureusement, mon serviteur personnel était là pour moi, il se prénommait Christian et était le seul ami que j’ai durant mon emprisonnement au palais. Dans les moments difficiles, il était toujours là pour me réconforter, quand je craquais, il était là pour sécher mes larmes, quand j’avais besoin de sourire, il était là pour me rendre heureux. Christian était un réel ami, une des rare personne que nous croisons dans notre vie et qui nous la rendent meilleur. Malheureusement, mon serviteur était haï des autres servants du palais, il n’était pas rare que cette haine lui attire des blessures et mes parents ne faisaient rien pour stopper cette violence qui avait lieu sous leur toit. Cependant, mon influence arrivait à alléger ses souffrances et je tentais bien que mal de panser les blessures de Christian malgré ses protestations ; A ses yeux, le maître ne devait pas prendre soin du serviteur. Depuis son enfance il était élevé dans cette pensée. J’étais élevé en tant que successeur d’une grande famille, il était élevé en tant que serviteur de ce successeur. Et malgré cette opposition, nous étions le meilleur ami de l’autre.

Je découvris mon pouvoir au cours de mon adolescence. Christian était blessé au poignet gauche et je n’arrivais pas à soigner cette coupure qui ne cessait de saigner. En paniquant, j’ai utilisé ma magie qui a soigné la blessure de mon ami. Mon serviteur compris immédiatement ce qu’il se passait et me promit de garder mon don secret aux yeux de tous, y compris mes parents, car il pouvait m’attirer des ennuis. Il n’avait pas tort et je décidai de ne l’utiliser que pour venir en aide à mon serviteur. Au bout de quelques semaines j’ai commencé à faire des expériences avec ma magie pour mieux le comprendre, c’est ainsi que je découvris qu’il affectait les objets, que cette magie n’avait pas d’effet sur moi ou sur une autre magie et qu’elle n’était pas permanente. Christian ne m’avait jamais parlé de ses blessures qui réapparaissaient quelques minutes après m’avoir quitté car, il ne voulait pas m’inquiéter. Je lui en avais voulu de ne m’avoir rien dit durant une période assez courte.

Les années passèrent et mes parents commencèrent à me faire rencontrer des gens de la haute société. Toutes ces personnes, allant d’un simple duc à un grand prince, firent ma connaissance et si au début j’étais ravi de rencontrer des personnes, bien vite je comprenais dans quel univers je vivais. Un univers emplit de mensonges habité par des gens jetant des regards insignifiant aux gens qu’ils ne leur ressemblent pas. C’était des monstres qui considéraient les gens n’appartenant pas à la noblesse comme des insectes à écraser et à faire souffrir. Ces rencontres devinrent rapidement des séances de tortures, car, pour ne pas décevoir mes parents, je décidais de porter un masque monstrueux pour faire bonne impression. En y réfléchissant, sans le vouloir j’entrais dans cet univers.

Heureusement, Christian était là pour me guider sur le bon chemin, celui de la maturité et du respect. D’ailleurs, notre relation évoluait de plus en plus, dépassant les frontières de l’amitié pour faire place à l’amour. Nous nous étions vu dans ma chambre durant notre temps libres et, je ne sais pas pourquoi, je faisais tout pour être parfait à ses yeux et accompagner mes gestes de caresses. Mon serviteur qui était devenu mon petit ami dû comprendre ce que je ressentais puisque sans un mot il approcha ses lèvres de miennes et me vola mon premier baiser. Il s’excusait de ce geste qu’il décrivait comme grossier et irrespectueux et ne comprenait pas pourquoi il avait agit ainsi. Comme seul réponse, il eut un autre baiser et compris que je l’aimais comme lui m’aimait. Notre relation resta secret à tous les habitants du palais et dura plus d’un an.

Lors de mes dix-huit ans, je reçu de la part de mes parents un cadeau. Le seul présent qu’il m’avait offert depuis ma naissance. C’était un bouclier qui appartenait à notre famille et qui se transmettait de génération en génération et c’était désormais à mon tour de l’obtenir et d’en prendre le plus grand soin. Ce bouclier était orné de trois diamants violets, en son centre y était destiné un œil en or et ses extrémités étaient faites de la même matière, mais la couleur dominante était le rouge pourpre. Ce fut le même jour que mes parents m’apprirent que je fus marier à une comtesse qui faisait deux fois mon âge et que je n’avais jamais vu mais, notre mariage serait bénéfique à notre famille. J’étais tellement désemparé que je n’en ai parlé à mon amoureux qu’une semaine après. Christian décida donc que nous devions nous enfuir du palais et quitter cet univers qu’on haissait tous deux afin de profiter de la vie et de la liberté. C’est ce jour-là que je rassemblais tout le courage nécessaire pour réaliser un acte insensé qui me taraudait l’esprit depuis plusieurs années. Mais, avant cela, j’étais allé voir mes parents qui étaient en train de dîner et s’impatientait de mon retard. Avant même qu’ils purent me gronder de mon retard, je leur déclarai ce que j’avais sur le cœur : je ne supportais pas cette vie d’enfant de riche et que je les haïssais de m’avoir élevé comme une chose et non comme leur propre enfant, que je choisirai la personne à aimer, c’est-à-dire mon serviteur : Wilhelmine Christian et que, dès ce soir, je quitterai le palais pour ne plus jamais les voir et vivre ma vie.

Cette déclaration les laissa de marbre et les impressionna, au point qu’ils ne dirent pas un mot quand je refermais la double porte de la salle à manger. Je n’emportai avec moi que quelques habiles et le bouclier que je reçu afin de le vendre à un très bon prix. Quant à mon amoureux, il m’attendait devant la porte d’entrée du palais avec sans rien comme effet personnel. Devant mon regard de surprise, il me répondit qu’il n’avait besoin d’aucun objet. Rapidement, nous sortîmes du palais et empruntèrent une simple route de campagne qui était censé nous conduire à Magnoria. C’est là que tout bascula. Mes parents n’étaient pas restés inactifs et avaient rapidement ordonné l’ordre à l’un de leur nombreux serviteur de me faire du mal. Psychologiquement parlant. Nous marchions tranquillement, main dans la main, lorsqu’un coup de feu retentit. La balle transperça le corps de Christian qui tomba à terre, raide mort. Guider par le désespoir je me jeta à terre à ses côtés et le secoua pour qu’il se réveille, à ce moment-là je n’arrivais pas à accepter qu’il était mort. Son assassin, avant de partir, me dit que mon père m’avait déshérité et comme punition d’avoir aimé les personnes de même sexe que moi et d’avoir déshonoré notre famille, je ne vivrai pas cette nouvelle vie avec le garçon que j’aime. Je fus déboussolé par ce discourt, si Christian était mort, c’était à cause de moi. Il me faillit de nombreuses heures pour encaisser la perte de mon amoureux avant de continuer mon chemin, je le sais car c’était l’aurore. Christian aurait aimé que je continue ma vie et que je ne sombre pas dans le désespoir, je n’avais plus envie de rien, même plus de vivre mais, mes jambes m’emmenèrent jusqu’à Magnoria. L’animation de cette ville me fit un bien fou, les gens étaient heureux, parlaient, marchaient, vaquaient à leurs occupations, ils vivèrent ce que je voulais vivre et ce que voulait vivre Christian. C’est à cet instant précis que je décidai de vivre pour moi mais, aussi pour mon amoureux et pour cela, je décidais de porter son nom et de me pré.nommer Wilhelmine William. A cet instant précis j’abandonnai le passé et me promis de n’en parler à personne, seulement dire le strict nécessaire aux gens qui seraient beaucoup trop curieux.

Pour vivre, j’avais besoin d’argent et lorsque je m’apprêtais à vendre mon bouclier, j’entendis parler d’une célèbre guilde portant le nom de Fairy Tail. Là-bas, tout le monde était le bienvenue, il suffisait seulement d’avoir un pouvoir magique afin d’intégrer cette guilde. Cependant, je ne pouvais pas rentrer dans cette guilde qui se situait trop proche du palais dans lequel je vécu. Après m’être renseigné à Magnolia, je quittais la ville afin de trouver la guilde Lamia Scale. Je fus accepté comme magicien maîtrisant le temps et je vis désormais pour aider les gens qui envoient des quêtes à notre guilde. Malheureusement, malgré les jours et les semaines qui passent, je ne me remets pas de la mort de Christian et je dois bien vous avouer qu’en amour je suis complétement perdu. Arriverai-je à aimer quelqu’un d’autres ? Seul le temps qui passe me donnera la réponse, je n’ai plus qu’à attendre qu’il défile.

Le temps, une chose que l'on ne contrôle pas, qui défile sans que l'on puisse l'arrêter. Cependant, une poignée d'humains peut influencer sur le temps et l'utiliser comme une arme ou un bouclier. Wilhelmine William est l'un d'entre eux, un mage du temps. Son pouvoir lui permet d'influencer sur le présent en remontant le temps. Cependant, William ne peut pas utiliser sa magie sur lui-même, il ne pourra jamais affecter le futur et ses techniques ne sont que temporaires, jamais définitif. Cette magie du temps est caractérisé par un cadran lumineux aux aiguilles d'or tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. William s'équipe aussi d'un bouclier derrière lequel il s'abrite des attaques adverses, il peut aussi l'utiliser pour attaquer mais ce n'est pas le but premier de l'arme.