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Un grand chef cuisinier se devaient toujours d'avoir en sa possession les ingredients nécessaire à l'assaisonnement de ses plats. Que ce soit du gingembre pour l'entrée, de safran pour le plat de résistance ou d'un peu de canelle pour un quelquonc dessert, un grand éventail d'épices doit être en permanance à sa disposition. Mais ces arômates si convoités se trouvent facilement. Être en manque de ces ingrédients demeure presque impossible, surtout pour le restaurant auquel je faisais face. Alors pourquoi le chef de ce dernier contactait-il un mage dans le but de « retrouver » des épices ? Pourquoi n'en commandait-il pas ? Il se trouvait que ce restaurant particulier utilisait une sorte d'épice qui faisait sa réputation, seulement trouvable en la Web Valley. Voilà tout ce qu'il me confia avant de m'envoyer chercher ces fameuses épices.

La Web Valley était un endroit qui, à mon goût, se trouvait être fortement déplaisant. Un véritable désert, un paysage vide et aride que je haissais plus qu'autre chose. Pour moi qui aimait la compagnie et détestait être seule, enfermée, c'était -étonnement- encore plus entêtant quand il s'agissait de se retrouvée seule en un espace si grand. Sans compter la chaleure qui y régnait. Et ne vous ais-je pas mentionner l'horreur qu'étaient les diverses crevasses formées sur tout le long de mon chemin, que j'avais d'ailleurs un mal fou à reperer ? Le nombre de fois où je tombais dedans deumeurerait à jamais indéfini, étant donné la multitude de fois où mon pied glissa (sur un sol de terre sèche... Rappelons-nous ma maladresse) pour que je m'écroule dans l'une d'entre elle. Heureusement pour moi, le hasard fit en sorte que je n'obtienne aucune égratinure de ses chutes, si l'on exceptait l'affreuse poussière qui s'accrochait à tout mon corps. Mais qu'importe ?? Tout cela était une véritable obsession... Pourtant, je ne faisais pas forcément plus attention à l'endroit je posais les pieds suite à une chute...

Passons maintenant au cœur du problème : Trouver les fameuses épices. Car entre la chaleure écrasante le fait que ma sueur permette à la poussière de mieux s'accroche à moi lors des diverses chutes que je pus éxécuter sans parler du soleil aveuglant qui m'empêchait de voir où je marchais déjà que je ne faisais pas plus attention que ça ainsi que cette fichue carte qui était censé me diriger droit vers les buissons où étaient cachées les épices mais le pire était bien les points cardinaux qui était censer résoudre tous les problèmes que je me posais, car monsieur le chef cuisinier ne m'avait PAS FOURNIT DE BOUSOLE et que je sache, une mage comme moi ne se trimballait pas toujours avec une boussole. POURQUOI TANT DE BÊTISE ? QU'AIS-JE FAIS POUR MERITER CELA ?
Mais peut-être que pour lui, étais-je à la hauteur pour me créer des points de repères seule. Erreur fatale...

Bref. Malgré tous ces désagréments (faut-il que je les rappelle...), je m'écroulais sur le sol dur (une sacrée douleur au niveau du popotin se fit sentir) pour enfuir ma tête dans mes bras eux-même appuyés contre mes jambes elles-même recrovillées, et ENFIN me mettre à fouiller dans ma mémoire (si mauvaise soit elle...), dans l'infime espoir de retrouver miraculeusement un souvenir de mon enfance, par exemple dans une salle de classe, où une noble personne m'aurait instruit l'art de construire une boussole dans le désert. Ne vous moquez pas de ma faible expérience dans cette art... Mais je n'ais pas l'âme du aventurière, et autant pour moi, je n'ai pas le souvenir de m'être aventurée telle une crûche dans un desert, plus jeune...

Je ne sais où, quand, comment, pourquoi, de quelle manière, dans quel but on m'avait enseigner cela, mais on me l'avait tout de même appris. OUI, on m'avait appris à frabriquer des boussoles dans le désert. Comme quoi certain avait une vie passionante, alors que d'autre enseigne des trucs et astuces à utiliser dans les cas extrèmes de l'improbabilité, le monde est bien fait.

Donc, il fallait que je trouve un baton, une tige, bref une chose plutôt grande en longueur. Et qui puisse être tenue droite sur cette terre sèche. En fouillant dans une crevasse, je réussi à trouver un drôle d'objet (l'os d'un animal mort soit par assèchement, soit tuer, ce qui revient au même de toutes façon étant donné qu'il est mort), étrange certes, mais qui ferait l'affaire.

Le maintenant perpendiculairement au sol, une ombre de l'os apparu. C'était grâce à celle-ci que je pourrai me repérer. Par rapport à la position du soleil dans le ciel, la base de la tige, le début de l'ombre indiquait le sud. L'autre extrémité de l'ombre pointait donc le nord. A partir de ces deux repères, on pouvait facilement déterminer l'emplacement des points cardinaux. ET DONC LIRE CETTE FICHUE CARTE.

Ceci étant maintenant fait, je m'engageais sur la « route » qui me mènerait à ces fameuses épices et plus indirectement à ces fameux buissons rouges. Etant donné le peu de végétation que possèdait ce désert, on peut penser que les trouver est une simple affaire. FAUX. Malgré le grand champs de vision qui m'était offert je n'appercevais pas le moindre petit point rouge. Et je ne me suis pas trompée de direction, nah. Imaginez qu'ils soient cachés dans une crevasse. Comment pourrai-je y accéder ? En tombant dedans ??

Heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas, et je trouvais les satanés buissons d'épices après une longue et fatiguante marche. Ce que je n'avais pas prévu (Bon... Je n'avais même rien prévu.), c'était la multitude de petites bestioles sauvages à éliminer.
Je ne pouvais pas faire de mal à des bêtes. Impossible. Elles étaient la consistance de mon pouvoir. Sans animaux, pas de magie. Et les insectes étaient bien trop nombreux pour que je puisse les maîtriser en leur demandant de dégager le temps de récolter les épices.

Même si j'essayais un par un... Nan, n'essayons même pas.
La seule idée qui me vint consistait à contrôler le chef des petites créatures, car celles-ci suivraient certainement la décision que prendrait ce dernier. Mais ils fallaient le trouver...

Telle une imbécile, je plongeais une main dans un des buissons. A quelle fin ? Alors ça... Mais j'arrivais quand même à m'étonner en sentant la brulure causée par la piqure que l'on venait de m'administrer...

Je pris alors la décision de prendre contact avec un d'entre eux. Oui, communiquer avec les insectes pouvait sembler très étrange, leur « parler » encore plus. Mais ils étaient des êtres intelligents, et en passant de compagnons à compagnons, ils réussirent à me mener vers ce fameux chef. La je lui expliquait la cause de ma venue, c'est compréhensif qu'il me céda le passage, limite si lui et sa troupe ne m'aidaient pas à la récolte des épices.

La quête était finie. Je ramennais donc le bien du restaurant au... restaurant. Content le chef m'offrit un petit, mais minuscle échantillon de ses épices.
Je n'osais pas lui dire que ces épices serait, avec l'aide de mon amie la maladresse, soit perdue, éparpillées sur le sol, pietinnées, écrasées, ou peut-être finirait-elle au fond de la gorge d'une autruche. Qu'importe, pour le moment, je me dis que cette avait été réalisée... Sans réels soucis.