| Sujet: Au bon endroit, au bon moment. Jeu 12 Avr - 11:44 | |
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Ash Tomoe
| Comment le hasard fait que Ash résout trois affaires d'un coup.
Vous vous installez sur un siège confortable dans le train d'Era, qui part en direction de Shirotsume. Vous tenez fermement l'avis de mission qui vous a été attribué – on signale la disparition d'un homme aux alentours de Shirotsume, ville glaciale où vous avez rencontré précédemment Yume no Ai, et c'est vous qui avez été appelé pour enquêter sur cette mystérieuse disparition. Vous espérez que cette mission sera une réussite, car elle semble quelque peu ardue, et pour l'instant, vous ne connaissez aucun échec dans vos actes. Quelques jours plus tôt, de même, vous avez combattu une femme, Hanayo Telwyn, plus connue sous le nom de Tanaka Uzume, et vous avez réduit à néant ses idéaux de vengeance en l'enfermant. Vos supérieurs commencent à être fiers de vous, mais vos actes n'ont toujours que peu d'influence sur le Royaume. Vous espérez revitaliser la bonté du peuple, apporter gloire et prospérité. Mais le chemin est encore long, et vous devez impérativement répondre aux petits avis de mission avant de vous concentrer sur les plus gros.
Le train démarre donc et vous observez le paysage d'un œil distrait, réfléchissant à plusieurs scénarios quant à cette mystérieuse disparition. Quelques minutes plus tard, après un arrêt assez brutal, le train s'immobilise pour une légère pause à Crocus, le temps d'amasser une bonne trentaine de voyageurs qui emplissent le train initialement dépeuplé. Vous prêtez un regard ailleurs à ces gens qui montent dans votre wagon, mais votre attention se focalise sur un homme à l'air aigri accompagné de quelques gardes faisant la moue. Quand ces hommes vous voient, ils s'approchent d'un air grave. Celui à l'air aigri, petit et rondouillard, vous hurle quelque chose.
« Voilà enfin un mage du Conseil ! Voilà des jours que j'attends leur venue ! C'est impossible comme vous êtes incompétent ! Il faut faire l'état des lieux de ma boutique et les gardes de cette ville sont soit débordés, soit incompétents ! Je ne comprends pas un tel manque de sérieux chez vous ! J'espère que vous êtes apte à faire ce que je vous demande depuis si longtemps, sinon vous entendrez de mes nouvelles !
_Excusez-moi, mais vous devez faire erreur, mon cher monsieur. Je suis actuellement envoyé en mission à Shirotsume. Je n'ai jamais été mis au courant d'un problème à régler dans ce ville.
_Et bien je vais vous y mettre au courant, moi ! Vous allez me suivre, faire l'état des lieux, et vous allez me choper ces voleurs qui m'ont dévalisé ! »
Vous restez sceptique quelques secondes face à cet énergumène. Les gardes qui l'accompagnent semblent être ses otages et l'autre homme vient visiblement de leur passer un savon. Vous vous dites que votre mission initiale peut attendre encore si vous vous activez rapidement à aider ce bonhomme. Vous vous levez donc et suivez l'homme jusqu'à son magasin. Il vous explique que cinq jours plus tôt, il avait trouvé son magasin totalement dévalisé, et qu'il avait directement porté plainte à la garde. Il n'avait rien touché, comme l'exigeait telles procédures, avant l'arrivée des autorités. Pourtant, personne n'était venu ; d'où la colère du pauvre marchand. Le magasin est un magasin de magie, presque situé dans le centre de la capitale. Il est assez petit, écrasé par de grandes bâtisses qui l'entourent, et sur la devanture un panneau signale sa fermeture momentanée. Vous rentrez derrière l'homme qui rumine sa colère, et constatez avec effroi un bazar impossible. Tous les étalages ont été balancés de part et d'autres de la pièce. Le marchand vous tend la liste de chaque objet ainsi que sa place initiale dans la petite boutique, et vous parcourez les lieux, inspectant chaque détail, avant d'ordonner le rangement de la pièce.
Celui-ci est fait deux heures après votre arrivée où vous avez établi un bref constat. Vous vous entretenez dans l'arrière-boutique avec le marchand.
« Les objets ont été balancés de manière brutale, tout a été saccagé, et sans doute pour cacher le vol d'un de vos objets que vous n'avez en unique exemplaire : un Controluz.
_Le Controluz a été volé ?! Mon dieu, il coute une fortune...
_Cet objet, d'après les descriptifs, servirait à contrôler des animaux, c'est cela ?
_Oui. Il est convoité par les chasseurs, mais il demande une préparation minutieuse. Un rituel doit être établi avant que le contrôle ne soit fait. La bête devient ensuite contrôlable. Cela marche sur presque tout type d'animaux. On pourrait se constituer une armée, mais ces objets sont très rares et exceptionnels. C'était ma fierté...
_Ne vous inquiétez pas, j'ai une piste intéressante. Une trace de pas. De la boue mélangée à une matière assez bizarre, gluante. Je dirais qu'elle vient d'un marécage. Ces voleurs passeraient donc par un marécage pour venir ici. Or, il y en a pratiquement pas dans la région. Donc ils viennent de loin dans le seul but de récupérer cet objet. Ils n'ont prit rien d'autre, même pas l'argent de la caisse. Cela montre que leur seul but était le Controluz. J'espère seulement que nos experts pourront identifier la provenance de cette matière étrange, histoire qu'on puisse orienter nos recherches. C'est tout ce que je peux faire pour vous, on vous enverra un autre homme pour vous signaler l'avancement de nos recherches.
_Merci, monsieur. Retrouvez-moi mon Controluz, s'il vous plait, et ces voleurs, qu'ils payent leur faute. »
Vous le promettez au marchand avant de vous retourner vers la gare. Votre mission initiale, la disparition de l'homme à Shirotsume, vous attend...
Deuxième étape ~ Shirotsume
Vous vous installez sur un siège confortable dans le train de Crocus, qui part en direction de Shirotsume. Cette fois, vous êtes persuadé que rien n'entravera votre quête, car le train ne s'arrêtera pas avant votre destination. Là-bas, vous rencontrerez une pauvre femme dont le mari a disparu en forêt. Vous descendez donc du train en atterrissez dans la gare froide et glaciale. Le souvenir de la défunte Yume no Ai ressurgit violemment devant vous, mais une autre silhouette apparaît et vous apaise : il s'agit de cette femme que vous avez rencontré quelques jours plus tôt à Era et qui a mit des mots sur ce dont vous n'arriviez à définir ; cette envie indicible de faire respecter la volonté de Yume no Ai, au-delà de vos gestes et paroles, comme un hommage, pour que sa vie perpétue dans la votre et que sa mort ne soit pas vaine. Un frisson vous parcourt, mais vous débutez votre marche. Vous sentez un poids sur vous, comme si Ai vous observait. Si tel est le cas, il faut que vous assurez la réussite de cette mission pour que votre supérieure, du moins son fantôme, soit fière de vous. Vous trouvez, suivant les indications de l'avis de mission, une petite chaumière un peu en dehors de la ville, à l'orée d'une forêt, où une vieille femme attend en grelottant prêt de la cheminée dont les flammes vacillent lentement. Quand vous frappez à la porte, elle surgit de sa torpeur et vous accueille comme il se doit.
« Mon cher monsieur, vous êtes un envoyé du Conseil Magique, cela se voit à votre uniforme. S'il vous plait, dites-moi que vous êtes ici pour mon mari disparu... »
Cette femme désespérée pleure presque de vous voir, et vous ne pouvez vous empêcher de lui prendre les mains pour qu'elle vous transmette quelque onces de sa tristesse ; qu'elle partage son fardeau avec vous, et qu'en échange, vous lui transmettiez une quelconque décontraction.
« Oui, je suis bien ici pour rechercher votre mari, madame. On dit que ces forêts, dans cette région, sont parfois dangereuses. Le Conseil ne pouvait laisser une personne comme vous, si frêle et désarmée, vous aventurer seule dans la forêt. Je suis votre homme. Moi, et moi-seul, trouvera votre mari.
_Vous êtes si bon, mon cher monsieur ! Permettez-moi de vous offrir le manteau de mon mari. Quand il est parti, il y a trois jours, dans la forêt, il ne l'a pas mit, car un haut soleil s'annonçait, et il devait seulement rester à l'orée de la forêt pour pêcher le long du petit cours d'eau. Or, il n'est jamais revenu... Est-il probable qu'il ait pu se perdre dans la forêt profonde alors qu'il ne devait pas s'y aventurer ? Mais alors, qu'est-ce qui aurait pu l'attirer ainsi, alors qu'il connaissait les dangers de la forêt profonde ? S'il vous plait, répondez à ces questions, je vous en supplie.
_[color=lightsteelblue]Madame, je m'en vais directement à la recherche de votre mari. Qu'importe le fait que le soleil se couche ; qu'importe le froid glacial des lieux ; j'irai entre les bois et dégagerait la vérité qui s'y cache ! [/salmon]»
Vous vous emparez du manteau et sortez de la maisonnée accompagné de la vieille femme. Un chien surgit alors, et tourne autour de vous, se frottant à la fourrure du long manteau que vous avez revêtu.
« Voici notre chien, mon cher monsieur. Il semble vous apprécier, peut-être sera-t-il un bon compagnon dans la forêt pour vous ? Amenez-le avec vous, je serai rassurée. »
Vous acceptez à nouveau, et, avec le jeune chien marchant gaiement à vos côtés, vous vous enfoncez dans la forêt. Dans sa première partie, les rayons du soleil filtrent encore entre les branches peu touffues et les arbres espacés. Mais bientôt, le petit ruisseau disparait, vous vous engagez dans la forêt profonde où un chemin sinueux et robuste se dresse. Le noir se fait presque complet malgré le jour encore présent tellement les hautes feuilles empêchent les rayons de passer. Le jeune chien si gai est à présent apeuré.
« Ne t'inquiètes-pas, animal, je peux apporter de la lumière. Je t'invoque, épée lumineuse Yin ! DUALITY. »
Vos dégagez de son fourreau votre épée sacrée qui se sépare en deux épées distinctes, Yin et Yang ; vous faites disparaître Yang pour vous concentrer sur Yin, et une lumière puissante se dégage de la lame blanche, une lumière qui éclaire votre chemin et calme l'animal.
« Viens, les ténèbres ont disparus à présent. »
Vous avancez alors tous les deux et pendant des heures durant, vous tournez en rond. Vous ressentez quelque chose qui s'échappe de vous. Comme une perte d'espoir. Vous n'osez l'admettre, mais vous sentez que cette mission ne sera pas une réussite. Vous vous asseyez sur une branche en piteux état et fixez l'animal devant vous, plantant la lame génératrice de lumière à vos côtés dans le sol.
« Mince, je crois que nous ne trouverons jamais un chemin viable dans ce dédale sinueux et tortueux. Qu'est-ce qui pourrait nous aider à retrouver ton maitre, hein ? »
L'animal semble vous comprendre, et baisse la tête en signe, comme désespéré. Vous faites de même, laissant s'échapper un râle, mélange de colère et de tristesse. L'animal, finalement, vient se blottir dans le bas de votre manteau, celui de l'homme disparu, qui traine dans la boue par terre. A cette vision, la tête du chien qui câline les poils du manteau, une idée vous vient.
« Sens, jeune chien, sens cette odeur, sens ce manteau ! C'est celui de ton maitre, tu es capable de sentir sa trace, non ? Allez, courage ! »
Malgré le froid et l'humidité des lieux, le chien se mit à renifler le manteau de toute part avant de finalement se mettre à courir entre les racines, se frayant un chemin parmi les troncs sombres. Vous vous relevez, et le suivez à la trace, l'épée en l'air pour éclairer son chemin. Finalement, après quelques minutes de course, vous arrivez dans un endroit marécageux, un marais dégoutant et nauséabond. Le chien s'arrête devant une petite cabane de bois et aboie. Vous vous approchez et ouvrez la porte, l'arme au poing, prêt à frapper. Mais, devant vous, se trouve juste quelques objets étranges avec votre homme, ligoté et agonisant. Vous le portez sur votre épaule et rebroussez chemin, faisant fit des questions qui vous assaillent. Pourtant, alors que vous vous apprêtiez à quitter le marais, le chien qui marchait derrière vous émit un hurlement étouffé. Vous vous retournez, en alerte, reposant l'homme à terre et tenant l'épée devant vous.
Les rayons de Yin éclairent ce qui ressemblent à un ours, mais dont la taille, frôlant les trois mètres, est extraordinaire. La bête, montrant ses dents, à des yeux rouges et colériques. Elle tient dans sa patte, entre ses longues griffes, le chien, blessé, et serre davantage pour le tuer.
« Arrête! »
Vous faites apparaître Yang et vous foncez sur la bête, armé du duo de lames, pour lui faire lâcher le chien. La bête, d'un coup de patte, veut vous envoyer valser, mais vous esquivez son attaque d'un bond en arrière. Cette esquive vaut le coup d’œil, et la bête monstrueuse, intéressée par sa nouvelle proie, lâche le chien et s'approche de vous. Vous déglutissez difficilement, prêt à parer les attaques sauvages. Les longs bras de la bête balayent l'air devant vous. Vous êtes finalement touché à cause de l'étroitesse des lieux et êtes projeté au loin, griffé sur le torse, vos vêtements lacérés, et retombez lourdement dans la boue. La bête s'approche dangereusement de vous, mais vous vous relevez avant qu'elle ne vous atteigne et décidez de grimper dans les arbres. Parmi les feuillages, vous êtes dissimulés aux yeux de la bête, qui tourne sur elle pour vous discerner. En l'air, vous vous concentrez sur Yin. La technique qui envoi une sphère lumineuse serait suffisante pour calmer la bête. Vous disposez d'une technique beaucoup plus puissante, qui confère à Hiken, la première forme, les pouvoirs du Yin, mais vous ne l'avez utilisé qu'une seule fois, contre Uzume, et depuis vous n'avez pas réussi à la refaire.
« Concentration Yin. Stade 1. »
Vous tenez de vos deux mains l'épée blanche qui accumule de la lumière autour d'elle, si bien que la bête vous repère entre les feuillages et s'approche de vous à toute vitesse.
« Concentration Yin. Stade 2. »
Vous dégagez la lame de la lumière, qui reste concentrée devant vous en une sphère, et vous tenez votre lame derrière vous, prêt à frapper la sphère. Vous attendez que la bête soit suffisamment proche, et vous frappez de toute vos forces la sphère qui est alors propulsée vers la bête. Le choc est brutal, la bête est renversée et tombe lourdement au sol. Vous vous approchez. Petit-à-petit, les râles de la bêtes deviennent moins furieux, et le rouge de ses yeux disparaît, phénomène assez étrange. Vous réfléchissez alors quelques instants, quand un lien s'établit petit-à-petit dans votre tête.
Vous sortez de votre poche l'échantillon prélevé sur la trace de pas le matin, dans le magasin où le Controluz a été volé. De même, le Controluz peut être capable de contrôler cette bête, d'où son accès de fureur et sa violence, et ce rouge dans ses yeux. Et si les deux affaires étaient liées ? Pour le vérifier, pour prélevez quelques échantillons dans le marais et, soulevant le chien et l'homme toujours inconscient, quittez la forêt.
Quand vous sortez de la forêt, vous vous rendez compte que la nuit est déjà là, mais la femme vous guette à sa fenêtre, éclairant le paysage de sa bougie. Quand elle vous voit arriver, elle sort de la maison en courant et vient à votre rencontre. Elle vous aide, sans un mot, à porter son mari dans son lit, puis vous déposez le chien, dont les blessures sont finalement superficielles, sur le manteau de fourrure où il s'est endormi.
« Merci, merci milles fois, mon cher monsieur, d'avoir retrouvé mon mari. Mais dans quel état ! Que s'est-il passé pour qu'il soit si blessé?
_Je ne peux vous le dire, madame. Je l'ai trouvé au fond de la forêt, dans une petite cabane dans un marécage. Je ne pense pas qu'il ait réussi à s'y placer là seul... J'ai une impression que certaines personnes sont derrières tout ça, mais ne vous inquiétez pas, la situation est contrôlée. »
L'homme, soudain, émit un grognement et ouvrit faiblement les yeux.
« Je...je suis rentré ?
_Monsieur, mon nom est Aston, je suis un envoyé du Conseil Magique pour vous retrouver. Vous avez en effet été porté disparu pendant trois journée, après que vous êtes allé pêcher le long d'un ruisseau dans la forêt. Si vous vous en sentez capable, pensez-vous pouvoir faire le récit de ce qui s'est passé, pensez-vous être capable de raconter pourquoi vous avez été retenu dans cette forêt ?
_Oui...Oui, je le peux. J'étais donc en train de pêcher quand j'ai entendu des voix, alors que ce coin est drôlement tranquille, d'habitude. Je me suis donc approché, guidé par les voix, et j'ai surpris trois-quatre bonhommes qui étaient dans une sorte de discussion un peu violente. Quand ils ont vu que je les ais surpris, ils se sont rués sur moi et m'ont assommés. Je me suis réveillé dans une petite cabane et ils m'ont ligoté et frappé. J'ai perdu toute notion du temps à partir de ce moment. C'est vous qui m'avez retrouvé ?
_Oui. Malheureusement, je n'ai pas rencontré vos ravisseurs... Très bien. Reposez-vous quelques jours. Votre femme veillera sur vous. Je m'en vais faire mon rapport à Era, et je reviendrais d'ici peu. »
« Alors voilà, je me rendais à Shirotsume pour aider une vieille femme a retrouver son mari, quand soudain à la gare de Crocus un homme m'a assailli pour me dire que son magasin avait été volé. Je suis donc allé, pour le calmer, faire l'état des lieux, et on s'est rendu compte qu'un objet, le Controluz, avait disparu. Cet objet peut contrôler des animaux. J'ai trouvé des traces de pas qui comportaient un étrange échantillon. Je suis donc reparti pour Shirotsume où j'ai retrouvé l'homme disparu dans une cabane au milieu d'un marécage, il était blessé et avait été mit là par quatre hommes. Un ours immense surveillait la cabane, il semblait comme... contrôlé. Les analyses faites montrent que les échantillons des traces de pas viennent du marécage... Je pense donc que les voleurs du Controluz sont les mêmes que les ravisseurs de cet homme. Ils discutaient sans doute de leur gain quand ils ont été surpris pas le pauvre pêcheur. Je demande donc à envoyer une patrouille pour retrouver les ravisseurs et le Controluz.
_Aston, vous m'impressionnez. Enfin, non. C'est plutôt un coup de chance. Il ne faut pas rater l'occasion, je suis avec vous ! Je vous assigne trois gardes. Trouvez moi ces voleurs ! »
C'est ainsi que vous repartez, quelques jours plus tard, vers Shirotsume accompagné de trois épéistes du Conseil Magique. Les trois hommes restent tendus, c'est la première fois que des hommes vous sont assignés, et ils ne savent donc pas comment se comporter avec vous. Dans le train, la tension est à son comble, car ils n'osent se défaire de leur posture rigide et solennelle. Vous leur expliquer patiemment la situation, vos attentes et les dangers que vous pouvez encourir pendant cette mission, ce avec une voix conciliante pour les rassurer et les apaiser. Au final, ils reprennent tous leur sang-froid quand vous arrivez à Shirotsume. Vous les conduisez à la maisonnée du petit couple et c'est l'homme que vous avez sauvé qui vous accueille. Il est remit sur pieds et semblait vous attendre de pied ferme.
« Bonjour Envoyé du Conseil Aston, j'ai eu le temps de me rétablir, comme vous le voyez, et je suis prêt à venir avec vous pour retrouver ces fichus voleurs si vous le permettez. »
Il n'est pas d'usage à travailler avec les civils, mais devant la bravoure de l'homme, vous ne pouvez refuser et permettez qu'il vous suive. Vous êtes donc 5 à pénétrer dans la forêt obscure, tous vous suivent, vous, guidant les autres avec la lueur de votre épée Yin, reconnaissant le chemin vers le marécage. Vous y arrivez après une bonne heure de marche, mais aucun de vous n'est épuisé à cause de l'adrénaline qui vous fournit une énergie constante et puissante. Vous reconnaissez la cabane en bois et entendez du bruit à l'intérieur. Vous ne voulez pas risquer une attaque surprise, si bien que vous demandez aux personnes dans la cabane de vous suivre.
« Au nom du Conseil Magique, je vous demande de sortir de cette cabane et de me suivre ! »
Un lourd silence s'impose suite à votre déclaration, quand soudain sortent de la cabane quatre hommes armés jusqu'aux dents. Celui qui semble être le leader tient une lourde épée à deux mains. Un autre tient une hache, un autre un arc, et le dernier un sceptre de magie basique. Vous voilà donc face à une petite escouade.
« Héhé, des mages du Conseil, et l'homme qui nous avait surpris et qui s'est enfuit... Très bien, on va régler tous nos problèmes en un seul coup ! Périssez sous notre courroux !
_Vous choisissez la force, nous répondrons en tirant nos épées. »
Les gardes ainsi que l'homme dégainèrent leurs épées et le combat débuta ainsi. L'archer fit un bond pour se cacher dans les arbres et tirer un flot de flèches qui semblaient venir de nulle part. Le combattant à la hache est robuste et un garde et l'homme de Shirotsume doivent se mettre à deux pour y faire face. Les deux autres gardes foncent sur le leader et l'homme au sceptre, vous vous attelez donc à débusquer l'archer pour l'empêcher de toucher vos hommes. Vous bondissez sur les branches et sautez d'une à l'autre pour trouver la cachette de l'archer. Vous voyez, sur l'aire de combat, les flèches virevolter et toucher vos hommes qui faiblissent progressivement. Le leader, de sa lourde épée, réussit à maitriser à lui-seul deux gardes, tandis que l'homme à la hache s'occupe du dernier garde et de l'homme de Shirotsume. Les flèches se plantent dans les membres de vos hommes et les empêchent de se concentrer. La situation est critique. Vous dénichez enfin l'archer qui ne vous a pas senti venir, et vous vous apprêtez à l'attaquer quand vous êtes soudain attaqué vous-même par derrière, paralysé quelques secondes, ce qui permet à l'archer de s'enfuir. Vous vous retournez, surpris, et voyez l'homme au sceptre magique esquisser des sorts de paralysie basiques. Les sorts ne sont pas d'un haut niveau mais tout de même embêtants. Vous fermez les yeux pour vous concentrer.
« Concentration Yin. »
Une sphère lumineuse, assez petite, apparaît devant vous. Vous la frapper de toutes vos forces avec votre lame pour la propulser sur le mage au sceptre. Ce dernier, touché, tombe dans le marais et est ainsi englouti. Vous continuez à chercher l'archer, et le trouvez plus loin. Il n'oppose aucune résistance, et un simple coup du plat de la lame suffit à l’assommer. Maintenant les dérangements évincés, vous vous retournez vers l'aire de combat et vous êtes effrayés par la piteuse situation de vos hommes. L'homme de Shirotsume est désormais désarmé face à l'homme à la hache et se contente juste d'éviter la lourde arme qui manque chaque seconde de plus de le tuer. Vous bondissez des hauteurs et tombez dans le dos de l'homme à la hache pour l’assommer. Une fois ceci fait, vous demandez à l'homme de Shirotsume de ligoter tous les voleurs déjà à terre. Il s’exécute tandis que vous vous tournez vers le dernier homme : le leader à l'épée lourde. Ce dernier vient tout juste de se défaire des deux gardes qui l'assaillaient. Il se tourne vers vous, sentant le combat inévitable. Vous avez brièvement observé sa maitrise de l'épée, et vous savez qu'avec Edge, vous serez capable de le vaincre. Vous transformez donc votre épée sacrée en sa troisième forme : l'épée seulement maniable à deux mains à la lame noire et destructrice. Le choc de vos deux épées lourdes est violent, mais peu à peu, l'autre homme recule et vous finissez, grâce à votre épée sacrée, à désarmer votre adversaire. Vous transformez à nouveau l'épée en sa première forme, la simple épée normale, sans pouvoirs, et vous la pointez sur votre adversaire vaincu.
« Rendez-vous, voleur. »
Mais cet homme n'a pas dit son dernier mot. Dans un élan de fureur, il sort de sa cape un petit objet semblable à une baguette et prononce une rapide incantation. Un hurlement survint, et un immense loup déboule de la forêt. Un loup aux yeux rouges et à l'allure féroce.
« Vous utilisez donc le Controluz en dernier recours... Mais j'ai déjà vaincu un animal de cette envergure. »
Vous vous avancez vers l'immense loup avec votre simple épée. Le voleur, ainsi que vos hommes, observent la scène. La tension est palpable. Le loup vous dévisage, prêt à bondir. Vous le menacez avec votre épée. Enfin, il saute sur vous, la gueule ouverte. Sans faillir, d'un simple coup, vous esquivez le loup en biais, fonçant tout de même droit sur lui, et transperçant sa chair de votre lame aiguisée. Vous croisez ainsi le loup, et votre lame déchire le flanc de la bête qui termine sa course à terre, blessée. La lueur rouge disparaît de son regard. Le sort du Controluz a été annulé.
« Vous n'avez plus aucune chance. Rendez-moi le Controluz, et suivez-moi en prison. »
Vous êtes ainsi de retour à Era, après avoir raccompagné l'homme de Shirotsume, son honneur rétabli, chez lui, et après avoir rapporté au marchand le Controluz. Votre supérieur écoute le récit de votre mission, et à deux, vous établissez les liens entre les différentes affaires qui se révèle être une et une seule et même énigme. Ainsi, les voleurs avaient dérobé le Controluz à Crocus et l'avaient testé sur la faune de Shirotsume. Ils avaient été surpris par un pauvre homme et l'avaient séquestré pour ne pas qu'il dévoile ce qu'il avait vu. Mais par un hasard des plus grands, vous êtes intervenu. En effet, si vous n'aviez pas rencontré le marchand dans le train, vous serez allé à la recherche de l'homme, et jamais vous n'auriez compris que les ravisseurs étaient des voleurs. Vous étiez, pour ainsi dire, au bon endroit au bon moment. Comme quoi, votre bonne étoile veillait à ce que vous rétablissiez l'ordre et la justice. |
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